Pérouse et Assise

Journée bien pluvieuse hier mais nous avons visité deux belles petites villes en Ombrie : Pérouse avec son puits et son arc etrusques, sa belle fontaine et ses petites rues charmantes et Assise, ville pleine de calme et de douceur. Nous avons baladé puis visité les deux basiliques de Saint-François.

Au retour à l’hôtel, nous avons regardé la demi-finale de la coupe du monde tous ensemble ! On est en finale, on est en finale !?

Roxane, Didon et les autres

L’amour est une source titanesque d’inspiration pour les artistes. Toutes les époques ont leurs couples mythiques : Roméo et Juliette, la princesse de Clèves et le duc de Nemours, Candide et Cunégonde, Ulysse et Pénélope, Rose et Jacques… Les tourments de la passion sont au cœur de la plupart des œuvres, entraînant parfois des fins désastreuses. Pourtant, les habitudes stylistiques évoluent. Quelles sont les différences entre le suicide amoureux de Roxane, des Lettres Persanes, et celui de Didon, dans L’Eneide ? En quoi cela témoigne-t-il de l’évolution de la perception de l’amour au fil du temps ?

– Didon, reine de Carthage, s’est offerte à Enée, perdant ainsi le respect que son peuple lui vouait. L’humiliation que son amant a provoqué chez elle en partant est si grande que seule la mort peut l’en délivrer. Didon meurt afin de conserver le peu de dignité qu’il lui reste. En revanche, Roxane meurt afin d’échapper à l’emprise de son mari. Elle meurt par amour pour son amant défunt, mais surtout par choix, afin de conserver sa liberté. La mort est pour elle préférable à la soumission.

-Roxane n’a jamais aimé Usbek, elle a toujours été obligée de le côtoyer. Montesquieu met l’accent sur les mariages forcés qui engendrent le malheur chez les femmes, contraintes d’obéir à un homme qu’elles n’aiment pas forcément. Didon, elle, était follement amoureuse de Enée, mais le considère à présent comme un « cruel dardanien ». Pourtant, elle n’a jamais été forcée d’être avec lui.

-Usbek a ordonné à ses gardes de tuer l’amant de Roxane. Certes, leur liaison était illégale, mais lui aussi trompait sa femme. Leur relation était fortement inégalitaire, Roxane n’a pas eu de rôle à proprement parler dans l’histoire qu’est la sienne. Didon, elle aussi, était soumise au poids de la fatalité. Enée est parti car il ne pouvait pas ne pas fonder la nouvelle Troie. Le destin, la tragédie et la religion ont une importance cruciale dans ces deux récits.

-Roxane s’injecte du poison dans les veines. Il est possible de faire un parallèle avec sa vie : lent, sinueux, son mari s’immisçait dans sa vie et l’emprisonnait. La mort de Roxane est symbolique puisqu’à travers elle, Montesquieu montre que la lenteur et la perfidie, attributs principaux du poison, sont les pires dangers de la société. Didon, quant à elle, allume un bûcher afin de faire naître des flammes qui préviendront Enée de sa mort. Elle se poignarde avec l’épée que son amant lui avait donnée. La mort de Didon est symbolique, puisqu’elle ne meurt pas que pour elle. En effet, elle adresse un ultime message à Enée : la passion qui l’habitait l’a consumée. Virgile montre donc que la passion, du latin patior, est douloureuse.

-Roxane passe de « le sang va couler dans mes veines » à « le poison me consume ». Cela montre qu’elle tient ses promesses et que rien ne la fera reculer dans sa démarche mortuaire. Elle ne pense à personne d’autre qu’à elle. Didon parle d’elle au passé : « vixi ». Ainsi, elle se considère comme morte. Elle se projette dans sa mort comme d’autre se projetteraient dans un mariage. Elle parle de la réaction qu’aura Enée à sa mort, et notamment de la vengeance qu’elle n’aura pas le temps d’accomplir.

Les deux auteurs, Montesquieu et Virgile, avaient des objectifs très différents pour leur personnages. Roxane a pour rôle de détruire l’image que le lecteur avait d’Usbek en le dépeignant comme tyrannique. Ainsi, le lecteur n’associera pas l’auteur au protagoniste : c’est un moyen très habile d’éviter la censure. Didon, elle, devait expliquer poétiquement l’origine des guerres puniques. En effet, Virgile devait faire la gloire de Rome dans son œuvre.

