Que me veux-tu?

Dans la solitude des champs de coton de Bernard-Marie Koltès est une pièce mettant en scène la rencontre entre un dealer et un client, la nuit, en ville. L’auteur les place dans un espace indéfini et ne les nomme pas, cela nous permet de nous représenter nos propres images, nos propres personnages et notre propre mise en scène. Cette rencontre ne devait durer que quelques secondes mais elle s’éternise car ces deux individus veulent se faire entendre. Chacun leur tour ils expriment leurs pensées, leur avis, exposent leur situation par de longs monologues ce qui m’a permis de ressentir la tension présente entre ces deux-là. Lorsque l’on s’attarde sur les intentions de Koltès on remarque rapidement que ce n’est pas l’histoire d’un simple dealer et d’un simple client, il y a bien plus que cela. L’auteur donne sa vision des relations humaines et des rapports commerciaux en utilisant de nombreuses métaphores qui mettent en avant plusieurs couples d’opposés comme l’homme et l’animal ou le mâle et la femelle qui tournent autour d’une seule chose : l’échange, le deal.

J’ai beaucoup apprécié cette pièce. Elle est la seule jusqu’à présent à m’avoir fait réfléchir à ma place dans la société, à ma relation avec les personnes qui m’entourent. Elle paraît, si on la lit sans s’attarder sur les détails, être une simple histoire mais elle traite en réalité de sujets complexes. Le côté impersonnel de la pièce qui favorise notre propre vision des personnages nous permet d’entrer dans « leur conflit ». En plus de cela, les monologues ne cessent de nous donner des arguments et des exemples contraires, ce qui nous empêche jusque la fin de choisir notre camp.

Je vous conseille fortement de la lire, l’histoire et les sujets sont tellement intéressants que l’on ne veut pas s’échapper de la pièce afin de continuer de connaître la vision de la société des deux personnages. La fin est assez surprenante, on comprend que toute la pièce est la préparation au conflit physique, mais si vous voulez la connaître il ne vous reste qu’une chose à faire : lire cette pièce !

Dans la solitude des champs de coton a été jouée pour la dernière fois en octobre 2016 au théâtre national de Strasbourg dans une mise en scène de Charles Berling.

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Koltès, Bernard-Marie. Dans la solitude des champs de coton. Minuit, 2004. 60 p.

Clara RUMEAUX, 1èreL

source photo: http://www.caspevi.com/dans-la-solitude-des-champs-de-coton/

Deux jumeaux pas très sages

Alice et Max sont deux jumeaux qui ne sont pas très sages! Ils mettent à bout leur institutrice Madame Lépine qui, à cause de leurs questions incessantes, leurs « pourquoi? », part en dépression. Un remplaçant arrive mais ce n’est pas un remplaçant comme les autres, celui-ci est… un troll! Un troll qui mange les enfants, une horreur pour les parents. Les jumeaux ont peur et veulent arranger cette situation, mais comment vont-ils faire?

L’auteur, Dennis Kelly, écrit cette pièce avec beaucoup d’humour et d’originalité. Celui-ci décide de ne pas raconter une histoire effrayante mais une histoire comique qui peut faire rire le lecteur,  comme par exemple au début quand le troll mange un élève mais ne digère pas une chaussure et la rejette! Cette pièce n’est pas seulement adressée aux enfants, les parents peuvent également la lire. De plus, le troll symbolise la tolérance c’est à dire qu’il doit accepter la manière de vivre et la pensée des autres, qui sont bien évidemment différentes des siennes et les autres doivent aussi faire des efforts pour l’accepter. Le but est d’accepter l’inconnu, de se comprendre et c’est seulement à la fin de de la pièce que le troll change de comportement puisqu’il décide de parler avec les enfants et de ne plus les manger. Dès lors il se fait accepter.

MON PROF EST UN TROLL de Dennis Kelly mise en scène Jacques Osinski traduction Philippe Le Moine et Pauline Sales lumières Catherine Verheyde dramaturgie Marie Potonet costumes et accessoires Hélène Kritikos construction du décor Ateliers du CDNA réalisation des costumes Ateliers du CDNA avec Alice Le Strat et Stanislas Sauphanor

Mise en scène de Jacques Osinski, avec Alice Le Strat et Stanislas Sauphanor, en 2014 au théâtre Prémol à Grenoble.

