Nov 11 2018

Rivalités (VII)

José Tomás vs El Juli

Badajoz, 25 juin 2012

          Ceci est l’histoire d’une rivalité tronquée mais rivalité tout de même. On aurait préféré les voir plus souvent face à face sur les scènes les plus prestigieuses pour que l’afición se partage et s’enflamme et même s’affronte symboliquement mais une chose est claire : ils ont été avec le maestro Ponce, un poil plus âgé, les deux toreros les plus importants de ces 20 dernières années dans deux styles bien différents, le premier dans le classicisme le plus pur et sans concessions et le deuxième dans un toreo plus varié et moderne.

            Lors des derniers épisodes, le 14 août 2016, à Saint-Sébastien puis le 4 septembre suivant à Valladolid, chacun a montré ses arguments dans ce qui promettait être et fut finalement un grand moment de tauromachie dans le premier cas et un vibrant hommage à Víctor Barrio dans le second; numériquement le moins âgé des deux l’emporte à chaque fois mais dans le cœur des aficionados… L’important est que la Fiesta en sorte grandie quand ces deux géants se hissent à leur meilleur niveau.

            Voir José Tomás a l’affiche est depuis longtemps devenu chose rare mais le voir annoncé face à El Juli est un événement encore plus exceptionnel, cependant dans leur première étape, qui commence à remonter il est vrai, ils se sont affrontés plus d’une quarantaine de fois. L’un de mes plus grands souvenirs de corridas est d’ailleurs l’une de ces confrontations, le Dimanche de Pâques de 2001 à Séville où l’ambiance était électrique dans une alternance de l’éclair et du tonnerre pour obtenir la prééminence sur l’Olympe.

            La rivalité entre ces deux là a commencé à Lima fin 98 puis s’est poursuivie 18 fois l’année suivante. Parmi ces dates, la plus importante sans doute est celle du 13 juin à Barcelone, première rencontre en Espagne dans des arènes de première catégorie : 4 oreilles pour José Tomás dans ce qui sera son fief. Notons aussi que quelques jours plus tard, à León, a lieu une corrida où nos deux compères sont précédés d’Enrique Ponce dans un cartel cinq étoiles qui se répétera quelques fois (Puerto Banús et Haro cette même année). C’est à Mont de Marsan, le 20 juillet 1999 que débute leur rivalité sur le sol français mais c’est Manuel Caballero qui triomphe. En revanche, à Dax, le 13 août, avec le même cartel de toreros, c’est le torero de Galapagar qui l’emporte avec un trophée à chaque toro. Le lendemain il coupe un autre appendice à Donostia et le jour suivant a lieu une grande corrida dans la voisine Bayonne où César Rincón, José Tomás et El Juli sortent a hombros dans une corrida de Marca qui permet à chacun de couper 3 oreilles.

            Le 7 mai 2000 la rivalité se précise en même temps que ces deux jeunes toreros atteignent le firmament : José Tomás sort à nouveau en triomphe à Barcelone sous le regard d’El Juli. A Bilbao, le 16 juin, le trio magique se renouvelle mais seul le torero de Velilla touche du poil. Ponce accompagne à nouveau le binôme à Huelva le 3 août et c’est lui qui s’impose avec un double trophée même si José Tomás l’accompagne par la Grande Porte. A Valladolid les trois se retrouvent le 13 septembre  et ce sont les deux plus jeunes qui sortent a hombros. Six jours plus tard, cara y cruz, José Tomás est blessé à Salamanque et El Juli triomphe.

            Le 15 avril 2001 la confrontation a lieu au sommet, sur l’albero de la Maestranza : José Tomás sort par la Porte du Prince. Le 22 ils sortent tous les deux en triomphe des arènes de La Merced accompagnés de Finito. Le 25, à Cordoue, c’est El Juli qui prend sa revanche comme le premier septembre à Bayonne. Le 13 c’est Ponce, à Valladolid.

            Le 31 mars 2002 les deux madrilènes se retrouvent à Séville mais le succès de l’année précédente n’est pas renouvelé. José Tomás est sur le départ, les saisons longues ne sont semble-t-il pas pour lui. Le 31 août, à Bayonne, il est sifflé alors que le stakhanoviste Julián López obtient trois trophées. Du pareil au même à Salamanque le 10 septembre dans des affiches similaires avec Finito de Córdoba en ouvreur, puis le mythe fatigué se retire.

            Il faudra attendre cinq années pour que les deux grands toreros se revoient en piste : lors du mano a mano d’Avila du 22 juillet 2007 c’est El Juli qui remporte la mise, imparable. L’année suivante, le 20 avril, à Barcelone, une seule oreille, elle est pour El Juli. A partir de là les confrontations vont considérablement s’espacer : 3 oreilles chacun le 25 juin 2012 à Badajoz (avec Padilla en tête de l’affiche) avant les rencontres de 2016.

            La Corrida est un Art mais pas seulement. Les statistiques expriment quelque chose mais ne sauraient rendre compte de la puissance émotionnelle du toreo. Ceci dit, elles sont clairement à l’avantage d’El Juli, meilleur technicien que José Tomás : en 48 confrontations, 78 vs 66 oreilles et 27 vs 21 sorties en triomphe. Le reste est de l’ordre de l’ineffable.


Nov 1 2018

Demain je serai libre

Nestor García a côtoyé Iván Fandiño pendant 15 ans. Il l’a donc aidé à grimper au sommet puis l’a accompagné pendant sa disgrâce avant de lui tenir la main dans ses derniers instants. Son livre est celui d’un homme marqué. Ce n’est pas l’amertume qui parle contrairement à ce que diront certains, c’est la douleur, donc la vérité. C’est un livre fait d’ombres et de lumières, comme le toreo même, un livre aussi entier que son auteur, en blanc et noir. Il ne s’agit nullement d’une œuvre littéraire, là n’est pas la question. On n’y trouvera rien non plus de glauque ou d’indiscret sur la vie ou la mort du lion basque mais bien ce qui fait l’essence du toreo, l’exaltation de la vie, une vie vécue sans concessions, comme si chaque jour était le dernier (pour reprendre les mots d’une chanson bien connue) avec pour objectif avoué celui de la liberté. Fandiño n’a pas cherché la mort, il n’était nullement suicidaire contrairement à ce que pourront dire ceux qui l’ont vu tuer des toros sans muleta en se jetant entre les cornes. Il avait l’ambition de devenir quelqu’un dans la voie qu’il avait choisi qui est celle des héros. Être vrai, c’était sa manière d’être, dans la vie et dans l’arène. Il ne cherchait pas à paraître, même pas sympathique, mais à être ce qu’il était au fond de lui-même, un TORERO, pur, sans fioritures. Voilà ce qu’on apprend dans le livre même si entre les lignes on aperçoit un fils, un mari et surtout un père, un être qui ne peut être héroïque à tout moment, surtout quand s’immisce le doute et que les circonstances du quotidien et les questions sur l’avenir viennent troubler la permanence de l’être profond. Nestor García est un autre lion, il rugit dans un travail de deuil où il n’épargne personne en donnant son sentiment, tout d’abord sur les familles mafieuses (sic) et leurs toiles d’araignée qui tissent un système interconnecté, leur archaïsme et leur manque de parole et d’honneur dans un secteur où au contraire celui-ci devrait être magnifié. Il parle aussi des compañeros, ennemis dans les bureaux mais voulant curieusement être bons copains en piste : El Juli le premier. Il parle aussi du système des sites et revues taurines qui sont financés par la publicité des toreros, jusqu’à 15 000 euros dans son cas par saison jusqu’à ce qu’il dise stop. Bien-sûr ce livre est écrit depuis sa vision des choses, il n’est pas impartial, il est fandiñista. Mais comme disait Saint-Exupéry, on ne voit bien qu’avec le cœur. Et comme disait l’autre – Yiyo peut-être – pour ceux qui comme moi ont eu le cœur fendu ce 17 juin 2017 à Aire sur l’Adour, il s’agissait d’une lecture nécessaire. (Elle m’a permis de reprendre la plume, ce que je n’avais pas fait depuis lors.)


