Une fille hors-normes.

Le livre « J’apprends » est un livre de Brigitte Giraud:
Ce livre présente une petite fille agée de 6 ans qui va à l’école et qui adore apprendre de nouvelles choses (d’où le titre du livre), elle adore être la meilleure de sa classe et ne veut pas être pareille que ses amis.
Cette petite fille (dont le nom nous est inconnu) a une belle-mère qu’elle nomme: « La fille qui n’est pas ma mère »,elle vit avec son père, sa soeur et son demi-frère. Sa soeur dort avec elle, mais elle n’est pas toujours là. Sa soeur a la peur de sortir et ne va donc plus au collège, elle ne sort plus.
Ce livre est original car il parle d’une fille qui adore l’école, or d’habitude,  l’école n’est pas un souhait de la part des enfants d’un certain milieu en France, pourtant elle, elle ressent le besoin d’y aller de découvrir de nouveaux paysages, des nouveaux mots..
Lorsqu’elle rentre chez elle, elle a besoin de faire pénétrer le monde de l’école dans sa maison.
Pour ma part, je n’ai pas tellement aimé ce livre car je trouve que l’auteur en fait trop à propos de l’école. Elle veut nous faire voir que la petite fille est fan de l’école, qu’elle adore y aller, qu’elle en a le besoin . De nos jours beaucoup d’enfants ne  diraient plus ça, par exemple :  » J’aime quand mon institutrice fait l’appel et que je répond présente. J’aime répondre à mon nom à voix haute, j’aime mon nom même si c’est le nom de mon père. » Ce n’est pas quelque chose que l’on entendra d’un enfants de nos jours.  » Le monde de l’école pénétre la maison » (…)
« J’aime l’école, un endroit où le monde se déploie, où tout est vierge sur des feuilles blanches. »
Elle fait passer la petite fille pour quelqu’un de très forte à l’école.. sauf qu’à 6 ans on a pas ce langage-là, c’est plutôt le langage d’un adulte qui parle de son enfance.

Une histoire intéressante.

Je vais vous parler d’un livre que j’ai lu récemment, dont le nom est « J’apprends » et qui a était écrit par Brigitte Giraud.. Brigitte Giraud est née en Algérie en 1960. Elle a exercé les professions de journaliste et de libraire. Elle est associée à la programmation de la Fête du Livre de Bron, importante manifestation littéraire de la région lyonnaise, où elle vit aujourd’hui. Ce livre est constitué de 125 pages et il parle de la vie d’une jeune fille, de son plus jeune âge à ses 14 ans environ. Je trouve la structure narrative  assez surprenante car elle n’est pas chronologique. Le personnage principal de l’histoire parle de tout et de n’importe quoi. Elle parle d’elle, mais aussi de sa famille, de ses voisins, de tout ce qui l’entoure. Elle dit ce qu’elle pense, de chaque événement de sa vie. Le narrateur est un narrateur personnage, on est dans un point de vue interne.
Je trouve cette histoire intéressante parce ce que tout ce qui lui est arrivé nous est déjà arrivé à nous ( sauf certaines choses ). A chaque moment dans l’histoire, on revit le passé, l’enfance, l’école.
« J’apprends les centaines, les dizaines, les unités. J’apprends à compter jusqu’à mille. J’apprends qu’on peut compter de mille en mille. Je découvre l’infini. »
« Nous avons chacune notre ardoise que nous brandissons au-dessus de notre tête. C’est facile et amusant. »
« J’apprends à faire mes lacets. Un genou à terre, l’autre sous le menton. Je maintiens la grande boucle. Je tourne autour avec le lacet et je dois encore le glisser dans le petit trou que mes doigts vont permettre d’obtenir si je les desserre un peu »

