Visite du musée Galleria dell’Accademia à Florence

Pendant notre voyage en Toscane et en Ombrie en Italie du 11 au 16 décembre 2022, nous avons visité la ville de Florence ainsi que les lieux importants. Pendant la journée du mardi 13 décembre 2022, pendant la matinée, nous avons visité la Galleria dell’Accademia, que l’on peut aussi appeler musée de l’Académie, Galerie de l’Académie ou tout simplement l’Académie. La galerie a été fondée en 1784, c’est donc dans ce bâtiment historique que l’on peut découvrir des œuvres de Michel-Ange ou encore de Botticelli. Cette galerie est mondialement connue, elle est très fréquentée pour les œuvres que l’on y trouve, certaines datent du Moyen- Age, d’autres œuvres datent de la Renaissance.

Tout au long de notre visite à la Galleria dell’Accademia, nous avons pu différencier plusieurs zones : une zone dédiée aux nombreuses statues qui ont été acquises par le musée, une seconde zone est consacrée aux tableaux que la galerie possède, une troisième zone est destinée aux instruments de musique que l’Académie détient, et enfin une quatrième zone est réservée aux œuvres de Michel-Ange.

La salle des statues

Parmi toutes ces zones, la salle des statues est sans nul doute la plus chargée. On aperçoit un nombre incroyable de bustes de marbre parfaitement alignés. Hormis ces bustes, on trouve aussi de nombreuses statues représentant des divinités gréco-romaines. L’un des problèmes que j’ai remarqué, c’est que la salle n’est pas assez grande pour mettre en valeur toutes les œuvres. Certaines sont plus mises en valeur que d’autres, et c’est quand même bien dommage ! On pose à peine le regard sur certaines œuvres car elles sont entourées de pleins d’autres œuvres. De plus, avec autant d’œuvres, il est difficile pour le visiteur de se déplacer à son aise (ce n’est un problème que lorsqu’il y a beaucoup de monde au à l’Académie, il faut donc imaginer les jours où il y a beaucoup de monde). Bien évidemment, je ne dis pas non plus qu’il faut ranger une partie des statues ou même d’agrandir la salle au risque d’altérer l’authenticité du bâtiment du XVIIIème siècle qui abrite toutes ces œuvres. Cependant, je pense qu’une restructuration pour mettre en valeur plus d’œuvres dans ce musée n’est pas une si mauvaise idée. Cela ne m’a malgré tout pas empêché d’admirer la salle des statues dans son ensemble.

La salle des tableaux

Dans ce musée, on y retrouve aussi de nombreux tableaux, pas autant qu’au Musée des Offices (qui se trouve aussi à Florence), mais cela peut permettre aux gens de voir d’avantages de diversité. On y trouve des tableaux du XIVème au XVIème siècle dont un du très célèbre peintre Botticelli, notamment connu pour sa peinture La Vénus. Cependant les tableaux qu’on y trouve ne m’ont pas particulièrement marqué, car après tout, la salle des tableaux n’est pas la pièce maîtresse du musée.

La salle des instruments de musique

Dans un musée, on trouve des tableaux, des statues, mais aussi des instruments de musique. Et bien oui, le musée expose aussi des instruments de musique recueillis entre le XIIème et le XIXème siècle dont certains appartenaient aux Médicis ainsi qu’à de grands ducs de Toscane. On y trouve aussi des fiches explicatives (comme pour les autres œuvres de la galerie). Cependant, je n’ai pas vraiment trouvé d’intérêt pour les instruments, de plus ce n’est pas la salle la plus exceptionnelle à mes yeux. Je ne pourrai donc pas continuer à parler de cette salle, au risque de me fier à l’expérience d’une autre personne.

