Pourquoi avoir vécu cela?

Source : https://pxhere.com/fr/photo/418328

Condamné à me tuer est le récit de l’histoire émouvante qu’a vécue Jonathan. Son histoire nous montre à quel point les adolescents peuvent être blessants lorsque pour eux on est « différent ».

Cette histoire est très touchante. Jonathan a subi pendant six ans du harcèlement sans que personne ne le sache, il a gardé tout pour lui car le dire, pour lui c’était une « honte ». Il a tellement souffert qu’un jour il a décidé de mettre fin à sa vie en s’immolant. Cependant il a été sauvé et s’en est sorti avec 70% de son corps brûlé. Aujourd’hui il est sorti plus fort de cette épreuve et il dénonce ces formes de violences dont certains adolescents peuvent se rendre coupables.

Ce témoignage est sans faille pour moi. Jonathan démontre et dénonce dans son oeuvre qu’il n’est malheureusement pas le seul dans ce cas et que l’on se sent seul face à ce problème. Il affirme qu’il ne faut pas faire la même chose que lui et qu’il faut savoir en parler. Je vois du courage chez ce garçon car maintenant, malgré son état, il explique ce drame qu’il a vécu et des adolescents qui sont dans le même cas aujourd’hui peuvent réagir en trouvant des solutions dans ses paroles.

Je n’aime pas lire habituellement mais j’ai énormément accroché sur ce livre car il m’a montré le courage que ce garçon a su trouver.

Si jamais vous aimez livre des histoires émouvantes que des personnes ont vécues, lisez-le, n’hésitez-pas !

Destin, Jonathan / Cuny, Marie-ThérèseCondamné à me tuerJ’ai lu, 01-12-2014. 183 p.

Léo BERON, 1ST2S1

Un combat entre la vie et la mort

Source : https://www.alorsvoila.com/

A travers ce livre nous allons découvrir plusieurs histoires : celle du personnel ou encore celle des patients. A chaque étage, chaque chambre, une histoire s’installe. La meilleure est celle de la chambre 7, une femme qui se bat pour retrouver une vie normale. Elle est entre la vie et la mort. Elle voudrait absolument revoir son fils alors les infirmiers vont lui tenir compagnie durant son combat le temps de l’attente de son fils. Mais chacun a une maladie, une fracture, un bobo…

Nous allons donc vivre avec eux toutes leurs aventures. Pendant tous ce temps, seul un infirmier va vraiment s’occuper plus particulièrement de la dame de la chambre 7. Il ira la voir la tous les jours en attendant son fils. Mais va-t-elle le revoir ? Va-t-elle réussir son combat contre la maladie ? A toi de le découvrir…

J’ai beaucoup apprécié ce livre car dans chaque petite histoire on peut soit se retrouver ou retrouver le combat d’un proche.

Beaulieu, BaptisteAlors voilà : les 1001 vies des urgences. Librairie Générale Française, 01-11-2015. 306 p.

 

Maryline MASINGUE 1ST2S1

Un dialogue qui tourne au cauchemar !

Dans Le dieu du carnage, pièce de Yasmina Reza, quatre parents vont en découdre autour d’une altercation entre leurs fils respectifs. Véronique et Michel invitent Annette et Alain à rédiger un constat à l’amiable. Chaque couple soutient son enfant car durant cette rencontre de nombreux désaccords vont émerger. Annette et Alain défendent Ferdinand qui a défiguré son camarade de classe, Bruno. Alain est un avocat surbooké pour qui cet incident est une perte de temps; Annette est une mère de famille totalement débordée, dépassée par son ado de fils. Bruno 11 ans est asthmatique, il est le fils de Véronique et Michel. Lui est vendeur en gros articles ménagers et elle est une femme pris par son temps et très concernée par la faim dans le monde. Au début de la pièce les parents s’entendent bien et font preuve d’amabilité. Michel dit « On ne vous a rien proposé, café, thé, est-ce qu’il reste du clafoutis Véro ? Un clafoutis exceptionnel ! » (p15, ligne 145), mais la discussion va tourner au cauchemar. Véronique : « Quand elle dit que son connard a bien fait de cogner le notre. » (p76, ligne 1623). Les gros-mots commencent à sortir de la bouche des couples et les relations tournent vinaigre. Les coups de fils intempestifs d’Alain énervent tout le monde, en particulier, Annette, sa femme. La discussion va finir avec un portable dans l’eau et des tulipes détruites. Les disputes à répétition vont rythmer l’histoire, tout cela avec une dose d’humour noir.  Les familles s’étripent, les couples explosent…

Ferdinand frappe Bruno mais la victime est tout de même coupable. C’est ce qui se passe souvent dans la vraie vie. Chaque parent va défendre son propre enfant. L’auteur nous fait comprendre grâce à sa pièce que peu importe la situation, les parents défendent la plupart du temps leur enfant. Ce qui est parfois complètement absurde !