Apprendre en peu de temps

Ce livre m’a beaucoup plus pour la manière dont il a été rédigé. Avec des mots doux, avec un vocabulaire nous rappelant l’école primaire. Il m’a fallu du temps pour m’habituer à ce livre car il est écrit par petits paragraphes avec de courtes phrases, ce qui me dérange beaucoup. Mais ce qui m’a plu, c’est que dans ce roman, au fur et à mesure de l’histoire, on arrive à grandir en même temps que cette fillette qui rentre en CP au début du roman. Ce roman me fait plonger dans l’enfance et donc de me revoir à cet âge. Même s’il m’a fallu du temps pour m’habituer à la lecture du livre, au bout d’un moment, ces petits paragraphes et ces courtes phrases nous prennent dans l’action du roman. Je trouve que ce livre a de l’humour comme par exemple quand cette fillette prononce les syllabes des noms de paquets d’emballages comme « Da-no-ne », « Ca-mem-ber », « Du-ra-lex », « Si-gnal », « Li-bé-rez-Ni-coud », « Vo-tez-kri-vi-ne ». On a l’impression que cette fille apprend plein de choses en moins d’une journée comme « Nous nous entraînons aux résumés de textes, aux rédactions en trois parties », « Nous apprenons la thèse, l’antithèse, la synthèse », « Nous apprenons à organiser notre pensée », « Nous apprenons à dire oui, mais ». Et pour finir, nous pouvons voir sa situation familiale avec « ma sœur qui n’est plus jamais là », « Mes parents ne sont pas là quand je rentre de l’école ».

Une histoire qui commence et finit mal.

J’ai bien apprécié ce livre car il raconte l’histoire d’un détenu qui a à peu près notre âge et qui a vécu pendant dix ans en prison: en « taule » comme c’est écrit dans le livre. J’ai aimé l’histoire mais la façon dont cela était écrit était parfois déroutante: en effet le personnage principal parle de sa vie en prison puis va nous parler de ses années de jeunesse, ce qui rend l’histoire difficile à comprendre.
Le premier argument que je dirai est plutôt négatif, je n’ai pas trop aimé le changement d’écriture car on passe d’une écriture de base à une écriture en italique, je n’ai pas trop compris pourquoi l’auteur avait choisi de changer de caractères. On passe de « Et l’Hiver passa. » à « Marianne.… ».
Le deuxième argument négatif est que je n’ai pas aimé le fait que le narrateur passe brusquement de sa jeunesse, à sa vie en prison.
Mais mon dernier argument est plutôt positif car j’ai bien aimé le récit que nous fait ce jeune homme de sa vie passée en prison après avoir tué son père.Nico de Brigitte Giraud.

J’explique

J’ai trouvé ce livre intéressant à lire pour plusieurs raisons.Tout d’abord , c’est une histoire simple qui raconte la vie d’une jeune fille de son point de vue. «Un monde où il faut trouver sa place, devant derrière , seul ou ensemble. S’asseoir à sa place, rester à sa place , rester en place. Debout, je récite ma poésie. Au milieu des autres, je récite, j’apprends le regard des autres. Les yeux qui s’agrippent à ma blouse , à ma robe qui dépasse de ma blouse. Dire ma poésie sans hésitation , long tunnel sans respirer , avancer jusqu’au bout , puis m’asseoir enfin , oubliée pour un temps. Provisoirement sauvée.Un monde où le danger existe. Je pressens, malgré la voix rassurante de ma première institutrice, que le groupe est une menace, une force aussi, une bête qui bouge, jamais assoupie. »Mais aussi pour toutes les descriptions d’objets que l’auteur fait sans oublier que son personnage est une jeune fille.«Ma poupée préférée s’appelle Martine. Elle marche quand on lui tient la main. Elle prononce aussi plusieurs phrases: «Oh , je t’aime maman!» , «Viens jouer à la classe!», «Change-moi de robe» , «Peigne mes cheveux s’il te plaît», d’une voix mécanique légèrement désespérée. »Mais surtout car dans ce livre , il y a une vraie évolution du personnage principal.Au début elle apprend des choses «simples» «J’apprends l’alphabet. Je le récite en marchant, en mangeant, en me déshabillant.Ce que je préfère est la chute , l’énumération des curiosités que sont W,X,Y,Z.» Et à la fin des choses plus «dures» «J’apprends le nerf optique, la pupille et l’iris. J’apprends le carpe et le métacarpe , le bulbe rachidien,l’hypothalamus. »