Sep 22 2018

Au pays des toros (36)

Nous avions déjà écrit quelques lignes sur les arènes du nord de la province de Huelva (Campofrío, la plus vieille d’Andalousie, Cortegana, Almonaster et Santa Olalla) dans le n°2 de cet encart mais nous avions oublié une plaza atypique qui se situe dans la cour d’un château arabe, celui d’Aroche, tout près de la frontière du Portugal. D’une capacité d’un millier de spectateurs, ces arènes ont été emménagées en 1800 dans cette enceinte du IXe siècle

Tout au nord de la province, à Cumbres Mayores, une capea réputée est organisée le jeudi du Corpus Christi dans des arènes rectangulaires au pied du château.

Il y a aussi dans cette province, près d’Aracena, des arènes singulières à Linares de la Sierra (à ne pas confondre avec les tristement célèbres arènes de la province de Jaén), sur la place du village.

De l’autre côté d’Aracena, village très taurin également, on trouve des arènes très coquettes à Corteconcepción.

Rappelons qu’à quelques kilomètres de là, dans la province de Badajoz, se trouvent aussi des arènes serties par les murailles de château, à Fregenal de la Sierra.


Oct 12 2017

2017, l’année tragique.

ACTE I

A Illescas, José Vázquez confirme son bon moment avec un toro de vuelta et la grâce de Fusilero par Manzanares; vuelta de Morante et vuelta pour le retour de Pepe Luis fils.

A Olivenza, El Juli coupe 3 oreilles et Ferrera deux fois une pour son retour tandis que Talavante repart avec un trophée; en novilladas Juanito et Medina a hombros, oreille et vuelta pour Younès et la veille un trophée pour Aguado et Toñete. Le dimanche matin, Perera (double trophée) et Marín, triomphent et Garrido coupe une oreille. L’après-midi c’est au tour de Manzanares et Roca Rey (deux oreilles de son prmier).

A Vistalegre (Madrid) deux fois un trophée pour Mora et un pour Ureña.

A Valdemorillo, Paulita  obtient un double trophée et El Cid un simple dans la corrida de Monte la Ermita; un pour Escudero dans la deuxième. Dans la novillada, Younès coupe 3 oreilles à son lot de Gómez de Morales.

Pour l’ouverture des FALLAS, oreille pour Lorenzo. Dans la corrida de Fuente Ymbro, oreille pour Díaz et Padilla qui reçoit un coup de corne dans la cuisse et un varetazo à la poitrine. Oreille pour Ureña avec les jandillas puis trophée pour Román et grande porte généreuse pour Perera dans la course de Victoriano del Río. Les cuvillos permettent à Roca Rey de sortir a hombros et à El Fandi de toucher du poil. Ginés Marín rejointe la liste des triomphateurs et Cayetano coupe une oreille avec les juanpedros. Pour la clôture, corrida triomphaliste avec 3 oreilles pour El Juli, deux symboliques pour Simón qui gracie Pasmoso de Garcigrande et une pour Talavante. En novilladas, une oreille pour Carretero puis grande porte pour Younès et trophée pour Marcos.

A CASTELLÓN, Padilla et Soler a hombros avec les fuenteymbros. Manzanares et Castella triomphent a minima et Talavante obtient un double trophée. Dans la dernière, Simón sort a hombros et Varea coupe une oreille.

A Arnedo, Varea coupe un appendice à un victorino.

Novilladas

A MADRID, oreille pour Carretero et commotion cérébrale pour Aguado.

A Samadet, 3 oreilles pour Garcia, deux pour Younès et une pour Salenc.

FRANCE

En ARLES, triomphe de Juan Bautista et oreille pour Roca Rey dans la corrida de García Jiménez. Le jour de Pâques double trophée pour Joubert et oreille pour Talavante dans la course de Juan Pedro et triomphe de Salenc avec 3 oreilles (2 à un novillo de Los Galos) contre une pour Younès. Pour la dernière Fandiño obtient un double trophée, vuelta et oreille pour Morenito et salut du mayoral de Pedraza.

A Saint-Martin de Crau vuelta pour J. Cortés et Chacón.

A Aignan, Escribano coupe les deux appendices d’un toro de Camino de Santiago et Fandiño et De Justo repartent avec un trophée chacun.

A Gamarde, double trophée pour Díaz, accompagné dans sa sortie triomphale par Dufau; un appendice pour Galdós.

Novilladas

A Mugron oreille pour Sánchez et Cissé avec les novillos de El Añadío.

A Garlin, une oreille pour Isiegas, Salenc et Marcos; vuelta à Librieto de Pedraza.

A Vergèze, une vuelta pour Salenc.

ESPAGNE

A SARAGOSSE, vuelta pour Román et prix au meilleur picador pour Iturralde dans la corrida-concours. Curro Díaz obtient un double trophée mais reçoit un coup de corne lors de l’estocade et Ureña réalise une grande faena inconclue aux totos d’Algarra.

A MALAGA, oreille pour Fortes.

A Tolède, 3 oreilles pour Lorenzo.

A Guadalajara, oreille pour Perera et Fandiño.

Novilladas

A MADRID, prestation remarquée d’Ángel Sánchez et double coup de corne pour García Navarrete, dans la zone cervicale et à la cuisse droite. Oreille pour Palacios qui reçoit un gros coup de corne comme Pacheco.

A Zamora, double trophée pour El Adoureño.

A Cenicientos, deux oreilles pour Garzón et Mejías.

Novilladas

A San Sebastián de los Reyes, 4 oreilles et une vuelta pour Álvaro García.

PORTUGAL

A Lisbonne, Grande Porte pour Padilla.

MEXIQUE

A Aguascalientes, oreille pour Flores puis un trophée pour L.D. Adame et Macías. El Payo triomphe ensuite alors que Barba coupe une oreille. Silveti et Roca Rey sortent par la Grande Porte pour la quatrième avec un coup de corne et la grâce d’un toro de Jaral de Peñas pour le Mexicain. Un trophée aussi pour Macías et Flores. Adame dépasse Castella pour leur agarrón avec 3 oreilles contre 1. Perera obtient un trophée également et Luis David un de plus. Adame et El Payo rajoutent un appendice de plus dans la corrida des Mexicains. Urdiales en fait de même le 7 mai puis D. Sánchez et Galdós poursuivent le 8 pour la dernière .

A Monterrey, 3 oreilles pour Adame puis autant pour Flores alors que Roca Rey repart avec un trophée.

A Texcoco, trois trophées pour Castella  puis autant pour Roca Rey qui accompagne Silveti a hombros.

A Querétaro, El Payo sort a hombros et Ponce obtient un trophée.

