« Histoire du garçon qui courait après son chien qui courait après sa balle » de Hervé Giraud

histoire du garçonLe garçon du titre, c’est le narrateur. Nous ne connaîtrons pas son prénom. Le chien c’est Rubens, le dalmatien qui a à peu près le même âge que le garçon. Le garçon a une soeur jumelle, Cali. Unis « comme les trois doigts de la main (de la tortue Ninja) », ils ont la vie et la joie devant eux. Jusqu’au malaise de Cali au collège, jusqu’à l’annonce d’une tumeur incurable et à la disparition simultanée de Rubens…Ne reste qu’au garçon abandonné des parents dévastés. Commence alors une quête vers le chien perdu afin d’échapper à la « tristesse éternelle »…

Magnifique ! Loin d’une littérature jeunesse stéréotypée, des mots justes et émouvants pour dire l’indicible de la perte et de la maladie. 

« Journal d’un vampire en pyjama » de Mathias Malzieu

vampireQuatrième de couverture

« Me faire sauver la vie est l’aventure la plus extraordinaire que j’aie jamais vécue. »

Mathias Malzieu raconte l’année où il est devenu un vampire, sa survie dépendant du sang des autres. La cause ? Une maladie du sang aussi foudroyante que grave, l’aplasie médullaire. Son journal témoigne de cette année de douleur où la maladie a suspendu le temps et le mouvement. Et pourtant, Mathias Malzieu parle avec  la Dame Oclès, remercie les Nymphirmières, invente « le rêve instantané » et le label Eggman, et surtout il y a les « yeux de Rosy »… L’écriture est poétique, foisonnante, inventive, humoristique. Une lecture bouleversante.

Du même auteur au catalogue

« Maintenant qu’il fait tout le temps nuit sur toi » COLLEGE

« La mécanique du coeur » COLLEGE

Sur le thème de la maladie

« La maladie de Sachs » de Martin Winckler LYCEE

« Les captifs » de Joseph Kessel LYCEE

« Un chagrin de passage » de Françoise Sagan LYCEE

« L’écume des jours » de Boris Vian LYCEE

« D’autres vies que la mienne » de Emmanuel Carrère LYCEE

« L’autre coeur » de Irène Cohen-Janca BIBLIOTHEQUE 6°

« Je suis CharLiberté ! » de Arthur Ténor

charlibertéExtrait de la quatrième de couverture

Choqué par les attentats du 7 janvier 2015, et particulièrement par le massacre de la rédaction de Charlie Hebdo, un collégien de 15 ans prend brutalement conscience que les valeurs de la République, ses valeurs sont en danger. Sa réaction est de créer un journal satirique, avec trois camarades de sa classe de 3ème, dont un dessinateur talentueux. Pourtant, très vite ils doivent faire face à des réactions qui visent à réduire, voire anéantir leur libre expression…

 La liberté d’expression est quelque chose de fragile et c’est en risquant de la perdre qu’on ressent un vide immense : démonstration et transposition dans un  collège au lendemain des attentats de janvier 2015. Un texte percutant, drôle, tragique, émouvant. La clarté du propos est une nouvelle fois la signature de l’auteur. Un titre à part, qu’on se le dise…

Du même auteur 

« L’enfer au collège » BIBLIOTHEQUE 6°

« Il s’appelait …le soldat inconnu » COLLEGE

 « A mort l’innocent! » COLLEGE

« Né maudit » COLLEGE

Défi photos Avril 2016 : Couleurs de printemps !

Pour fêter le printemps, les documentalistes vous proposent de leur envoyer votre meilleur cliché ayant pour thème les couleurs de printemps !

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Comment faire ?

1- Je prends des photos de végétaux, d’animaux, de minéraux, de paysages etc; j’exclue les selfies et  toute représentation humaine;

2- Je sélectionne celle que je préfère; j’ai le droit de retoucher mes images tant que le thème est respecté…

3- J’envoie mon cliché préféré à l’adresse du CDI en compressant l’image à 800X600 pixels; je recevrai dans les plus brefs délais un message accusant réception de mon image et me demandant mon accord pour la diffusion de mon cliché sur le blog du CDI.

4- A la fin du défi, mon cliché sera publié sur le blog du CDI afin de réaliser une expo virtuelle.

Cont@ct CDI

CDI.doc@ent-sfnd.fr

Jonquille et muscari

Jonquille et muscari

« Aussi loin que possible » d’Eric Pessan

pessanAntoine et Tony n’ont rien prémédité, rien comploté. Ce matin-là, ils ont fait la course sur le chemin du collège. Comme ça, pour s’amuser, pour savoir qui des deux courait le plus vite. Mais au bout du parking, ils n’ont pas ralenti, ni rebroussé chemin, ils ont continué à petites foulées, sans se concerter. La cité s’est éloignée et ils ont envoyé balader leurs soucis et leurs sombres pensées. Pour Tony, la hantise de se faire expulser vers l’Ukraine et d’avoir à quitter la France. Pour Antoine, la peur de prendre une nouvelle dérouillée parce que son père a envie de se passer les nerfs.  Ils se sentent capables de courir pendant des jours, tant qu’il leur restera une once de force.

C’est un roman « physique ». On ne sait si c’est la tête qui soutient les jambes ou les jambes qui conduisent les pensées bien plus loin qu’on ne l’aurait imaginé. C’est un roman où le souffle a beaucoup d’importance, le souffle de la vie, de l’amitié, de la solidarité et de la capacité à outrepasser ses propres limites. Pour les ados, un roman qui fait grandir…

Mariannick, doc.