La salle du David

Si la Galleria dell’Accademia est aussi fréquentée, ce n’est pas seulement pour tous les tableaux qu’on y trouve, mais c’est surtout pour les œuvres de Michel-Ange qui y sont exposées que les gens se pressent dans ce musée. En effet, on y retrouve la très célèbre statue du David avant son combat contre Goliath. Avec sa taille immense et les détails de son corps, on ne peut rester de marbre face à cette statue. Mais ce n’est pas la seule statue de Michel-Ange, on y trouve aussi la statue de l’esclave s’éveillant, le jeune esclave et l’Atlas. Ces statues-là ne sont, contrairement au David, pas achevées. Ce n’est pas parce que Michel-Ange est mort avant de les avoir achevées, c’est un choix personnel que le célèbre sculpteur a fait. Le fait que ces statues aient été laissées comme cela par choix les rend spéciales. Le David est sans nul doute l’une des œuvres qui font la renommée de la Galleria dell’Accademia. De plus, les œuvres sont très bien mises en valeur contrairement à d’autres statues qui figurent au musée. Cela rend la scène magique, presque irréelle. Cependant, il y a beaucoup de monde dans cette salle (même si c’est compréhensible), il sera donc compliqué d’observer toutes ces statues dans le calme. Mais cela montre aussi à quel point ces statues sont célèbres, c’est donc très intéressant d’y aller au moins une fois pour contempler ces statues en vrai et pas uniquement les voir en photo sur internet ou dans les livres.

Conclusion

Au final, malgré ses défauts, je trouve que c’est un bon musée. On a pu y voir des œuvres historiques, mondialement connues, d’artistes mondialement connus, mais aussi tout simplement d’une époque historiquement riche. C’est quand même un musée qui en vaut le détour.

Benjamin

Les cathédrales et les basiliques spectaculaires visitées durant le voyage en Toscane et en Ombrie

Au début de notre voyage, nous sommes allés à Florence, une ville magnifique de Toscane. La ville est marquée par l’imposante cathédrale Santa Maria del Fiore qui surplombe la ville par son dôme imposant de 100 mètres de hauteur. La cathédrale est recouvert de panneau de marbre de différentes couleur (vert, blanc, rose). Malheureusement nous n’avons pas pu visiter l’intérieur de l’édifice par manque de temps et de moyens (il y a des jauges pour entrer dans l’édifice). Personnellement, j’ai été choqué par la taille et la superficie de ce bâtiment qui prenait toute la place à lui tout seul sur la place et qui surprend quand on passe d’une petite rue a l’endroit où elle se trouve.

Ensuite, le mercredi nous nous sommes rendus à Assise où nous avons vu la magnifique basilique de Saint-François d’Assise qui est découpée en deux partie : la basilique supérieure et la basilique inférieure. Cette basilique est particulière parce que les franciscains ont fait un vœu de silence et il est strictement interdit de parler à l’intérieur. Mais cela au contraire a rendu la visite de la basilique plus calme et plus émotionnelle. Le calme apporté a rendu l’endroit plus beau.

D’abord, nous sommes rentrés dans la basilique inférieure qui est tout simplement magnifique, l’intérieur est rempli de couleurs, de fresques sur les murs et les dômes au plafond. Aussi, il y a des salles avec des objets qui représentent l’endroit comme un espace où se trouve la tunique de Saint-François d’Assise. On pouvait prendre un escalier qui nous faisaient descendre dans un lieu de prière où se trouve la tombe de Saint-François avec soi-disant son corps à l’intérieur de la tombe. Personnellement, le lieu ma fait ressentir de belles émotions avec la beauté de l’intérieur de l’édifice.

Après la visite de la partie inférieure de la basilique, nous avons visité la partie supérieur de celle-ci. Elle est construite avec un style d’architecture romane avec des éléments gothiques tels que le portail pointu et les arcs-boutants. A l’intérieur, ce sont les mêmes règles qu’en-dessous mais je trouve que la basilique supérieure était moins impressionnante que celle d’en-dessous. Mises à part les Fresques du Giotto qui recouvrent tous les murs de chaque côté de la basilique. Ces fresques racontent la vie de Saint-François. Seules ces fresques m’ont tapé dans l’œil parce qu’on ne voit pas ça tous les jours dans des églises ou basiliques. Et la façade extérieure manque de détails parce qu’il n’y a que la rosace imposante au milieu de la façade qui remplit celle-ci.

Enfin, le jeudi nous sommes allés à Sienne où ce trouve la cathédrale de la Piazza del Duomo. Cette cathédrale est très imposante parce c’est le premier édifice que l’on voit en arrivant d’assez loin. De même que celle de Florence, nous n’avons pas pu rentrer à l’intérieur mais cela n’a pas empêché les terminales en charge de la médiation de la cathédrale de nous décrire l’architecture de cet édifice et nous décrire l’intérieur comme si on y était. De même, cette cathédrale est composée de marbre taillé de différentes couleurs et comporte une grande tour avec un clocher. C’est aussi la cathédrale que j’ai pris le plus en photo durant ce voyage.