ACTE II

Feria de Abril

A SEVILLE, Adame et El Cid coupent les premières oreilles de l’année dans la corrida de Fuente Ymbro (à noter le double salut de Fernando Sánchez). C’est Garrido qui poursuit fac à un torrestrella auquel il sert de magnifiques véroniques avant de nous régaler avec un toreo massif notamment dans de sublimes trincheras et dans quelques inspirations de bonne augure pour la suite de sa carrière. El Juli marque aussi un point face à un garcigrande malgré son traditionnel « julipié ». Manzanares coupe deux fois une oreille dans la corrida de Juan Pedro alors que López Simón, engagé mais péchant dans le rythme et la distance, aurait dû en faire autant. Dans une corrida de Victorino Martín émotive Ferrera se joue littéralement la vie face à Platino avant de réaliser un grand QUITE par chicuelinas; Ureña parvient à interpréter son toreo profond et Escribano se retrouve malgré un échec aux aciers. Pour sa despedida, Paquirri coupe une oreille de village ou de courtoisie, comme on voudra, au toro Enemigo de Daniel Ruiz qui s’est bien battu au cheval avant de montrer à la fois de la classe et de la vivacité ce qui en fera assurément l’un des toros de la feria; public festif qui réclame les deux oreilles pour le petit-frère et en obtient une après de bonne gaoneras puis un début de faena à genoux et quelques passes isolées de qualité avant que le toro ne prenne la fuite (Qu’on est loin de l’oreille de Ferrera de samedi !). Pas une vuelta avec les toros de Matilla même si Morante, après quelques « détails » de bon goût, aurait pu couper un appendice et peut-être aussi Jiménez avec une meilleure réussite à l’épée. Dans la corrida de Jandilla vuelta pour Padilla et El Fandi, ce dernier recevant un coup de corne. Avec les cuvillos, Talavante coupe une oreille alors que Morante (une série de naturelles et deux à droites somptueuses) et Mora en perdent une à l’épée. Roca Rey perd la Porte du Prince à l’épée mais obtient les deux oreilles de son premier et Castella change un triomphe pour une vuelta, honneur accordé au toro Derramado de Victoriano del Río. Ferrera a manqué de chance mais a à nouveau donné une leçon à ses confrères avec un sommet à la cape dans des véroniques au ralenti; à une autre époque, il serait sorti en triomphe malgré son bilan de vuelta et vuelta; de son côté López Simón a réalisé une faena importante à un excellent toro d’El Pilar. Pour la clôture, bonne miurada avec un Pepe Moral qui coupe deux fois une oreille en confirmant qu’il est un torero qui mérite plus d’opportunités.

 

MADRID

Pour la feria de la Comunidad madrilène, Menes fait un tour de piste dans la première novillada. Ureña coupe une oreille pour la traditionnelle corrida du 2 mai.

A Cordoue, une oreille pour Roca Rey lors de l’ouverture et une Porte des Califes pour Ponce le jour suivant.

A  Cáceres, Ferrera, Juli et Roca sortent par la Grande Porte. Perera sort a hombros tandis que De Justo et Cayetano obtiennent un trophée.

A Xérès, pour l’ouverture, deux oreilles pour Cayetano et une pour El Fandi. Avec les cuvillos, tout le monde a hombros : Padilla, Morante et Manzanares. Pour la dernière, Roca coupe 4 trophées contre 3 à Talavante dans leur mano a mano.

A Valladolid, double trophée pour Talavante; un pour Castella et Roca.

A Aranjuez, El Juli triomphe et Morante coupe une oreille.

Novilladas

A MADRID, oreille pour Ángel Sánchez d’un mayalde.

A SEVILLE, deux fois une vuelta pour Valadez puis une autre pour Ochoa.

FRANCE

A Alès, une oreille pour López Chávez face au meilleur toro de la concours Penador, de Cuillé; prix au meilleur picador pour Gabin. Chacón et Vara coupent également une oreille dans la corrida de Valverde alors que Vanegas repart avec 4 trophées dans son seul contre 4.

A Vauvert, deux fois une oreilles pour Vara dans son solo face aux toros de Prieto de la Cal.

A Aire sur l’Adour, une oreille pour Salenc dans la novillada de Cascón.

San Isidro

C’est parti pour un mois non stop. La première, de la Quinta, a offert des possibilités au-delà du manque de caste et des difficultés qui ont conduit Galván à l’hôpital. Malgré un pinchazo et une pétition moyenne, Morenito de Aranda coupe la première oreille de la feria, celle d’un ventorrillo. Pour clore cette introduction de la première feria taurine du monde, bon toreo de cape d’Urdiales et 3 avis pour Mora.

Deux toros de Montalvo auraient sans doute permis à Díaz et à Simón de toucher du poil s’ils avaient eu plus de réussite; « coup de tabac » pour Lebrija. Face à des lagunajandas très moyens, dons manquant de moyens, Fortes fait un tour de piste après une faena exposée où le meilleur aura été le début (pendule à genoux) et la fin (bernadinas) tandis que Román se fait peur. Avec les fuenteymbros, Garrido « ne laisse rien dans l’encriere et perd une oreille à l’épée alors qu’El Fandi se voit refusé un trophée par le gradin n°7 après un tercio de banderilles dans sa meilleure version et un début de faena explosif à un toro important. David Mora coupe la deuxième oreille de la feria à un toro de Parladé. Corrida assez lamentable de Puerto de San Lorenzo pour la Corrida de la Presse avec un Castella qui échoue à l’épée face à un bon sobrero de Bellavista, Talavante qui coupe une grosse oreille à un autre de Mayalde et Jiménez qui repart avec un coup de corne important. Ferrera coupe une grosse oreille confirmant qu’il est pour l’instant le torero de la saison 2017 : après un tercio de banderilles de haut niveau, début de faena en marchant vers le centre avec beaucoup de torería, amélioration du côté droit et passes savoureuses à gauche avec beaucoup de temple et maestría.

Pour la novillada d’El Montecillo, vuelta pour Colombo qui a laissé une très bonne impression. Les toros de Valdefresno n’ont pas permis grand chose si ce n’est à Juan Leal de confirmer sa témérité dans les terrains de proximité. Talavante frôle la Grande Porte : il coupe une oreille et reçoit un coup de corne à son deuxième après avoir donné une faena solide du côté droit à son premier « encasté ». Dans la corrida d’Alcurrucén, oreille pour El Juli et double trophée pour Marín lors de sa confirmation. Castella coupe l’oreille d’Hebrea, de Jandilla, qui reçoit une vuelta malgré un tercio de piques en rien épique. Adame obtient un trophée après avoir tué sans muleta et Espada souffre un traumatisme crânien.

Pour la troisième semaine complète, Caballero fait un tour de piste le lundi et Carretero se fait accrocher dan la novillada du mardi alors que Roca Rey et Perera marquent un point dans la bonne corrida de Victorinao del Río du mercredi où Simón s’est montré en régression; ovation pour Tito Sandoval et confirmation d’Otero comme meilleur banderillero de la feria. Ponce obtient une Grande Porte quelque peu contestée poussé par le public qui a reconnu son engagement autant que son savoir; bonnes naturelles de Varea. Dans la novillada de Flor de Jara, une oreille pour Juan Miguel.

La semaine toriste commence mal avec les cuadris mais se poursuit mieux avec la corrida de Dolores Aguirre qui permet à Gómez del Pilar de couper une oreille. Talavante obtient son troisième trophée face à un victorino noble et Ureña ne peut que montrer sa volonté. Très bonne corrida de Rehuelga avec Liebre qui reçoit une vuelta : s’il n’a pas fait l’unanimité parmi les professionnels il a permis le meilleur tercio de piques de la feria et a fait montre de promptitude et de classe, bref de vrai bravoure. Del Álamo sort par la Grande Porte : belle entame un genou à terre à son premier puis faena complète qui lui vaut une pétition de deux oreilles; bonne corrida d’Alcurrucén avec notamment un quatrième très vif. Ferrera perd une oreille à l’épée dans une lidia brillante à un toro d’Adolfon Martín.

