Novilleros de 2016
Galdós avant de prendre l’alternative à Istres a triomphé à Séville où il s’en est fallu de peu pour qu’il ouvre la Porte du Prince.
Adame le Jeune a été quant à lui le clair triomphateur de la saison : double trophée à Garlin, oreille à Madrid, il frôle la Grande Porte à valence, coupe 3 appendices à Pampelune (3), puis sort a hombros à Orthez, Gijón (4), San Sebastián de los Reyes et Albacete (3).
Valadez a fait une fin de saison tonitruante malgré un coup de corne à Málaga. Le Mexicain triomphe à Algemesí, Guadarrama, Soria et Arnedo (face à un ibán).
Vanegas donne le meilleur à Boujan, St-Gilles, Nîmes ou Arganda (cebadas). Le Vénézuélien a beaucoup toréé (il finit la saison en leader), surtout en France, où il a une réputation assez justifiée de bon lidiador et c’est bien dans le créneau des corridas dures qu’il percera sans doute.
Chez les novilleros français, Younès se fait une place en Espagne et son compatriote Adrien Salenc fait une bonne première saison, tout comme Tibo Garcia.
Le premier a connu d’importants triomphes dans les arènes de son apoderado, Simon Casas : Valence et Saragosse mais aussi à Tarascon, St-Gilles, Algemesí ou Guadarrama. Les plus grands succès du deuxième ont eu lieu à Istres, Captieux, St-Gilles, Dax ou Arganda. Le troisième triomphe à Samadet, Vergèze ou Tarascon.
Carretero a montré une évolution surprenante au cours de la saison (triomphes à St-Perdon et Algemesí) et Carballo a été l’heureuse surprise de la temporada (queue à Alès) avant de connaître les affres de la corne (5 novilladas seulement). D’autres noms surgissent mais sans grande force : le prodige Aguado malgré une oreille à Séville reste en-deçà des attentes, le Colombien Castilla est très irrégulier (oreille à Madrid puis deux fois trois avis à Hagetmau) et Colombo que nous avions vu très vert semble gagner en expérience (Prado ou Calasparra). Serna a reçu un gros « tabac », comme disent les taurins, qui ne lui a pas permis de montrer toute l’étendue de son talent et le Navarrais Javier Marín touche du poil à Madrid comme à Pampelune.
Belando rentre à Madrid comme un illustre inconnu et en ressort comme quelqu’un qui gagne à être connu, un peu comme Salguero qui y coupe une oreille.