Ainsi, le temps a fait son œuvre, et la perception de l’amour n’est pas la même. Il aurait également été intéressant de faire le même travail avec une histoire romantique moderne. Peut-être dans un autre article ?

Bleuenn

Le conflit de patrimoine des frises du Parthénon

Les marbres du Parthénon ont été sculptés il y a 2500 ans par Phidias à Athènes. Les marbres représenteraient la procession des grandes Panathénées. Au début des années 1800, la Grèce était sous influence ottomane.  Lord Elgin, ambassadeur d’Angleterre à Athènes fut intéressé par les marbres du Parthénon. Une partie des marbres a donc été vendue à Lord Elgin avec l’accord du gouvernement turc. Par la suite, les œuvres ont été vendues au gouvernement anglais. A partir de 1830, au moment de l’indépendance de la Grèce, la vente des marbres est devenue une cause nationale. Les grecs se sont sentis spoliés et leur but est devenu de récupérer les marbres. L’excuse de l’Angleterre pour garder les marbres était de dire que la Grèce n’avait pas les moyens d’accueillir dans de bonnes conditions les marbres. Cependant, depuis 2009, le musée de l’Acropole a ouvert à Athènes et reproduit exactement la lumière et la position des marbres s’ ils avaient été sur le temple. Malheureusement l’Angleterre ne veut rien entendre et n’accepte pas de restituer les marbres. Exposées au British Museum de Londres, les parcelles de frises sont les éléments phares du musée et les rendre ferait considérablement chuter son affluence. Seulement, l’Angleterre n’accepte pas non plus de rendre les marbres car elle n’est pas la seule à être concernée par ce genre de problèmes. Un grand nombre de musées européens et particulièrement des musées français, possède des œuvres du monde entier pillées pendant des batailles ou la colonisation. Donc, si un pays rend des œuvres, tous les autres pays devraient rendre ce qui ne leur appartient pas et cela mettrait en péril l’intérêt que les gens portent à certains musées.

Sarah

L’histoire de l’exposition ‘’ La mémoire en filigrane ‘’

Lundi 23 Mai 1968 à 9 h 00 du matin, Anne et Patrick Poirier se réveillèrent comme à leur habitude. Ils débutèrent ainsi une journée on ne peut plus normale. Après le petit déjeuner, ils décidèrent d’aller se balader non loin de chez eux. Durant leur promenade, ils tombèrent sur des ruines de bâtisses et plus loin ils trouvèrent les restes d’une église avec une croix intacte toute de travers. En rentrant chez eux vers 15 h 00, ils réfléchirent à des œuvres qu’ils pourraient mettre en place. Ils repensèrent à leur journée et imaginèrent des œuvres en rapport. Ils décidèrent de créer une œuvre sur la fameuse croix pencher ainsi qu’une sur les ruines d’Ostie. Ils dessinèrent des croquis et allèrent manger pour aller se coucher. Le lendemain, ils décidèrent de mettre en œuvre leurs croquis et 41 ans plus tard, ils les exposent au MRAC (Musée Régional d’Art Contemporain).

Mathys

La Fabuleuse Histoire de Perséphone

 

Présentation des personnages:

Perséphone 
Déméter

Hadès

Zeus

Histoire:

Je vais vous raconter l’histoire de Perséphone, la fille de Zeus et de Déméter, la déesse liée à la terre. Elle est également connue sous le nom de Corée signifiant « jeune fille » et sa vie n’est pas des plus reposantes.

Nous retrouvons notre héroïne lors de sa jeunesse, élevée par sa mère en secret en Sicile. Une île paisible, belle, avec un bon art de vivre et surtout de la sécurité. Elle se promène alors avec ses amies, les nymphes des Océanides, afin de se divertir et de profiter de la nature que lui offre les divins pouvoirs de sa mère dans les bois d’Enna. Elle est alors en admiration devant toutes ses fleurs éparpillées dans cette immense étendue d’herbe, cependant, une en particulière lui attire l’œil, une narcisse. Elle se dirige alors vers celle-ci pour la cueillir.

Mais soudain, le puissant Hadès, roi des Enfers et frère de Poséidon et de Zeus, la remarque et est attiré par sa beauté. Il décide alors d’en faire sa reine (oui oui le loustic ne perd pas son temps) et l’enlève. C’est alors qu’elle se met à crier de toutes ses forces (presque à en faire casser un verre, pour dire la puissance) pour alerter sa mère qu’elle est en danger mais malheureusement elle arrive trop tard et sa fille n’est déjà plus là.