FRANCE

A VIC, une oreille pour Chacón qui n’a pas démérité face Carafea III, un toro de Dolores Aguirre qui a reçu une vuelta après avoir permis à Esquivel de nous régaler d’un tercio de piques épique en 4 rencontres; ovation pour Lamelas qui perd un trophée au 3e. Le matin, vuelta pour Pacheco face un novillo encasté de Raso de Portillo. Pour la concours, double tour de piste pour Chávez face à un miura et vuelta à Jardinero de Los Maños bien piqué par Gabin. L’après-midi dominicale est marquée par la sortie en triomphe d’Emilio de Justo. Pour la dernière, corrida intéressante d’Alcurrucén notamment avec le 3e qui permet à Juan Bautista de faire montre de sa maestría mais qui perd un deuxième trophée en raison d’une épée basse, à Díaz d’en couper une autre et à Vanegas de finir sur un bilan d’oreille et vuelta pour son alternative.

A NÎMES, pour l’ouverture, une oreille d’un laquinta pour Escribano. Le samedi, un trophée pour Gardel et un double pour Younès puis deux fois un appendice pour Simón et un pour El Juli. Le dimanche matin, oreille pour Ponce et Jiménez puis sortie par la Porte des Consuls pour Juan Bautista qui a essorillé par deux fois ses adversaires lors de son solo. Pour la clôture, indulto de Pañero de Vehahermosa par Garrido et oreille pour Ureña et Mora.

A Istres, 3 oreilles pour Castella lors de l’ouverture, une pour Manzanares et Joubert. Une oreille pour Talavante le samedi. Corrida triomphale le dimanche avec carton plein pour Juan Bautista, 3 trophées pour Ponce et un double pour le retour d’El Fundi.

A Saint-Sever, un double trophée pour Perera et un simple pour Díaz.

A La Brède, double trophée pour Díaz et Campos.

ACTE III

ESPAGNE

A MADRID, pour la corrida de Beneficencia, une oreille pour El Juli dans une faena moderne commencée dans un mouchoir de poche et terminée dans des terrains de proximité. Marín perd un triomphe à l’épée le lendemain. Pour la dernière corrida du mois de juin Vicente obtient un trophée.

A SEVILLE, une vuelta pour Jiménez.

A Burgos, Grande Porte pour Morenito pour son solo face aux adolfos. Padilla en fait de même pour la suivante; oreille pour Ferrera et Paquirri. Un trophée pour Cayetano le mercredi. El Fandi coupe trois oreilles (2 à Dulzón de Torrealta qui reçoit la vuelta) contre une à El Juli.

A Alicante, Grande Porte pour Juan Bautista et Escribano dans la corrida d’Adalfo Martín. Talavante et El Fandi en font de même dans la deuxième et Cayetano obtient un trophée; vuelta à un autre Arrojado de Cuvillo. El Juli coupe 3 oreilles dont 2 à Tirachinas, toro promu d’une vuelta appartenant à son propre élevage; un trophée pour Ureña et Paquirri. Manzanares et Simón coupent également trois trophées chacun; un pour Ponce.

A Ségovie, 3 trophées pour Simón, un double pour Castella et un de plus pour Michelito.

A Zamora, Padilla essorille un toro et Ferrera obtient un appendice. Castella gracie Gironero de Puerto de San Lorenzo et repart avec 3 oreilles et une queue.

A Badajoz, oreille et coup de corne pour Roca Rey. 3 oreilles pour Marín puis 3 autres pour Adame le samedi, accompagné a hombros par Garrido.

A Algeciras, Perera a hombros alors que Ponce et Garrido repartent avec une oreille dans leur besace. Triomphe du local Galván et une oreille pour Cayetano.

A León, Cayetano (3 oreilles) et Simón a hombros; un trophée pour Paquirri.

A Grenade, une oreille pour Garrido et Marín.

A Tolède, pour la traditionnelle corrida du Corpus, une oreille pour Juli, Roca et Lorenzo.

A Albacete, triomphe de Ponce et Roca Rey; une oreille pour Cayetano. El Fandi et Roca Rey coupent chacun 3 oreilles; une pour Ponce.

A Plasencia, Luque coupe une oreille à chacun de ses victorinos.

A Sotillo de la Adrada, encore une bonne corrida de Rehuelga avec la grâce de Revoltoso par Juan Bautista.

 Pour la novillada des SANFERMINES, oreille pour Marín et double trophée pour Colombo. Román obtient un trophée d’un cebada pour la première corrida. Coup de corne pour Caballero et oreille d’un escolar pour Moral. Dans la course de Puerto de San Lorenzo, coup de tabac pour El Pirri et oreille pour Ureña et Garrido. Cayetano sort a hombros après une prestation très correcte avec des moments de qualité plein d’esthétisme mais un manque d’âme et de liaison alors que Roca Rey sort une fois de plus par la porte de l’infirmerie en coupant le même nombre de trophées; Marín essorrille le dernier et Simón l’accompagne par la Grande Porte; un trophée pour Castella dans une bonne corrida de Victoriano del Río. Une oreille pour Talavante et une bonne faena de Ferrera avec les cuvillos. Avec des miuras faiblards, Grande Porte pour un Rafaelillo accrocheur qui reçoit deux fortes volteretas et un trophée pour Castaño et Pinar.

Novilladas

A MADRID, une oreille pour Colombo.

A SEVILLE, vuelta et oreille pour Cadaval dans ce qui est présenté comme une bonne novillada de Talavante.

A Captieux, 3 oreilles pour Younès.

FRANCE

A Bayonne, triomphe d’Escribano avec trois oreilles; une pour Luque et Joubert avec les margés.

A Orthez, avec les valverdes, double trophée pour Vanegas, accompagné a hombros par Campos et une oreille pour Chacón.

A Mont de Marsan les triomphateurs sont français : Dufau obtient une double récompense pour commencer le jour où Ferrera coupa un trophée de poids puis Juan Bautista repart avec quatre oreilles et la queue de Palomito de La Quinta après que Marín ait coupé une oreille. D’autres en ont fait de même : Mora (plus une vuelta), Garrido et De Justo (d’un adolfo).

A Châteaurenard, Perez, Joubert et Dufau sortent en triomphent, ce dernier graciant Estornino de La Quinta.

A Saint-Vincent, une oreille pour Adame le Jeune.

A Céret, lors de l’ouverture, une oreille d’un sobrero de Yonnet pour Chacón. Dans la novillada de Raso de Portillo, vuelta pour Solera comme pour Universal. Avec le saltillos, tour de piste pour Vara et blessure pour Mota. Aguilar sort a hombros et Sevillano d’Escolar reçoit les honneurs posthumes.

A Eauze, double trophée pour Padilla et Juan Bautista; un pour Dufau .

A Mauguio, deux fois une oreille pour Perez et cornade interne à la fémorale pour Cerqueira.

ESPAGNE

Pour la feria de JULIO, Sánchez et Chover sont blessés alors que Isiegas écoute les 3 avis puis obtient un trophée avec de bons maños. Manzanares est le seul à obtenir un double trophée mais Román réalise une bonne faena à un cuadri quand Rafaelillo coupe un appendice à un autre individu de ce fer. Entre temps, Marín, Castella, Ureña et Simón obtiennent un trophée.

