Goncourt Lycéens

GONCOURT DES LYCEENS 2015

C’est reparti ! Les 1ère L s’attaquent au concours de critiques sur une première sélection :

« Un amour impossible » de Christine Angot

« Soudain, seuls » d’Isabelle Autissier

« Titus n’aimait pas Bérénice » de Nathalie Azalaï

« Discours d’un arbre sur la fragilité des hommes » d’Olivier Bleys

« Boussole » de Matthias Enard

« Au pays du p’tit » de Nicolas Fargues

« Un papa de sang » de Jean Hartzfeld

« Les prépondérants » de Hédi Kaddour

« Petit Piment » d’Alain Mabanckou

« Eva » de Simon Liberatti

« Ce pays qui te ressemble » de Tobie Nathan

« Il était une ville » de Thomas B. Reverdy

«  »2084 » de Boualem Sansal

« Retiens ma nuit » de Denis Tillinac

« D’après une histoire vraie » de Delphine de Vigan

 

GONCOURT DES LYCEENS 2014

Les 1ère L de l’établissement participent au concours de critiques.

Parmi la sélection, deux romans dont les héroïnes sont des femmes méritent d’être distingués.

pas pleurer

On parle rarement de cette période 36-37 qui a tant saigné l’Espagne. Dans ce roman, c’est à travers deux voix qu’on la découvre : celle de Bernanos décrivant les massacres aveugles encouragés et bénis par l’Eglise, et celle, plus intime, de Montse, la mère de Lydie Salvayre qui retrace un des moments les plus intenses de sa vie. En 1936, à Lerida, elle a connu l’exaltation de la liberté, l’émancipation des femmes, le triomphe de la poésie et l’amour fulgurant d’un révolutionnaire français. Et puis, son destin bascule. Elle est enceinte, doit se marier pour sauver l’honneur de la famille, se retrouve enfermée chez des bourgeois avant la tragédie qui voit mourir son frère. Et la voilà sur le chemin de l’exil !

L’hommage que rend Lydie Salvayre est chargé d’émotion. Il semble d’autant plus vrai qu’elle emploie le fragnol, mélange de français-espagnol parlé par sa mère, respect de cette langue maternelle colorée et si « parlante ».

Un livre qui nous fait entrer au cœur de la tragédie espagnole de 1936. A lire absolument !

Autre guerre, autre destin :

charlotte

Destin tragique que celui de Charlotte Salomon. Les lignes de David Foenkinos, courtes, telles des lignes de la main, scène après scène, conduisent inévitablement à la tragédie. Charlotte semble condamnée à la fatalité, tout comme nombre de membres de sa famille qui se sont donné la mort. La mort rôde toujours mais pour Charlotte elle ne vient pas d’un mal être de l’âme ; la menace vient de l’extérieur : dehors, la haine raciste des juifs la poursuit. Charlotte mène son combat. Elle a trouvé dans la peinture le moyen de sublimer sa vie, d’en faire une œuvre d’art. La peinture « c’est toute sa vie » ! Lorsqu’on quitte le roman, on n’a qu’une envie, aller à la rencontre de Charlotte et de sa peinture : magnifique !

Mariannick, doc.

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