Les types de raisonnement en philosophie

 

Il est nécessaire de maîtriser plusieurs formes de raisonnement pour expliquer un texte ou analyser un sujet de dissertation. Ces raisonnements font appel aux capacités de logique et d’abstraction.

 

1) L’établissement des présupposés :

 

Exemple : N’avons nous de devoir qu’envers autrui ?

 

Le sujet admet deux présupposés :

 

Thèse présupposée : Nous avons un devoir envers autrui.

 

a) que nous avons des devoirs moraux b) qu’autrui existe

 

2) L’établissement des conditions de possibilité :

 

A quelle condition l’énoncé est-il exact ?

 

Exemple : Nous n’avons de devoir qu’envers autrui.

 

Cet énoncé suppose pour être exact de considérer uniquement autrui comme une personne morale.

 

Il est faux s’il existe d’autres personnes morales qu’autrui  comme par exemple les animaux…

 

3) La classification dans un genre supérieur :

 

Exemple : Autrui comme moi-même, nous sommes des êtres humains.

 

ou

 

Autrui comme les animaux est un être vivant.

 

Autrui est l’objet d’un devoir, cela signifie qu’il est inclut dans le champ de la morale

 

4) L’analyse d’une notion

 

C’est la capacité à la définir par différence avec d’autres notions ou en faisant apparaître des distinctions internes.

 

Exemple :

 

Autrui est une personne morale, il se distingue des animaux ou des choses.

 

La réalité est composée d’humains, d’animaux et de choses.

 

5) L’établissement d’un fondement : remonter vers un principe premier.

 

Exemple : Nous n’avons de devoir qu’envers autrui

 

Autrui est une personne morale et non le reste de la nature. Cela signifie que l’être humain se distingue du reste de la nature par le fait qu’il a un esprit et donc une conscience capable de jugement moraux.

 

Cela suppose le dualisme entre l’esprit et la matière..

 

6) Formuler une hypothèse :

 

Exemple : l’existence d’une différence entre l’esprit humain est la matière inerte trouve-t-elle sa condition de possibilité dans l’existence de Dieu ou la matière peut-elle produire l’esprit ?

 

7) L’établissement des conséquences

 

Exemple :

Considérer que l’on n’a de devoir qu’envers autrui, c’est considérer que seuls les êtres humains sont l’objet de respect moral et de responsabilité morale.

 

Cela signifie a contrario que les animaux et les choses ne sont pas l’objet de considération morale et ne sont pas tenus à une responsabilité morale.

 

8) La détermination des enjeux

 

Exemple : Pour quoi affirmer que « nous n’avons de devoir qu’envers autrui ? »

 

L’enjeu porte sur la distinction morale entre les êtres humains et les animaux. Cela permet de poser la valeur morale supérieure de la vie d’un être humain par rapport à celle d’un animal.

 

9) L’analogie :

 

Etablir une analogie : a est b, ce que d est à c.

 

Exemple : Les êtres vivants peuvent-ils être considérés sur le plan moral comme des choses matérielles ?

 

10) Etablir une inférence

 

Exemple : Nous n’avons de devoir qu’envers autrui par conséquent nous n’avons pas de devoir envers les animaux.

En effet, les animaux ne peuvent pas être inclus dans la catégorie d’autrui car autrui est mon semblable et désigne donc d’autres êtres humains.

 

11) Justifier une affirmation

 

Exemple : Nous n’avons de devoir qu’envers autrui

 

En effet, seul les êtres humains sont capables de répondre de leurs actes. Par conséquent, ils sont les seuls auxquels on peut accorder une valeur morale.

 

Éléments sur la réussite scolaire :

Les études sociologiques sur la réussite scolaire montrent qu’elle est fortement corrélée à des conditions sociales telles que le milieu familial. Néanmoins, l’échec scolaire n’est pas une fatalité qui pourrait être renvoyé simplement à l’absence d’un don naturel inné ou à un handicap socioculturel. Des individus souffrant de troubles précoces de l’apprentissage ou issus de milieux défavorisés, ont pu parvenir à la réussite scolaire.

Afin de favoriser cela, il est sans doute intéressant d’expliciter un certain nombre de facteurs qui interviennent et favorisent cette réussite scolaire :

1) La motivation intrinsèque :

Les études menées en psychologie sur la motivation scolaire montrent que les types de motivation les plus efficaces ne sont pas les motivations extrinsèques, mais intrinsèque.

La motivation intrinsèque : consiste à étudier parce qu’on y trouve un intérêt pour comprendre le monde ou que l’on trouve du plaisir à étudier.

