A cœur perdu…

Dans ce roman, Kelly York & Rowan Altwood racontent l’histoire d’un jeune homme de 16 ans prénommé Luc, atteint d’une insuffisance cardiaque. Âgé de seize ans, Luc reçoit le cœur d’une inconnue morte dans un accident de voiture. Mais trois ans après l’opération apparaissent des complications, son corps rejette la greffe. Un tas de choses lui passe alors par la tête lorsque le verdict tombe, mais une chose est sûre, il ne veut pas que ses parents le sachent. Lassé des hôpitaux et des traitements, tant cela avait été éprouvant pour lui la première fois, il décide de ne pas se soigner, ne voulant laisser sa maladie décider du jour où elle lui ôtera sa vie. Après avoir vu sur internet que dans l’Oregon l’euthanasie est légale et qu’on peut facilement s’en procurer des fioles ainsi lorsque Luc il pourra se donner la mort à l´aide d’une seule fiole, il s’organise un road-trip dans le plus grand des secrets. Mais le retour de sa meilleure amie, Evelyn, dans sa ville n’était pas prévu dans son programme. Un soir, après certaines confidences d’Evelyn, Luc l’invite à se joindre à lui pour faire le voyage durant lequel des sentiments enfouis se réveilleront chez les deux ados. Mais la présence de celle pour qui il éprouve toujours des sentiments suffira-t-elle à redonner à Luc l’envie de se battre ? C’est ce que vous découvrirez dans la suite du livre…

Pour ma part j’ai aimée lire ce roman, j’ai trouvé que les auteurs laissent à chaque fois une forme de suspense dans chaque chapitre et nous évitent l’ennuie. Il est également facile à lire, il n’y à pas de problème de compréhension ou autre. De plus ce roman à  une originalité : c’est un roman à deux mains c’est-à-dire qu’il laisse la parole aux deux personnages principaux de l´histoire. Ainsi nous suivons les émotions qu’ils peuvent ressentir chacun leur tour.

                                                          

https://www.livraddict.com/biblio/book.php?id=168217

York, Kelley / Altwood, RowanLes derniers battements du cœur. Pocket, 01-02-2018. 331 p.

Camille CASTELAIN 1ES2

Le mort est vivant !

Steve Niles et Bernie Wrightson, scénariste et écrivain pour le premier, dessinateur de bande dessinée et illustrateur pour le second, sont tous deux spécialisés dans les comics books d’horreur. Ils ont créé une saga complète du monstre de Frankenstein inventé par Mary Shelley. Frankenstein (tome 1) est une bande dessiné de science-fiction.

La créature est un monstre vivant qui se produit dans un spectacle. Toutes les personnes ont peur d’elle mais pour survivre elle est obligée de rester dans ce « cirque ». Dans ce premier tome elle est poursuivie par son créateur, le professeur Victor Frankenstein, qui considère sa création comme une erreur. De ce fait il ne cesse de la pourchasser mais le monstre essaye de lui échapper. Va-t-il trouver une solution ?

Les auteurs ont voulu dire, grâce à cette adaptation, que toutes les personnes, même différentes physiquement, veulent peut-être la même chose au fond, à savoir vivre et se faire accepter.

Dans cette bande dessinée, j’ai beaucoup apprécié la troisième planche qui me parait très réaliste comme vous pouvez le voir ci-dessous, grâce notamment aux visages des personnages, aux traits de peur qui s’y lisent et l’effet créé par le noir et blanc qui accentue cette peur.

Qui plus est, la deuxième planche nous fait découvrir un monstre bien différent des représentations habituelles. Ici, le monstre est plus réaliste que son célèbre homologue cinématographique. Ce réalisme nous le rend beaucoup plus attachant.

Il y a une très bonne intrigue qui incite le lecteur à lire la suite, le style de dessins du livre est très accrocheur même si parfois le sens de lecture est compliqué à comprendre avec la disposition des bulles qui sont éparpillées. Les images en noir et blanc renforcent l’image du monstre qui est très bien réalisée.

De manière générale, cette bande dessiné est agréable à lire et regarder, mise à part la remarque que j’ai pu faire précédemment. Je conseille ce livre car nous avons envie de connaitre la suite, il est très bien réalisé pour ses dessins mais aussi pour son histoire qui est très accrocheuse.