J’ai détesté le passage du clafoutis qui revient beaucoup trop souvent dans la discussion entre ces quatre personnages (p16, 17, 25 et 26), cela rend le dialogue ennuyant. Cependant j’ai beaucoup aimé le fait que les couples se disputent entre eux. Cela rend l’histoire amusante et les adultes finissent par réagir comme des enfants. « Annette se dirige vers Alain, lui arrache le portable et… après avoir brièvement cherché ou le mettre… le plonge dans le vase de tulipes. » (p66, ligne 1375). Une réaction puérile de la part d’Annette mais tellement amusante pour nous, les lecteurs.

Pour conclure, j’ai aimé cette pièce de théâtre, aux dialogues, certes ordinaires, mais agréables à lire. Une histoire banale mais l »humour employé dans le texte entre ces personnages fait rire le lecteur et nous emplit de bonheur, ce qui est passionnant dans cette pièce !

Reza, YasminaLe dieu du carnage. Magnard, 01-04-2011. 107 p.

Source : https://www.france.no/stavanger/ agenda-stavanger/le-dieu-du-carnage-blodig-alvor-de-yasmina-reza/ Le Rogaland teater présente « Le Dieu du carnage » de Yasmina Réza, une comédie piquante et caustique !

 

Belliny PRADAT, 1ES2

L’enlèvement mystérieux

Source : https://www.club.be/Livres/Livres- Francais/Litterature/Polars–Thrillers/ Le-Couple-Da-Cote/p/9782258137653

Ce roman est un thriller qui aborde plusieurs thèmes comme le mensonge, la manipulation mais aussi la trahison. L’histoire raconte l’enlèvement d’un nourrisson. Marco et Anne sont les deux parents d’une petite fille prénommée Cora. Un soir, alors qu’ils sont invités à dîner chez leurs voisins, la baby-sitter leur fait faux bond au dernier moment. Trop tard pour en appeler une autre, ils sont donc dans l’obligation de laisser la petite seule à la maison ! Toutes les demi-heures, en alternance, ils vont vérifier que tout va bien. Quand le couple regagne le domicile après la soirée la petite a disparu. Qui l’a kidnappée ? Et pourquoi ? Où peut-elle bien être ?

Ce livre m’a beaucoup plu, l’histoire est très intrigante car à chaque nouveau chapitre on en apprend davantage sur le côté mystérieux des personnages principaux. On perçoit les émotions qu’éprouvent les personnages comme l’angoisse et la tristesse des parents. Malheureusement je trouve qu’ils ne sont pas si attachants que cela car on connaît leur « côté sombre » donc on est plus réticent. Cependant les éléments apportés sur eux au fur et à mesure de l’histoire créent de nouvelles sources d’intrigue. Certes les enlèvements sont très courants dans les romans policiers mais cette fois-ci je ne le trouve pas si commun car le dénouement est surprenant, on ne s’attend pas du tout à… ça ! L’histoire est très prenante ; à chaque fin de chapitre il y a un rebondissement qui donne envie de connaître la suite et de passer au suivant.

Le seul petit point négatif, qui n’en est pas vraiment un, est le fait qu’on a pas forcément d’informations positives sur les personnages. Il y a aussi très peu de lieux différents où se passe l’action, on a donc tendance à s’imaginer qui est responsable de l’enlèvement… mais grâce aux multiples rebondissements et événements le suspense revient très vite et nous désoriente totalement !

Une fois la lecture terminée, tout devient logique dans l’histoire, on comprend pourquoi cette personne a enlevé la petite et les raisons pour lesquelles elle l’a fait. Et vous, trouverez-vous qui a enlevé Cora ?

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Lapena, ShariLe couple d’à côté. Presses de la cité, 01-10-2017.330p.