Valentin et Hector

« Calvaire »

On a fait une sortie au Musée régional d’art contemporain (MRAC) situé à Sérignan. Inauguré en 2010, l’histoire du lieu est plus ancienne. Le lien entre l’art contemporain et la ville de Sérignan date du début des années 90 et augure la création du musée.

Dès 1991, l’Espace d’art contemporain Gustave Fayet met en place une politique d’expositions temporaires de grande qualité présentant des artistes de notoriété nationale et internationale. La ville avait choisi de baptiser cet espace du nom d’un collectionneur de Béziers, Gustave Fayet, riche propriétaire viticole qui a soutenu un grand nombre d’artistes comme Paul Gauguin ou Odilon Redon.

Agrandi en 1997, l’Espace est passé d’une superficie de 200 m² à environ 600 m². À raison de quatre à cinq expositions par an, la programmation a su fidéliser différents publics : les amateurs d’art contemporain, les établissements scolaires (nous), la population locale, les touristes qui fréquentent les plages du littoral. Depuis sa création, la majorité des artistes qui y ont exposé ont fait don d’une œuvre, afin de souligner et soutenir son action.

Le matin, nous avons pris le bus tous ensemble direction Sérignan. Le trajet n’était pas trop long et l’ambiance dans le bus faisait passer le temps encore plus vite. Nous sommes arrivés aux alentours de 9h45-10h, après avoir posé nos affaires le personnel du musée nous a accueillis chaleureusement et nous a rapidement expliqué l’histoire et le but du musée et les expositions que l’on rencontrera par la suite.

D’abord nous avons observé l’ exposition temporaire d’une femme qui représentait sa ville natale. Personnellement, je n’ai pas apprécié cette œuvre parce que je n’aimais pas son atmosphère. En effet, elle me mettait mal à l’aise et je ne comprenais pas vraiment les choix de l’artiste. Ensuite, notre guide nous a présenté l’exposition des œuvres de personnes atteintes de maladies mentales diverses. Cette exposition était définitivement ma préférée, j’ai littéralement aimé toutes les œuvres de cette expo et en particulier une œuvre représentant la mort et une représentant une forêt :

Après avoir fait un tour du côté de la cabane éclatée (de Daniel Buren) qui est dans mon top 5 des œuvres de ce musée, nous avons fini par une exposition à l’étage supérieur. Ces œuvres ne m’ont pas particulièrement marqué au premier abord car je ne suis pas très fan de l’art contemporain mais après les explications du guide, j’ai mieux apprécié les œuvres qui m’étaient présentées.  Tout particulièrement un mur rempli de produits avec des slogans à connotations racistes.

En résumé, j’ai trouvé cette journée de visite du MRAC passionnante.  J’imaginais cette sortie plutôt comme un calvaire, mais elle s’est avérée très amusante et très instructive.  J’ai aussi eu l’occasion de mieux connaître l’ensemble des latinistes et de me lier d’amitié avec des personnes qui m’étaient jusque là inconnues.

Paolo

Journée du mercredi 14 décembre 2022 à Pérouse et à Assise (Ombrie)

Au cours de notre voyage, le mercredi, nous avons visité les villes de Pérouse et d’Assise. Ce jour-là, les secondes étaient chargés de médiation culturelle de ces deux petites villes. A Pérouse, nous avons commencé par prendre le mini-métro, puis nous sommes arrivés dans la ville haute. Là a commencé notre visite. Sous une pluie battante et avec un froid glacial, nous avons vu la Fontana Maggiora, malheureusement en travaux.

Puis nous avons visité le puits étrusque.

Après un cours temps libre durant lequel nous avons pu acheter des spécialités du coin, nous avons pique-niqué sur une place. Sur le chemin du retour Ethan a eu la brillante idée de perdre l’intégralité du groupe dans la ville forçant tout le monde à descendre puis remonter la ville le tout sous une pluie battante, mais j’exagère sans doute un peu, et nous sommes tous arrivés sans problème à la station de mini-métro.  

L’après-midi, nous nous sommes rendus à Assise où nous avons visité la basilique de Saint-François d’Assise. Cette basilique comporte deux basiliques l’une sur l’autre.