 

 

 

 

 

 

 

Niles, Steve / Wrightson, Bernie. Frankenstein : le monstre est vivant, Tome1. Soleil, 01-11-2014. 208 p.

Référence image: https://www.soleilprod.com/serie/frankenstein-le-monstre-est-vivant-01.html

Noa BULTEL, 1ère ES2

Se battre pour vivre

Mon sourire pour guérir est un livre de Sandra dal-Maso, publié en 2013. Ce livre est un témoignage qui raconte la vie de Sandra qui découvre qu’elle est atteinte d’une leucémie aiguë, elle nous invite à découvrir son histoire.

Sandra a 27 ans et est chauffeuse-livreuse. Un jour alors qu’elle était pressée, elle a un accident. Une douleur au cou apparaît mais elle préfère continuer son boulet. Suite à un rendez-vous chez le médecin, elle apprend qu’elle a une leucémie aiguë, la forme la plus grave de la maladie. Elle doit vite partir à l’hôpital et surtout en isolement dans une chambre stérile. Elle va devoir enchaîner les chimiothérapies et va devoir porter un masque. Cependant elle décide de se battre, de ne pas lâcher prise, tout cela avec sa bonne humeur et le soutien de ses proches et de son équipe médicale. Ce livre nous permet de suivre Sandra dans le combat qu’elle mène chaque jour.

J’ai bien aimé ce récit qui raconte une histoire vraie, nous montre que même la maladie ne nous empêche pas de vivre ! Ce livre à également été écrit pour sensibiliser les personnes au don de moelle osseuse qui a permit a Sandra d’être sauvée. C’est important de savoir qu’on peut sauver la vie de personnes malades. Sandra a d’ailleurs créée l’association La chauve qui sourit pour encourager le don de moelle osseuse.

Dal-Maso, SandraMon sourire pour guérir : sauvée par un veilleur de vie. Max Milo Editions, 01-09-2013. 152p

Lucie DUTAILLY, 1èreES2

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Un après guerre émouvant et mouvementé

De son vrais nom Phillipe Guillaume, Albert Dupontel est un acteur réalisateur scénariste et humoriste Français très connu grâce à des films comme Irréversible de Gaspar Noé.

Alors qu’on lui avait déjà attribué un César en 2014, Dupontel se voit en recevoir deux de plus pour sa réalisation et adaptation cinématographique du livre Au revoir là-haut de Pierre Lemaitre en 2017.

Référence de l’image  http://radio-londres.fr/2017/10/au-revoir-la-haut-le-coup-de-maitre-dalbert-dupontel/

Scène du début du film Au revoir là-haut.

Albert et Edouard, deux rescapés de la Première Guerre mondiale, décident de se refaire une vie malgré les séquelles marquantes du conflit qui vient à peine de se terminer. Les protagonistes vont alors chercher à se faire justice à leur manière même s’ils ne sont pas très dégourdis.

Une histoire pleine d’action, d’humour et pas du tout compliquée à comprendre, de quoi mettre tout le monde d’accord. Selon moi ce film dénonce les injustices et la non reconnaissance envers les soldats de la Première guerre mondiale.

Vous remarquerez en visionnant le film que Dupontel a prit soin de mettre en valeur chaque détail. Le montage, la mise en scène, la bande son… tout est bien travaillé pour que l’on ressente les émotions et que l’on soit pris directement dans l’histoire. On voit qu’il y a eu un travail important dans sa réalisation et les césars attribués sont très mérités.

Personnellement c’est un film que je recommande fortement, j’ai adoré ! On nous présente un contexte triste mais teinté d’humour et cette alliance d’émotions colle très bien au déroulement de l’histoire. Les acteurs sont juste bluffants dans leur rôle qui n’est pas très simple à jouer. Pradel est pour moi le personnage le mieux joué car on ressent sa cruauté sans fin et son aspect maléfique que l’on peut observer grâce à une mise en scène sombre à chacune de ces apparitions. C’est un personnage qui m’a particulièrement marqué, tout comme l’histoire en générale.

Je finirai en présentant ce film comme un chef d’œuvre du cinéma français et je n’abuse pas en disant cela. Même si, avant tout, c’est une très belle histoire, c’est aussi et surtout un film agréable à regarder.

Dupontel, Albert. Au revoir là-haut, 2017.