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PIERROT Sarah 1èreES

Profiter avant la fin

 Le tout dernier été est le livre testament d’Anne Bert. L’histoire de cette femme est très prenante. Après quelques pages du romans nous savons déjà le sort qui va être réservé à cette auteure. Elle est atteinte de la SLA. Anne ne veut pas subir sa maladie, elle décide donc de commencer une procédure pour mourir légalement en Belgique, cela n’étant pas faisable en France. Elle sait qu’elle vit ses derniers instants, elle vit son dernier été. A travers son témoignage nous vivons l’évolution de sa maladie, étape par étape. Nous prenons connaissance des symptômes de sa maladie puis des effets sur son corps, etc.

Dans son récit Anne ne montre jamais ses faiblesses, elle nous explique ce qu’elle ressent et ce qu’elle vit mais jamais nous ne percevons cela de manière négative ou comme si elle se plaignait tout le temps. Dans ce livre j’ai beaucoup aimé la façon de penser de Anne, elle profite des derniers instants de sa vie sans se plaindre. Je trouve cela remarquable qu’une personne malade réagisse comme ça.

Source : http://ressources.jardinage.eu/images/article/fleurs-d-ete.jpg

Deux passages du récit m’ont touché, tout d’abord elle nous explique quelles conséquences sa maladie a sur son corps, elle nous fait comprendre qu’elle se sent abandonnée par celui-ci. Ça nous fait comprendre qu’une maladie peut prendre possession de nous et détruire notre vie. Enfin elle dit cette phrase « je pars enfin seule » (p.69). Elle a dit cette phrase quand l’ambulance est arrivée, elle paraissait heureuse de se débrouiller seule et de ne pas dépendre de quelqu’un. Cette auteure est très touchante, dans un moment du livre elle nous décrit les choses qu’elle ne fera plus jamais, ça nous donne une leçon de vie car nous ne savons jamais quand la mort va arriver et il faut profiter de chaque instants de la vie.

J’ai beaucoup aimé ce livre pour la vision et le courage de l’auteure, elle ne se plaint pas une seule fois de sa situation. Le livre n’est pas compliqué à lire, nous ne sommes pas démoralisé dans la lecture quand elle nous raconte sa maladie car c’est écrit de façon très subtile.

Bert, Anne, Le tout dernier été,  Fayard, 01-09-2017. 157p.

Lina DJEBLI, 1ES2

Les Survivants

Revenants est une BD tirée d’une histoire vraie. Elle nous montre les liens qui se sont tissés entre Olivier Morel, l’auteur de cet ouvrage – il en est le scénariste – (Maël en est le dessinateur) et tous ces vétérans de la guerre d’Irak qu’il a interviewés pour réaliser son film documentaire L’âme en sang, sorti en 2011. Cette BD est très bien dessinée, elle est écrite avec un vocabulaire riche et nous montre bien le ressenti de chaque rescapé de cette horrible guerre.

L’histoire commence le vendredi 28 décembre 2008 en Californie. Olivier Morel se rend à un apéritif pour les ex-soldats américains envoyés en Irak pour servir leur pays. Il est très anxieux et mal à l’aise dans ce rassemblement auquel son ami Kévin, lui aussi ancien militaire, l’a invité. Il va aller parler avec un homme qu’il a repéré : cet homme a le regard vide, « le regard de l’alcool ». Les deux hommes vont faire connaissance puis Ryan, qui est lui aussi un ancien soldat de la guerre d’Irak, va raconter les tourments qui le hantent depuis son retour. Ses propos vont profondément toucher Olivier qui va décider d’agir pour tous ces soldats meurtris par la guerre en réalisant un film à partir de l’ensemble de leurs témoignages afin que le monde entier voie comment leur vie est difficile à présent.

L’auteur veut nous montrer à quel point ce qu’ont vécu les soldats est effroyable et les a marqués à vie. Mais surtout le message principal de cet ouvrage est de nous faire prendre conscience que nous n’accordons pas assez d’importance à tous ces hommes et femmes qui ont « vendu leurs âmes » pour leur pays.

Cette bande dessinée nous explique bien le calvaire que vivent ces anciens soldats suite aux horreurs qu’ils ont vues et vécues, les dessins sont clairs et très représentatifs pour nous plonger dans ces histoires bouleversantes que sont celles des soldats américains. Pour conclure, je dirais qu’à travers tous ces témoignages, tous ces dessins et cette façon d’écrire, Olivier Morel nous parle comme si il nous connaissait, avec un langage courant. L’auteur nous emmène pleinement avec lui, aux côtés de ces « revenants » et je trouve que c’est important de comprendre ce qu’ont vécu ces personnes car elles se sont dévouées pour leur pays et en payent les conséquences malgré tout.

