2 Pavillons de 20m2 dans le Morvan – Saint-Germain-de-Modéon – 2005 – 2010
Détournement des jeux d’enfance, esprit d’économie, hutte primitive, folie de jardin, construit sans clous ni colle par un savant empilement de modules de bois.
le made in autun
2 Pavillons de 20m2 dans le Morvan – Saint-Germain-de-Modéon – 2005 – 2010
Détournement des jeux d’enfance, esprit d’économie, hutte primitive, folie de jardin, construit sans clous ni colle par un savant empilement de modules de bois.
« Matali Crasset envisage le design comme une recherche. Elle travaille à partir d’une posture décentrée qui lui permet à la fois d’intervenir sur la vie quotidienne et de projeter des scénarii pour le futur. »
– qu’en est-il aujourd’hui ou l’on parle de post-colonialisme –
À sa naissance, il était exclu de parler des arts primitifs, exit les arts premiers, qui avait été donné par le collectionneur Jacques Kerchache, à l’occasion de la présentation intermédiaire au Louvre.
Que faire ? Il semble qu’il ne soit resté comme solution, que de choisir le nom du lieu : Musée du quai Branly.
Le choix des collections et de la manière de les présenté a fait aussi polémique
Le musée réunit des pièces du Musée des arts africains et océaniens de la Porte Dorée à Paris, et du Musée de l’homme qui s’insurge : ces pièces sont des objets scientifique, doivent-ils être exposées comme des objets d’art !?
Pour moi, l’expérience de côtoyer ces objet tient de la stupéfaction. Chaque visite est un miracle !
Depuis le musée de l’Homme au Trocadéro a rouvert. Tout de blanc vêtu, au contraire du Quai Brandy qui joue sur le mystère, pour mettre en valeur les collections.
De plus, ultime pied de nez, il ajoute aux objets africains, océaniens, américains et asiatiques, des objets occidentaux ! Pas mal non plus !
En 1999, après que Jacques Chirac a lancé le projet du musée du Quai Branly, un concours international d’architecture en désigne Jean Nouvel comme le maître d’oeuvre. Avant même que le bâtiment ne sorte de terre, le parti pris de l’architecte, qui ne compte pas que des adeptes, avait été vivement critiqué :
« Le construire ne peut se faire qu’en récusant l’expression de nos actuelles contingences occidentales. Exit les structures, les fluides, les menuiseries de façade, les escaliers de secours, les faux plafonds, les projecteurs, les socles, les vitrines, les cartels. […] Qu’ils s’effacent devant les objets sacrés. » Déclaration d’intention de Jean Nouvel.
Jean Nouvel envisage ainsi le jardin qui conduit au bâtiment principal comme « un bois sacré » destiné à « sacraliser le parcours du visiteur« . Nombreux sont les architectes et ethnologues à dénoncer l’omniprésence de Jean Nouvel à travers sa scénographie, une mise en scène du musée au détriment des œuvres. Et le parti pris architectural de mettre en scène « le mythe d’un ailleurs anhistorique, merveilleux et sacré, où l’autre absolu, le bon sauvage, vivrait encore dans le cycle d’une nature harmonieuse à tout jamais perdu pour nous » conforterait l’exotisme comme filtre de perception de la culture des autres. L’architecture du lieu participerait ainsi de l’esthétisation de l’art premier, au détriment de sa contextualisation, et donc du discours ethnographique ou anthropologique.Le Musée du Quai Branly
« Classées chronologiquement, sans filtre, telles qu’elles se sont présentées sur la plateforme, ces visions donnent à voir et à lire les préoccupations de chacun pour les partager avec tous. Logement et évolutivité, métropole et gouvernance, mobilité et solidarité, climat et ruralité, grenier et cimetière, carbone et construction, vitesse et proximité, distance aux autres et au monde… »
Une belle pièce, pour presque tout le monde, c’est une grande pièce. Un bel appartement, c’est d’abord un grand appartement. NÉMAUSUS I, c’est la quantité d’espace comme préalable esthétique. C’est l’affirmation claire de principes basiques, oubliés. C’est l’oubli des normes du logement social pour dépasser la fatalité qui conduit à ces appartements, tous du même type, qui véhiculent la tristesse d’une condition sociale, qui tend à faire confondre individu et numéro, norme et qualité, modèle et identité.
Tous traversants – deux orientations, possibilité d’un balayage de l’espace par courant d’air, importante notion de confort en climat méditerranéen. Possédant tous une grande terrasse, ouvrant tous complètement leur façade sur cette terrasse. Ce sont des logements qui commencent toujours par un espace libre de près de 60 m² qui ne sépare pas cuisine et salle à manger, qui ont des salles de bains grandes avec une fenêtre et, à certaines heures, du soleil.
Ce sont enfin des logements où l’architecture ne s’arrête pas à la porte d’entrée, basés sur une spatialité et une scénographie précises (duplex, vues depuis les chambres dans le séjour…) et un choix de composants (escaliers, cloisons, portes…) qui font que le futur locataire sait où il habite. NÉMAUSUS I, c’est enfin des appartements très différents (de plain-pied, duplex, triplex…). L’éventail typologique garant d’un choix est aussi une marque de respect vis-à-vis du futur occupant.
Jean Nouvel
Le contexte est l’environnement pour lequel vous allez développer votre projet.
Il peut s’agir d’une entreprise, d’un particulier, d’une collectivité.
Il est important de bien l’étudier pour en comprendre les valeurs fortes et pouvoir effectuer des choix pertinent et présenter un projet cohérent avec son «image de marque» et sa demande.
La demande est l’énoncé de la commande qui vous est faite. Le sujet doit être précis mais suffisament généraliste pour laisser tous les possibles advenir.
Le cahier des charges, peut être rédigé par le commanditaire ou par vous. Il liste les grandes lignes ques vous devrez respecter : valeurs de l’entreprise, cadre physique du projet… Il vous permet d’entrer en questionnement et de vérifier la pertinence de vos hypothèses.
Tous cela ne vous empêche pas d’avoir une réflexion et de proposer des solutions empreintes de votre touche personnelle, bien au contraire.
L’exemple de Carlo Scarpa
Carlo Scarpa est un architecte vénitien dont le travail traduit l’attention aux détails constructifs.
Il dessine les moindres détails de ses interventions. La tradition n’est pas un frein à son imagination. Il dit lui-même qu’il règle son projet comme une partition musicale. Les solutions qu’il propose, naissent de sa connaissance des matériaux et des pratiques des artisans, de leurs intelligences qui permettent toutes les inventions.
Lien capsule Carlo Scarpa
PDF Carlo-Scarpa – Castelvecchio – extraits
un design attentif à l’humain
Vidéo Histoire d’objets : Charlotte Perriand : « Pour moi, le sujet c’est l’homme, ce n’est pas l’objet »
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