O Shambah, 1èreES2

Refuser une vie imposée

Lelis & Ozanam sont auteurs de deux bandes dessinées. La première, Last bullets, parle en partie de la guerre de sécession en 1864, et la seconde, celle dont je vais vous parler, s’intitule Gueule noire et raconte une vie dans les mines.

Les auteurs nous relatent l’histoire d’un homme, Marcel, qui abandonne tout pour fuir les mines du Nord de la France et aller vivre ailleurs. Il se rend vite compte que peu importe où il ira, il travaillera toujours très dur (s’il trouve du travail) et très souvent pour pas grand chose en retour. D’ailleurs il le dit : « J’avais voulu partir pour changer de condition, mais partout où j’allais, la sueur et la saleté étaient au rendez-vous. »

Dans cette histoire, Marcel est obligé d’aller à la mine, terrifié par Eugène, son père. Mais le jour où celui-ci décède, c’est comme une libération pour lui qui décide alors de tout ; il abandonne sa petite amie Suzanne et laisse également son grand frère. Marcel part donc « découvrir » la vie à Paris, enfin c’est ce qu’il croyait car il retrouve son meilleur ami d’enfance, Jacek, et décide de se fier à lui. Ce qu’il n’aurait jamais dû faire car il se retrouve de ce fait enrôlé dans une bande de malfrats qui vole les riches et qui finissent même par tuer une personne. Après ce drame, Marcel décrète que c’en est trop pour lui et il part.

Mais ses nouveaux amis vont-il le laisser partir avec ce qu’il sait ?

On comprend grâce à ce livre qu’il faut parfois savoir se contenter de ce que l’on a et que l’herbe n’est pas toujours plus verte ailleurs.

Il y a plusieurs problématiques dans ce livre et donc plusieurs intrigues. La première est de savoir si, oui ou non, Marcel va travailler à la mine. La seconde est de savoir s’il va réussir à partir comme il l’a dit et si sa petite amie Suzanne va le suivre ou non. La dernière est de savoir si Marcel va trouver son bonheur en partant à Paris.

J’ai apprécié cette bande dessinée car pour une fois ce n’est pas une de ces histoires où tout finit bien, où le personnage principal trouve le bonheur, etc. Ce livre nous montre une réalité assez dure mais qu’ont pu vivre certaines personnes. Comme quoi on ne peut pas toujours avoir ce que l’on veut dans la vie et il faut parfois aller voir ailleurs pour se rendre compte que ce que l’on avait était déjà bien…

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Lelis / OzanamGueule noireCasterman, 2015. 100p.

Kitty Dubarral, 1ere ES2.

La vie… en soins palliatifs

Quelques jours à vivre est une bande dessinée sur le thème de la santé et plus précisément sur la vie du personnel hospitalier et le quotidien des patients. Cette BD nous emmène droit dans le quotidien d’un service de soins palliatifs, à l’hôpital de Roubaix.

Dans ce livre on y comprend l’histoire des soins palliatifs traitée avec réalisme au sein d’un hôpital. Nous assistons à ce qu’il se passe vraiment dans le quotidien du personnel médical mais aussi celui des patients en fin de vie. Dans cette œuvre on voit comment le travail est dur dans ce service. On découvre aussi la difficulté des familles lorsqu’elles rendent visite aux malades. Les images reposent essentiellement sur du noir et blanc. Le dessinateur, Olivier Perret, a joué sur des couleurs sombres pour accentuer le réalisme des choses du quotidien et montrer que tout n’est pas facile dans le milieu médical face à certains patients en fin de vie. C’est touchant car il exprime les sentiments des personnages qui ne sont pas toujours positifs et c’est assez angoissant. Mais, paradoxalement, c’est un livre rassurant, on se rend compte de la façon dont on est pris en charge. 

Si vous aussi vous désirez en savoir davantage sur les soins palliatifs et leur histoire, si vous vous posez certaines questions, je vous conseille vivement de vous plonger dans cette histoire, vous ne le regretterez pas !

Bétaucourt, Xavier / Perret, Olivier. Quelques jours à vivre. Delcourt, 01-09-2017. 125 p.

     

https://www.telerama.fr/livre/la-bedetheque-ideale-169-quelques-jours-a-vivre,-quand-lhopital-est-la-derniere-demeure,n5228384.php

Marine Blot, 1ST2S1

 

Une histoire d’infanticide qui nous fait réfléchir

Connu pour des textes abordant des questions délicates sur le monde social contemporain, Dennis Kelly est un acteur, scénariste et dramaturge Britannique. Il est aussi connu pour avoir écrit des séries humoristiques pour la BBC mais ici nous allons nous intéresser à son livre Occupe-toi du bébé, ou Taking care of baby pour la version originale.

