Synthèse matière, esprit et interprétation (Section ES)

Synthèse : Matière, esprit et interprétation

 

1. Les sciences sociales : explication ou interprétation ?

 

Problème : Les sciences sociales sont-elles des sciences de l’esprit ou des sciences de la nature ? Peut-on réduire les sciences sociales à la physique ? Explication : analyser en termes de cause et d’effet.(ex : Matérialisme de Marx,

Sociologie rationaliste de Durkheim)

Interprétation : comprendre le sens (sens = la finalité visée par un esprit )(ex : Sociologie compréhensive – Weber )
Principe : Expliquer les phénomènes sociaux ne consiste pas à partir de ce que les individus pensent. Il s’agit au contraire d’analyser les causes sociales. Comprendre les phénomènes sociaux consiste à interpréter les intentions que les êtres humains mettent dans leurs actes et les fins qu’ils poursuivent.
Limites : La matière, qui est l’objet de la physique, ne contient pas les propriétés de l’esprit : la matière ne pense pas, ne vise pas des fins…. Les sciences physiques modernes ont éliminé la finalité de la nature. En effet, comment le but de l’acte peut-il expliquer un acte qui a lieu avant ?

 

2. Les sciences sociales : Interprétation et vérité

 

Interprétation donnée(ex : Sociologie compréhensive) Interprétation construite(ex : Courants « post-modernes » en sciences sociales héritiers de Nietzsche)
Est-il possible de produire une interprétation qui correspond à la réalité, cad une interprétation vraie ? L’interprétation consiste à déterminer les intentions que l’acteur a mis dans ses actes. Il s’agit de déterminer les vraies intentions de l’acteur qui a agit. Pour Nietzsche, nos interprétations ne sont pas le sens visé par un esprit, mais le produit d’une force vitale.Les interprétations sont relatives à celui qui les effectuent. Au-delà même, il n’y a pas de faits objectifs, mais seulement des interprétations relatives.
Limite : Comment déterminer que les intentions des acteurs sont réellement celles que lui prête le sociologue ? Rationalisme non-dogmatique : Il ne faut pas néanmoins confondre nos interprétations et la vérité. Nos interprétations sont relatives, mais la vérité comme correspondance avec la réalité est absolue. Nos interprétations ne cessent de se rapprocher de la vérité.

 

Synthèse matière, esprit et vivant (Section scientifique)

 

 

Synthèse : Matière, vivant et esprit.

 

 

 

1. Aspects théoriques :

 

Théories Finalisme(ex : Aristote) Matérialisme réductionniste(ex : La Mettrie) Dualisme(ex : Descartes)  Hylozoisme/Vitalisme(ex : Nietzsche)
Rapport matière/Esprit : La rationalité peut-elle réduire l’esprit à la matière ?L’intentionnalité de l’esprit (capacité de l’esprit à viser un objet, une fin) peut-il être réduit à la causalité efficiente ? Il existe quatre causes expliquant le réel :1)la matière et la forme (la forme détermine la différence entre un minéral, une plante, un animal ou un être humain). La science moderne depuis Galilée a éliminé les causes finales de l’étude de la matière. Il n’y a pas de principe de mouvement dans la matière. Le mouvement se transmet par la causalité efficiente. Suppose l’existence d’un autre principe que la matière, l’esprit.Dieu comme cause première.L’esprit humain a des propriétés spécifiques, en particulier de penser sous forme de finalité et de raisonner. Hylozoisme : Conception qui consiste à considérer qu’il y a une continuité entre la matière inerte, la matière vivante et la matière pensante.
Conception du vivant :La rationalité scientifique peut-elle réduire l’esprit à la matière ? L’âme (= forme du vivant) est un principe d’organisation qui distingue les êtres vivants de la matière.2) La cause efficiente (« pourquoi ? ») et cause finale (« pour quoi ? » = le but).Les êtres vivants sont organisés selon un principe de finalité. Chaque organe a une fin (ex : des yeux pour voir) Dans cette conception, le vivant aussi bien que l’esprit pourraient être réduits aux lois de la physique mécanique (principe de causalité efficiente) En revanche, dans cette théorie l’animal n’a pas d’esprit et peut être réduit à un mécanisme naturel. Il est une machine. Le vitalisme suppose qu’il existe un principe spécifique la vie qui explique les propriétés du vivant. Néanmoins la vie n’est pas organisée selon la finalité, mais elle est une force aveugle.
Points faibles de la théorie : 1) Finalisme : Comment un effet qui se trouve après pourrait être la cause de ce qui se trouve avant lui ? 2) L’âme : pourquoi un être se meut, parce qu’il a un principe de mouvement (cercle vicieux). 1) vivant : ne permet pas d’expliquer le fait que les organes vivants paraissent organisés en vue d’une fin 2) Esprit : ne permet pas d’expliquer les propriétés spécifiques de l’esprit humain 1)Esprit : comment l’esprit peut agir sur la matière, s’il n’est pas de la matière (problème : corps/esprit) 2) Vivant : les êtres vivants différents de machines (reproduction, mort…) 1) Hylozoisme : conduit à l’animisme (tout est vivant) – contraire aux théories scientifiques modernes 2) Vitalisme : même problème que pour l’âme.