La particularité de ces basiliques est que les franciscains ont fait un vœu de silence et il est strictement interdit de parler à l’intérieur. Dans la basilique inférieure se trouve le tombeau de Saint-François qui est exposé au sous-sol de l’édifice. Dans la basilique supérieure se trouvent les fresques du Giotto qui retracent la vie de Saint François ainsi que les moments marquants de sa vie. Ces deux basiliques offrent beaucoup de bien et nous ont permis de trouver un petit moment de calme à l’abri du bruit, des conversations, ou de l’environnement urbain. A la sortie de la visite, nous avons eu la chance de découvrir un magnifique coucher de soleil avec la dispersion du brouillard ce qui nous a donné l’occasion de réaliser de magnifiques photos.

Le soir, après un retour en bus toujours très musical, nous avons pu regarder la demi-finale opposant la France et le Maroc. Les français se sont qualifiés pour la finale de la coupe du monde ce qui a été un fort moment de partage et de communion pour tout le groupe.

Nathan et Romain

Des insultes en latin pour tous les jours.

Ces insultes latines extraites de Topito, site que nous vous recommandons pour son humour. On se devait de mettre à la sauce latiniste d’Einstein. Ces exemples d’insultes qui serviront dans des situations très courantes.

Dans le cas où :

_ vous rencontrez un fossile pouvant être un professeur de l’éducation nationale, qui est plus lent que les pc du lycée. Vous pouvez l’interpeler en lui disant « Mi vetule ! » ce qui veut dire « mon petit vieux ! ». Consigne : criez bien fort car le fossile est souvent dur de la feuille.

_ nous partons en voyage latiniste EN AVION et Arthur essaye d’ouvrir la fenêtre (le hublot pour les intimes) parce qu’il a chaud. Le professeur de l’enseignement publique a le droit de brandir la carte « Brutus es » soit en français « Tu es stupide. ». Si la personne s’avère l’être, ce mot ne le touchera pas. Vous pouvez donc aussi lui dire Stulte ! = Idiot ! Ou Imbecillis ! = Imbécile !

_ Vous vous retrouvez à Marseille face à un autochtone qui vous insulte de « Couillon de la lune », « Sane coleus es » est votre meilleur ami grâce à « Sane coleus es » qui veut dire « Tu es un vrai couillon ». Répondez sans vous faire frapper par tous ses collèges aussi marseillais que Jul et René Malleville

On vous dit « In cruce figaris » soit « Va te faire crucifier ». Pas gentil pour Jean-Claude, RIP
Pareil pour « Terrae tuber » qui signifie « Tête de truffe ». A la fois méchant vu la tête du champignon mais en même temps pas si dévalorisant car la truffe c’est plutôt bon et coûteux.

Autre exemple :
« Caepa cirrata » Oignon frisé. Ouhhhh pas gentil ça, je n’’aurais pas aimé.

Louis et Wylson

Faire un accrochage n’est pas accrocher une oeuvre…

En février 2023, tous les latinistes, dans le cadre de leur étude de l’histoire de l’art sont allés au MRAC (Musée Régional d’Art Contemporain) de Sérignan.

« Le Retour », « AOULIOULÉ » et « Un musée a soi » sont trois expositions au MRAC à Sérignan où l’accrochage est à l’honneur.

« Comment inventer et vivre un lien intime, personnel et peut-être secret avec des œuvres exposées, comment s’exposer tout en exposant » expression reprise du site du MRAC: MRAC.laregion.fr.

Depuis quelques années maintenant nous voyons l’importance des « curators » accroître, c’est à dire le commissaire d’exposition, celui qui décide de d’organiser l’ensemble des œuvres pour évoquer de nouveaux sens et au mieux de s’accaparer d’une œuvre, la vivre.

1-« Un musée a soi  » est un accrochage participatif. Les commissaires d’exposition étant des personnes d’un groupe de patients de l’hôpital de jour de Béziers accompagnées par l’ergothérapeute Nicole Vidal et la psychologue Sonia Debeuré-Provost. Cette exposition est bien illustration de l’idée d’André Malraux sur le musée, pour lui il est comme un lieu mental.

