« Le val de la morte embrassée » de Michel Honaker

val

Le très secret Lord Denholm, ancien magnat de la presse accorde une interview à une jeune journaliste « free-lance » Jubella Sinocare. Lors de cette étrange rencontre, Jubella découvre le manoir de Denholm Mansion, croise Ivan, le serviteur coiffé d’un chapeau à bougies, admire un chef d’oeuvre caché de Turner « Le Val de la morte embrassée » tandis que Lord Denholm évoque l’histoire des Eveilleurs…Le lendemain Lord Deholm est retrouvé assassiné. Envoûtée par le tableau et intriguée par la révélation de Lord Deholm, Jubella se lance dans une enquête aussi périlleuse que fantastique…

Tous les ingrédients sont réunis pour passer un excellent moment plein de rebondissements : suspense, amour, fantastique, voyage, trahison, quête d’identité, Bien contre le Mal…et tout cela en un seul volume ! 

Derniers titres de l’auteur au catalogue

« Chasseur noir » COLLEGE

« Le département du diable » COLLEGE

« Aussi loin que possible » d’Eric Pessan

pessanAntoine et Tony n’ont rien prémédité, rien comploté. Ce matin-là, ils ont fait la course sur le chemin du collège. Comme ça, pour s’amuser, pour savoir qui des deux courait le plus vite. Mais au bout du parking, ils n’ont pas ralenti, ni rebroussé chemin, ils ont continué à petites foulées, sans se concerter. La cité s’est éloignée et ils ont envoyé balader leurs soucis et leurs sombres pensées. Pour Tony, la hantise de se faire expulser vers l’Ukraine et d’avoir à quitter la France. Pour Antoine, la peur de prendre une nouvelle dérouillée parce que son père a envie de se passer les nerfs.  Ils se sentent capables de courir pendant des jours, tant qu’il leur restera une once de force.

C’est un roman « physique ». On ne sait si c’est la tête qui soutient les jambes ou les jambes qui conduisent les pensées bien plus loin qu’on ne l’aurait imaginé. C’est un roman où le souffle a beaucoup d’importance, le souffle de la vie, de l’amitié, de la solidarité et de la capacité à outrepasser ses propres limites. Pour les ados, un roman qui fait grandir…

Mariannick, doc.

« Bluebird » de Tristan Koëgel

bluebirdElwyn est fils d’immigrés irlandais, Minnie, fille d’un chanteur itinérant noir. Ils se rencontrent dans une plantation, et tombent amoureux. Ils ont 13 ans, et ne savent pas que leur vie est sur le point de basculer. Quelques jours plus tard, en effet, Minnie assiste au passage à tabac de son père par des hommes du Ku Klux Klan. Effondrée, elle saute dans le premier train, en partance pour Chicago.

Voici un roman porté par la musique, par le blues des années 40 aux Etats-Unis : une époque marquée par l’apartheid et les agissements du Ku Klux Klan. On se laisse emporter par cet amour d’ado impossible au pays de la ségrégation. Tour à tour offusqué par la cruauté de certains Blancs, ou enjoué par la solidarité des ouvriers de la plantation, le lecteur accompagne tantôt Minnie dans les cabarets de Chicago, tantôt Elwyn sur le fleuve Mississipi jusqu’au jour où ils se retrouveront…

Un pur moment de bonheur…

Mariannick, doc.

Sur le blog autour de la musique

« En attendant Bojangles » de Olivier Bourdeaut

« La nuit de feu » d’Eric Emmanuel Schmitt

eric emmanuelUne nuit peut changer une vie.
À vingt-huit ans, Éric-Emmanuel Schmitt entreprend une randonnée à pied dans le Sahara en 1989. Parti athée, il en reviendra croyant, dix jours plus tard.
Loin de ses repères, il découvre une vie réduite à la simplicité, noue des liens avec les Touareg. Mais il va se perdre dans les immenses étendues du Hoggar pendant une trentaine d’heures, sans rien à boire ou à manger, ignorant où il est et si on le retrouvera…

« Une nuit sur terre m’a mis en joie pour l’existence entière.
Une nuit sur terre m’a fait pressentir l’éternité.
Tout commence. » (Extrait tiré de la fin du livre)

Un livre qui apporte au lecteur la sérénité et la tolérance, des valeurs tellement précieuses à cette heure.

Mariannick, doc.

« N’aie pas peur si je t’enlace » de Fulvio Ervas

autisme ervasUn voyage de trente-huit mille kilomètres, qui commencera par la traversée des Etats-Unis en Harley Davidson. C’est cela que Franco Antonello souhaite pour le dix-huitième anniversaire de son fils, diagnostiqué autiste à l’âge de trois ans. Andrea est un ouragan imprévisible. Lorsqu’il marche, c’est sur la pointe des pieds. Les objets, il les aime rangés dans un ordre méticuleux. Quand il veut savoir qui il a en face de lui, il l’enlace afin de sentir ce que l’autre a dans le ventre et pour cette raison ses parents ont inscrit sur ses T-shirts : N’aie pas peur si je t’enlace. Pourtant ce voyage se fera, à travers les Etats-Unis et jusqu’en Amérique latine, mille fois plus inattendu que prévu.

Un road movie à travers des Amériques très différentes, auréolé par cet amour partagé entre père et fils. Découverte de nouveaux décors mais aussi découverte de soi-même. Franco va au contact de la souffrance de son fils Antonello mais loin de plomber l’ambiance, il choisit toujours de laisser son fils décider pour eux deux, de laisser sa part au hasard avec un optimisme invincible. A lire pour tous ceux qui veulent en savoir plus sur l’autisme, les autistes et leur capacité à déplacer des montagnes…

Mariannick, doc.

« Web-dreamer » d’Anne Mulpas

Mathis a un vrai problème avec la communication. Au lycée, les autres le terrifient, il n’ose pas leur parler : on le surnomme  » Oui-Non « . Un jour, pour voir, il surfe sur Internet, et c’est alors que l’interface devient., vivante. Elle l’appelle ! Il la suit, et passe de l’autre côté de la Toile, pour un périple onirique au pays des merveilles virtuelles. De niveau en niveau, de porte en porte, Mathis explore des mondes, rencontre personnages inquiétants ou merveilleux et voit se dessiner des réponses aux questions qu’il n’a jamais osé (se) poser… « 

C’est un roman très actuel : Mathis est un jeune d’aujourd’hui comme tant d’autres,  seul devant son ordinateur. Mathis surnommé « oui-non » s’engage dans un voyage à l’intérieur de la matrice de l’ordinateur pour une sorte de renaissance ou plutôt de naissance. Qui est-il ? Pourquoi est-il si fermé au monde qui l’entoure ? Ouvrir les portes pour réussir à sortir du mutisme. En trouvant les mots, se trouver lui-même et Exister.

Mariannick, doc.