 C’est une histoire délicate présentant Donna, une femme ayant tué ses deux enfants. Alors avant tout, ne voyez pas ce livre comme une histoire criminelle de A à Z mais voyez la plutôt comme 109 pages de questionnements et réflexion intense autour de la culpabilité du personnage principal. Car oui, vous verrez que certaines suppositions pourraient vous pousser à vous mettre du côté de Donna, la femme coupable – ou non ? – du double infanticide.

On comprend pendant notre lecture que l’auteur est un personnage à part entière de l’histoire car c’est lui qui interviewe chaque personnage tout au long de la pièce et donc sur scène lors des représentations. Chaque personnage donne son avis sur le crime et on a du mal à se faire nous-mêmes un avis tellement chaque remarque est convaincante. L’auteur n’hésite pas non plus à créer des conflits entre les personnages pour opposer leurs avis.

Personnellement je trouve le livre très bon dans l’ensemble, on a affaire à une histoire très originale et on imagine une mise en scène très originale également. J’ai aimé le fait que Dennis Kelly nous donne envie de soutenir Donna, meurtrière, à un tel point qu’on a envie de la voir réussir à s’en sortir tellement on ressent la pitié, le désespoir et la dépression. C’est une histoire qui n’a pas vraiment de fin car l’auteur veut vraiment que chaque lecteur se fasse son propre avis sur la question et c’est ce qui est très intéressant.

Je finirai en disant que je pense que ce livre mérite un plus gros succès car j’ai constaté qu’il n’est pas vraiment connu du grand public et c’est dommage. Je le conseille vraiment car le thème est intéressant et peu mis en lumière. Cette pièce nous donne ainsi l’occasion d’y réfléchir. C’est une histoire originale qui se distingue de beaucoup de livres.

(À noter : Pour les personnes intéressées, le livre coûte 12 euros mais peut être emprunté gratuitement au CDI !)

Kelly, DennisOccupe-toi du bébé. L’Arche, 01-11-2010. 109 p.

Shambah O, 1ère ES2

Un souvenir lourd à porter

Claire Norton est une auteure qui a publié à ce jour un seul et unique roman intitulé En ton âme et conscience. Pour l’écriture de celui-ci elle s’est inspirées de rencontres faites dans le milieu hospitalier.

Ce roman relate l’histoire d’Evan, un brillant chirurgien qui excelle dans sa carrière et qui a une vie sociale bien remplie. Cependant, cela cache un triste événement qui s’est passé durant son enfance; l’enlèvement de sa petite sœur Kelsie alors qu’ils se baladaient sur les quais. Pourtant ce lourd souvenir, ainsi que la culpabilité de ne pas avoir pût sauver sa petite sœur, reviennent très souvent en boucle dans sa tête. Un jour en sortant d’une dure journée de travail il rencontre un petit garçon qui lui dit que Kelsie est en danger ce qui va le bouleverser. Que réserve alors cette rencontre à Evan ?

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En ton âme et conscience est un roman accessible à tous, avec une lecture fluide. Il est émouvant sans être ennuyant ce qui le rend passionnant. On se demande tout au long de l’histoire si Evan va retrouver sa sœur ou non, si celle-ci est vivante ou pas. Même les personnes n’aimant pas lire peuvent prendre beaucoup de plaisir à cette lecture, alors n’hésitez pas !

 

 

Norton,Claire. En ton âme et conscience. Robert Laffont . 419 p.

Chloé Delplanque, 1ES2 

Un « régime » qui aurait pu lui coûter la vie !