2- « Aoulioulé » finalement est une exposition imaginée par l’artiste Sylvie Fanchon et Camila Oliveira Fairclough. Cette exposition renvoie à la poésie et au lettrisme qui s’élargit aux œuvres contemporaines utilisant les codes de la communication visuelle. Ici, le texte devient objet sculptural. Dans cette exposition le choix d’œuvres est une façon de se connaître soi-même et de créer un relation intime aux œuvres.

3-Dans l’exposition « le retour » on retrouve des oeuvres du CNAP et du MRAC, une réaccrochage d’oeuvres des collections. L’enjeux pour le commissaire d’exposition étant de trouver de nouvelles combinaisons avec des oeuvres aquises en dialogue avec des nouvelles aquisitions. Sans thématique, Juliette Pollet (conservatrice au CNAP) et Clément Nouet créent une proposition d’organisation d’oeuvres dans l’espace.

J’ai fait un « réaccrochage » des œuvres des différentes exposition que j’ai appelé « Glissements » en jouant le rôle du commissaire d’exposition pour vous présenter ces quatre œuvres . Je voulais présenter une relation entre des œuvres qui jouent avec la notion de l’espace ou de la présence. Le titre renvoie à la transformation, un mouvement à travers les œuvres. Une modification de l’intensité de l’espace par leur singularité.

– De l’exposition « le retour »: Pour la première œuvre j’ai choisis une installation d’Élisabeth Ballet, une artiste française travaillant surtout la sculpture, née en 1957: Boléro date de 1999, créant un espace clos, elle nous invite a penser les dualités tels que l’ouverture et la fermeture ainsi que l’organique et l’industriel. On se situe entre le mécanique de l’objet et son encombrement spatial.

Boléro, 1999.
De la série «Night Roofline».
Aluminium sablé,85 × 422 × 422 cm.

La deuxième œuvre est Ghost Bless You #5 du studio GGSV, un duo d’artiste composé de Gaëlle Gabillet et Stephane Villard. C’est encore une installation qui nous amène entre l’objet d’art et du design ou de la recherche même. « Le couple ont mené un projet de recherche récompensé par le VIA pour l’utilisation de matière noire issue des déchets ultimes et la relecture d’un électroménager renouant avec les arts de la table et les arts décoratifs autour de la notion de désencombrement » (source ggsv.fr). « Ghost Bless You » s’incrit dans mon accrochage pour son caractère mobile et presque aléatoire.

Studio GGSV : Duo formé par Gaëlle Galibet et Stéphane Villard, créé en 2011 à Paris.
Ghost Bless You #5, 2019.
Céramique et textile, 95 × 595 × 97 cm.

– De l’expo « Aoulioulé » j’ai choisi une oeuvre de Muriel Leray, artiste française née en 1987. Cette chaise noire semble capter le silence et réduire la cacophonie qui nous entoure en peu de bruits, juste la phrase « je suis populaire » en réponse de l’œuvre de Joseph Kosuth exposée au carrée d’art a Nîmes avec une chaise, la photo d’une chaise et sa définition. Dans cette oeuvre, le regardeur est amené dans un espace absorbant le vacarme, comme un glissement interne et profond.

Les usagers peuvent critiquer leur famille ou insulter sa résidence, 2016.
Cadre bois, carton noir, lettrages vinyle, chaise,
104 x 97 x 50 cm. Courtesy de l’artiste.

-De l’exposition « un musée à soi » l’oeuvre Purgatorio de Francisco Tropa, artiste portugais né en 1968, un artiste qui associe la sculpture a l’image photographique ou filmique souvent. Il se tourne vers des inspirations antiques. Ce qui a retenu mon attention est le passage de la forme concrète de l’objet à sa projection.

Purgatorio, 2013.
Projection de lumière, lames d’agate, verre soufflé.

J’imagine les quatre œuvres mises ensembles dans le musée créant une déambulation pour que le spectateur passe d’une œuvre à l’autre et formant ainsi un espace propre. Le sol pourrait être travaillé avec un matériau très luisant, réfléchissant ainsi les couleurs assez diffuses de chaque installation.

Gustav

Découvrez les meilleures citations de votre prof de latin préférée

Comme vous le savez probablement, notre chère professeur de Latin est très attachée à ses petites citations diverses. Nous allons donc ici vous en détailler les meilleures sous diverses formes avec quelques explications pour les plus exiguës.