A Santander, Colombo coupe une oreille dans la novillada puis Manzanares obtient un double trophée pour l’alternative de Marcos qui l’accompagne a hombros tandis que Talavante obtient un appendice. El Juli sort a hombros tandis que Perera repart avec un trophée. Lorenzo triomphe aussi alors que Fortes obtient un appendice mais reçoit un coup de corne. Marín poursuit sa saison triomphale avec 3 oreilles contre une au maestro Ponce.

A Azpeitia, Perera coupe les deux oreilles d’Hostelero de Fuente Ymbro qui reçoit la vuelta alors que Díaz, après sa blessure de Manzanares, touche aussi du poil. Il récidive avec les toros d’Ana Romero accompagné de Mora et Jiménez (Borja). Pour la clôture, Paulita coupe une oreille à un cuadri.

A Ávila, Simón triomphe et les frères Rivera repartent avec une oreille chacun.

A Teruel, Grande Porte pour Ponce et Morenito avec les adolfos.

A Soria, après le triomphe de Padilla, deux oreilles pour El Fandi; une pour Manzanares et Marín.

Novilladas

A MADRID, vuelta et traumatisme crânien assorti d’un double puntazo à la cuisse pour Younès et deux coups de corne (aine et cou) pour Juan Miguel. Salut du mayoral de María Cascón. Colombo coupe une oreille dans la novillada de Fernando Peña.

Au Puerto, une oreille pour Pacheco.

A Hagetmau, Valadez repart comme le triomphateur de la novillada de Cebada Gago avec un bilan d’oreille et vuelta; Colombo et Younès obtienent aussi un trophée.

A Beaucaire, une oreille pour Garcia.

A Tarascon, oreille pour Younès et Garcia, le premier à nouveau salement secoué.

A Boujan, une vuelta pour Solera avec les novillos de Dolores Aguirre.

MEXIQUE

Ramiro Alejandro Celis est la dernière victime de la tauromachie. Un coup de corne interne a mis fin à la vie du jeune torero de 25 ans. Paix à son âme.

ACTE IV

FRANCE

A DAX, oreille pour Talavante malgré un échec à l’épée et un autre trophée pour Lorenzo. Un trophée pour Jean-Baptiste dans la course de Montalvo. Sortie a hombros du mayoral de Pedraza après deux vueltas, la première pour Bello auquel Rafaelillo coupe les deux oreilles et la deuxième pour Brigadier; Luque accompagne son collègue par la Grande Porte. Ginés Marín sort a hombros avec les ventorrillos (forte demande de 2e trophée) pour terminer le cycle.

A BEZIERS, 3 fois une oreille pour Castella dans son mano a mano avec la princesse Léa. 3 oreilles pour Roca Rey contre une à Talavante avec la vuelta d’Escondido de García Jiménez. Juan Bautista coupe deux fois une oreille (dont une d’un sobrero de José Cruz) et Rafaelillo une de plus dans la miurada. Dans la novillada, Salenc et Olsino empochent tous deux un trophée.

A BAYONNE, pour la corrida goyesque, 4 oreilles pour López Simón, une pour Díaz et une vuelta pour Ponce.

A Saint-Gilles, 4 oreilles pour Joubert contre une oreille à Castella; vuelta au dernier margé.

A Mimizan, tous a hombros : Campos avec 3 oreilles et Padilla et Escribano a minima.

Aux Saintes Maries, Castella sort a hombros et Garrido coupe une oreille.

ESPAGNE

A MADRID, Grande Porte pour Román avec les toros de Joselito.

A BILBAO, oreille pour Ferrera avec les torrestrellas et pour Díaz dans la corrida d’Alcurrucén. Deux fois une oreille pour Roca Rey avec les jandillas et une pour chacun avec les victorinos : Urdiales, Escribano et Ureña. Ponce coupe deux oreilles pour la sixième fois face à Ebanista et une pour Marín. Urdiales et Roca Rey touchent à nouveau du poil avec leurs toros de Puerto de San Lorenzo. Pour terminer, avec les miuras, une oreille pour Román et deux fois une vuelta pour Leal.

A MÁLAGA, une oreille pour Padilla dans la première corrida du cycle. Castella coupe deux fois une oreille et Talavante une dans la corrida de Victoriano del Río. Oreille et vuelta pour Ureña avec les fuenteymbros. Fortes repart de son solo avec deux oreilles dont une à un victorino mais aussi avec un coup de corne superficiel de 15 cm. Ponce coupe 4 oreilles et gracie Jaraiz de Juan Pedro, un toro classieux mais faible comme on pouvait s’y attendre. Talavante coupe la seule oreille de la corrida la plus attendue avec du bétail de Cuvillo.

A SAN SEBASTIÁN, une oreille pour Roca Rey lors de l’ouverture. Luis David Adame sort a hombros et son grand frère obtient un trophée puis fait un tour de piste; un appendice également de Rabanito d’El Parralejo par López Simón. Ponce et Cayetano coupent une oreille chacun à des toros de José Vázquez. Une oreille pour Perera dans la dernière.

A Almería, lors de la novillada d’ouverture, double trophée pour Valadez, accompagné a hombros par Toñete et une oreille pour Cabrera. Ponce obtient deux doubles trophées contre deux fois un à Marín. El Juli obtient deux oreilles d’un toro, une seule pour Ferrera et Roca Rey. Díaz, avec un double trophée, et Adame sortent a hombros avec les victorinos; une oreille pour Del Álamo.

A Cuenca, deux oreilles d’un toro de vuelta de José Vázquez pour Castella. Garrido obtient 4 oreilles et Juli et Perera l’accompagnent par la Grande Porte. Ferrera sort a hombros et Garrido coupe une oreille de plus pour la clôture.

A Linares, Ponce retrouve les flores et coupe 3 oreilles contre une à Díaz.

A Ciudad Real, Luque obtient 3 trophées, Ureña deux fois un et Tendero donne une vuelta, le tout avec les victorinos. 3 oreilles et une queue avec l’indulto de Juguetón de Daniel Ruiz pour Ponce et 4 oreilles pour Luque.

A Gijón, Padilla coupe une oreille pour l’ouverture puis Roca Rey obtient un double trophée d’un toro de Sánchez Arjona; un pour El Fandi. Dans la novillada, Colombo coupe les deux oreilles d’Artesano, un novillo d’El Freixo primé d’une vuelta; un trophée pour Sánchez. Perera coupe une oreille alors que Garrido perd des prix aux aciers. Oreille pour Ferrera et Cayetano pour clore la feria.

A Huesca, Talavante coupe une oreille lors de la corrida inaugurale de la feria du Basilic puis Castella (3 oreilles) et Padilla sortent a hombros dans la suivante. Ferrera n’a peur de rien ni de personne : il triomphe pleinement devant Ponce et Perera qui coupe chacun une oreille. Abellán triomphe et Paquirri coupe une oreille.

A Huelva, dans la novillada, double trophée pour Serna et deux fois un pour Silvera. Carton plein pour Perera accompagné a hombros par Miranda dans la corrida de Torrealta. Une seule oreille pour Roca avec les cuvillos.

Au Puerto, 3 oreille pour Ferrera et Roca Rey alors que Padilla repart avec un trophée. Une oreille pour Marín avec les cuvillos. Simón obtient deux fois une oreille et Garrido coupe un trophée. El Juli coupe 5 oreilles et une queue dans son mano a mano avec Morante qui annonce sa retraite après une bronca.