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 (Source : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Fichier:Olivier_Morel.jpg)

Maël / Morel, Olivier. Revenants. Futuropolis, 01-09-2013. 111 p.

Théo, BEGIER, 1ES2

Un futur compliqué

L’histoire se déroule dans le Nord de la France, un garçon de mineur ne veut pas aller à la mine comme tous les autres. Il ne veut pas être un simple ouvrier, il a des ambitions et plusieurs projets d’avenir. Pendant toute l’intrigue de cette bande dessinée on va découvrir le parcours professionnel et aussi sentimentale de Marcel.

Source : georgessylviemarie.centerblog.net/rub-ANCIEN-MINEUR-5

Son père est mort dans un accident à la mine c’est donc une raison de plus qui le pousse à ne pas y travailler. Il décide donc de partir à Paris pour entreprendre sa nouvelle vie, malheureusement la femme qu’il aime ne le suit pas. Comment Marcel va-t-il s’en sortir ? Comment va-t-il vivre ?

C’est donc seul qu’il arrive à Paris et qu’il connait ses premières difficultés et où il enchaînera les petits boulots. Quelques temps après il recroise le chemin d’un ancien ami rencontré à la mine, en l’occurrence Jack. Celui-ci va influencer Marcel dans des affaires pas toujours claires…

A travers cette histoire on peut voir que certaines personne veulent s’élever socialement mais que malheureusement leur classe sociale leur collera toujours à la peau, même si ces personnes sont pleines d’ambitions. La leçon qu’on peut tirer de cette histoire est qu’il faut faire attention à nos fréquentations qui parfois peuvent être nuisibles. L’histoire montre également les difficultés de la vie des mineurs, lesquels sont sujets à de nombreux problèmes de santé et risquent leur vie tous les jours dans leur métier.

Concernant l’histoire j’ai beaucoup aimé l’intrigue, nous sommes directement plongés dans celle-ci après quelques pages. La mise en forme est très agréable pour la lecture, les vignettes sont très bien dessinées et la compréhension du texte est très claire. Il y a un passage que j’ai particulièrement apprécié, quand Marcel retrouve sa famille celle-ci l’accueil les bras ouverts. Ça montre que malgré tous les problèmes, la famille reste importante et qu’on pourra compter sur elle quoi qu’il arrive.

J’ai beaucoup apprécié cette histoire surtout pour son intrigue et sa mise en forme. La bande dessinée est très agréable à lire. Alors n’hésitez pas à la découvrir !

Lelis / OzanamGueule noireCasterman, 2015. 100p.

 Lina DJEBLI, 1ES2, 

Tant de questions pour peu de réponses

Marion 13 ans pour toujours décrit l’histoire d’une mère qui tente de comprendre pourquoi sa petite fille s’est suicidée le 23 février 2013. Depuis elle cherche des réponses en menant sa propre enquête.

Dès le début du livre le lecteur ressent des émotions fortes et l’on sait déjà que l’histoire va être émouvante. Marion ne laisse à ses parents qu’une lettre et son portable comme piste pour trouver une raison à son acte. Nora, la mère de Marion, va comprendre que sa fille avait beaucoup de problèmes au collège à cause des réseaux sociaux. Elle cherchera aussi des explications en passant par l’administration du collège qui ne fera que masquer l’affaire, mais Nora ne baisse pas les bras pour autant, elle veux absolument rendre justice à sa fille. Elle décrit aussi ses émotions et son incompréhension face à l’acte de sa fille qui lui manque énormément. Le livre a été adapté en film (il est passé sur France 3 le 16 septembre 2016). L’ouvrage fait prendre conscience que les réseaux sociaux peuvent être une source de problèmes et de conflit chez les adolescents et que leurs actes peuvent avoir de lourdes répercussions. Tous ces ingrédients m’ont fait apprécier le livre et je vous invite à découvrir comment Nora va rendre justice à sa fille !

Source : netpublic.fr

 

 

 

 

 

Fraisse, NoraMarion, 13 ans pour toujoursLibrairie Générale Française, 01-04-2016. 186 p.

