Site Internet: Education philosophique au futur

Site Internet: Education philosophique au futur

Le site internet éducation philosophique au futur constitue un support qui présente une approche qui est l’éducation philosophique au futur.

Cette approche se situe dans le domaine de la recherche-création en philosophie. Elle s’appuie sur une philosophie de terrain-fictionnelle qui comprend des mondes possibles, expériences de pensée, des dialogues philosophiques….

En outre le site internet éducation philosophique au futur présente une démarche originale en didactique de l’éducation au futur.

Les thématiques abordées peuvent porter sur les nouvelles technologies, l’environnement, l’éducation au politique, la formation existentielle. 

Ce site internet présente une pédagogie critique du futur. 

A l’attention de TES et des TL

Afin que vous puissiez vous organiser dans vos lectures et lire en avance pour préparer les cours (je vous rappelle que le fait d’avoir déjà des connaissances sur un cours permet de mieux le comprendre), voici l’ordre dans lequel sera traité le programme:

Bonheur

Devoir

Liberté

Nature et culture

Travail

Technique

Art

Langage

Histoire

Religion

Société

Etat

Droit et justice

Politique

Echange (TES)

Désir

Perception (TL)

Sujet, conscience et inconscient

autrui

Existence  et temps (TL)

Vivant, matière et esprit

Théorie et expérience (TL)

Interprétation et démonstration

Vérité

Raison et Réel

 

Savoir prendre des notes en philosophie

Comment dois-je prendre des notes ?

Je dois être capable de dégager l’essentiel de l’accessoire.

Il faut noter en priorité:

– les définitions

– le problème philosophique

– les thèses des auteurs

– les arguments qui permettent de soutenir une thèse:

on peut par exemple mettre comme symbole une « flèche » pour indiquer qu’on introduit

un argument.

– signaler un exemple, mais sans necessairement le developper.

Il faut utiliser un système d’abréviations.

Il faut veiller à ce que la disposition spatiale de vos notes fasse ressortir les différents

éléments:

par exemple marquer un retrait quand il s’agit d’un argument pour le distinguer de la thèse.

Structure de l’explication de texte

Introduction:

§1 – Présentation de l’extrait: auteur + titre de l’oeuvre

§2- Thème de l’extrait, thèse de l’auteur,

problème philosophique (construit en opposant la thèse de l’auteur et une thèse

de l’opinion commune ou philosophique opposée)

§3- Annonce de plan:

1 – Explication: Mouvement du texte découpé en deux ou trois parties

(avec les numéros de ligne)

2- Commentaire: Thèse opposée à celle de l’auteur permettant de discuter la position

de l’auteur

 

Développement:

Première partie: Explication linéaire du texte

Chapeau: thèse de l’auteur.

Chaque paragraphe correspond à une partie du texte de l’auteur.

Partir de citations précises du texte qui doivent être expliquées.

Expliquer c’est:

a) Définir les notions importantes en contexte

b) dire pourquoi l’auteur dit cela. C’est-à-dire reconstruire l’argumentation qui

permettrait de justifier son affirmation.

 

Transition: annoncez que vous allez discuter la thèse de l’auteur.

 

Deuxième partie: Discussion de la thèse de l’auteur.

Chapeau: énoncez l’antithèse à la thèse de l’auteur.

Premier paragraphe: position d’un philosophe opposé à l’auteur de l’extrait

Deuxième paragraphe: position d’un philosophe opposé à l’auteur de l’extrait.

 

Conclusion: votre position argumentée en faveur de l’une ou de l’autre

de ces positions, ou les avantages et les limites de chaque positions.

 

Les sujets de la session juin 2013

• Les sujets de la série L

Les deux sujets de dissertation de la série L étaient : « Le langage n’est-il qu’un outil ? » et « La science se limite-t-elle à constater les faits ? »

Le texte à expliquer était un extrait de Lettre à Elisabeth de Descartes.

Bien que chacun de nous soit une personne séparée des autres, et dont, par conséquent, les intérêts sont en quelque façon distincts de ceux du reste du monde, on doit toutefois penser qu’on ne saurait subsister seul, et qu’on est, en effet, l’une des parties de l’univers, et plus particulièrement encore l’une des parties de cette terre, l’une des parties de cet Etat, de cette société, de cette famille, à laquelle on est joint par sa demeure, par son serment, par sa naissance. Et il faut toujours préférer les intérêts du tout, dont on est partie, à ceux de sa personne en particulier ; toutefois avec mesure et discrétion1, car on aurait tort de s’exposer à un grand mal, pour procurer seulement un petit bien à ses parents ou à son pays ; et si un homme vaut plus, lui seul, que tout le reste de sa ville, il n’aurait pas raison de se vouloir perdre pour la sauver. Mais si on rapportait tout à soi-même, on ne craindrait pas de nuire beaucoup aux autres hommes, lorsqu’on croirait en retirer quelque petite commodité, et on n’aurait aucune vraie amitié, ni aucune fidélité, ni généralement aucune vertu ; au lieu qu’en se considérant comme une partie du public, on prend plaisir à faire du bien à tout le monde, et même on ne craint pas d’exposer sa vie pour le service d’autrui, lorsque l’occasion s’en présente.