A Pontevedra, avec des toros d’Alcurrucén double trophée pour Ferrera accompagné par la Grande Porte par El Juli; une oreille pour Roca. Une oreille pour Cayetano dans la corrida mixte. Del Álamo triomphe pour clore la saison dans les arènes galiciennes.

A Palma, après l’adoption de la loi régionale prévaricatrice des jours derniers, triomphe de Talavante et une oreille pour Cayetano au cri de « Libertad ».

A Sanse, 3 oreilles pour Perera et Talavante accompagnés a hombros par Ortega Cano. Dans la novillada, Colombo coupe une queue et De Pablo un double trophée.

A Colmenar, double trophée pour Ferrera et une pour Paquirri. Juan Bautista triomphe dans la suivante et Roca Rey obtient un trophée.

A Cieza, avec les adolfos, double trophée pour Mora accompagné a hombros par Puerta tandis que Luque repart avec un trophée.

A Tarazona (Albacete), un oreille d’un toro de Dolores Aguirre pour Rafaelillo.

A Tafalla, avec des animaux de Couta de Fornilhos, oreille pour Vara, J. Cortés et E. Fernández. Une oreille pour El Cid d’un individu d’Antonio San Román.

A Cenicientos, une oreille d’un adelaida pour Joselillo. Avec les toros de Flor de Jara, oreille pour Aguilar et Nazaré.

A Estella, 3 oreilles pour Urdiales qui monte en température et une pour Díaz et Marín. Dans la novillada de Azcona, trois oreilles pour El Adoureño.

A Íscar, avec des toros de Domínguez Camacho trois oreilles pour Fortes, accompagné à hombros par Ureña; une pour Díaz.

Novilladas

A MADRID, vuelta pour Flores dans le concours international des novilladas nocturnes. Atienza coupe une oreille d’un animal d’Ana Romero lors de la finale. Une vuelta pour Henche faceà un Sobral.

A Mont de Marsan, pour la novillada-concours de Saint Perdon, le novillo Rascatripas de Pincha reçoit les honneurs posthumes.

A Carcassonne, le matin oreille pour Serna et Silvera et l’après-midi 3 trophées pour Pacheco et une vuelta pour Solera avec les miuras.

A Roquefort, novillos de Saltillo qui permettent à Navarrete de triompher, à Pacheco d’obtenir une oreille et à Ponce de faire un tour de piste.

A Blanca, deux oreilles pour El Galo avec un novillo de vuelta des frères Lozano alors que Carretero repart sur un bilan de vuelta et oreille. Fernández a hombros et vuelta pour Durán avec les novillos du même fer que la veille. Avec les novillos de Guadalmena, 3 oreilles pour Serna et une plus vuelta pour Moreno.

A Alicante, deux fois une oreille pour Rico contre une à Sánchez et Ochoa avec un lot de Los Galos.

A Parentis, vuelta pour Pacheco dans la course de Monteviejo. Avec les prietos, une oreille pour Palacios et une vuelta pour Valencia.

A Millas, double trophée pour Isiegas et un pour Navarrete. Vuelta à Borracho des frères Tardieu et prix au meilleur picador pour F.J. Sánchez.

A Soustons, Aguado sort a hombros et Serna obtient un appendice.

ACTE V

FRANCE

A Mont de Marsan, pour la dernière corrida de la saison française, oreille pour De Justo et Vanegas avec les victorinos.

Pour les VENDANGES nîmoises, oreille pour Colombo lors de l’ouverture. Juan Bautista et Younès, pour son alternative, sortent par la Porte des Consuls le samedi matin et Ponce en fait de même l’après-midi. Et encore un triomphe, pour Marín cette fois.

Pour la feria arlésienne du RIZ, El Juli coupe trois oreilles contre une à Juan Bautista avec un lot de Garcigrande. Vuelta pour Peletero de Ibán et oreille pour Rafaelillo, Savalli et Pinar.

A DAX, pour Toros y Salsa, 3 oreilles pour Emilio de Justo et une pour Aguilar avec un lot de victorinos. Une oreille pour Roca Rey dans le mano a mano tant attendu. Dans la novillada, Colombo se montre imparable et Carretero comme Garcia repartent avec un trophée.

A BAYONNE, Juan Bautista et Ureña (3 oreilles) sortent a hombros avec les toros d’El Juli. Dans la novillada, salut du mayoral de Los Maños et vuelta pour Bengavinos. Castella fait le plein dans la corrida de Bañuelos.

A Boujan, 3 oreilles pour Perez et une pour Michelito avec les toros de Gallon.

ESPAGNE

Feria d’AUTOMNE, oreille d’un saltillo pour Venegas. Vuelta pour Del Pilar face à un palha. Vuelta pour Bolívar face à un bon toro d’Escolar. Oreille pour Román qui frôle la Grande Porte. Ureña donne tout et reste une fois de plus à l’orée de la Gloire. Perera en revanche obtient une sortie de demi-dieu, hissé vers les cieux, malgré deux épées imparfaites mais une faena d’une grande puissance à son premier de Puerto de San Lorenzo.

A SEVILLE, oreille pour Talavante et vuelta pour Ponce et le toricantano Aguado. Nouvelle oreille pour Talavante et coup de corne pour le nouveau matador, Rafael Serna.

A Logroño, deux fois une oreille pour Talavante et un trophée pour Roca Rey. Deux oreilles pour Valadez d’un novillo de vuelta de La Quinta. Oreille pour Ponce, Garrido et Luis David avec les juanpedros. Urdiales coupe une oreille d’un alcurrucén. Juan Bautista obtient les deux oreilles de Verdadero, un toro de Victorino dont la grâce a été refusé par son éleveur qui a dénoncé, dans un geste qui l’honnore l’indultitis régnante et le manque de critères pour juger la bravoure d’un animal; oreille pour Díaz.

A Albacete, oreille pour Palacios dans la corrida inaugurale de La Quinta. 4 oreilles et la queue symbolique d’Orgullito (Garcigrande) pour Roca Rey accompagné a hombros par Talavante; une oreille pour Perera et El Fandi. Oreille pour Sotos dans la novillada d’El Cortijillo. Grande corrida de Torrestrella avec une demande de queue pour le local Pinar, 3 oreilles pour Ureña et une pour Garrido. Colombo triomphe avec 3 oreilles mais reçoit un coup de corne interne. Merecido, de Santiago Domecq, auquel Perera coupe les deux oreilles est primé d’un tour de piste post-mortem et Marín obtient deux fois un trophée; coupe de corne pour Ferrera. Une oreille pour El Juli dans la mixte. Une oreille pour Marín dans la corrida d’Alcurrucén. El Juli est le dernier triomphateur face à un toro de Daniel Ruiz.

A Salamanque, 3 oreilles pour Grande dans la novillada; une pour Valadez. Del Álamo coupe 3 oreilles et El Juli un double trophée. Ponce et Perera coupent un double trophée et sont accompagnés a hombros par Marín; vuelta à un toro de Montalvo. Les frères Adame et Marcos coupent chacun une oreille.

A Guadalajara, Ureña triomphe et Juan Bautista et El Cid. Díaz, Perera y Cayetano  triomphent avec les marcas.

A Murcie, triomphe de Castella et Ureña avec les cuvillos. Queue pour Ponce face à Triguero de Luis Algarra et oreille pour El Juli et Cayetano. Grande corrida de Victoriano del Río avec une queue pour Roca, un double trophée pour Talavante et aussi le triomphe d’El Fandi. 3 oreilles pour  Serrano et une pour Toñete et Ferrer dans la novillada.

