« Le chat sur le mur » de Deborah Ellis

chatClaire est morte à 13 ans, quelque part aux Etats-Unis. Elle s’est réincarnée dans le corps d’un chat errant à Bethléem en Cisjordanie. A la suite d’une course-poursuite avec d’autres chats errants, elle se retrouve dans une maison palestinienne devenue poste d’observation pour deux soldats israéliens. C’est l’occasion de raconter ses souvenirs de jeune adolescente américaine loin de sa vie d’aujourd’hui. Mais les événements vont se précipiter et le chat-Claire, bien malgré lui, va se retrouver au coeur du conflit qui déchire cette région du monde non sans avoir fait la connaissance du petit garçon qui se cache dans la maison…

Entre le conte fantastique et le roman historique, ce texte ne peut pas laisser indifférent. Deborah Ellis nous offre un message de paix grâce à ce chat qui comprend toutes les langues et qui aime les hommes tels qu’ils sont. Ce livre interroge sur le sens à donner à sa vie.

« Books can help us remember what we have in common ». Deborah Ellis

Du même auteur au catalogue

« Parvana : une enfance en Afghanistan » COLLEGE

« Le voyage de Parvana » COLLEGE

Sur le conflit israélo-palestinien 

« Israël-Palestine : une terre pour deux » de Gérard Dhôtel DOCUMENTAIRE

« Israël: L’Etat inachevé » de Gilles Paris DOCUMENTAIRE

« Nina » de Frédéric Lenoir et Simonetta Greggio

ninaAdrien est tenté par le suicide. Seul, le souvenir de son amour d’adolescent, le garde en vie. Pour tenir, il commence à écrire une longue lettre à celle qu’il a jadis aimée passionnément. Mais en vain ! Alors qu’il se trouve dans le coma, elle arrive enfin et lui parle… Et la magie des mots opère…

Mariannick, doc.

« Réparer les vivants » de Maylis de Kerangal

reparer vivantsRéparer les vivants est le roman d’une transplantation cardiaque. Telle une chanson de gestes, il tisse les présences et les espaces, les voix et les actes qui vont se relayer en vingt-quatre heures exactement. Roman de tension et de patience, d’accélérations paniques et de pauses méditatives, il trace une aventure métaphysique, à la fois collective et intime, où le cœur, au-delà de sa fonction organique, demeure le siège des affects et le symbole de l’amour.

A chaque chapitre, un  nouveau coeur bat, une tête pense. Chaque être est unique et joue sa partition dans une symphonie universelle, celle des vivants.

Malgré la tragédie qui ouvre le roman, ce livre est un appel à la vie. Mais sans oublier le difficile travail du choix des parents alors que le deuil n’est pas encore consumé.

Le lecteur est amené aussi à revenir sur les fondements de la vie. Autre argument pour désigner ce livre comme un livre à lire ABSOLUMENT !

Mariannick, doc.

« Dommage de guerre » d’Anne Guillou

dommage guerrePour écrire ce livre, Anne Guillou s’est inspirée d’un fait divers tragique qui s’est déroulé à Guiclan, une commune du Nord-Finistère, au mois d’août 1944. Bien que les anciens en aient été témoins, la mémoire locale a occulté cet événement dramatique. S’appuyant sur des documents historiques, tant français, bretons qu’américains, l’auteur a traité avec tendresse et humanité, dans le style dépouillé qui lui est propre, cet épisode vieux de presque 70 ans. Plus qu’un document historique, c’est un ouvrage mêlant fiction et réalité, propre à émouvoir autant qu’à informer.

Après avoir débarqué en Normandie, les troupes alliées de libération se dirigent vers Brest. Tout au long de leur progression, des échanges se font entre la population locale et les libérateurs (café, essence contre de l’eau-de-vie et autres denrées alimentaires). Un détachement de soldats noirs américains du service de l’Intendance campe dans un bois, ausud de Guiclan. C’est alors qu’une jeune mère de famille est assassinée.

L’auteur décrit avec finesse le microcosme paysan, la mentalité léonarde, les réactions face au drame insupportable. La libération de Morlaix fait l’objet de plusieurs pages colorées et documentées où la joie de la liberté retrouvée ne fait pas oublier la gravité du climat ambiant dans une ville qui abrite la Cour martiale.

« La fille qui n’aimait pas les fins » de Yaël Hassan et Matt7ieu Radenac

Maya est une adolescence comme les autres à la différence qu’elle est plutôt solitaire et qu’elle a une passion effrénée pour les livres. Autre papetite fille finrticularité : elle ne lit jamais les livres jusqu’à la fin.

Sa rencontre à la médiathèque avec un vieil  homme va tout changer : sa vision de ceux qui l’entourent, son regard sur son père décédé brutalement, ses aspirations pour l’avenir…

Peu à peu, ce vieil homme va la mettre sur le chemin de la compréhension. Lettres et courriels vont les rapprocher l’un de l’autre naturellement, leur permettant d’accepter le passé et d’entrevoir un avenir plus serein et, pour Maya spécialement, d’oser aller jusqu’au bout de l’histoire…

Roman épistolaire qui se lit avec plaisir. On suit tranquillement le cheminement de Maya jusqu’au dénouement. A conseiller à tous ceux qui, un jour, ont eu maille à partir avec leur propre histoire…

Mariannick, doc.

« Eux sur la photo » d’Hélène Gestern

eux sur photo

 

De sa mère morte alors qu’elle avait trois ans, Hélène ne connaît pas grand chose. Tous ceux qui l’entouraient semblent avoir voulu étouffer leurs souvenirs. Une seule photo va attirer Hélène. Elle va faire une annonce dans un journal pour essayer de comprendre une première énigme : qui est en compagnie de sa mère ?

Cette annonce, lancée comme une bouteille à la mer, va être suivie d’une longue correspondance avec Stéphane, un scientifique, qui a reconnu son père sur la photo. Alors, peu à peu, de photo en photo, les  secrets vont se dévoiler, et permettre peut-être à ces deux êtres de se reconstruire et de se trouver…

Une belle histoire d’amour s’engage entre les lignes des lettres et courriels…

Mariannick, doc.

« L’Assassin à la pomme verte » de Christophe Carlier

assassinUn assassinat : celui d’un industriel italien dragueur impénitent. Un décor : « Le Paradise », un grand palace parisien. Trois personnages : Craig, un universitaire anglais enseignant la littérature française aux Etats-Unis, Elena, une belle Italienne en voyage d’affaires à Paris et Sébastien, un modeste groom de l’hôtel. Un huis-clos à trois voix. Ce que les personnages ont en commun : le regard acéré et curieux sur les personnes qui les entourent, une passion pour enquêter à l’instar des héros d’Agatha Christie.

Dans ce monde aseptisé, peu à peu les personnages se découvrent, mais jamais complètement. Reste toujours le mystère.

Jusqu’au bout du roman, Christophe Carlier nous fait voyager dans la pensée de ces trois personnages. Nous restons toujours dans l’attente d’une surprise, d’un retournement de situation et pour cela, nous sommes comblés.

Mariannick, doc.