Déméter la cherche alors jour et nuit sans lâcher prise pendant plus d’une semaine. Inquiète, elle demande alors à toutes les personnes qu’elle croise si elles n’avaient rien vu mais non, c’était comme si rien ne s’était passé, aucune trace, aucun témoin. Afin de retrouver sa fille unique, elle prend les grands moyens et déclare « La Terre sera affamée tant que je n’aurai pas retrouvé ma fille ».(très drama queen tout ça). C’est alors qu’après cette déclaration Hélios, le Soleil décida d’enfin révéler qu’Hadès lui a enlevé sa fille (il en a mis du temps celui là, quel cachottier).

Très déterminée à retrouver sa fille, elle va jusqu’aux Enfers mais Hadès refuse de la lui rendre (quel culot celui la, il se croit vraiment tout permis). N’ayant aucun autre moyen de pression contre lui pour la récupérer, elle décide alors de porter cette affaire devant Zeus.

Cependant, Zeus ne voulant pas se créer de conflits ni avec Déméter ni avec Hadès ne prend pas de décision (pas très courageux le coco). Mais forcé de se décider il pense que Perséphone devrait rester aux Enfers avec Hadès. Mais il fait un compromis, Perséphone restera aux Enfers durant 6 mois en tant que reine et le restant de l’année elle sera à l’Olympe et sur la Terre auprès de sa mère en temps que Corée (enfin il se décide celui-là). Mais, Déméter n’étant pas d’accord avec cette décision décide de demander que sa fille reste avec elle huit mois dans l’année, ce que trouva légitime Zeus puisque c’est tout de même sa fille. Ainsi, après ces négociations Hadès et Zeus finissent par accepter (encore heureux).

C’est alors grâce à cela que nos saisons ont été créées : l’automne et l’hiver lorsque Perséphone est aux Enfers au côté de son mari et le printemps et l’été lorsque celle-ci est avec sa mère sur Terre.

Evas

Le théâtre latin

Le théâtre latin est hériter du théâtre grec antique. Il est associé à l’origine à des cérémonies religieuses mais évoluera pour des pièces dont l’écriture, le jeu des acteurs et la mise en scène sont codifiés.

Les types de pièces de théâtre :

L’Atellane :

L’atellane est une courte farce improvisée par des acteurs portant un masque et incarnant des personnages. Les rôles étaient joués par cinq personnages masqués nommés Maccus (le niais), Bucco (le glouton), Pappus (le vieil avare) ,Dossennus (le bossu malicieux) et Manducus (l’ogre terrifiant).Les thèmes sont très simples et essentiellement caricaturaux, c’est l’ancêtre de la commedia dell’arte.

                             

masque décoratif en terre cuite représentant Maccus

Mime :

Le mime est un spectacle de danse qui met en scène des sujets légers, c’est le seul spectacle où jouent des actrices. À Rome, le mime est une espèce de représentation plutôt dramatique dans laquelle les acteurs jouent pieds nus et sans masques des scènes quotidiennes ou romanesques. L’essentiel repose sur la gesticulation, la danse, sur tout ce qui s’adresse aux sens plutôt qu’à l’intelligence

Pantomime :

La pantomime est un spectacle qui parodie des légendes mythologiques, souvent tragique. Elle succède au mime. Il joue à lui seul tous les personnages et il est accompagné par un chœur de danseurs et un petit orchestre. L’acteur porte un beau costume de soie et un masque coloré. Les masques tragiques traduisent émotion et violence. Les masques comiques reproduisent fidèlement les traits du visage humain et visent surtout à amuser

Fabula :

La fabula est un genre théâtral divisé en plusieurs catégories, aussi bien comiques que tragiques les plus connues sont :La Fabula cothurnata qui est une tragédie latine de sujet grec et la Fabula palliata qui est l’adaptation d’une comédie grecque ou « pièce en costumes grecs » (les acteurs portaient le pallium et la toge) toutes les comédies de Plaute et de Térence en font partie.

représentation en dessin d’un pallium romain

Les comédiens et acteurs :

Les comédiens sont tous des hommes(esclaves, hommes libres non citoyens) et exceptionnellement des sénateurs ou des magistrats (un citoyen qui fait l’acteur est dégradé par les censeurs).Les acteurs de mime ou de pantomime sont socialement acceptés. Leur salaire est augmenté des gratifications énormes qu’ils reçoivent.