La motivation extrinsèque : consiste à étudier pour avoir un bon travail – rémunérateur- ou pour être reconnu par les autres.

Les études sociologiques (Charlot, Rochex et Bautier) sur le rapport au savoir des élèves en réussite et en échec scolaire montrent des différences entre les élèves sur ce plan.

Les élèves en situation d’échec scolaire pensent le plus souvent qu’il faut travailler à l’école surtout pour avoir un bon métier plus tard. Ce discours est également mis en avant par leur famille.

Les élèves en situation de réussite scolaire éprouvent également bien souvent des motivations intrinsèques : plaisir d’apprendre et intérêt personnel pour les savoirs scolaires.

La motivation intrinsèque n’est pas nécessairement spontanée, mais elle peut être construite par le sujet.

Elle implique de la part du sujet apprenant la capacité à faire des liens entre les savoirs scolaires, la compréhension du monde dans lequel il vit et ses centres d’intérêts. C’est ce qu’on appelle donner du sens aux savoirs.

2) L’engagement dans la tâche :

Une forte motivation favorise un fort engagement dans la tâche.

Le psychologues (Renzulli, Gagné) distinguent le don (ou aptitudes) et le talent. Le don renvoie à un potentiel (qui serait, selon certains, inné). Le talent renvoie à la performance effectivement réalisée.

Le talent implique donc un haut niveau d’engagement dans la tâche. L’engagement dans la tâche désigne des qualités telles que l’enthousiasme, la détermination, l’endurance, la persévérance … mises par un sujet à accomplir une tâche.

Une étude (Roe) menée aux Etats-Unis dans les années 50 sur soixante scientifiques très reconnus dans leur domaine a montré qu’ils ne se distinguaient pas du reste de la population par des aptitudes particulières, mais par leur capacité d’engagement dans leur discipline.

3) L’attitude active en cours

L’engagement dans la tâche commence durant l’heure de cours.

Les travaux menés sur le travail personnel des élèves en réussite scolaire et celui des élèves en difficulté scolaire montre des différences.

Les élèves en difficulté scolaire pensent qu’un bon élève est quelqu’un qui écoute (passivement) en cours.

Les élèves en situation de réussite scolaire ont une attitude active. Cela peut passer par différentes attitudes.

Ils ont une attitude mentale active : ils essaient de comprendre, se posent des questions, font des liens avec d’autres disciplines…

Ils participent en posant des questions et/ou en répondant aux questions.

Ils sont actifs dans leur prise de note en sélectionnant l’information et en l’organisant spatialement (mise en page).

4) Les processus de secondarisation : abstraire et donner du sens.

L’attitude active en cours et dans l’apprentissage en général est important car apprendre n’est pas une activité passive, mais implique des processus de secondarisation.

Acquérir une connaissance, ce n’est pas seulement être capable de la répéter sans en comprendre le sens ou être incapable de la réutiliser dans un autre contexte.

La réutilisation dans un autre contexte suppose un processus d’abstraction : dégager la règle générale ou une hypothèse à partir de cas particuliers.

Comprendre le sens consiste à dégager les enjeux qui se trouvent au-delà des mots. Cela implique par exemple d’être capable de faire des liens entre ce qui est appris en cours et le monde extérieur.

C’est ce que le sens commun illustre par le proverbe chinois : « lorsque le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt ». « L’idiot » serait celui qui est incapable de percevoir le sens qui se trouve au-delà du son émit par les mots.

Ces processus impliquent des capacités de méta-cognition, c’est à dire la capacité à réfléchir à ses apprentissages. C’est la condition de possibilité de l’esprit critique.

Pourquoi par exemple l’enseignement de la philosophie en classe terminale ?

La philosophie est considérée comme une discipline qui suppose la mise en œuvre de capacités d’abstraction et de réflexivité importante. Elle permet donc de préparer les élèves aux opérations mentales que l’on attend d’eux dans l’enseignement supérieur.

5) La mémoire sémantique

Des travaux scientifiques (Lieury) ont montré que mis à part en mathématiques où c’est le raisonnement qui domine, la réussite scolaire est corrélée à la mémoire sémantique.

Les psychologues distinguent deux types d’intelligence.

L’intelligence fluide est liée aux capacités de raisonnement des individus indépendamment de leur culture générale.

L’intelligence cristallisée désigne l’intelligence qui s’appuie sur les connaissances acquises.

La mémoire sémantique est une forme de mémoire à long terme qui se caractérise par la compétence à retenir le sens des mots.