 

 

 

 

 

Synthèse : Matière, vivant, esprit

 

 

 

2. Conséquences pratiques :

 

 

 

  Finalisme Dualisme Matérialisme réductionniste Hylozoisme/Vitalisme(ex : Nietzsche)
Epistémologiques(philosophie des sciences) Spécificité de la biologie par rapport à la physique. Spécificité de la psychologie (= étude de l’esprit humain) par rapport à la physique. La psychologie et la biologie pourraient être réduites à la physique. Tendance à remettre en cause les principes rationalistes de la science moderne
Un exemple – Le problème des machines : Les machines pensent-elles ?   Les machines ne peuvent pas penser. L’intelligence artificielle n’a rien à voir avec l’intelligence humaine. Les machines appliquent des règles formelles, mais penser suppose des intuitions et la finalité. Les machines pourront un jour penser comme les êtres humains.  
Religieuses :Les débats entre la science et les religions. permet de maintenir la thèse d’une intention divine à l’œuvre dans sa création. maintient l’idée d’une âme qui distingue les êtres humains des autres êtres vivants. Remet en cause l’idée de l’existence d’une marque de l’intention divine dans la nature.(Ex : place du hasard chez Darwin) permet de penser la spécificité de la vie et de la pensée sans faire intervenir Dieu.
Ethiques (morales) :Peut-on faire des expériences sur les êtres humains, sur les êtres vivants comme sur des choses ?   Maintien une spécificité des êtres humains par rapport aux êtres vivants et aux choses matérielles comme les machines. On ne peut pas faire des expériences sur les êtres humains comme sur les autres êtres vivants et les machines. Il existe un problème pour maintenir la différence morale entre les êtres humains, les êtres vivants et les choses. Pourquoi alors ne pas traiter les êtres humains comme des choses ? Le matérialisme réductionniste peut-il échapper à ce problème ? Le vitalisme permet de penser la spécificité des êtres vivants. Mais alors doit-on traiter exactement de la même manière tous les êtres vivants, y compris les êtres humains ?

 

  

N.B: Problème de formatage du tableau: la dernière colonne est coupée. Néanmoins les trois premières sont suffisantes et correspondent à ce qui a été vu en cours.

Objectif Bac: ce qui doit être maîtrisé pour le jour J

Pour être prêt le jour du bac, vous devez maîtriser:

a- La méthode de la dissertation de philosophie et d’explication de texte.

(Voir sur le blog les fiches suivantes:

– Structure de la dissertation

– Méthode de l’explication de texte.  )

b- Le vocabulaire philosophique: les notions et les repères (doit être connu par coeur)

(voir les fiches suivantes:

Définition et conceptualisations des notions

Les repères du programme )

c- Les thèses des auteurs, leur argumentation et les objections qui leurs sont faits doivent être connues et comprises. Vous devez être capable de les restituer dans votre copie.