A Valladolid, double trophée pour Ferrera et un simple pour Padilla et Garrido. Talavante triomphe et Perera coupe une oreille avec les toros de García Jiménez. El Juli gracie un toro de Daniel Ruiz et Román l’accompagne par la Grande Porte. 4 oreilles pour Ponce tandis que Manolo Sánchez connaît dans la même corrida l’infamie des 3 avis et un triomphe de rattrapage.

A Palencia, Ponce et Perera accompagnent le mayoral de Montalvo par la Grande Porte. El Juli, Roca Rey et Adame le Jeune sortent a hombros. Marín coupe la seule oreille dans la corrida d’Alcurrucén.

A Melilla, 4 oreilles pour Ferrera qui est fera parti avec Ponce et Marín du cartel idéal de la saison.

A Mérida, Ponce, Ferrera et El Juli coupent chacun un double trophée.

A Ronda, Paquirri, Cayetano et Perera sortent a hombros alors qu’El Fandi et Castella repartent avec une oreille.

Padilla, Morenito et Simón triomphent avec les Bañuelos à Aranda. Morenito et Simón récidivent le lendemain en compagnie de Luis David.

A Cehegín, 3 oreilles de Rafaelillo avec son lot de Miura et à San Martín oreille pour Nazaré dans une corrida de Baltasar Ibán. A Bélmez, triomphe de Moral (3 oreilles) et Ureña avec les victorinos et, à Sorillo de la Adrada, del Pilar coupe les deux oreilles d’un toro de Flor de Jara.

A Illescas, 4 oreilles pour Joselito Adame accompagné a hombros par Fortes et le mayoral de Valdefresno alors que Díaz obtient une oreille. Le Mexicain triomphe aussi à Aranda où Fortes et Abellán obtiennent quant à eux un trophée.

Novilladas

A Algemesí, Grande Porte pour Palacios puis double trophée pour Colombo. Sánchez coupe les deux oreilles de Mocoso, novillo de Flor de Jara primé d’une vuelta. Un trophée pour Navarrete. Carretero et Marcos sortent a hombros pour la dernière.

A Arnedo, vuelta pour Jiménez. Oreille pour González. Un trophée pour Colombo et Gardel; vuelta pour Carretero. Avec le lot d’Escolar, vuelta pour Juan Miguel et deux tours de piste pour El Adoureño dont une face à un novillo de mouchoir bleu. Oreille pour Ochoa pour la course finale d’Ibán.

A Guadarrama, nouveau triomphe de Rafael González et oreille pour Salvador avec les novillos de José Cruz.

A Calasparra, David Fernández et Mario Soto obtiennent un trophée avec un lot de Monteviejo dans lequel Batanero reçoit une vuelta. Vuelta pour un novillo de Villamarta auquel Rico coupe les deux oreilles. Vuelta pour Ochoa et blessure au thorax pour Salenc. Adoureño et Garcia coupent un trophée chacun avec le lot de conde de la Maza. Vuelta pour le novillo Clavelito d’Ana Romero. Pacheco coupe une oreille à un novillo de Cuadri.

A Villaseca, vuelta pour Aguado et Isiegas avec les torrestrellas. Dans la novillada de La Quinta belle prestation d’Ángel Sánchez qui coupe une oreille gagnée dans le sang. Trois oreilles pour Colombo avec les ventorrillos; vuelta pour Carretero. Oreille et vuelta pour Ochoa face aux ibanes qui s’emparent du prix au meilleur élevage pour la troisième année consécutive.

A Arganda, vuelta pour Mora avec les albaserradas. Jiménez, Sánchez et Manuel coupent une oreille chacun avec les flordejaras. Pacheco sort a hombros face à un lot de Couto de Fornilhos. Ochoa obtient la grâce d’un novillo de Peña et coupe une queue symbolique; double trophée pour Valadez et sortie a hombros également de Colombo.

A Peralta, une oreille pour Flores et une autre pour Girón avec les novillos de Pincha. Une oreille pour Benítez avec un bon lot de Cuadri. Vuelta et oreille pour Conquero avec un lot de Giménez Indarte. 3 oreilles pour Pacheco avec son lot d’Ana Romero.

A Andorra, tour de piste pour Bernabéu avec les prietos. Vuelta et oreille pour Solera avec les hoyos; un tour de piste pour Pereira.

Infirmerie

Le torero péruvien Pezo a perdu un œil et se trouve en attente d’une opération cérébrale. ¡Ánimo!

Nécro

Le forçado Pedro Primo est décédé en exerçant son métier. Puisse son âme reposer en paix. Malheureusement, la loi des séries frappe à nouveau en la personne de Fernando Quintela qui perd la vie à Moita après une pega.

El Pilar

Pour la novillada d’ouverture, vuelta pour Palmero de Los Maños et oreille pour Isiegas et Téllez. Dans la course de Margé, oreille pour Mora et Adame le Jeune tandis que Román fait un tour de piste. Une oreille pour Juanito dans la deuxième novillada. Garrido est blessé et coupe deux fois une oreille contre une au toricantano Valadez. Ponce refait son numéro et perd un triomphe plus important à l’épée alors que Cayetano coupe deux oreilles après avoir reçu un coup de corne sérieux à la cuisse. Ureña obtient deux fois un trophée et confirme qu’il est dans le top 5 des créateurs les plus fertiles de la saison, dans un toreo aussi pur que l’eau de roche. Avec les cuvillos, 3 oreilles pour un Talavante inspiré, 2 pour Roca Rey et une pour Castella. Avec les toros de Matilla, double trophée pour Padilla et Marín, un pour Simón.

A Madrid, pour la clôture de la saison, oreille pour Luque et vuelta pour Ritter qui se fait salement secouer.

A Valence, pour la clôture de la saison, novillada d’ombres et de lumières : côté face pour Téllez et pile pour Colombo qui se fait transpercer la cuisse.

A Jaén, triomphe de Díaz par deux fois et d’El Fandi avec deux trophées simples.

Après la mort de son créateur le 3 octobre, le fer de don Victorino continue à produire des toros d’exception, comme ce Jarretero gracié à Illescas par Moral.


Juin 18 2017

Arènes sanglantes

On nous reproche de verser le sang des toros et quand un torero se fait tuer on dit que c’est bien fait pour lui. Où est l’Humanisme? Aujourd’hui, un homme est mort, encorné devant moi, à deux reprises. Si la blessure fait partie de la Corrida, on ne peut accepter la mort de l’Homme. Et pourtant… elle surgit toujours à l’improviste et c’est elle qui finit par triompher de tout.

Je croyais avoir assisté à une bonne corrida de Baltasar Ibán avec une oreille coupée par Fandiño à son premier et une très bonne prestation de Juan del Álamo tout auréolé qu’il est de son récent triomphe madrilène. Je viens d’apprendre en rentrant chez moi, après 2h 45 de trajet que la représentation était bel et bien une offrande sans rédemption. Fandiño que j’avais vu toréé à Valence en solo, Fandiño que j’avais vu triomphé à Mont de Marsan, que j’avais vu coupé une oreille à Vic ne donnera plus aucune faena. On se souvient de sa manière de se jeter entre les cornes sans muleta pour occire son toro avant de sortir par la Grande Porte de Las Ventas en 2013. Torero anti-conformiste qui avait refusé d’offrir son toro au Roi, il les avait bien accrochées, au point de vouloir faire exploser le système en combattant 6 toros 6 des élevages réputés les plus durs, ni plus ni moins qu’à Madrid, Temple du toreo. C’était en 2015, ce fut un échec, on le sait. Depuis il était reparti de zéro, de village en villages. C’est dans celui d’Aire sur l’Adour qu’il rentre dans l’éternité.

