Des poèmes pas ordinaires ….

Les titres des poèmes de Thomas Vinau que j’ai choisi sont, 28 plumes, Une petite rivière, Le souffle et le reste, Il n’y a plus que la mer, Le bas, Walser s’en va, Ou presque et enfin Soif.

J’ai choisis tous ces poèmes pour leur particularité de mise en forme. En effet, ils ne sont pas réguliers, pas de rimes ni de nombre de syllabes identiques dans un poème. Cette irrégularité permet au lecteur de mieux se plonger dans l’histoire, prenons exemple de Il n’y a plus que la mer, ce poème nous raconte l’histoire d’une personne qui écume de l’eau dans un bateau qui coule, un bateau qui coule dans une mer ou un océan sombre vers le centre de la Terre, donc vers le bas, cet effet est rencontré lors de la lecture du poème, les vers du  poème  se raccourcissent pour donner une impression de fuite vers le bas comme un bateau qui coule. Autre exemple avec le poème 28 plumes, dans ce poème, les vers sont courts, et , si on les compte, on constate qu’il y a 28 vers, le même nombre de vers que le nombre indiqué dans le titre.

Tous les poèmes que j’ai choisis peuvent au premier coup d’œil paraître différents, or ils ont tous ce même point commun, celui d’avoir une forme en relation avec le titre ou l’histoire, le poète a choisi de « briser les codes » de la poésie pour la rendre plus vivante et même plus fascinante pour les lecteurs.

recueil de 8 poèmes de Thomas Vinau très courts

Un rayon, Autrement dit, Le désert, Le peuple mal taillé, Les nuages sont des cheveux sur son visage, Certitude, Attila, Lorsque tout brûle

j’ai choisi de mettre ces poèmes ensemble car ils sont tous du même type, ils sont plus courts et philosophiques que les autres. Même si ils sont plus courts ils ont un sens caché plus profond et difficile à trouver.

La folie des poèmes

Les poésies de T. Vinau comme “l’îlot”, “Chaque matin”, “l’avaleur de sabre”, “Arme de jet”, “J’aime pas la crème chantilly”, “Enfance”, “Lettre à un ami” ou encore “Les barbots du sablier”, cassent la routine qu’on peut voir des poésies comme Paul Verlaine, Jacques Prévert et d’autres encore. Certaines poésies ne font qu’un seul vers comme “j’aime pas la chantilly” et “Enfance”. Mais aussi des vers qui parfois ne riment pas du tout ensemble et pour finir dans certaines poésies les strophes ne font pas le même nombre de vers.

Le reflet de la différence

Les yeux des gens, La lune et le citron, Tartine, Juste après la pluie, Au compte-gouttes, La nuit s’allume, Les nuages sont des cheveux sur son visage, Aporie, Au coeur de la cible, La bonne direction, Synchronie, Deux braises

Si j’ai choisis de prendre tous ces poèmes c’est car je les ai compris contrairement à d’autres.Je trouve aussi que certains poèmes ont de très belles rimes et d’autres sont extrêmement forts je pense qu’il souhaite faire passer un message précis. Mais en même temps malgré leurs ressemblances ils sont vraiment tous uniques grâce à leur taille mais aussi leur sujet certains parlent d’animaux d’autres de personnes mais il y a également des poèmes qui parlent de la nuit ou de lune…Certains poèmes décrivent bien la personnalité des gens et je pense que dans certains poèmes je m’y suis retrouvé.
Le poème que j’ai préféré est « la bonne directio »n car il montre bien l’écart aux autres, le sentiments de vouloir être unique et de ne pas suivre un “troupeau”.

La sensibilité mais la réalité

 Voici mon recueil de poèmes :

Au compte goutte / Un rayon / Options qu’on ne choisit pas / Lettre à un ami / Les diamants sont faits de charbon / Où vont les rêves / La forêt déchirée / L’océan et la serpillière / Je n’ai pas d’imagination / Depuis combien de temps / Juste avant

Je les trouve bien écrits, ils ont une belle forme. J’ai choisi de rapprocher ces poèmes en particulier parce qu’ils m’ont provoqué certaines sensations et beaucoup d’émotions. J’ai l’impression de me reconnaître sur ces poèmes, ils sont doux, délicats et d’une grande simplicité, tout comme moi.