Les études scientifiques montrent que la faible estime de soi et en particulier le fait d’attribuer ses échecs à un manque d’intelligence inné est un facteur négatif dans la réussite scolaire. C’est en outre une attitude qui touche davantage les filles que les garçons.

Parmi les élèves ayant des fortes capacité de raisonnement (QI élevé), seul un 1/3 est en réussite scolaire et 1/3 est en échec scolaire. Cela s’explique sans doute par l’importance de la mémoire sémantique plus que du raisonnement pur dans la réussite scolaire.

L’étude d’Ann Roe sur les scientifiques (un type de personnalité talentueuse) montre là également que ce n’est pas l’intelligence générale (facteur G- intelligence fluide) qui les caractérisent. Mais pour la plupart des disciplines, la capacité de raisonnement verbale.

Enfin, les psychologues ne s’accordent pas sur le caractère inné ou pas des capacités de raisonnement général. En effet, certains considèrent qu’il s’agit d’aptitudes qui peuvent être développées par des entraînements cognitifs par l’usage par exemple des logigrammes. Cette position rejoint les travaux actuels sur la plasticité du cerveau.

5) L’importance des lectures personnelles

Les lectures personnelles sont une méthode excellente pour travailler plusieurs compétences qui augmentent la réussite scolaire :

– les lectures personnelles permettent de travailler la mémoire sémantique

– elles permettent de travailler la littératie. Ce terme désigne « l’aptitude à comprendre et à utiliser l’information écrite dans la vie courante, à la maison, au travail et dans la collectivité en vue d’atteindre des buts personnels et d’étendre ses connaissances et ses capacités. » (OCDE)

– elles permettent d’approfondir le cours.

– elles permettent de travailler sa culture générale sur d’autres sujets que ceux abordés en cours en fonction d’autres centres d’intérêt personnels.

Enfin, les lectures personnelles impliquent la capacité à effectuer une recherche documentaire de manière à trouver les informations pertinentes.

6) La scolarisation du temps de loisir

La capacité à donner du sens aux savoirs scolaires peut être sans doute connectée avec la capacité du sujet à effectuer des liens en dehors des cours avec les savoirs scolaires en écoutant les informations ou durant ses loisirs.

La scolarisation du temps de loisir est un processus qui a été mis en valeur dans différents travaux sociologiques. C’est le cas par exemple dans les familles appartenant aux professions intellectuelles, où les enfants sont en situation de réussite scolaire. Les loisirs sont tournés vers des activités scolairement rentables : musique, cinéma, musées…

Il est possible de constater également un tel processus dans les classes préparatoires économiques. Les activités de loisirs sont utilisés par les étudiants comme des moments qui pourront être réutilisés lors des oraux de culture générale.

7) L’apprentissage autodétérminé

La finalité des processus d’apprentissage scolaire n’est pas uniquement l’acquisition de connaissances, mais le développement de la capacité du sujet à apprendre par lui-même.

En effet, un certain nombre de connaissances sont périssables et il est donc nécessaire d’être capable de se former tout au long de son existence.

Il s’agit de produire des personnalités autonomes qui soient capables de se fixer les objectifs de leurs apprentissages, de sen fixer les moyens, d’organiser leur temps personnel d‘apprentissage, de rechercher l’information pertinente et de maîtriser les méthodes leur permettant d’acquérir de nouveaux savoirs.

Cela passe en particulier par la capacité à se donner une discipline de travail c’est-à-dire des règles et des habitudes de travail régulières que le sujet apprenant suit.

8) La créativité

Renzulli dans son modèle de la personnalité talentueuse inclut la dimension de la créativité. Il est possible de distinguer deux niveaux de créativité dans un domaine. Le premier est la capacité à trouver des solutions originales à un problème. Le niveau supérieur de la créativité est ce que Kant appelle le génie qu’il définit comme celui qui est capable de révolutionner les règles d’un domaine donné.

Il est intéressant de constater que durant l’histoire humaine, on s’est souvent interrogé sur le décalage entre l’enfant prodige (qui fait preuve de performances précoces exceptionnelles dans un domaine donné) et l’adulte génial. Les enfants prodiges sont rarement des adultes géniaux, à l’exception par exemple de Mozart. Ils sont des virtuoses précoces, mais ils ne révolutionnent pas leur domaine d’excellence.

Il est possible que la créativité est plus rapport avec l’engagement dans la tâche qu’avec des aptitudes exceptionnelles.

La créativité suppose la capacité à affirmer ce qu’il y a de singulier dans sa personnalité à travers la tâche effectuée.