Les acteurs et les musiciens sont réunis en troupes dirigées par un chef (le dominus gregis). Tout comme les costumes et le maquillage, le jeu de l’acteur est strictement codifié. Les nombreux traités écrits à ce sujet, soit par des acteurs (comme Roscius), soit par des théoriciens (comme Pline l’Ancien) Le comédien doit travailler trois éléments dans son jeu: la voix, la gestuelle et la posture.

Les costumes et les masques

La couleur et la forme des costumes et les masques permettent une reconnaissance des personnages sur scène. Les plus représentatifs de la comédie ou la tragédie, comme le paysan idiot ou rusé et voleur, le soldat vantard et fanfaron.

Représentation de masques théâtraux sur une mosaïque

Les auteurs du théâtre latin :

Plaute -245 av JC -184 av JC, il a écrit Amphitryon

Plaute

Térence -184 av JC -159 il a écrit l’Andrienne en -166

Portrait de Térence

Sénèque (-4 av JC – 65), il écrit principalement des tragédies comme Agamemnon en 53

Statue de Sénèque à Cordue

Le théâtre dans la société :

Le théâtre est ouvert tous à condition de porter une toge qui est obligatoire. Le rôle du théâtre dans la société romaine sert de lieu d’enrichissement culturel car on s’y rend pour se cultiver. La distribution du public se faisait par hiérarchie sociale:

-la première couronne, l’ima cavea, était réservée aux sénateurs et aux chevaliers, ce qui leur laissait quatorze rangs

-la seconde, la media cavea, où on asseyait le peuple

-la troisième, la summa cavea, regroupait les esclaves et les étrangers qui restaient debout au dernier rang.

Schéma de la distribution du public dans un théâtre romain

Le spectacle est payant, mais sa mise au point représente, pour celui qui le finance, le dator ludi, c’est un investissement considérable. Le coût du spectacle est souvent pris en charge par un magistrat .Ceci occasionne donc une rivalité entre les donataires qui voulaient toujours faire mieux que les autres. À chaque fois, tout est plus somptueux et plus étonnant qu’avant.

L’héritage du théâtre latin :

Dans le théâtre classique français, sur les douze tragédies de Racine, seulement quatre s’inspirent pas de l’antiquité gréco-latine. Dans le théâtre contemporain, on trouve Giraudoux (Amphitryon 38, La Guerre de Troie n’aura pas lieu, Electre), Anouilh (Antigone), Sartre (Les Mouches) et d’autres des thèmes de l’antiquité classique. De Rome ne sont repris que les sujets (Britannicus, Bérénice, etc.), et les sources ne sont pas des auteurs dramatiques, mais des historiens.

L’évolution du théâtre va se traduire par de nombreux changements : les femmes jouent des rôles féminins, l’écriture et la mise en scène ne sont plus aussi codifiées que pendant l’Antiquité, les costumes sont libres et les masques ne servent plus qu’aux reprises de pièces antiques

Méline

Les villes romaines, les quatre qui nous parlent

Par Toutatis !

Avez-vous lu le Tour de Gaule d’Astérix le gaulois ?

Si oui, avez-vous découvert une autre France que la votre ?

Une France ancienne et bien plus grande qu’aujourd’hui existait en 50 avant Jean-Claude, les grandes villes et leurs noms ont bien changé depuis ce temps.

Découvrons les constructions de ces fous de Romains !

LUTECE, devenue Paris

De son nom Latin Lutetia ou Lutetia Parisiorum, la ville prend le nom de Paris par l’abrévation de “Parisiorum” en 310 après J-C mais ce n’est pas ce qui nous intéresse.

Son étymologie proviendrait du mot lutum signifiant la « boue ».

Pourquoi la boue ?”, me diriez-vous.

Son origine viendrait des boues pestilentielles dont la ville était remplie à cette époque.

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La première mention de la ville de Lutèce est due à César, lorsqu’il y réunit l’assemblée des chefs gaulois en -53. Il la place chez les Parisii, un peuple gaulois de cette région, et la situe sur une île de la Seine.

Mais cet îlot de la plus ancienne partie de Lutèce n’existe quasiment plus parce que lorsque que les Gaulois se révoltent en -52, ils incendient la ville et coupent les ponts !

Après une seconde bataille sur l’emplacement de l’actuel Champ-de-Mars, tout proche de ce champ de bataille,  un emplacement plus protégé qu’une boucle marécageuse de la Seine semble avoir été choisi par les Romains.

La ville gallo-romaine de Lutèce apparaît, ensuite, à l’époque d’Auguste.