(Voir les fiches suivantes:

Les fiches de synthèse sur chaque notion avec la position des auteurs

Le cours avec l’argumentation des auteurs sur chaque notions

Ce qui est noté par le correcteur le jour du bac: 

– La capacité à problématiser un sujet (voir la fiche: La problématisation par étapes )

– La capacité à rédiger: a) organisation des idées dans un plan b) mise en page du devoir c) clarté de l’expresssion

– La culture: a) philosophique (connaissance des auteurs, du vocabulaire philosophique) b) la culture générale (voir la fiche: L’usage des exemples).

Présentation: ce qu’est la philosophie et ce qu’elle n’est pas.

1. Ce que n’est pas la philosophie:

La philosophie ne doit pas être confondue avec l’expression libre spontanée. Cette dernière consiste à donner son opinion personnelle immédiate sur un sujet, à dire spontanément ce qui nous plaît sur un sujet donné.

2. Ce qu’est la philosophie: 

La philosophie consiste à défendre la position qui nous paraît la plus justifiée sur un problème philosophique.

a- Le point de départ: un problème philosophique.

Le discours philosophique peut porter sur n’importe quel thème, mais toutes les questions ne sont pas philosophiques. La philosophie ne consiste pas trancher des questions de fait. Par exemple, se demander si Napoléon a gagné la bataille de Waterloo n’est pas une question philosophique.

Un problème philosophique porte sur des conditions de possibilité et de légitimité. C’est par exemple une question philosophique de se demander si « la rationalité scientifique peut tout connaître ».

Face à un sujet de dissertation en philosophie, on ne cherche pas à répondre tout de suite à la question par oui ou non. On commence par s’assurer que l’on a bien compris le sens des notions et le (ou les ) problèmes philosophiques qui se posent afin de pouvoir répondre à la question.

 b- Une position argumentée

Le discours philosophique consiste à défendre une position argumentée.

La position que l’on défend est une idée personnelle au sens où l’on y croit subjectivement, que l’on en est convaincu.

Elle n’est pas pas une simple opinion immédiate affirmée sans justifications.

Elle n’est donc pas non plus une idée dont on cherche à persuader les autres juste pour prendre le dessus dans la conversation. On la défend parce qu’on pense qu’elle est vraie.

La philosophie est donc affaire de conviction. Il s’agit de dire ce que nous tenons pour subjectivement pour vrai, ce en quoi nous croyons sincèrement, ce qui nous semble juste. Mais elle n’est pas qu’une conviction subjective. Elle suppose également de convaincre autrui par une argumentation rationnelle.

Il faut donc distinguer: l’opinion immédiate spontanée et l’affirmation justifiée et la vérité.

L’opinion immédiate spontanée n’a pas sa place en philosophie. Elle est subjective.

La vérité est l’idéal que cherche à atteindre le discours philosophique. Elle est objective.

Le discours philosophique est une affirmation justifiée qui se situe entre ces deux pôles. Elle est intersubjective. Cela signifie que l’objectif est de défendre une position qui pourrait convaincre les autres personnes qui participerait à la discussion.

3- Le rôle de la référence aux auteurs de la tradition philosophique dans l’argumentation

Les auteurs de la tradition philosophique ne doivent pas être vus comme des obstacles à la défense de la position dont je suis convaincue personnellement.

Les auteurs nous permettent d’acquérir des arguments qui nous permettent d’aller plus loin dans notre réflexion lorsque ce sont des auteurs qui défendent des positions qui rejoignent nos convictions.

Les auteurs qui sont en désaccord avec les positions dont on est convaincu nous proposent des objections auxquelles nous devons répondre pour améliorer notre argumentation ou qui peuvent même nous conduire à changer d’avis car nous nous apercevons que notre position n’était pas assez justifiée.