Une telle compétence suppose un certain rapport avec le travail effectué qui ne peut pas souffrir le détachement, l’extériorité ou l’indifférence. Ce rapport semble également peu compatible avec un simple calcul utilitariste. En effet, il implique une certaine prise de risque.

Logigramme

Les logigrammes sont des jeux de logique reposant sur un texte qui fournit des indices

et une grille qu’il faut compléter.

Les logigrammes permettent de s’entraîner à developper des capacités de raisonnement

logique qui sont communes aussi bien aux mathématiques qu’à la philosophie.

En effet, le logigramme permet de s’entraîner à des modes de raisonnements qui sont

présents en explication de texte.

En effet, l’explication de texte suppose de mettre à jour des liens logiques qui sont implicites dans le texte.

Exemple de site proposant des logigrammes:

http://homeomath.imingo.net/logigrams.htm

Prendre la parole à l’oral et gérer son stress

En cours, lors d’exposés ou lors d’examen, il est necessaire de prendre la parole en public.

Il peut être interessant de suivre certaines règles

a) Gestion du stress: le stress se manifeste souvent par une difficulté à respirer

avec une sensation de souffle court.

Pour éviter cela, il est possible avant la prise de parole de respirer profondement

en privilégiant une respiration ventrale – comme les chanteurs – et non thoraxique

http://www.keek.fr/article/1001-laissez-respirer-votre-ventre

b) Mémoriser le plan de votre intervention.

Depuis l’Antiquité, les orateurs utilisent la méthode des « loci » (lieux).

Ils associent à ce qu’ils veulent retenir dans un certain ordre à des points dans un espace

qu’ils connaissent: une maison, une rue….

Ils peuvent ainsi s’appuyer également sur leur mémoire visuelle.

c) Lorsque vous parlez à une salle, parlez en regardant et en vous adressant aux fond de

la salle pour être bien entendu.

d) Pour ne pas regarder vos notes, imaginez que vous expliquez ce que vous avez à dire

à une personne que vous connaissez comme on le fait en général dans la vie.

e) Faites attention aux gestes parasites et aux tics de langage.

 

Organiser un travail régulier et efficace

Apprendre à optimiser l’organisation de son travail est nécessaire en préparation

de la poursuite d’étude après le bac car un élève sur cinq sort sans diplôme du supérieur.

Les études scientifiques sur le sujet montrent que bien souvent les élèves en échec scolaire, ne sont pas des élèves qui ne travaillent pas, mais des élèves qui travaillent peu efficacement ou qui ont 

arrêté de travailler par manque d’efficacité.

Nombre d’élèves échouent dans le supérieur parce qu’ils sont toujours en train de 

rattraper des cours. Travailler autre chose pendant un cours donné est la marque

d’un défaut d’organisation.

a) Il est donc nécessaire de produire un travail régulier et efficace:

1) Il faut organiser son travail régulier. Pour cela, il peut être utile d’utiliser un planning

dans lequel on inclut non seulement ses heures de cours, mais également ses plages de

travail.

2) Il faut déterminer le contenu des plages de travail par matières: leçons et exercices.

3) Une fois les règles déterminées, il faut les tenir.

Néanmoins, si le planning s’avère irréaliste, il n’est pas tenable:

il faut également savoir le réajuster.

4) Il faut distinguer dans ce que l’on a à faire entre:

a) important et urgent b) important c) ni urgent, ni important

5) Dès que l’on a un travail à faire, il faut le faire le plus rapidement possible pour

ne pas être pris au dépourvu.

6) Plus on se laisse du temps pour une tache, plus on en prend. Il faut donc anticiper

le temps que l’on se donne pour effectuer une tâche et s’y tenir.

7) Savoir utiliser les temps morts contraints: trou dans l’emploi du temps, temps de transport,

temps d’attente…

b) Se motiver: 

Les difficultés peuvent se situer avant même la réalisation du travail, dans la capacité

à se motiver pour s’y mettre. On appelle « procrastination » le fait de tout remettre à demain.

On appelle « velléitaire » celui qui voudrait, mais ne fait pas.

Pour essayer de remédier à ce problème, il est possible:

a) D’établir un lien entre la matière à travailler et un projet professionnel futur

b) D’établir un lien entre la matière à travailler et nos centre d’intérêt personnels,

de réfléchir à ce que peut nous apporter la matière à étudier pour comprendre le monde.

c) Il faut se représenter la tâche à accomplir et déterminer des moyens précis pour

la réaliser.