Le dernier m’a donné les frissons et j’ai même versé quelques larmes. Je l’ai lu plusieurs fois et à chaque fois, j’avais exactement les mêmes sensations, les mêmes frissons au même moment.

En réalité, le plus touchant, pour ma part, est : “ Depuis combien de temps ”. Ce poème reflète une vraie sensibilité.

Le ciel et la nuit

J’ai choisi de rapprocher 11 poèmes car ils parlent tous du ciel et/ou de la nuit…(certains parlent des deux sujets) : Sens, Le ciel comme une enclume, Petit linge intime du ciel, L’horizon ment, Les nuages sont des cheveux sur son visage, Où vont les rêves, La nuit s’allume, Synchronie, La muse, Fais un vœu, Les arbres dorment nus

Les cinq premiers décrivent le ciel, ses couleurs, sa lumière avec des adjectifs et l’auteur nous raconte ce qu’il voit dans le ciel. Ils ont tous le mot “ciel” soit dans le titre et/ou dans le corps du poème alors que dans les 6 derniers, le thème est plus la nuit, le rêve (vœux), les étoiles même si ils sont un peu différent des poèmes précédents, ils se rapprochent quand même  mais on comprend que le sujet de ces poèmes reste la nuit et le rêve.

Pas de raison

Un petit quelque chose, La marque du collier, Nous avons faim de quelque chose, Tétanos, Sur le dos des mouettes, Faire ce qu’on peut, À l’intérieur, Plan large

Les poèmes que j’ai choisis m’ont donné des sensations bizarres, j’ai bien aimé donc j’ai choisi, sans raison particulière, j’y suis allé au feeling, un poème reste un poème, on aime ou on n’aime pas.

Recueil personnel de poèmes de T Vinau

Au compte-gouttes, L’éléphant, Continuer, Il est bon de savoir raisonner, Bon, je ne fais plus rien désormais qu’écouter, En travers de la gorge, Le chemin, Tétanos

J’ai trouvé une relation entres ses poèmes car ils parlent tous de ce que ressent et pense l’écrivain, par exemple quand il dit “J’écoute le ciel ouvrir mes yeux” il nous montre que ses poèmes viennent du ciel, son esprit, et qu’ils sont constitués de phrases qui vont bien ensemble, qui expriment le plus souvent ce que le poète ressent, “je me hisse au sommet d’une braise morte” montre bien qu’il n’as pas toujours la vie facile et que parfois malgré ses efforts il peut arriver un échec. J’apprécie la plupart des ses poèmes, ils me paraissent simples à lire mais non pas dénués de sens.*

Les plus petits poèmes

« Un rayon ; Autrement dit ; Le désert ; Le peuple mal taillé ; Certitude ;  Des dents dans un hamac ; Plan large ;  Synchronie ;  Collision délicate ; Adventice ; J’aime pas la crème chantilly ; Tartine ; L’inspecteur des travaux ; Juste après la pluie ; … »

Tous les poèmes sélectionnés ci-dessus ont un point en commun : leur longueur.

Ils font tous entre 2 et 5 vers, contrairement à plusieurs autres du même recueil qui  peuvent en faire 44, ou plus.

Ce choix de longueur dans les poèmes paraît, pour moi, beaucoup plus positif que les autres car, déjà, il est forcément plus court à lire, on prend moins de temps, cela nous donne donc en quelque sorte un peu plus envie de le lire.

En second temps, j’ai l’impression qu’ils sont plus compréhensibles car le sens du poème doit être bref et précis sans trop d’argumentations, ce qui permet au lecteur d’assimiler directement sa signification et ne pas se perdre dans les exemples, les figures de style comme dans le poème Tartine où l’on comprend que notre vie est insignifiante “confiture” et brève “poussière”.