De petites pâquerettes poussent sous le soleil printanier. On dirait des danseuses sorties de nulle part. Des oiseaux tout autour, s’amusent du spectacle naissant. Et l’avion vrombit.
Marius
De petites pâquerettes poussent sous le soleil printanier. On dirait des danseuses sorties de nulle part. Des oiseaux tout autour, s’amusent du spectacle naissant. Et l’avion vrombit.
Marius
Les feuilles tombent
Le tonnerre gronde
La pluie fait rage
Les oiseaux partent
Un vent sans merci
Emporte avec lui
Tous les Soucis
Enfouis
Sans retour possible
L’étang s’écoule
Dans la même direction
Survivant comme un lion
Johanna
Des déserts secs
se coulant
dans l’orange
De petits loups
deshydratés
Un soleil
ardent
Des besoins
de fraîcheur
Des âmes
compatibles
Damien Hermet
Quelque chose
Il y a quelque chose en elle d’une feuille morte qui se battrait avec un vent glacé quelque chose de poussière et de cendre de murmure et d’oubli il y a quelque chose en elle qui chante comme un oiseau qui s’envole quelque chose de l’animal qui rugit de la colère du ciel d’une grosse brûlure quelque chose d’une mer qui gonfle d’un complot qui s’ourdit d’une tornade perdue dans les yeux du garçon quelque chose de tendre qui crie .
Théo
J’ai fermé les yeux
je suis là
le vent souffle
une fine brise m’effleure la nuque
s’échappant de la fenêtre
j’ai fermé les yeux
je suis là
la porte grince
c’est le moment parfait
pour me plonger dans un thriller.
Viollet lucile
Elle
Je cours encore et encore, mes pieds me font atrocement mal. J’essaie de lui échapper mais Elle est plus rapide que moi, comme d’habitude. Je pleure quand je suis seule dans le noir, je crie quand je me retrouve seule dans la journée mais quand on me demande si ça va je répond oui et je souris. Le soir devant mon miroir Elle est derrière moi, la nuit Elle est à coté de moi et la Elle me poursuit une énième fois. Mais cette fois c’est différent, depuis quelque temps Elle est même là quand je suis accompagnée alors j’ai décidé d’en finir. Alors je cours encore et encore. Je m’arrête brusquement, je regarde à mes pieds et vois l’eau qui se fracasse sur les rochers. Elle est derrière moi, toute souriante. A attendre de rentrer dans ma tête et de violer mon esprit. A attendre de rentrer dans mon corps et de déchirer mon cœur. Je n’en peux plus, je n’en veux plus. Alors je me tourne vers Elle et me laisse tomber. Je rentre violemment dans l’eau. Je ne me débats pas, je me laisse sombrer. Et je souris, soulagée d’avoir enfin fini cet éternel combat entre Elle et moi.
Mathilde
Pierre JULIO
Le lac a écrit sur mon dos
Le lac éclairait
fermement
j’ai attrapé ma canne à pêche
ma casquette
mon épuisette
et j’ai posé sur mes yeux
ces lunettes grotesques
de marchand de quartier
l’herbe sentait bon la fraîcheur
les criquets chantaient
dans les champs de tournesol
j’ai attrapé mon gibecière
et je me suis dirigé
vers le lac
un oiseau s’est envolé
d’un amour majestueux
d’un arbre fleuri
près de mon oreille
rien
de
plus
Mathieu
Le soir
c’est l’effervescence
générale
Les notes traversent les murs
Elles suivent le tempo
adagio
moderato
allegro
Le chef hésite , plus fort
moins fort
Jette un œil aux musiciens
et aux admirateurs
au fond de la salle
Il lève la tête, et dit
ce soir je veux voir ,
les murs
danser et swinguer
Axel
buy windows 11 pro test ediyorum