Découper la tâche à réaliser en étapes: cela permet de diminuer l’angoisse généré par

un travail qui peut paraître insurmontable.

d) Une fois les moyens établis, il faut s’y mettre.

e) Il faut prendre des habitudes de travail régulières qui permettent de palier une baisse

de motivation passagère.

Organiser ses révisions

Quatre étapes:

1) Déterminer l’objectif à atteindre

2) Planifier les moyens pour l’atteindre.

3) Se donner des règles permettant de l’atteindre

4) S’y tenir.

Lorsque l’on a des révisions à effectuer, l’une des méthodes pour s’organiser consiste

à effectuer un retro-planning:

1) Il faut organiser le planning à partir du jour de l’examen et en organisant le temps

comme un compte à rebours.

2) Il faut commencer le planning en organisant la révision de ce qui est le plus

important dans chaque matière. Il faut donc distinguer dans chaque chapitre ce

qui est le plus important à connaitre. Cela permet de ne pas faire d’impasse.

3) La seconde partie du temps de révision est consacrée à maîtriser le détail du programme.

4) Il faut prévoir un ou deux jours à la fin du planning pour les imprévus et pour

les dernières révisions générales. C’est à dire la veille et l’avant-veille de l’examen.

Faire une recherche documentaire en philosophie

Pour rechercher des documents:

il est possible de se servir d’Internet ou d’ouvrages que l’on peut trouver dans une

bibliothèque ou au CDI.

Il faut faire attention à ce qui se trouve sur Internet. Il faut vérifier la fiabilité des sources.

Pour cela, il faut en particulier croiser les sources: c’est à dire vérifier sur plusieurs sites

différents que l’on obtient bien une information concordante.

Compléter les cours par des lectures personnelles: 

Il est recommandé de compléter les cours en essayant de lire les ouvrages cités en cours

ou au moins en lisant des extraits dans le manuel de philosophie.

Il est possible de compléter le cours en faisant une fiche sur l’extrait ou le livre lu.

Dans ce cas, il faut procéder comme dans une préparation d’explication de texte:

a) Thème

b) Thèse de l’auteur et antithèse

c) Problème philosophique

d) Plan du texte (ou du livre) en restituant le mouvement de l’argumentation.

Savoir lire: 

Il est possible de distinguer trois formes de lecture:

a) la lecture cursive: il s’agit de repérer dans un texte un passage précis ou une information

précise. Le but n’est pas de lire tout l’ouvrage.

Mais comme dans un dictionnaire, de repérer très vite ce qui nous interesse.

b) la lecture loisir ou information:  c’est la lecture que l’on fait d’un article de presse

ou d’un roman, ou d’un ouvrage général que l’on lit pour son plaisir et pour se cultiver.

c) la lecture de travail: elle se fait avec un crayon à la main pour repérer les informations

importantes que l’on voudra utiliser par la suite ou pour effectuer des remarques en annotation.

Il est possible également que l’on prenne des notes au fur et à mesure de sa lecture.

Savoir prendre des notes en philosophie

Comment dois-je prendre des notes ?

Je dois être capable de dégager l’essentiel de l’accessoire.

Il faut noter en priorité:

– les définitions

– le problème philosophique

– les thèses des auteurs

– les arguments qui permettent de soutenir une thèse:

on peut par exemple mettre comme symbole une « flèche » pour indiquer qu’on introduit

un argument.

– signaler un exemple, mais sans necessairement le developper.

Il faut utiliser un système d’abréviations.

Il faut veiller à ce que la disposition spatiale de vos notes fasse ressortir les différents

éléments:

par exemple marquer un retrait quand il s’agit d’un argument pour le distinguer de la thèse.

Se préparer pour les études supérieures:

Quelles sont les qualités à acquérir et à développer pour éviter l’échec dans

les études après le baccalauréat ?

Le premier critère de réussite nécessaire, mais non suffisant est l’assiduité en cours.

A cela, il est possible d’ajouter:

1) Les lectures personnelles (presse, essais…): 

la réussite scolaire est corrélées sont les recherches scientifiques à la « mémoire sémantique ».

Avant même les capacités de raisonnement, le plus important est de développer son vocabulaire

et la capacité à retenir le vocabulaire propre à chaque discipline.

2) La méthode de prise de note:

Savoir prendre des notes est indispensable: a) cela permet de suivre le rythme

b) d’être actif mentalement durant le cours et donc de mieux retenir.

3) Savoir organiser son temps personnel en suivant un planning de travail:

a) travailler régulièrement

b) s’avancer dans son travail et ses révisions.

4) Maîtriser la recherche documentaire:

a) pour préparer des travaux b) pour compléter le cours.

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