Le musée du Quai Branly

– qu’en est-il aujourd’hui ou l’on parle de post-colonialisme –

À sa naissance, il était exclu de parler des arts primitifs, exit les arts premiers, qui avait été donné par le collectionneur Jacques Kerchache, à l’occasion de la présentation intermédiaire au Louvre.

Que faire ? Il semble qu’il ne soit resté comme solution, que de choisir le nom du lieu : Musée du quai Branly. 

Le choix des collections et de la manière de les présenté a fait aussi polémique

Le musée réunit des pièces du Musée des arts africains et océaniens de la Porte Dorée à Paris, et du Musée de l’homme qui s’insurge : ces pièces sont des objets scientifique, doivent-ils être exposées comme des objets d’art !?

Pour moi, l’expérience de côtoyer ces objet tient de la stupéfaction. Chaque visite est un miracle !

Depuis le musée de l’Homme au Trocadéro a rouvert. Tout de blanc vêtu, au contraire du Quai Brandy qui joue sur le mystère, pour mettre en valeur les collections.

De plus, ultime pied de nez, il ajoute aux objets africains, océaniens, américains et asiatiques, des objets occidentaux ! Pas mal non plus !

On en parle encore !

Esthétique et ethnologie

En 1999, après que Jacques Chirac a lancé le projet du musée du Quai Branly,  un concours international d’architecture en désigne Jean Nouvel comme le maître d’oeuvre. Avant même que le bâtiment ne sorte de terre, le parti pris de l’architecte, qui ne compte pas que des adeptes, avait été vivement critiqué :

« Le construire ne peut se faire qu’en récusant l’expression de nos actuelles contingences occidentales. Exit les structures, les fluides, les menuiseries de façade, les escaliers de secours, les faux plafonds, les projecteurs, les socles, les vitrines, les cartels. […] Qu’ils s’effacent devant les objets sacrés. » Déclaration d’intention de Jean Nouvel.

Jean Nouvel envisage ainsi le jardin qui conduit au bâtiment principal comme « un bois sacré » destiné à « sacraliser le parcours du visiteur« . Nombreux sont les architectes et ethnologues à dénoncer l’omniprésence de Jean Nouvel à travers sa scénographie, une mise en scène du musée au détriment des œuvres.  Et le parti pris architectural de mettre en scène « le mythe d’un ailleurs anhistorique, merveilleux et sacré, où l’autre absolu, le bon sauvage, vivrait encore dans le cycle d’une nature harmonieuse à tout jamais perdu pour nous » conforterait l’exotisme comme filtre de perception de la culture des autres. L’architecture du lieu participerait ainsi de l’esthétisation de l’art premier, au détriment de sa contextualisation,  et donc du discours ethnographique ou anthropologique.Le Musée du Quai Branly

extrait de la présentation de l’émission Le Quai Branly est-il un nouveau Luna Park ? sur France Culture

Et demain on fait quoi ?

« Classées chronologiquement, sans filtre, telles qu’elles se sont présentées sur la plateforme, ces visions donnent à voir et à lire les préoccupations de chacun pour les partager avec tous. Logement et évolutivité, métropole et gouvernance, mobilité et solidarité, climat et ruralité, grenier et cimetière, carbone et construction, vitesse et proximité, distance aux autres et au monde… »

 

 

Musée (…) imaginaire

24 créatrices de tous horizons, Jenny Holzer

Le travail personnel de Jenny Holzer consiste à afficher ou projeter dans l’espace public, des messages encouragent la réflexion sur l’influence qu’exercent la communication des politiques et les média.

Ce musée virtuel se présente elle projette sur 3 murs, le travail de femmes artistes, de Rosa Bonheur à Rosemarie Trockel en passant par Paula Modersohn Becker et Louise Bourgeois, Joan Mitchell (un travail que j’adore) ou Yayoi Kusama.

Cette mise en scène immersive met  en valeur, les univers particuliers des ces artistes et leur  l’obstination créative.

Faire des images

Une autre approche de la nature morte ,  Liz Wolfe

Des images qui ressemblent à de la poésie photographique : « une sorte de reportage visuel : des instantanés d?une mythologie moderne ou d?un folklore qui n?existe pas dans notre monde, mais qui attendrait dans un univers parallèle. »

Yellow Shoes and Sardines – Liz Wolfe

Randomp, GeneralPublic

GeneralPublic  ont créé des cartes interchangeables fonctionnant chacune entre elles. Une création sur le thème « Art Déco revisité » sur In design et Photoshop.

Random

 Making of

Objets dans l’objectif, une exposition virtuelle

Une exposition virtuelle de la BNF, intéressant à la fois par le contenu, mais aussi par la présentation clair et équilibrée !

Objet dans l’objectif – exposition visuelle de la BNF

La Pluie à Midi , Julie Stephen Chheng

La Maison d’édition Volumique, maison d’édition et studio d’invention initié il y a une dizaine d’années par Étienne Mineur, Volumique se concentre sur l’association entre tangible et numérique.

 

Se fabriquer une mémoire – éditer


Le livre est une expérience tactile, on l’a vu avec l’exposition de beaux livres «Fully Booked : Ink on Paper» qui présente des supports imprimés innovants dans leurs formes.

C’est ce que nous nous proposons de faire !

DES EXEMPLES

 

L’agence Graphéine présente leur étude pour ILEX, Agence de paysage et d’urbanisme, en associant textes, images fixes, présentations en mouvement, animations….

L’exemple des compositions sonores

CLAM est il POP ?

Critères d’évaluation

UE14 EC 14.3 Outils et langages numériques

C2.1 : Utiliser les outils numérique de référence et les règles de sécurité informatique pour acquérir, traiter , produire et diffuser de l’information ainsi que pour collaborer en interne et externe.

UEl5 EC 15.4 Démarche de recherche en lien avec  la pratique de projet

C2.2 Identifier, sélectionner, organiser diverses ressources spécialisées et vérifiées, pour documenter un sujet

 

Éditer – Le beau livre

Pour la sortie de leur nouvel ouvrage «Fully Booked : Ink on Paper», les éditions Gestatlen, organisent une exposition dans leur espace, à Berlin, du 14 mars au 21 avril 2013 sur les beaux livres.

Une expérience Tactile, oui !

Des supports imprimés innovants dans leurs formes.

Un tour d’horizon des techniques

Parmi les ouvrages présentés, certains se focalisent sur la présentation de l’objet, sur la couverture, avec des choix d’impression particuliers (sérigraphie, vernis sélectif, absence de massicotage), un livre niché dans un autre plus gros, une couverture-objet, ou encore une reliure apparente… D’autres s’attardent davantage sur la mise en page, avec l’insertion d’intercalaires, de photos argentiques volantes, l’utilisation des techniques de pop-up, d’encarts qui se déplient, de la découpe laser, de perforations … Cette exposition offre un panorama des possibilités de l’imprimé.

L’article en entier ici 

buy windows 11 pro test ediyorum