« Le val de la morte embrassée » de Michel Honaker

val

Le très secret Lord Denholm, ancien magnat de la presse accorde une interview à une jeune journaliste « free-lance » Jubella Sinocare. Lors de cette étrange rencontre, Jubella découvre le manoir de Denholm Mansion, croise Ivan, le serviteur coiffé d’un chapeau à bougies, admire un chef d’oeuvre caché de Turner « Le Val de la morte embrassée » tandis que Lord Denholm évoque l’histoire des Eveilleurs…Le lendemain Lord Deholm est retrouvé assassiné. Envoûtée par le tableau et intriguée par la révélation de Lord Deholm, Jubella se lance dans une enquête aussi périlleuse que fantastique…

Tous les ingrédients sont réunis pour passer un excellent moment plein de rebondissements : suspense, amour, fantastique, voyage, trahison, quête d’identité, Bien contre le Mal…et tout cela en un seul volume ! 

Derniers titres de l’auteur au catalogue

« Chasseur noir » COLLEGE

« Le département du diable » COLLEGE

« En attendant Bojangles » de Olivier Bourdeaut

bojanglesOù comment l’amour fou peut conduire à partager la folie en famille.

Le récit à deux voix, du père, d’un côté,  du fils, de l’autre, évoque l’excentricité puis le basculement vers la folie de la femme, de la mère, de la femme-enfant que chacun aime sans conditions. Le drame est à fleur de texte autant que la chanson « Bojangles » de Nina Simone.

Un premier roman déjà largement salué par la critique, un coup de coeur de vos documentalistes. 

Citation

« Et c’est sur ce « peut-être » que  tous les jours nous dansions et faisions la fête ».

Autour de l’amour fou et de la folie

« L’Ecume des jours » de Boris Vian  LYCEE

« Le horla » de Guy de Maupassant COLLEGE

« Amok » de Stefan Zweig LYCEE

 « Rien ne s’oppose à la nuit » de Delphine de Vigan LYCEE

Sur le blog autour de la musique

« Bluebird » de Tristan Koegel LYCEE

« Barsakh » de Simon Stranger

barsakhEmilie passe des vacances en famille aux Canaries. Alors qu’elle fait du jogging le long de la côte, elle aperçoit une barque au large. Parmi ses passagers, un garçon la hèle… Samuel a quitté sa famille au Ghana dans l’espoir de trouver du travail en Europe. Il vient de passer vingt-quatre jours en mer avec d’autres Africains… Emilie décide d’aider Samuel. Une rencontre qui bouleversera sa vie à tout jamais…

Rencontre entre une jeune fille de 15 ans, Norvégienne, anorexique et d’un jeune homme de 17 ans, Ghanéen, migrant fuyant la misère pour un Eldorado qui les rejette.

Un livre qui dit tout : les affres de la traversée, fatale pour certains, le rejet des nantis et qui interpelle le lecteur sur un scandale mondial.

Mariannick, doc.

« Bluebird » de Tristan Koëgel

bluebirdElwyn est fils d’immigrés irlandais, Minnie, fille d’un chanteur itinérant noir. Ils se rencontrent dans une plantation, et tombent amoureux. Ils ont 13 ans, et ne savent pas que leur vie est sur le point de basculer. Quelques jours plus tard, en effet, Minnie assiste au passage à tabac de son père par des hommes du Ku Klux Klan. Effondrée, elle saute dans le premier train, en partance pour Chicago.

Voici un roman porté par la musique, par le blues des années 40 aux Etats-Unis : une époque marquée par l’apartheid et les agissements du Ku Klux Klan. On se laisse emporter par cet amour d’ado impossible au pays de la ségrégation. Tour à tour offusqué par la cruauté de certains Blancs, ou enjoué par la solidarité des ouvriers de la plantation, le lecteur accompagne tantôt Minnie dans les cabarets de Chicago, tantôt Elwyn sur le fleuve Mississipi jusqu’au jour où ils se retrouveront…

Un pur moment de bonheur…

Mariannick, doc.

Sur le blog autour de la musique

« En attendant Bojangles » de Olivier Bourdeaut

« La nuit de feu » d’Eric Emmanuel Schmitt

eric emmanuelUne nuit peut changer une vie.
À vingt-huit ans, Éric-Emmanuel Schmitt entreprend une randonnée à pied dans le Sahara en 1989. Parti athée, il en reviendra croyant, dix jours plus tard.
Loin de ses repères, il découvre une vie réduite à la simplicité, noue des liens avec les Touareg. Mais il va se perdre dans les immenses étendues du Hoggar pendant une trentaine d’heures, sans rien à boire ou à manger, ignorant où il est et si on le retrouvera…

« Une nuit sur terre m’a mis en joie pour l’existence entière.
Une nuit sur terre m’a fait pressentir l’éternité.
Tout commence. » (Extrait tiré de la fin du livre)

Un livre qui apporte au lecteur la sérénité et la tolérance, des valeurs tellement précieuses à cette heure.

