Bon puisque tout le monde parle de ses vacances, je vais parler des miennes.
En général, pendant les vacances, je fais tout ce que je ne peux pas faire pendant que je travaille.
D’abord, je dors ou plutôt je me couche et je me lève à l’heure que je veux. Je prends mon temps et je ne fais pas grand chose donc. Mais « quand je m’énerve » ou qu’on me le commande presque, je me lance dans des chantiers dont je ne vois pas le début, ni toujours le sens d’ailleurs et encore moins la fin.Peinture, petit bricolage, gros nettoyage, rangement, réinstallation, tri et tours à la déchèterie me prennent la tête dans le bon sens parce que j’arrive à ne plus penser au travail.Il m’arrive aussi de cuisiner et là, on peut dire que c’est un vrai chantier. Il me faut du temps et ce n’est pas en une heure que je ferai un bon plat.C’est en deux heures et en plus je cuisine un plat somme tout moyen .En tout cas, c’est ce que me disent mes hôtes familiers parce que lorsque nous recevons des invités, ils opinent toujours de la tête en disant que c’est bon même quand c’est moi qui ai cuisiné. D’ailleurs, ils me demandent toujours de leur écrire la recette mais je sais pertinemment qu’ils ne l’essaieront pas.
Ensuite, je passe du temps à lire surtout le soir car pendant que je travaille, je commence un livre et pendant les vacances je dois le relire et en général je le termine.Et le pire, c’est que j’adore lire ! !
Enfin, j’en profite pour courir davantage quand je veux et quand il commence à faire doux, je fais aussi de belles et grandes ballades à vélo.
Ces dernières vacances, je les ai commencées et terminées en travaillant.Mais j’ai complètement coupé la semaine entière. Je suis allé voir une de mes filles à Paris et j’ai couru avec une autre le semi Marathon de Vincennes. J’ai lu par ci, par là mais rien qui ne mérite d’être présenté et j’ai remis les pieds à la bibliothèque de la Maison des Arts, endroit où je me sens bien, tellement les bibliothécaires sont à l’écoute de leurs lecteurs.
On peut dire que les vacances c’est génial et on s’en rend toujours compte lorsqu’elles sont terminées.
Allez, je ne me plains pas : les prochaines arrivent mais là je ne suis pas pressé d’y être.Quand elles seront proches, je me sentirai alors comme tout le monde sans ressort, épuisé et que je me dirai : « Bientôt, je suis en vacances ». Alors, je penserai aux miens qui n’en ont pas autant que moi et à mon papa qui trimait comme un malade pour le bonheur de sa famille et découvrait enfin le bonheur de l’oisiveté et la joie de l’aventure quand ils nous emmenaient, la première semaine d’août dans les Pyrénées accroché à sa vieille « 2 Chevaux « jaune .
Jacky