Une pièce avec très peu de personnages principaux : deux jumeaux et un troll. On suppose donc une mise en scène simple qui pourrait se jouer dans n’importe quel contexte, puisqu’il ne faut pas énormément d’éléments mise à part des marionnettes comme nous le montre la photo ci-dessus.  Cela reste quand même une pièce avec beaucoup d’humour noir où l’on souligne l’absurdité du monde, ce qui peut-être très intéressant pour les enfants mais aussi les adultes.

Ce livre m’a beaucoup plu et m’a beaucoup fait rire. Une lecture pas du tout ennuyeuse et une pièce très facile à lire. Celle-ci est basée sur des répétitions. En effet, on remarque la question « Pourquoi ? – Parce que…Parce que…Parce que… ».  C’est pourquoi je vous conseille fortement de lire cette œuvre mais ne me demandait pas  « -Pourquoi lire cette pièce? Parce que… Parce que… Parce que… »

Kelly Dennis, Mon prof est un troll, L’Arche, 2010, p81.

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COUSIN Mathilde, 1ère L.

Un achat à répercussions

Lorsque Serge, médecin dermatologue qui gagne bien sa vie, achète un simple tableau blanc une petite fortune, son amitié depuis plus de 15 ans avec ses deux amis, Marc et Yvan, va être ébranlée. Cet achat va provoquer l’incompréhension de la part de ses amis qui tout le long de la pièce vont se disputer et s’inonder de reproches…

Cette pièce est comique de part l’absurdité des situations ou encore des disputes et des bagarres qui amènent un côté ridicule. L’achat de ce tableau va engendrer des non-dits entre les personnages et les disputes vont même dépasser largement le cadre de l’art. La pièce se caractérise par de nombreux monologues qui se succèdent. Ces monologues nous permettent de nous rendre compte de l’isolement des personnages et mettent également l’accent sur une querelle de plus en plus inévitable. Ainsi Yasmina Reza veut, à travers cette pièce, montrer la complexité des rapports humains présentés comme fragiles et tendus. En effet Marc et Serge vont même jusqu’à s’acharner sur leur ami commun, Yvan, qui, lui, joue un rôle de médiateur. L’un des thèmes majeurs est celui de l’amitié car Marc reproche en fin de compte à son ami Serge d’avoir trouvé un centre d’intérêt autre et plus important que lui et est donc jaloux.

Comédie des Champs-Élysées, Pierre Vaneck, Fabrice Luchini et Pierre Arditi 1994.

Je n’ai personnellement pas trop aimé cette pièce car, malgré qu’elle ait été facile à lire, je n’ai pas été prise dans l’intrigue que j’ai trouvé un peu ennuyante de part l’absurdité des nombreux conflits. Je conçois que l’on peut ne pas être d’accord avec ses amis et avec n’importe qui d’ailleurs, mais j’aurais personnellement respecté le choix de mon ami et n’aurais pas profité de l’occasion pour lui faire des reproches sur des choses qui, jusque là, n’avaient jamais été abordées!

Reza, Yasmina. Art. Magnard, 2001. 122 p.

Mélissa,Bodel, 1L

Coup de foudre

Il était une fois Léa et Gus. Leur rencontre digne d’un conte de fée a changé leur vie. Un regard, un seul regard a suffit à leur cœur pour s’emballer. C’est ainsi que leur histoire d’amour a commencé, un soir lors d’un concert.

« […] Et puis t’es rentrée dans ma vie, et moi j’ai pas fait gaffe à toute la place que t’as commencé à prendre, c’était la première fois et je me suis laissé faire. Je te regardais et juste ça, ça me suffisait pour vivre. J’étais devant quelqu’un et je te regardais vivre et je trouvais ça merveilleux. -Gus »

Ces deux personnages nous racontent leur histoire, rythmée par quelques embûches qu’ils arrivent à surmonter. Dans cette pièce, l’amour est plus fort que tout…

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Mise en scène : Christophe Luthringer /Scénographie : Sean Dunbar /Avec : Sandrine Molaro, Gilles-Vincent Kapps. Le Lucernaire • 53, rue Notre-Dame-des-Champs • 75006 Paris. Représentations du 28 janvier au 21 mars 2009. 