Mes plus sincères condoléances aux siens, en commençant par son épouse qui lui a donné une petite fille il y a deux ans, et à Antoine, son valet d’épée, et Jarocho, son banderillero, qui assiste impuissant pour la deuxième fois en deux ans à la mort de son maestro.

Descansa en paz, Iván.


Juin 17 2017

Une corrida de plus ?

Demi-entrée

Samedi 17 juin 2017

Arènes d’Aire sur l’Adour

Fandiño est mort

6 toros 6 de Baltasar Ibán, bien présentés et tous applaudis à l’arrastre sauf le 4e (ou timidement). Provechito, le toro meurtier, âgé de 5 ans, fut le plus brave : il prit une deuxième pique depuis le centre; codicioso, il poursuivait tout ce qui bougeait mais avait le défaut en début de lidia de venir croisé. Bon niveau de bravoure dans l’ensemble avec une noblesse piquante.

Iván FANDIÑO (cannelle et or) : oreille avant d’être blessé à mort

            Le torero basque tira au sort un toro prompt et vivace mais aux forces assez mimitées auquel Dufau donna des chicuelinas ajustées. Sa dernière faena commença par deux bonnes séries à droites, rythmées, puis deux autres à gauche avant d’acquérir une plus grande intensité à nouveau à droite. Il alterna à nouveau et finit par manoletinas. Magnifique estocade quoiqu’un peu en arrière. Un trophée sans discussion.

Thomas DUFAU (bleu ciel et or) : salut puis silence aux deux autres

            Del Álamo a donné le ton de l’après-midi dans un quite par delantales ajustés. Le meilleur du torero français vint en début de faena par un double changement dans le dos puis par des cites à distance avec un animal qui avait un tracé très long, on ne peut plus propice au bon toreo. La faena fut propre, avec une bonne liaison à la troisième série puis une fin par manoletinas. Le torero aurait pu couper un trophée sans son échec aux aciers.

            Au quatrième, après une réception par larga à genoux, et de bonnes véroniques, la faena a connu des hauts et des bas.

            Le dernier prit une deuxième pique de loin puis Del Álamo dessina quelques chicuelinas avant que Manolo de los Reyes cloue une paire dans un cuarteo très rapproché. Le meilleur de la faena fut une première série au centre les genoux ancrés au sol. Un desarme vint compliquer les choses.

Juan del ÁLAMO (tabac et or) : vuelta et oreille

            Avec le moral d’un torero qui vient de triompher à Madrid, Del Álamo s’est montré assez pléthorique avec une belle réception à la cape qui a donné à Fandiño l’envie de répliquer par chicuelinas. C’est à la deuxième qu’il fut pris de face faisant craindre une blessure au thorax. Le torero, conscient, fit la « croquette », roula sur lui-même jusqu’aux barrières et fut pris au sol une deuxième fois, cette fois-ci fatalement, au niveau du rein droit. Le masque de la douleur se peignit sur ce visage exsangue sans que le sang ne paraisse couler. Un banderillero fut ensuite également pris mais sans conséquences visibles alors qu’il rentrait dans le burladero. Le torero de Salamanque servit une faena complète commencée un genou à terre, comme à Madrid, avant de prendre la gauche dans des passes de bonne facture. La faena eut cependant plus d’intensité sur la corne meurtrière. Il finit par de longues et templées bibaínas avant de « pincher » et de donner une estocade tendue qui nécessita de 3 descabellos qui firent s’envoler les trophées.

            Le cinquième (qui aurait dû être le dernier) paraissait une vermine à la sortie, freinant puis sautant avant de pousser à l’étrier du cheval. Le châtiment et l’envie du jeune torero ont permis de révéler sa bonne corne droite dans deux séries intenses. Epée arrière et tendue puis descabello et pétition d’oreille accordée.

 N.B. : Rafael Agudo, qui piqua le premier toro, reçut le prix au meilleur picador à la fin de la corrida sans que la nouvelle fatale de soit encore connue.


Juin 10 2017

As de piques

Juan José Esquivel est né dans la province de Cadix, à La Línea de la Concepción. Il a commencé à piquer chez Miguelín avant de faire ses débuts en 1989.

Il est l’un des picadors les plus appréciés de notre France taurine. Il accompagne Rafaelillo et un certain nombre d’autres toreros comme Galván ou Chacón.

En 2013 il gagne un prix à Bayonne, l’année suivante il est blessé à Saragosse après qu’un victorino ait fait chuter son cheval.

Il a permis ces dernières années de grands tercios de piques, comme à Mont de Marsan en 2015 face à Piporro de Cebada Gago, à Dax en 2016 face à Granadero de Pedraza. Cette année-là il gagne aussi le prix au meilleur picador lors de la corrida-concours de Saragosse (comme il l’avait déjà fait en 2010) et celui de la feria de Juillet de Valence. A Vic en 2017 face au burraco Carafea III de Dolores Aguirre.


Juin 7 2017

Au pays des toros (35)

Segura de León est un village d’à peine 2000 habitants, au sud de la province de Badajoz, où se déroulent au milieu du mois de septembre des capeas rappelant celles d’antan, tout comme sa voisine, Bodonal de la Sierra qui les donne le 15 août.


Juin 3 2017

Picasso à Vallauris

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Le maestro Pablo Ruiz Picasso a connu cette bourgade des Alpes-Maritimes en 1946 lors d’une exposition de céramique,  un art premier auquel il s’est adonné dès qu’il établit sa résidence dans ce lieu, de 48 à 55.

S’il déménage il restera lié à ce village comme le prouvent les corridas qu’il co-organise  entre 54 et 60 et où il fait jouer ses relations pour engager ni plus ni moins que le n°1, LuisMiguel Dominguín.

 

 

 

 

 

 

 

 


Mai 17 2017

Un élevage à l’honneur (97)

Après que Dufau ait triomphé des derniers coquillas à Saint-Sever en 2013 on s’est aperçu que cet encaste n’était pas mort, d’une part car Sánchez Arjona continue à posséder un lot de cette origine et d’autre part parce qu’un élevage andalou un peu oublié a été sorti de son ostracisme par la peña de Saint-Perdon lors de la novillada concours de 2015. En 2016 Parentis a suivi et en 2017 c’est au tour de Mugron, suite à quoi on a appris que sous le nom La Pasión, un élevage a été créé dans les environs d’Aire sur l’Adour (Pilès-Dussau) à partir des élevages précédents.

María Jesús Gualda est l’héritière de l’élevage El Añadío dont une partie du bétail est d’une autre branche de Santa Coloma, celle de Buendía. Ces origines ont été introduites par la mère de la propriétaire actuelle il y a une trentaine d’années via la ganadería de Julio Garrido. Des étalons de San Martín ont ensuite été ramenés dans ces terres méridionales.

Encaste : Coquilla et Buendía

Devise :vert, rouge et jaune

Ancienneté : aucune

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Les animaux de ce fer paissent dans la finca qui lui a donné son nom, dans la commune de Jaén, sur 350 hectares. Le nombre de mères avoisine la centaine. Il fait partie de l’Asociación de Ganaderos de Lidia.