 

 

Emma CAMUS 1ST2S1

Trois jours pas si courts que ça

Trois jours une vie raconte la vie d’un jeune adolescent de douze ans, Antoine. Tout commence par la mort d’un chien. Du jour au lendemain sa vie bascule : il est impliqué dans un meurtre. Sur un coup de folie, il tue un petit garçon innocent. Tout au long du roman nous allons suivre la vie de ce jeune garçon solitaire et secret après le meurtre, ses moments de doutes et ses péripéties. C’est une histoire très intrigante et remplie de rebondissements.

Le style de l’histoire est d’autant plus original que le suspense est inversé. En effet, dès le début nous savons qui est le meurtrier, mais va-t-il se faire arrêter ? Va-t-il avouer son crime ? On est vraiment emporté par l’histoire. Pierre Lemaitre nous met dans la peau du personnage principal en précisant beaucoup de détails et aussi en nous faisant entrer dans les pensées d’Antoine : « Antoine ne savait pas quoi penser. Pourquoi venait-on d’emmener le père ? Le soupçonnait-on de quelque chose ? » C’est par exemple grâce à ces questions qu’on accède aux pensées du personnage principal.

Source : https://www.livredepoche.com/livre/trois-jours-et-une-vie-9782253070825#

Malgré le fait qu’Antoine soit le meurtrier, je l’ai trouvé plus victime de ce qui s’est passé que coupable : « À cet instant, débordé pas un insurmontable sentiment d’injustice, Antoine n’était plus lui-même ». J’ai particulièrement apprécié la partie du roman où l’auteur fait un saut dans le temps. Du premier chapitre au chapitre treize, ce sont les mois qui suivent le meurtre, nous sommes en 1999.  Puis dès le chapitre quatorze on se retrouve douze ans plus tard, en 2011, et quelques chapitres après nous sommes en 2015. Pierre Lemaitre revient sur des détails insignifiants qui nous reviennent plus tard. Des personnages qui ont changé, vieilli, la vie d’Antoine, sa vie professionnelle, amoureuse. L’auteur nous détaille tout pour nous resituer le cadre de l’histoire. Cette partie fait vraiment la particularité de ce roman.

Pour conclure, ce livre est intéressant, il sort du commun car c’est un enfant qui tue un autre enfant. Si l’on est curieux, l’histoire peut être très prenante car il y a beaucoup de suspense, elle est également très intrigante. Lisez-le, vous n’allez pas être déçu !

Image associée

Source : https://cz.depositphotos.com/76352243/stock-photo-little-boy-with-his-dog.html

Lemaitre, Pierre. Trois jours et une vie. Librairie Générale Française, 01-03-2017. 313 p.

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Sarah PIERROT 1ES2

Manon, un combat quotidien

Source : https://www.lecture-academy.com /livre/le-carnet-de-groku/

Le carnet de Groku aborde divers thèmes comme l’amitié, la santé, l’amour et l’adolescence. C’est l’histoire de Manon, 15 ans, qui, à la suite d’une publication de la photo de ses fesses sur les réseaux sociaux, décide de créer un blog. En effet, Manon est en surpoids est cette photo a été l’élément déclencheur de sa perte de poids. Nous allons donc la suivre dans son « ‘combat », entre sa vie amoureuse et ses amitiés.

Dans le livre, on retrouve la forme spécifique du blog à travers les conversations lors de sa rencontre avec son amie virtuelle. Ceci nous met dans la peau de Manon, dans sa lutte contre les kilos en trop, d’autant plus qu’on plonge dans ses pensées et ses sentiments ce qui rend l’histoire encore plus palpitante. Je trouve que l’histoire est réaliste, ce qui est plutôt un point positif car beaucoup de personnes sont complexées par leur poids et subissent beaucoup de moqueries. C’est une histoire où certaines personnes pourraient se reconnaître et où d’autre pourraient se rendre compte de la gravité de leurs actes ou de leurs paroles. C’est un récit prenant et à chaque instant on s’attend à un rebondissement. Le doute et le questionnement sont omniprésents. J’ai particulièrement aimé le passage où Manon rencontre son amie virtuelle pour la première fois. Le fait qu’elles se voient pour de vrai à un moment de l’intrigue suscite beaucoup de questions quant à la suite de leur amitié .

Pour finir, ce roman ne juge pas, il dénonce le fait que le regard des autres peut amener certaines personnes dans un mal-être profond. C’est un livre touchant à lire d’urgence !

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Source : https://kitchendecor.club/files/ peter-pauper-press-journals.html

Laroche, Sophie. Le carnet de Groku. Hachette, 01-03-2014. 314 p.

 

 

Sarah PIERROT, 1ère ES2