Xavier Durringer a, dans cette pièce, décrit une histoire d’amour qui fera rêver les plus romantiques d’entre nous. J’ai aimé cette pièce car elle est agréable à lire, on peut y trouver de très jolies citations, et les personnages sont sympathiques. Pour moi, le seul bémol est l’emploi d’un langage familier par les personnages. Je pense que l’auteur a voulu nous montrer les différentes difficultés que l’on peut rencontrer dans notre société actuelle telles que le chômage ou le manque d’argent, et dire que l’on peut les surmonter avec quelqu’un à nos côtés, qu’on n’a pas besoin d’être riche pour être heureux.

Durringer, Xavier. Ex-voto. Hatier, 2009. 89p.

Clémentine Ployon, 1L.

Cendrillon et fière de l’être!

         Une très jeune fille prénommée Sandra assiste à la mort de sa mère. Celle-ci lui explique qu’elle ne mourrait pas tant que sa fille n’arrêterait pas de penser à elle et qu’elle serait alors toujours présente quelque part. Sandra prend cette phrase très au sérieux, au pied de la lettre, et surtout ne comprend pas le véritable sens de cette phrase et en arrive même à se chronométrer pour ne pas oublier d’y penser. Quelques temps plus tard, son père se remarie. La jeune fille devient, de son plein gré, l’esclave de ses belles-sœurs pour se punir de ne pas penser assez souvent à sa mère. Le roi organise une soirée durant laquelle il espère que son fils rencontrera la femme de sa vie… Une soirée à laquelle Sandra et sa famille sont invitées !

        Joël Pommerat revisite le célèbre conte de Charles Perrault dans une pièce de théâtre intitulée Cendrillon. C’est avec humour et sans détour qu’il évoque le thème du deuil et du temps qui passe à travers un quiproquo verbale qui est l’un des axes principaux de la pièce. Entre la belle-mère qui pense être l’objet de l’amour que le prince éprouve et la naïveté de Sandra, les quiproquos s’enchaînent. Cette pièce est surprenante, ne vous attendez pas à lire une belle romance en la lisant! Elle contient des rebondissements plaisants et inattendus et une histoire très décalée de l’originale. Surprises garanties !

      Créée en octobre 2011 au Théâtre national de la Communauté française à Bruxelles, cette pièce est toujours représentée et de nombreuses dates sont encore prévues pour 2017.

Pommerat, Joël. Cendrillon. Actes Sud, 01-06-2013. 162 p.

Source image : http://dailygeekshow.com/mort-imminente-experience-deces/

Aurélia Lefebvre, 1ère L

Lueur d’espoir

Prêts pour une lecture « enivrante » ? C’est parti !!! Laissez-vous absorber par les réécritures de Joël Pommerat!

Les contes de votre enfance prendront ici une dimension bien différente, empreinte de réalité, comme adaptés à notre société!

Dans cette réécriture  Sandra, alias Cendrillon, notre héroïne principale, use de son imagination afin de s’échapper à la dure réalité à laquelle elle est confrontée. En l’occurrence, la santé faiblissante de sa mère et la mort prochaine de celle-ci.  Une course au temps s’engage alors… Un jour la mère tant chérie quitte bel et bel bien ce monde et adresse ses dernières paroles à la jeune fille.  Ces quelques mots échangés entre une mère dont la capacité de s’exprimer s’est atrophiée et une jeune fille des plus courageuses  façonneront  la pièce. La perte de cet être si cher déchirera le cœur de la jeune fille, qui doit faire face au mariage de son père avec une autre femme. Un soir, une rencontre inattendue, véritable lueur d’espoir, bouleversera son quotidien monotone et l’aidera à faire face à ses peines. Ne sommes nous pas plus forts Ensemble ?

Cette réécriture percutante signée Joël Pommerat vous ferra cogiter pour sûr à l’impact des mots sur notre existence, sur la question du deuil, lui donnant un côté moins mélodramatique, ou encore la recomposition d’une famille, chose pas toujours facile.  À « bouquiner « d’urgence!!!

Pommerat, Joël. Cendrillon. Actes Sud, 01-06-2013. 162 p.

Extrait vidéo de la pièce Cendrillon (filmée) mise en scène par Joël Pommerat au Théâtre National de Bruxelles.

Caroline KMIEC, 1èreL

Dois-je leur dire?