Mariannick, doc.

« Les mots qu’on ne me dit pas » de Véronique Poulain

poulainSans tabou, avec un humour corrosif, elle raconte. Son père, sa mère et son oncle, tous sourds-muets. Leur quotidien. Leurs sorties. Les vacances. Des anecdotes cocasses qui font éclater de rire le lecteur. Et pourtant, la petite fille, la bilingue, celle qui fait le pont entre le monde « normal » et les siens, la seule qui saisisse les normes différentes qui régissent ces deux mondes, ne rit pas tous les jours. Elle se sent même très souvent orpheline…

Un livre qui nous mène à la découverte d’un autre monde d’une richesse insoupçonnée. Un outil pour mieux se comprendre, « s’entendre ».

Mariannick, doc.

« La Bibliothèque des coeurs cabossés » de Katarina Bivald

bibliotheque cabossesSara Lindqvist, jeune femme mal dans sa peau, petit rat de la bibliothèque de Haninge en Suède et Amy Harris, vieille dame cultivée et solitaire de l’Iowa, après une correspondance de deux ans sur leurs vies et leurs livres préférés, décident de se rencontrer chez Amy.  Mais Amy n’est pas au rendez-vous. Elle est morte et Sara se retrouve seule et paumée à Broken Wheel, un bled perdu, victime du marasme économique de l’Amérique. Rien d’attachant dans cette petite ville et pourtant, Sara va y poser ses bagages. Avec l’aide de certains habitants, elle y installe une modeste librairie qui va réinsuffler la vie autour d’elle. Mais Sara n’a qu’un permis de séjour de 2 mois…

Ce qui m’a plu dans ce roman, c’est de découvrir une Amérique loin des clichés de la télévision, avec des personnages atypiques, cabossés par la vie auxquels on s’attache au fil des pages et dont on suit l’évolution avec la bienveillance de Sara.

Mariannick, doc.

« Nina » de Frédéric Lenoir et Simonetta Greggio

ninaAdrien est tenté par le suicide. Seul, le souvenir de son amour d’adolescent, le garde en vie. Pour tenir, il commence à écrire une longue lettre à celle qu’il a jadis aimée passionnément. Mais en vain ! Alors qu’il se trouve dans le coma, elle arrive enfin et lui parle… Et la magie des mots opère…

Mariannick, doc.

« Gioconda » de Nikos Kokantzis

giocondaDans un petit village grec, en 1943, un adolescent et une jeune juive, malgré la guerre et les privations, vivent un amour exceptionnel. De la naissance de l’amour  à l’épanouissement jusqu’au départ tragique de Gioconda, c’est un récit sincère, sans pudeur mais avec beaucoup de respect, d’une initiation amoureuse lumineuse.

Mariannick, doc.

« Arrive un vagabond » de Robert Goolrick

goolrickC’est au cours de l’été 1948 que Charlie Beale arriva à Brownsburg. Il était chargé de deux valises — l’une contenait quelques affaires et des couteaux de boucher, l’autre une importante somme d’argent. Charlie y tomba deux fois amoureux. D’abord, il s’éprit de cette ville paisible de Virginie dont les habitants semblaient vivre dignement, dans la crainte supportable d’un Dieu qu’ils avaient toutes les raisons de trouver plutôt bienveillant à leur égard. Une preuve parmi d’autres : il n’y avait encore jamais eu de crime à Brownsburg. La deuxième fois que Charlie tomba amoureux fut le jour où il rencontra Sylvan Glass.

Ce n’est pas seulement l’histoire d’une passion tragique dont il s’agit, mais l’histoire d’une Amérique profonde, à la société traditionnelle dirigée par une religion puritaine, société où les Blancs et les Noirs ne se mélangent pas. Dans cet enfermement, deux « étrangers » voient leur destin basculer dans l’horreur.

A travers les yeux de Sam, l’enfant témoin du drame, le lecteur plonge dans une atmosphère de plus en plus pesante. Seules les sorties de Charlie au bord de l’eau fraîche et vivifiante calme le feu intérieur qui couve.  Robert Goolrick décrit aussi bien les décors que les âmes. On ne peut échapper au charme de ce livre…

Mariannick, doc.