Peinture et tauromachie (1)

grotte_villarsL’homme de Villars

1. LascauxL’homme-oiseau de Lascaux

Dans la période préhistorique de nombreuses peintures rupestres représentent des bovins, animaux qui fascinent depuis la nuit des temps (des témoignages sont notamment visibles à Lascaux ou à Altamira). Récemment André Viard, dans opus 50, a rappelé qu’à Villars apparaît, chose rare, une figure humaine qui, cas unique, provoque clairement un taureau, aurochs ou bison, les jambes fléchies, de profil et tenant un objet contondant du côté opposé, à droite. Quelques milliers d’années plus tard, il y a environ 12 000 ans, au Proche-Orient, l’homme se sédentarise et devient éleveur. Ce n’est pas un hasard si au même endroit et à la même époque apparaissent des peintures et autres sculptures représentant une déesse mère accompagnée d’un taureau. En effet, la plus ou mois grande domestication qu’a supposée l’élevage de taureaux sauvages, et par conséquent le début de domination de l’homme sur la nature, ne s’est pas faite, on l’imagine aisément, sans heurts, d’où le maintien voire, à son contact, le renforcement de la fascination exercée par ces animaux. Au IIIe millénaire avant notre ère on retrouve aussi le mythe du taureau en Crète.

Sauteurs en Crète


Leave a Reply