Elle abritait environ 10 000 habitants, et était implantée à la fois sur l’île de la Cité et sur la rive gauche pour une plus grande expansion. Elle avait une superfie de 60 à 70 ha, soit entre 150 et 175 fois plus petit que la ville de Paris aujourd’hui !

Sur l’île de la Cité, devaient exister un palais du gouverneur (à l’emplacement du palais de Justice) et à l’est un temple ainsi qu’une basilique (en référence à la blague : Basile – HIIIC).

LUGDUNUM, devenue Lyon

Il faut savoir que Lutèce n’était pas la capitale des Trois Gaules, mais c’était bien Lugdunum, la plus grande des villes.

Fondée par un homme de César sur la colline de Fourvière en -43, son nom signifie Colline de la Lumière; en rapport au coté Est soit au soleil levant. La ville se situe au carrefour des grandes voies romaines, ce qui prouve son importance à l’époque de l’Empire romain.

Elle se dote d’ailleurs de fonctions politiques, militaires, économiques et religieuses. Mais elle est également une ville d’art dont les artistes sont réputés dans tout l’Empire.

L’apogée de la cité est sous le règne d’Auguste qui choisit d’organiser le culte impérial à Lugdunum, ainsi le légat (gouverneur de province) de la ville obtient un pouvoir supérieur à celui des autres provinces et fait de Lyon la capitale des Gaules.

Néanmoins la ville est souvent en proie aux flammes pour ne pas choisir le bon camp dans la lutte des pouvoirs entre les généraux romains. Au IIIe siècle, soit au déclin de la puissance romaine, la ville est souvent en proie aux violences des invasions barbares.

MASSILIA ou MASSALIA, devenue Marseille

Fondée en 600 avant J-C, Massalia est d’abord une colonie grecque.  Dès le Ve siècle av. J-C, elle devient, avec la phénicienne Carthage, l’un des principaux ports maritimes de la mer Méditerranée occidentale.

Elle est d’abord une alliée de Rome avant de devenir une cité romaine au début de notre ère : Massilia.

La ville conserve son important rôle de port commercial et culturel, les Romains ont laissé à la ville sa culture grecque.

Ils préfèrent découvrir cette culture et apprendre la langue grecque à Massilia, plus proche de leurs terres, plutôt que d’entreprendre un long et couteux voyage en direction de la Méditerranée orientale.

Assiégée par trois légions en -49 pendant deux mois, la ville perd son indépendance et se soumet à Rome après deux batailles navales.

C’est pendant le règne d’Auguste que la ville connaît une grande phase de construction, ce qui lui donnera son aspect romain avec notamment la création de nombreux thermes.

Malheureusement, Marseille n’a conservé pratiquement aucun monument de sa longue histoire antique.

Nemausus, devenue Nîmes

 À l’époque romaine, la ville est l’une des plus vastes de Gaule au niveau de la superficie et compte

20 000 habitants à son apogée. Pour comparer, Lugdunum compte à la même époque environ 50 000 habitants.

Elle est fondée au environ de la fin du VI siècle avant J-C. C’est au III siècle av. J-C que la ville s’accroît, elle se fait construire des remparts qui englobe 30 ha, soit une superficie bien supérieure à la moyenne des autres villes fortifiées.

La ville devient romaine après la défaite des Arvernes en 121 av.J-C.

Le développement de la ville de Nîmes va encore s’intensifier, notamment grâce à sa situation géographique, puisque la ville sera traversée par la via Domitia, voie construite par Rome sur la trajectoire d’une ancienne voie gauloise. Cette voie deviendra essentielle dans le développement économique de la ville puisque son emprunt est obligatoire pour se rendre de l’Italie jusqu’à la péninsule Ibérique (Espagne et Portugal).

Architecturalement, la ville prend une forme de plus en plus romaine avec une apparition importante de plusieurs bâtiments à caractère public (cf : Maison Carrée).

Alésia est connue pour être une des villes de la grande bataille de la Gaule de Vercingétorix contre les Romains. Je vous invitent à lire le tome Astérix et le bouclier Arverne et tous les autres tomes aussi !

Les monuments antiques célèbrent encore debout aujourd’hui se composent de :

  • le pont du Gard

  • les théâtres antiques d’Orange et de Fourvière (Lyon)

  • les arènes d’Arles, de Nîmes, de Lutèce (Paris)

  • la Maison Carrée de Nîmes

  • L’Arc d’Orange

  • Thermes de Cluny

Et voici ! Gratias tibi ac dies bonos !

Inès

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