Romain knudsen

La prison

Le livre retrace l’histoire d’un jeune homme qui a fait de la prison pour le meurtre de son père. Tout au long du livre le personnage nous retrace son histoire d’amour avec une jeune fille avant la prison et ses sentiments pendant son incarcération.Il nous raconte également les rapports qu’il a avec son codétenu.Et puis il nous raconte petit a petit comment il en est arrivé a tuer son père, lui qui est un garçon timide et soumis à l’autorité. Il nous raconte la vie de ses parents et son frère avant sa naissance puis son adolescence. Il nous parle aussi de son ressenti au sein de sa famille, les tensions, la place de chacun et sa propre place.Il nous raconte donc son histoire en faisant des sauts dans le passé et le présent, la prison, jusqu’au jour fatidique de la mort de son père.
J’ai bien aimé ce livre de Brigitte Giraud tout d’abord car je ne m’attendais pas à la fin de l’histoire, à aucun moment dans son récit il nous dit qu’il est innocent. « J’ai dit que c’était moi qui avais tiré. Ils n’ont eu aucun mal à l’admettre. » (page 152)
Ensuite le livre m’a permis d’avoir une vision plus réaliste de la prison, alors que je n’en avais que des préjugés, grâce aux nombreuses figures de style utilisées.« les matins à la prison sont comme des matins d’hiver. la première sensation est le froid autour mais aussi à l’intérieur. » (page 23)
Enfin la relation qu’entretien Marianne et le narrateur me semble compliquée. A la fin du livre on comprend que le narrateur s’est dénoncé à sa place, mais cette dernière ne lui rend pas visite lors de son incarcération. »Marianne, nous en sommes aujourd’hui au même point. c’est-à-dire nulle part. Tu t’es retranché au plus secret de toi même. » (page 20)

La chambre des secrets ?

La chambre des parents est un livre  accessible à tous et facile à lire, écrit par Brigitte Giraud. Il est raconté du point de vue d’un jeune, détenu en prison pour avoir tué son père qui est le personnage principal. Il mélange sa vie en prison avec Mario son camarade de chambre et sa vie avant la prison. Il a un grand frère dont on ne connait pas le nom tout comme lui. Il raconte sa vie difficile avec un père absent dans la vie de la famille, une mère calme et une fille dont il est amoureux. Cette fille s’appelle Marianne et elle connait une relation difficile avec sa mère. Durant toute l’histoire le personnage principal se pose des questions sur sa vie : ce qu’il fait ici en prison, comment sa mère l’accueillera à son retour de prison, quelle sera la réaction de Marianne…

Alors que le héros faisait son service militaire, Marianne lui demande de rentrer d’urgence. Ils arrivent dans la chambre des parents et aperçoivent le père du narrateur et Irène, la femme de ménage qui s’avère être la mère de Marianne, allongés dans le même lit. Ne pouvant accepter cela, Marianne prend un fusil et tire, le père tombe raide mort et le jeune amoureux se dénonce à la police. C’est ainsi qu’il s’est retrouvé en prison.

Moi qui ne suis pas un très grand lecteur, je trouve cette histoire très accrochante, du fait qu’il y ait du suspens et que l’histoire soit racontée à l’envers. L’histoire se termine brusquement ce qui nous amène à nous poser de nombreuses questions. Le point de vue interne utilisé nous permet de ressentir ce que ressent le personnage principal. Enfin les évènements sont prenants et l’histoire bien organisée.

Jusqu’où peut mener l’amour ?

La chambre des parents est un livre de Brigitte Giraud .

Ce livre est particulier car dès le début le narrateur annonce qu’il a tué son père, cela intrigue le lecteur jusqu’à la fin du livre, nous nous posons des questions,  ce qui peut nuire a la lecture. « j’ai tué mon père »
De plus nous ne connaissons rien du narrateur, même pas son nom, juste qu’il va sortir de prison car il a tué son père et qu’il lui tarde de retrouver sa mère. Il avait un ami en prison « Mario » , c’est à cet ami que le narrateur racontait pourquoi et comment il en était arrivé là.

Sa famille est sous l’emprise d’un père qui ne décide de rien, qui ne s’occupe pas de ses enfants avec une mère soumise a celui-ci  » l’engourdissement de mon père la terrifiait, lui ôtait toute confiance »

Enfin vient l’histoire d’amour avec Marianne qui l’entraine vers une fin dramatique, l’amour du narrateur pour Marianne va lui valoir 12 ans de prison (le père du narrateur trompait sa mère avec la mère de Marianne), ces 12 ans pour avoir avoué un crime qu’il n’a pas commis à cause de l’amour « C’est Marianne qui a tirée » car lui ne pouvait pas accomplir un tel geste  « j’ai dit que c’était moi qui avais tiré ».

J’ai bien aimé ce livre pour la description des personnages et pour la démonstration de l’emprise de l’entourage sur  certaines personnes faibles jouant avec leurs sentiments . L’auteur fait des allers-retours dans le temps pour raconter son histoire, ce qui peut désorienter le lecteur.