Un plan possible de dissertation pourrait ainsi être:

I- Thèse A: Mon opinion et ses premières justifications (en s’aidant d’auteurs)

II- Objections d’auteurs opposés à mon opinion

III- Thèse B:  Réponse aux objections (en s’aidant d’auteurs).

4- Le rôle des exemples dans la réflexion philosophique 

La philosophie n’est pas un discours abstrait sans aucun rapport avec la réalité. L’utilisation d’exemples nous conduit à montrer comment les idées que l’on défend peuvent avoir une application concrète.

5- Pourquoi étudier les philosophes et apprendre à raisonner philosophiquement en définitif ?  

a- Des débats qui traversent la société

La philosophie pose des problèmes et les philosophes proposent des pistes de solution qui renvoient à des débats qui traversent l’ensemble de la société.

De manière générale, il est possible de présenter la philosophie comme un débat entre trois grandes visions du monde.

La première est celle des intérêts économiques. C’est la vision utilitariste des hommes d’affaires.

La seconde est la vision rationnelle de la science moderne qui est tournée vers la connaissance de la réalité. C’est celle des scientifiques.

La troisième est la vision spiritualiste de la religion qui essaie de déterminer des valeurs morales absolues.  C’est celle des croyants.

b- La nécessité de vivre en société. 

Nous avons tous des opinions différentes les uns des autres. Mais nous ne pouvons pas nous contenter d’en rester à ce constat car nous devons prendre des décisions collectives pour vivre en société.

Si nous n’arrivons pas à prendre ces décisions en convainquant les autres du bien fondé de nos positions par la discussion et l’argumentation, nous risquons de nous trouvés confrontés à la violence.

Pour résoudre les divergences, on risque de recourir à la guerre ou à la loi du plus fort.

c- La nécessité d’agir

Il est possible d’objecter que la philosophie porte sur problèmes qui conduisent à des réponses qui sont divergentes et dont aucune ne peut revendiquer la certitude de sa vérité. Néanmoins, il n’est pas nécessaire qu’une position soit vraie pour l’adopter.

En effet, dans la vie, nous mettre d’accord collectivement  pour agir est un impératif vital. Nous n’avons pas le choix, il faut agir.

Par conséquent, nous allons nous mettre d’accord pour adopter la position qui nous semble la plus justifiée, même si nous savons qu’elle n’est pas nécessairement vraie.  Mais l’idéal de vérité constitue ce qui oriente notre choix: c’est ce qui nous paraît le plus proche de la vérité.

Il est en outre important lorsque nous effectuons un choix d’en connaitre les conséquences possibles et de savoir dans quelle mesure cette décision est compatible avec d’autres que nous avons prises par ailleurs. La réflexion philosophique peut nous éclairer et nous aider à choisir une option.

La problématisation de la dissertation par étapes

Un sujet de dissertation: Le bonheur consiste-t-il dans le plaisir ?

Les dissertations en terminale sont souvent des questions fermées auxquels on pourrait répondre oui ou non.

1) Repérer les deux notions du sujet:

Un sujet de dissertation à question fermée met en lien deux notions.

Ici, bonheur et plaisir.

2) Repérer la notion que le sujet cherche à conceptualiser (définir):

Un sujet de dissertation de philosophie interroge la conceptualisation d’une notion.

Ici on se demande: Qu’est ce que le bonheur ?

3) Repérer la thèse présupposée par le sujet:

Ici la thèse présupposée est: Le bonheur consiste dans le plaisir.

4) Rechercher l’antithèse de la thèse présupposée: 

Pour cela, il faut analyser la notion de plaisir pour déterminer s’il s’agit d’une notion

qui renvoie à la subjectivité du sujet ou à l’objectivité de la raison.

Ici, le plaisir est une notion subjective. Il y a donc un risque que cette conception du bonheur

soit trop relative aux circonstances.

Dans, ce cas, il est possible de se dire que l’antithèse consiste dans une conception

rationnelle: Le bonheur consiste à agir rationnellement. La raison permettrait d’énoncer

des règles universelles pour atteindre le bonheur.