« Vous êtes des racailles de Shangaï » -Mme Velot

« Bonjour mes petits coquelicots » -Mme Velot

Cette citation a été dérobée par Mme Velot à M.Vinit du fait de son absence lors de notre dernier voyage. Elle est prononcée dans le car lors de la première prise de parole de notre professeur préférée chaque jour du voyage.

« N’hésitez pas à souligner la justesse de l’interprétation » -Mme Velot

Notre chère professeure a prononcé cette phrase au début de notre deuxième année de cursus avant de s’adonner à une représentation a cappella qui aurait ému les plus grands. C’est pourquoi dès lors, à chaque nouvelle performance a cappella d’une chanson de variété française par notre professeur, Adrien, a décidé de se lancer depuis désormais près de 2 ans dans un relevé exhaustif de toutes ces représentations et SOULIGNE donc la justesse de l’interprétation pour chacune d’entre elles.

« Soyez toniques comme des stylos Bic » -Mme Velot

« Dépêchez-vous où je vais me mettre à faire des rondades ! » -Mme Velot

Découvrez désormais quelques citations motivantes de notre professeur. Véritable source de motivation, ces dernières sont à télécharger et à consulter quand vous avez un petit coup de mou

Titouan et Adrien

Origines de la chute de l’Empire romain d’Occident

 I. Un premier affaiblissement sanitaire entre histoire et mythologie

En 165, l’Empire romain est à son apogée avec un contrôle total sur tout le pourtour méditerranéen. Après une guerre vaincue par les Romains contre les Parthes, ils ont accès à la Mésopotamie et vont piller la ville de Séleucie et son temple destiné à Apollon.

Une fois à Rome en 167, ils brandissent fièrement la statue d’Apollon. Lors du pillage du temple d’Apollon un nuage toxique serait apparu donnant ainsi la peste Antonine aux soldats qui la propageront dans le reste de l’Empire. Cette variole durera 30 longues années et sera très importante comme le rapportent les propos d’un des plus grands médecins de l’antiquité romaine , Galien «telle une bête féroce la pestilence détruit affreusement […] des villes entières », il y aura millions de morts. Cette variole peut avoir une source mythologique puisque Apollon est un dieu qui peut guérir (médecin) et tuer (archer).

II. Une défaillance économique et militaire

Cette variole ne s’arrête pas sur le plan sanitaire, mais va impacter le secteur militaire qui va impacter à son tour le secteur économique. La peste Antonine est un désastre militaire pour l’Empire durant les guerres marcomanes (167-188 ap J.C.) qui manque cruellement de soldats malgré de nombreux recrutements chez les peuples barbares conquis. Cette guerre a un coût financier élevé en raison de la paie des soldats, des installations militaire…etc. Cela crée une crise financière qui oblige l’Empire romain à créer une nouvelle monnaie, l’Antoninien, qui a une valeur 2 fois plus élevée que la précédente monnaie avec de moins en moins d’argent remplacée au fur et à mesure par le cuivre moins cher.

III) Un second affaiblissement sanitaire

À partir de 251, une épidémie de fièvre hémorragique apparaît, bien plus grave que la précédente et bien plus diffusée en raison de l’apparition des thermes de Caracalla en 216 où l’eau n’est quasiment pas changée véhiculant ainsi rapidement la maladie. Le message est donc clair, Rome est affaiblie. Ainsi, les pillages et incursions barbares vont accroître créant une instabilité politique avec de nombreux usurpateurs qui se proclament Empereurs dans les provinces (une vingtaine en trente ans).

IV) Le changement climatique

De l’an 0 à 180, le climat dans l’Empire était chaud mais stable. Or, à partir du III° siècle, le climat fluctue et devient plus froid. Ainsi, il est très compliqué de s’adapter dans ces conditions créant une baisse des récoltes considérable. Cependant, ce n’est pas ce qui préoccupe l’Empire puisqu’un danger plus important se profile. En effet, en Eurasie, les Huns (des barbares) se voient contraints de quitter leur région en raison du climat. Ils prennent donc la place des Goths et des Sardates en périphérie de l’Empire les obligeant à intégrer l’Empire.

