Des sujets de rédactions….

Le chantier d’écriture

Sur notre cahier de brouillon nous écrivons une poésie. Nous essayons de faire comme Jaques Prévert. Le nom de sa poésie est « cortège ».

Le principe de cette poésie est d’inverser les compléments du nom ex :un homme en or avec une montre en deuil. Si je le remets comme il était au départ ça fait :un homme en deuil avec une montre en or.

Voici quelques phrases que j’ai écrites :un chien de chocolat avec un paquet de police, le moulin de l’espace avec la météorite de brique, une tarte en cuir avec un manteau en pomme.

J’ai bien aimé ce travail.
Steven

L’HÔTEL DE MES RÊVES

TEXTE PAS TRÈS LIBRE

Les fenêtres de cet hôtel sont ouvertes et claquent au vent.Les rideaux tout délabrés pendent par morceaux et quand le vent s’y engouffre, il les gonfle et leur donnent l’allure de personnages sans visage.Rien autour …Que le noir sombre de la nuit et la clarté énigmatique de la lune qui font de nous des ombres insinuantes et folles.Nous voulons entrer.Nous poussons la porte et fragile sur ses gonds, vermoulue par le temps, elle s’écrase à nos pieds nous obligeant à reculer.Nos pas grincent sur le plancher qui craque par endroit.Nous avançons à la lumière de notre portable mais le faisceau de la lumière se perd dans l’immensité du toit laissé béant.

-Dring, dring !

-Eteins ton portable, dis-je.

-Mais je ne l’ai pas allumé !

-DRIIING ! DRIIING !

Nous nous regardons, médusées.Nous n’osons plus bouger.Nos pieds collent sur le sol. Mon corps est pris de tremblements et je les contrôle à peine.J’essaie de me raisonner.Nous nous faisons toute petites comme si nous voulions dissimuler notre présence.

DRIIING ! DRIIING !

Ça recommence.Nous voulons revenir en arrière mais une poutre se détache du plafond qui semblait exister à cet endroit.Nous ne pouvons plus reculer. Une autre poutre se détache et nous barre l’issue de devant.Nous ne pouvons plus avancer.Que faire ?

-Ah, ah  ah !

Une voix aigüe et lointaine en même temps envahit le silence inquiétant de l’endroit et nous fait tressaillir. Nous nous serrons les unes contre les autres pour nous donner plus de courage mais nous perdons pied.Nos jambes ne nous portent plus.Nous voulons crier mais aucun son ne sort de notre bouche asséchée.On se regarde mais on ne se voit plus.On tend l’oreille mais on n’entend plus rien.Seuls le battement de notre cœur et le souffle accéléré de notre respiration meublent ce ténébreux silence. 

Soudainement, de très loin, de là-bas, de dehors peut-être un raie de lumière qui s’approche de plus en plus vite de nous nous aveugle.Nous fixons la lumière et en même temps, nous fermons les yeux. Sans réfléchir, nous courons vers elle ….Jusqu’à ce que la même voix me dise :

-Bon.tu te dépêches ! Il est presque 8 heures un quart.

Complètement perdue, je m’assois.Désemparée,je lève les bras vers la plafond.Apeurée, terrifiée, j’essuie du revers de ma manche la sueur mêlée à mes larmes qui inondent mon visage et me collent aux vêtements….

A 8 h 30.je suis devant l’école complètement frigorifiée et j’attends qu’Agnès ou Jacky vienne m’ouvrir….

Dominique

Jacky qui a écrit sur le même thème que Fatoumata.

Bravo les CE1 d’Agnès !

Lorsque j’ai vu toute une série de textes écrits par la votre texte, ça m’a beaucoup épaté.

Maîtriser l’écriture sur le blog comme ça mérite de beaux compliments.

Donc, mes félicitations et maintenant que vous savez faire, continuez de chez vous : le blog sera friand d’avoir de vos nouvelles où que vous soyez.

En tout cas bravo !

Jacky