La sensibilité mais la réalité

 Voici mon recueil de poèmes :

Au compte goutte / Un rayon / Options qu’on ne choisit pas / Lettre à un ami / Les diamants sont faits de charbon / Où vont les rêves / La forêt déchirée / L’océan et la serpillière / Je n’ai pas d’imagination / Depuis combien de temps / Juste avant

Je les trouve bien écrits, ils ont une belle forme. J’ai choisi de rapprocher ces poèmes en particulier parce qu’ils m’ont provoqué certaines sensations et beaucoup d’émotions. J’ai l’impression de me reconnaître sur ces poèmes, ils sont doux, délicats et d’une grande simplicité, tout comme moi.

Le dernier m’a donné les frissons et j’ai même versé quelques larmes. Je l’ai lu plusieurs fois et à chaque fois, j’avais exactement les mêmes sensations, les mêmes frissons au même moment.

En réalité, le plus touchant, pour ma part, est : “ Depuis combien de temps ”. Ce poème reflète une vraie sensibilité.

Le ciel et la nuit

J’ai choisi de rapprocher 11 poèmes car ils parlent tous du ciel et/ou de la nuit…(certains parlent des deux sujets) : Sens, Le ciel comme une enclume, Petit linge intime du ciel, L’horizon ment, Les nuages sont des cheveux sur son visage, Où vont les rêves, La nuit s’allume, Synchronie, La muse, Fais un vœu, Les arbres dorment nus

Les cinq premiers décrivent le ciel, ses couleurs, sa lumière avec des adjectifs et l’auteur nous raconte ce qu’il voit dans le ciel. Ils ont tous le mot “ciel” soit dans le titre et/ou dans le corps du poème alors que dans les 6 derniers, le thème est plus la nuit, le rêve (vœux), les étoiles même si ils sont un peu différent des poèmes précédents, ils se rapprochent quand même  mais on comprend que le sujet de ces poèmes reste la nuit et le rêve.

Pas de raison

Un petit quelque chose, La marque du collier, Nous avons faim de quelque chose, Tétanos, Sur le dos des mouettes, Faire ce qu’on peut, À l’intérieur, Plan large

Les poèmes que j’ai choisis m’ont donné des sensations bizarres, j’ai bien aimé donc j’ai choisi, sans raison particulière, j’y suis allé au feeling, un poème reste un poème, on aime ou on n’aime pas.

Recueil personnel de poèmes de T Vinau

Au compte-gouttes, L’éléphant, Continuer, Il est bon de savoir raisonner, Bon, je ne fais plus rien désormais qu’écouter, En travers de la gorge, Le chemin, Tétanos

J’ai trouvé une relation entres ses poèmes car ils parlent tous de ce que ressent et pense l’écrivain, par exemple quand il dit “J’écoute le ciel ouvrir mes yeux” il nous montre que ses poèmes viennent du ciel, son esprit, et qu’ils sont constitués de phrases qui vont bien ensemble, qui expriment le plus souvent ce que le poète ressent, “je me hisse au sommet d’une braise morte” montre bien qu’il n’as pas toujours la vie facile et que parfois malgré ses efforts il peut arriver un échec. J’apprécie la plupart des ses poèmes, ils me paraissent simples à lire mais non pas dénués de sens.*

Les plus petits poèmes

« Un rayon ; Autrement dit ; Le désert ; Le peuple mal taillé ; Certitude ;  Des dents dans un hamac ; Plan large ;  Synchronie ;  Collision délicate ; Adventice ; J’aime pas la crème chantilly ; Tartine ; L’inspecteur des travaux ; Juste après la pluie ; … »

Tous les poèmes sélectionnés ci-dessus ont un point en commun : leur longueur.

Ils font tous entre 2 et 5 vers, contrairement à plusieurs autres du même recueil qui  peuvent en faire 44, ou plus.

Ce choix de longueur dans les poèmes paraît, pour moi, beaucoup plus positif que les autres car, déjà, il est forcément plus court à lire, on prend moins de temps, cela nous donne donc en quelque sorte un peu plus envie de le lire.

En second temps, j’ai l’impression qu’ils sont plus compréhensibles car le sens du poème doit être bref et précis sans trop d’argumentations, ce qui permet au lecteur d’assimiler directement sa signification et ne pas se perdre dans les exemples, les figures de style comme dans le poème Tartine où l’on comprend que notre vie est insignifiante “confiture” et brève “poussière”.

L’homme et la nature

Poèmes que j’ai choisi : Le troupeau, l’herbe à écrit sur mon dos, sens, le désert, une petite rivière, adventice, les arbres dorment nus, la forêt qui ne brûle jamais, la forêt déchirée.

J’ai choisi ces poèmes car je trouve que tous évoquent la nature mais tout en parlant également de l’auteur. Souvent il se décrit en train de faire une action où il parle de ses pensées. De plus il utilise des mots courants donc on comprend bien ses poèmes.  

A vrai dire, sans parler seulement des textes que j’ai choisis, tous les poèmes de T.Vinau sont en rapport avec la vie de tous les jours, ses pensées, la nature, l’amour,… Les poèmes ne sont pas perçus de la même façon par tous le monde c’est ce qui leur donne une certaine originalité.

Les poèmes qui m’ont plu

Voici les poèmes de Thomas Vinau que j’ai choisis : Les yeux des gens, Arme de jet, Enfance, Il n’y a plus que la mer, Je n’ai pas d’imagination, Tartine, La forêt qui ne brûle jamais, Maçonne, Il est bon de savoir raisonner, J’aime pas la crème chantilly, Juste après la pluie

J’ai choisi ces poèmes en effet l’auteur a écrit selon lui, sa philosophie de la mentalité de l’être humain. J’ai bien aimé comment il parlait de ces sentiments de façon vague et vulgaire. Même si il est très pessimiste sur la morale humaine et qu’il se considère aussi comme une ordure, il fait preuve de bon sens sur la nature humaine et il dit tout haut ce que pensent les gens et ce qu’ils font.

Des poèmes éléphantesques

J’ai sélectionné ces poèmes : Tout va bien, L’éléphant, Il est bon de savoir raisonner,  L’amour traverse la rue (à Richard Brautigan), Le philosophe qui avait trop mangé, Comment ne pas fuir, Croire en demain, Mozart était-il myope ?, Deux orages ne se regardent jamais dans les yeux, Lorsque tout brûle

Je les ai regroupés car ils ont tous les mêmes points communs. Ils possèdent tous une description d’animal ou une action d’animal.

Il est bon de savoir raisonner m’a beaucoup plu car il est drôle, court et nous montre parfois comment l’Homme peut s’approcher de certains animaux en commettant des actes absurdes.