Le coefficient de l’épreuve de philosophie en série L est de 7.

• Les sujets de la série ES

Les sujets de dissertation de philosophie de la série ES étaient : « Que devons-nous à l’Etat ? » et « Interprète-t-on à défaut de connaître ? »

Le troisième sujet était le commentaire d’un extrait de De la concorde, de Saint-Anselme :

« Prenons maintenant un exemple où apparaissent une volonté droite, c’est-à-dire juste, la liberté du choix et le choix lui-même ; et aussi la façon dont la volonté droite, tentée d’abandonner la rectitude, la conserve par un libre choix. Quelqu’un veut du fond du coeur servir la vérité parce qu’il comprend qu’il est droit d’aimer la vérité. Cette personne a, certes, la volonté droite et la rectitude de la volonté ; mais la volonté est une chose, la rectitude qui la rend droite en est une autre. Arrive une autre personne la menaçant de mort si elle ne ment. Voyons maintenant le choix qui se présente de sacrifier la vie pour la rectitude de la volonté ou la rectitude pour la vie. Ce choix, qu’on peut aussi appeler jugement, est libre, puisque la raison qui perçoit la rectitude enseigne que cette rectitude doit être observée par amour de la rectitude elle-même, que tout ce qui est allégué pour son abandon doit être méprisé et que c’est à la volonté de repousser et de choisir selon les données de l’intelligence rationnelle ; c’est dans ce but principalement, en effet, qu’ont été données à la créature raisonnable la volonté et la raison. C’est pourquoi ce choix de la volonté pour abandonner cette rectitude n’est soumis à aucune nécessité bien qu’il soit combattu par la difficulté née de la pensée de la mort. Quoiqu’il soit nécessaire, en effet, d’abandonner soit la vie, soit la rectitude, aucune nécessité ne détermine cependant ce qui est conservé ou abandonné. La seule volonté détermine ici ce qui est gardé et la force de la nécessité ne fait rien là où le seul choix de la volonté opère. »

Le coefficient de l’épreuve de philosophie série ES est de 4.

• Les sujets de la série S

Les sujets du baccalauréat 2013 de philosophie pour la série S étaient : « Peut-on agir moralement sans s’intéresser à la politique ? » et « Le travail permet-il de prendre conscience de soi ? », pour les dissertations.

Le troisième sujet était le commentaire d’un extrait de La pensée et le mouvant, de Bergson :

Qu’est-ce qu’un jugement vrai ? Nous appelons vraie l’affirmation qui concorde avec la réalité. Mais en quoi peut consister cette concordance ? Nous aimons à y voir quelque chose comme la ressemblance du portrait au modèle : l’affirmation vraie serait celle qui copierait la réalité. Réfléchissons-y cependant : nous verrons que c’est seulement dans des cas rares, exceptionnels, que cette définition du vrai trouve son application. Ce qui est réel, c’est tel ou tel fait déterminé s’accomplissant en tel ou tel point de l’espace et du temps, c’est du singulier, c’est du changeant. Au contraire, la plupart de nos affirmations sont générales et impliquent une certaine stabilité de leur objet. Prenons une vérité aussi voisine que possible de
l’expérience, celle-ci par exemple : « la chaleur dilate les corps ». De quoi pourrait-elle bien être la copie ? Il est possible, en un certain sens, de copier la dilatation d’un corps déterminé à des moments déterminés, en la photographiant dans ses diverses phases. Même, par métaphore, je puis encore dire que l’affirmation « cette barre de fer se dilate » est la copie de ce qui se passe quand j’assiste à la dilatation de la barre de fer. Mais une vérité qui s’applique à tous les corps, sans concerner spécialement aucun de ceux que j’ai vus, ne copie rien, ne reproduit rien.

Le coefficient de l’épreuve de philosophie série S est de 3.

• Les sujets du bac technologique

Toutes les séries (sauf « Techniques de la musique et de la danse ») ont planché sur les sujets suivants : « Etre libre, est-ce n’obéir à aucune loi ? » « La diversité des cultures sépare-t-elle les hommes ? » pour les dissertations.

Le troisième sujet était le commentaire d’un extrait de Règles pour la direction de l’esprit, de René Descartes

Le coefficient de l’épreuve de philosophie pour le bac technologique est de 2.

Dans la série « Techniques de la musique et de la danse », les candidats avaient le choix entre les dissertations sur « Une société sans conflit est-elle souhaitable ? » ou « L’homme n’est-il qu’un vivant parmi les autres ? ».

Le troisième sujet était le commentaire d’un extrait de Le monde comme volonté et comme représentation, d’Arthur Schopenhauer

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