Remarque: Il est intéressant d’énoncer la limite de la thèse présupposée qui conduit à éemettre l’hypothèse qu’il faut recourir à une autre thèse. Cela montre en quoi la thèse présupposée pose problème.

5) Formuler le problème en opposant la thèse présupposée et l’antithèse trouvée:

Ici: Le bonheur consiste-t-il à suivre son plaisir ou à agir selon sa raison ?

6) Relier ces thèses à des auteurs: 

Le bonheur consiste dans le plaisir (Cyrénaïques)

Le bonheur consiste dans la raison (Stoïciens)

7) Construire le plan: 

I- Thèse présupposée: Le bonheur consiste à suivre son plaisir. (Cyrénaïques)

II- Réfutation de cette thèse: Le bonheur serait entièrement relatif aux circonstances.

(Platon ou Kant)

III- Thèse défendue: Le bonheur devrait être établi par la raison qui nous permettrait

de déterminer des règles valables universellement pour l’atteindre et en avoir la maîtrise

(Stoïciens)

Structure de la dissertation de philosophie

Introduction: Trois paragraphes

§1- Accroche: une situation qui montre la pertinence du sujet + annonce du sujet.

§2- Analyse des notions du sujet pour en tirer un problème philosophique.

§3- Annonce de plan: a) énoncez des thèses b) il  faut qu’il y ait un lien logique

entre les thèses.

[Sautez deux lignes]

Rédaction d’une partie: 

Chapeau: Énoncez la thèse de la partie

§1- Donnez des arguments tirés de la réflexion personnelle

§2- Donnez les arguments d’un auteur

§3- Analysez un exemple précis qui montre le lien entre l’argumentation de l’auteur

et le sujet de dissertation.

Transition: montre les limites de la thèse de cette partie et les raisons logiques de passer

à une autre partie.

[Sautez deux lignes]

Conclusion: Résumez le cheminement parcouru pour arriver à la solution défendue

dans la dernière partie de la copie. Votre avis personnel doit correspondre à la dernière partie de votre copie.

Synthèse sur autrui

 

 

Sens (apparence sensible) Matière + Raison Esprit
Autrui Autrui est celui qui m’apparait immédiatement comme différent: par son apparence physique, par sa culture. Néanmoins du point de vue de la science biologique – le génome- entre deux êtres humains possède beaucoup plus de similarités que de différence. On pourrait parler alors d’une nature biologique commune Néanmoins, on peut se demander si ce qui rend autrui semblable à moi-même ce n’est pas son esprit: sa capacité à dire « je » (Descartes), à être une personne morale (Kant)

 

 

La notion d’autrui est une catégorie qui est transversale aux autres notions:

 

Immédiateté (intuition) Médiation: Autrui
Vérité La vérité est ce que je connais seul par ma propre raison.(Descartes) La vérité est établie dans le dialogue avec autrui (Habermas, Kant sur l’art…)
Politique Les décisions politiques reposent sur une personne (monarchie) Les décisions politiques reposent sur la discussion de l’ensemble du peuple (Rousseau, Habermas: démocratie)
Sujet/Société Mon identité individuelle pré-existe à toute expérience d’autrui(Descartes)(Hobbes, Locke, Smith…) Je ne deviens moi-même qu’à travers l’expérience que je fais d’autrui (Hegel: la dialectique du maître et de l’esclave; Axel Honneth…)
Liberté La liberté consiste à me soucier uniquement de mes désirs, à recherche ce qui me fait plaisir. Les autres sont un obstacle à ma liberté. L’être humain étant un être social, il ne peut affirmer sa liberté qu’avec autrui. Autrui n’est pas un obstacle à ma liberté, il est au contraire la condition de possibilité de la réalisation de ma liberté.
Morale L’action morale ne consiste à prendre en compte que son intérêt individuel (Hédonisme, Epicure) L’action morale consiste à prendre en compte autrui. Celui-ci n’est jamais uniquement un moyen, mais également un fin (Kant; Honneth)

 

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