Après 10 ans sans avoir donné de nouvelles, Louis, un homme solitaire, rend visite à sa famille. Ce retour est l’occasion d’annoncer à sa mère, son frère et sa sœur qu’il va bientôt mourir. Mais cela ne se passe pas comme prévu. Tout au long de la pièce, chaque personne lui raconte ce qu’il a vécu pendant son absence et les reproches ne tardent pas à fuser. Louis comprend que ces proches ne sont pas prêts à entendre ce qu’il a à dire. Arrivera-t-il tout de même à leur annoncer la terrible nouvelle? 

Cinq personnages parcourent la scène mais se retrouvent rarement tous ensemble. Cela n’empêche pas le fait que les conversations s’entrecroisent, s’arrêtent et reprennent à un autre moment. Une particularité des pièces de Lagarce que j’ai du mal à apprécier, autant dans cette pièce que dans Dernier remords avant l’oubli. On y trouve de nombreuses répétitions et de très longs monologues qui font paraître la pièce ennuyeuse et m’empêche de me projeter dans la mise en scène. Malgré le style d’écriture qui ne me plait pas trop, l’intrigue est intéressante. J’aime le fait qu’on assiste au retour d’un membre d’une famille dont on ne connait pas l’histoire, on ne sait même pas ce qui a causé le départ de Louis. Les conflits familiaux est l’un des thèmes principaux des pièces de Jean Luc Lagarce, à travers lequel il peut parler des relations frères/sœurs ou mère/fils ou encore de la solitude et nous permettre de nous identifier facilement aux protagonistes. On retrouve également le thème de l’absence puisque Louis revient après un très long moment, puis de la mort car il cherche à donner un sens à sa vie avant de mourir en retrouvant sa famille. 

       J’ai été très déçue par les réactions des membres de sa famille, ils ne s’intéressent pas du tout à Louis et à ce qu’il peut ressentir ou encore au motif de son retour. Personnellement je n’aurais pas réagi de la même façon. La fin m’a également déçue, je ne comprends pas tellement l’intérêt d’avoir terminer cette pièce ainsi…., mais je ne vous en dis pas plus, à vous de vous faire votre propre avis!

Je vous conseille cette pièce si les thèmes qu’elle aborde vous intéressent. Cependant, si vous aimez les pièces avec des dialogues dynamiques je pense que Juste la fin du monde n’est pas pour vous. Mais, là encore, c’est à vous de faire votre propre avis!

Lagarce, Jean-Luc. Juste la fin du monde. Les Solitaires Intempestifs, 01-07-2010. 77 p.

Photo ci-dessus : mise en scène de  SERGE LIPSZYC au Théâtre de l’Étoile du Nord en 2012.

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Clara RUMEAUX, 1èreL

L’argent ne fait pas (forcément) le bonheur

Estelle travaille dans un supermarché. Elle s’entend plutôt bien avec ses collègues, Chi, Claudie, Alain et Jean-Pierre, même si, eux, la trouvent un peu spéciale. Ils sont sous la direction de Blocq, le patron, parfois un peu sévère. Un jour, il apprend qu’il est malade et qu’il n’y a pas d’espoir de guérison… Il convoque alors ses employés pour leur annoncer une grande nouvelle : il leur lègue ses propriétés qu’ils devront gérer et faire perdurer, c’est-à-dire son magasin, mais aussi un bar et une entreprise, à condition d’organiser chaque année une journée en son honneur… Comment les employés et Estelle vont-ils réagir? Parfois, quand les gens gagnent beaucoup d’argent, ils changent du jour au lendemain…

« Je me souviens c’était la seule personne autour de moi qui s’intéressait aux grandes choses de la vie, le cosmos par exemple et les étoiles dans le ciel, ainsi qu’aux plus petites… »

Et au milieu de tout cela, nous retrouvons Estelle, ses problèmes que personne ne connaît, et son amour pour Blocq…

Représentation à l’Odéon-Théâtre de l’Europe, Ateliers Berthier, Paris, 17e, 2011.Texte et mise en scène de Joël Pommerat.