Or, ils sont mal accueillis par les Romains qui les transforment en esclaves les menant à se révolter avec la guerre d’Andrinople en 378 entre l’Empire d’Orient et les Goths. Or, les Romains d’Orient n’attendent pas l’aide de l’Empire d’Occident ce qui va mener à la plus grande défaite de l’Empire romain avec une dizaine de milliers de soldats tués ainsi que l’Empereur Valens.

Ainsi, d’autres barbares prennent l’exemple des Goths comme les Vandales en Afrique du Nord et d’autres tribus barbares menant au sac de Rome en 410 par les Wisigoths comme on le voit dans nos cours d’histoire…

Invasions barbares

Pour conclure, la fin de l’Empire romain n’est pas arrivée comme par magie lorsque les barbares ont eu l’envie de mettre à sac Rome. Cette mise à sac est le résultat de plusieurs épidémies, de changements climatiques, de crises politiques financières militaires…etc. Pour certains, c’est la conséquence de la colère d’Apollon, alors s’ils n’avaient pas pillé ce temple ?

Jean-Loup

Cicéron, c’est pas carré

Cicéron, de vrai nom Marcus Tullius Cicero, est né en 106 av.JC. Le surnom, « Cicéro » signifie « pois chiche » ou « verrue », est dû au fait qu’un de ses ancêtres avait sans doute une verrue sur le nez. Issu d’une famille aisée, il suit des études en droit et en philosophie. Il devient un brillant avocat, particulièrement éloquent.

Sa carrière a débuté avec le procès de Verres, qu’il a transformé en procès politique contre le Sénat, dans lequel il ne finit même pas son discours, tant sa victoire fut écrasante.

Parallèlement à sa carrière d’avocat, il fait carrière politique, et suit le cursus honorum en tant que Homo novus ( candidat n’ayant pas d’ancêtre dans la politique, un petit nouveau ).

Le cursus honorum c’est la carrière politique passant par tous les stades :

  • D’abord Questeur ( 10 élus ), dans le domaine de la finance. Age minimum 31 ans
  • Ensuite Edile (4 élus), chargés de l’entretien des jeux et de la police. Age minimum 37 ans
  • Puis Prêteur ( 4 élus) dans le domaine de la justice. Age minimum 40 ans
  • Enfin Consul ( 2 élus ). Pouvoir exécutif, commandant des armées, fait voter les lois. Age minimum 43 ans

Ciceron devint donc Consul en 63 av Jean Claude, représentant le parti des « optimates », face à Sergius Catilina, représentant du parti des « populares ».

Catilina, mécontent, recourt aux grands moyens pour accéder au pouvoir : assassinats,émeutes etc. Sauf que c’est sans compter les talents de Ciceron pour déjouer les complots en tant qu’avocat. Fin octobre de la même année, Ciceron révèle le complot de Catilina aux sénateurs. Celui-ci décide d’assassiner Ciceron, dans la nuit du 6 au 7 novembre. Heureusement, il échappe à l’attentat et convoque d’urgence le sénat. Le 8 novembre, Ciceron prononce le premier discours contre Catilina, le premier d’une longue série, appelé Les Catilinaires qui lui ont permis d’être encore connu et admiré ( au moins par ma personne ) en 2023.

Ce premier discours commence par la célèbre phrase «  Quo usque tandem abutere, Catilina patienta nostra ? » ( Jusques à quand enfin, Catilina, abuseras-tu de notre patience?). Catilina finit par fuir devant la violence des discours de Cicéron, signant ainsi sa culpabilité, alors que Cicéron n’a pas de réelle preuve contre lui ! Suite à cette fuite, Cicéron fait aussi arrêter ses complices, et dans sa quatrième catilinaire où il demande quelle peine infliger aux conjurés, le sénat répond la mort. Il les fait assassiner le soir même dans leur cellule.

Plus tard, Ciceron se fera exiler (par vengeance pour Catilina) sous prétexte de procédés illégaux comme faire exécuter les partisans de Catilina sans qu’ils aient pu faire appel.

Lorsque il revient, il vit une vie paisible, jusqu’au combat contre Octave et Antoine. Ce dernier le fait décapiter et expose sa tête et ses mains à la vue du peuple pour le punir de ses violents discours envers lui. ‘la bouche qui a prononcé les discours et les mains qui les ont écrits’.

L’éloquence est une arme qui peut parfois se retourner contre l’orateur…

Maëlle

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