Un sujet de dissertation: Le bonheur consiste-t-il dans le plaisir ?
Les dissertations en terminale sont souvent des questions fermées auxquels on pourrait répondre oui ou non.
1) Repérer les deux notions du sujet:
Un sujet de dissertation à question fermée met en lien deux notions.
Ici, bonheur et plaisir.
2) Repérer la notion que le sujet cherche à conceptualiser (définir):
Un sujet de dissertation de philosophie interroge la conceptualisation d’une notion.
Ici on se demande: Qu’est ce que le bonheur ?
3) Repérer la thèse présupposée par le sujet:
Ici la thèse présupposée est: Le bonheur consiste dans le plaisir.
4) Rechercher l’antithèse de la thèse présupposée:
Pour cela, il faut analyser la notion de plaisir pour déterminer s’il s’agit d’une notion
qui renvoie à la subjectivité du sujet ou à l’objectivité de la raison.
Ici, le plaisir est une notion subjective. Il y a donc un risque que cette conception du bonheur
soit trop relative aux circonstances.
Dans, ce cas, il est possible de se dire que l’antithèse consiste dans une conception
rationnelle: Le bonheur consiste à agir rationnellement. La raison permettrait d’énoncer
des règles universelles pour atteindre le bonheur.
Remarque: Il est intéressant d’énoncer la limite de la thèse présupposée qui conduit à éemettre l’hypothèse qu’il faut recourir à une autre thèse. Cela montre en quoi la thèse présupposée pose problème.
5) Formuler le problème en opposant la thèse présupposée et l’antithèse trouvée:
Ici: Le bonheur consiste-t-il à suivre son plaisir ou à agir selon sa raison ?
6) Relier ces thèses à des auteurs:
Le bonheur consiste dans le plaisir (Cyrénaïques)
Le bonheur consiste dans la raison (Stoïciens)
7) Construire le plan:
I- Thèse présupposée: Le bonheur consiste à suivre son plaisir. (Cyrénaïques)
II- Réfutation de cette thèse: Le bonheur serait entièrement relatif aux circonstances.
(Platon ou Kant)
III- Thèse défendue: Le bonheur devrait être établi par la raison qui nous permettrait
de déterminer des règles valables universellement pour l’atteindre et en avoir la maîtrise
(Stoïciens)