 

Dans sa pièce Ma chambre froide, Joël Pommerat nous parle d’Estelle. Elle représente cette personne que nous croisons tous les jours, que l’on côtoie sans la connaître plus que cela. En réalité cette personne peut cacher des choses, supporter un lourd passé ou être malheureuse… C’est ce que nous montre l’auteur avec cette jeune femme qui, une fois au travail, se cache sous un « masque » de bonne humeur. Elle est trop gentille et ses collègues en profitent. Avec le don de Blocq, Joël Pommerat dénonce avec brio la relation des personnes à l’argent. Certaines veulent le dépenser, d’autres l’économiser mais dans tous les cas cela change leur rapport avec les autres. Ils en veulent toujours plus, au péril de ceux qui se contentent de ce qu’ils ont. L’auteur dénonce donc cette superficialité très présente dans notre société actuelle. J’ai aimé cette pièce car elle nous envoie le message suivant : Blocq a réussi, il était riche mais il tombe malade, cela peut arriver à chacun d’entre nous, alors il faut profiter de la vie sans grandement se préoccuper de l’argent, qui peut devenir une source d’obsession.

Les dernières représentations eurent lieu en 2012, jouées par  Jacob Ahrend, Saadia Bentai?eb, Lionel Codino, Serge Larivie?re, Frédéric Laurent, Ruth Olaizola, Marie Piemontese, Nathalie Rjewsky, Dominique Tack avec une mise en scène de Joël Pommerat. 

Pommerat, Joël. Ma chambre froide. Actes Sud, 2011, 101 p.

      

Clémentine Ployon, 1èreL

L’enfant, ou comment un bébé peut-il voyager autant?

Un nouveau né apparaît soudainement dans un petit village. Recueilli par une jeune fille simplette et « ne trouvant » personne pouvant s’occuper de lui de manière permanente, il va voyager encore et encore, révélant ainsi l’intimité des habitants. Entre rumeurs et petits secrets, découvrez l’histoire d’un enfant innocent cherchant désespérément chaussure à son pied…

Dans le petit univers que crée Carole Thibault se passe une histoire des plus incroyables et pourtant pas si intéressante qu’elle en a l’air : peu de rebondissements, une intrigue à la fois linéaire et répétitive. Amateurs des œuvres à suspense, ce livre n’est clairement pas fait pour vous! La lecture en elle-même, d’ailleurs, est difficile de part le manque de ponctuation, un choix cependant intéressant pour les metteurs en scène mais pas pour les lecteurs… Dénonçant la monstruosité de notre société, l’auteur n’hésite pas à caricaturer ses personnages, donnant ainsi un aspect comique à ce drame rural. Ce qui est assez désagréable car on peut y voir un véritable contraste entre le sujet et ces derniers.

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« L’enfant » a été joué du 26 septembre au 27 octobre 2012 au théâtre de la Tempête -salle Copi . Elle fut mise en scène par l’auteur elle-même.

Avec : Marion Barché, Thierry Bosc, Eddie Chignara, Sophie Daull, Emmanuelle Grangé, Donatien Guillot, Fanny Santer, Boris Terral

Mis en scène par: Carole Thibault

Thibaut, Carole. L’enfant : drame rural. Lansman Editeur, 01-06-2012. 91 p.

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IVARS Aymeric – 1ère littéraire, lycée Carnot de Bruay-la-Buissière 

Le temps d’un changement

Un groupe d’adolescents passent à l’âge adulte. Ils sont tous plus ou moins amis ou sont de la même famille. Cette étape de leur vie nous montre comment ces jeunes gens deviennent responsables. L’auteur, Carole Thibaut, ne se centre sur aucun personnage en particulier et l’intrigue s’appuie sur la vie de chacun, suivant sa propre histoire. Des secrets de familles vont être révélés après le retour d’une jeune femme nommée « Mel », absente depuis plusieurs années et revenue pour trouver des réponses à ses questions après son déménagement brutale avec sa mère. Des histoires d’amour vont être rompues et de réelles décisions vont devoir être prises pour chacun. Ce qui est sûr, c’est que leur passage à l’âge adulte les marquera, et leurs choix seront décisifs pour leur avenir.

J’ai apprécié cette pièce de théâtre bien que l’intrigue ne cible aucun personnage en particulier. Il n’y a donc pas de personnage principal puisque dans cette pièce chaque personnage a sa propre histoire comme par exemple l’histoire d’amour entre Marie et Vincent et l’étrange retour de Mel après plusieurs années. Par ailleurs, le fait que toutes ces histoires soient entremêlées, il est un peu difficile de suivre chaque situation et de s’attacher à un personnage en particulier. La lecture reste quant à elle agréable, avec une bonne intrigue, ce qui donne envie de connaître la fin de la pièce.

Thibaut, Carole. PrintempS. Livre. Lansman Editeur, 01-02-2014. 102 p

PETIT Nathan, 1L