Le carnet de Groku est un livre de Sophie Laroche. Il a été publié en 2008. Ce roman est destiné plus particulièrement aux jeunes adolescents. Il aborde plusieurs thèmes comme l’obésité, l’anorexie et l’intimidation. C’est l’histoire qu’à vécue Manon. Elle a 15 ans et elle est en classe de Seconde. Elle est extrêmement complexée par son corps. Lors d’une séance de natation, dans les vestiaires, deux filles ont pris ses fesses en photo. Ces deux filles ne se sont pas contentées de garder cette photo pour elles, non…. elles l’ont fait circuler dans tout le lycée. Pour essayer d’oublier cet épisode humiliant, elle mange du chocolat. Et à chaque fois qu’elle en éprouve le besoin, Manon écrit sur son blog sous le pseudonyme « GROKU ». Un jour, une fille se présentant sous le pseudonyme « Kilodrame » lui laisse un commentaire. Manon la contacte alors par e-mail. Celle-ci donne à Manon une façon de maigrir : le carnet. Mais tout ne ce passe pas comme prévu…

Ainsi ce livre est l’histoire très touchante d’une fille qui est très complexée par son poids et qui va donc essayer, par n’importe quel moyen, même dangereux pour sa santé, de perdre du poids.

Dans ce roman, Sophie Laroche, nous explique que l’alimentation est un sujet très important chez les adolescents et surtout chez les filles, et qu’il ne faut surtout pas faire des régimes qui peuvent nuire à notre santé. J’ai beaucoup apprécié le moment où Manon rencontre pour la première fois Émilie, alias « Kilodrame », certes dans des conditions pas adéquates pour une première rencontre mais ce moment est beau car de nos jours, avec internet, on peut rencontrer de nouvelles personnes qui n’habitent pas forcément près de chez nous mais qui comptent beaucoup pour nous.

http://leshistoiresdeblondie.over-blog.com/2014/10/oui-j-ai-des-complexes-et-alors.html

J’ai beaucoup aimé ce livre et je vous le conseille car il montre la face cachée des gens atteint d’obésité et les conséquences des humiliations qu’une personne peut subir.

Laroche, Sophie. Le carnet de Groku. Hachette, 01-03-2014. 314 p.

Manon LHEUREUX, 1ES2

De l’horreur au bonheur

Première de couverture                  du livre.

Des milliers de personnes quittent chaque année l’Afghanistan pour atteindre majoritairement l’Angleterre en passant par Calais. C’est le cas de Wali Mohammadi. A  l’âge de 15 ans, orphelin, il a quitté Kaboul car il n’avait plus rien à perdre. Dans ce livre, il raconte les angoisses mais aussi les espoirs d’un individu qui quitte son pays. Il raconte aussi les péripéties qu’il a vécues durant ce périple comme les moyens de transport utilisés, peu confortables, en tracteur, à cheval ou même à pieds… en étant obligé de franchir des obstacles comme des déserts, des montagnes et la mer, le tout en traversant plusieurs pays comme le Pakistan, l’Iran, la Grèce, l’Italie et enfin la France. Il décrit le sort d’un sans-papiers, sauvé dans son cas par une rencontre heureuse.

L’objectif de ce témoignage est de faire changer l’avis des gens sur les émigrés. Par exemple, beaucoup de personnes pensent que les migrants n’ont aucun mal à venir en France et profitent de la situation des aides françaises alors que le parcours pour émigrer vers la France n’est pas aussi simple que vous le pensez.

Personnellement, j’ai beaucoup aimé ce livre car le personnage principal (Wali Mohammadi) est très attachant ainsi que son histoire. Celle-ci est très belle car il a vécu beaucoup de choses qui auraient pu lui faire abandonner ce « rêve » anglais mais il a su persister et y croire. Le passage que j’ai particulièrement aimé est le jour où il a retrouvé son frère Mustapha à l’aéroport de Francfort et aussi quand il a revu sa sœur Fahima à Londres.

Je vous recommande de lire ce livre, il peut vous faire changer d’avis sur les émigrés car pour en arriver là, ils ont vécus beaucoup d’événements comme des guerres et/ou des attentats. Ce livre aborde aussi comme sujets le racisme et la pédophilie, en effet l’auteur a subi beaucoup de violences durant son enfance dans son pays par de nombreuses personnes.

Vidéo de l’auteur Wali Mohammadi témoignant des confits en Afghanistan. 

Enfant vivant dans la jungle de Calais Source: https://www.lexpress.fr/actualite/societe/les-enfants-de-la-jungle_826812.html

Mohammadi, Wali. De kaboul à calais : l’incroyable périple d’un jeune afghan. Robert Laffont, 01-11-2009. 249 p.

Rq : Wali Mohammadi est venu au lycée Carnot en 2011 pour expliquer aux élèves sa vie et son difficile parcours.

                 

 Manon LHEUREUX,  1ES2