Scénographier

Scénographier un espace intime

Exposition Vincent Barré – l’origine est proche
Musée des beaux arts de Besançon – 2019

Créer du lien discursif

Valérie Jouve – Scénographie de l’exposition de Saint Etienne

 

La subversion des images

Dossier pédagogique du Centre Pompidou

Sur le site Canopé

Dora Maar, Pierre Kefer, Étude publicitaire pour Pétrole Hahn, vers 1934
Négatif gélatino-argentique original sur plaque de verre, 9 x 13 cm

La subversion des images. Surréalisme, photographie, film

Les groupes surréalistes ont investi le champ des images modernes que sont la photographie et le cinéma dans l’ensemble de leurs recherches et de leurs pratiques. Les procédés que les artistes développent (œuvres collectives, écriture automatique, photogrammes), leurs thèmes de prédilection (la ville, l’œil et la pulsion scopique) les techniques et concepts artistiques qu’ils explorent (la théâtralité, le montage, le modèle intérieur, l’écriture automatique, la subversion) illustrent de la puissance créative de ces groupes d’avant-garde.

Lorsque le mouvement surréaliste émerge autour d’André Breton dans les années 1920, il puise sa source chez les dadaïstes, tout en réenchantant leur approche de la vie. Les fondements sont posés dans le Manifeste publié en 1924 par Breton et relayés à travers la revue La Révolution surréaliste. Le collectif occupe une place primordiale dans leur pratique et l’inconscient, révélé par les écrits de Freud, acquiert une valeur fondamentale dans leur démarche. Un procédé tel que le cadavre exquis entre hasard, automatisme et poésie représentent parfaitement l’esprit du surréalisme.

 

L’oeil en éventail

Charlotte Perriand aimait avoir « l’œil en éventail », c’est-à-dire attentif à tout, aux êtres et aux choses, surtout les plus humbles. Son « œil en éventail » devenait régulièrement « œil photographique » pour générer des photos d’avant-garde, elles-mêmes servant à ses très novatrices créations de mobilier.

L’Attention

ou le CARE dans le sens de prendre soin

Le cas des Sismo, innovateurs industriels

Les Sismo sont un collectif de designers et…  ingénieur, ethnologue, architecte, bricoleur, économiste, entrepreneur, jardinier, etc.

Ils se définissent comme comme une équipe  qui «cultive son humanisme, sa capacité à lier création, savoir-faire et réalisme.»

«Nous avons la conviction qu’il faut redoubler de créativité, porter attention et soin aux individus comme aux situations, pour faire la preuve ensemble que de nouvelles manières de « faire société » sont possibles.»

Si vous allez vous promener sur leur site, vous verrez que leur maître mot est «Design with care».

Mais qu’entendent-ils par Design with care ?

CES DESIGNERS DES PETITS RIENS – par Anne-Marie Fèvre

Les Sismo sont têtus et aiment l’innovation qui passe par des petits riens. Et c’est déjà beaucoup. Pour eux, le design doit servir la vie ordinaire, les gestes du quotidien, qu’il faut explorer à nouveau pour les améliorer nettement. C’est cette «Grandeur du détail» qu’ils ont exposée pendant deux jours en mars au Lieu du Design à Paris. Démarche qu’ils défendent depuis leurs débuts (1) et qui, aujourd’hui, séduit les consommateurs, tout en restant abordable (les produits présentés ont un coût compris entre 2,15 et 85 euros).

Une démarche et une philosophie

Comment de menus détails peuvent métamorphoser nos objets du quotidien, les faire plus astucieux et plus pratiques, grâce à de micro-interventions innovantes pour améliorer la vie quotidienne.

HANDY BAG

L’introuvable lien du sac poubelle est fixé sur le sac

Qui ne s’est pas énervé avec son sac-poubelle, dont le petit lien attaché au fond se colle aux pieds, se casse, se détache ou est introuvable ? On finit par ne plus rien attacher, le sac déborde. Pour Handy Bag, marque leader en France, les Sismo, soient les designers industriels Antoine Fenoglio (né en 1971) et Frédéric Lecourt (né en 1972), viennent de mettre au point un «lien pratique». «Rose, plus large et donc plus solide, il est fixé en haut du sac, explique Frédéric Lecourt. Il suffit d’enlever le sticker qui le fixe, et on ferme le sac dans la poubelle, plus vite. C’est plus propre.» Tout ce travail de créateurs reconnus pour une vulgaire poche à déchets ? 53% des foyers français achèteraient ces sacs à liens si peu pratiques. Et tous les jours, ils pestent et ça empeste. Il aura fallu trente ans pour mettre au point ce nouveau scénario d’usage. Les industriels semblent avoir du mal à changer leurs habitudes.

Gomme Kokuyo à facettes, pour plus de précision (4,82 euros)

Verre doseur Oxo dont l’inclinaison permet de faciliter la lecture des graduations (12,50 euros)

La Georgette : fourchette, cuillière et couteau (19,80 euros)

Nous sommes dans la tendance du «nudge», c’est-à-dire donner un petit coup de pouce à un produit», explique Lecourt. Au design, les Sismo appliquent l’incrémentation – augmentation de la valeur d’une variable – pour inventer des «compléments d’objets directs». Tous ces légers déplacements d’usages, ces petits trucs si utiles incorporés à un ustensile, ils n’ont pas envie de les créer en chambre, mais de les transmettre aux industriels. C’est une lente bagarre. Les usagers n’attendent que cela.»

 «Les Sismo, pourquoi pas le design ? Inventaire ordinaire et inventif» Textes Claire Fayolle, éd. de l’Epure

Tous les acteurs

Pillivuyt

Accompagnement global d’une belle PME, avec une belle histoire et de beaux savoir-faire.

L’erreur profitable

Avec les Sismo, nous avons fait entrer le design dans la stratégie de l’entreprise pour valoriser ses 200 ans d’existence et le savoir-faire du personnel. En leur expliquant que cette stratégie valorise ce qu’ils font au quotidien, nous avons créé une dynamique globale d’entreprise. Il y a une vraie volonté de montrer notre savoir-faire.
David Burnel, PDG. Propos recueillis par Antonio Rodriguez pour l’AFP

PDF : L’Attention

Des liens

http://sismodesign.com/fr

Livret  : Mon musée du design

Parcours  : http://www.monmuseedudesign.cnap.fr

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