Pompéi

Ville à travers les âges,

Un sentiment ineffable encore jamais ressenti,

Transformant toutes les pensées sur son passage

En cocons sinistres et statues de pierres polies.

 

Lorsque la Belle couvrit l’horizon,

Resserrant autour de nous son léger étau,

Seules résidaient en nos esprits

Les routes, les routes et leur écho.

Par delà le monde, les hommes,

Les illustres persistent et livrent

Leur grandeur d’antan,

Leurs mœurs, et condamnent

Toute tristesse, tout état d’âme,

Pour ne laisser place qu’à l’émerveillement.

 

Ô mythique lieu ! lorsque tu t’empares de nous

Tu ne laisses qu’un sentiment évasif, et surtout destructeur,

car quand tu nous touches,

Tu te saisis de nos cœurs.

 

 

Et pas d’excitation, seulement une bizarre atonie

Face aux reliques d’un monde éteint,

Secret, et profondément lointain.

Issues d’une glorieuse époque, innovante de bien des façons,

Vit à travers les arts et la passion, les complots et les tentations,

Fantasmée par les contemporains,

Adorée des poètes et écrivains…

Il s’y cache une symétrie toute particulière,

Qui éclaire, même en pleine lumière,

Qui fascine, dixième Muse des artistes,

Et s’en prend aux yeux,

Digne ambassadrice des Dieux…

 

 

Ainsi oui, Belle Pompéi, si tu es et resteras le berceau d’une cruauté objective,

Tu n’en demeureras pas moins la cité qui nous a fait vivre,

Le temps d’une journée,

L’Abîme et l’Idylle.

Ianis

« Dé-statue-bilisant »

Parmi les nombreuses visites effectuées, l’une d’entre elles nous a particulièrement marquées… Il s’agit bien évidemment de la visite du musée archéologique de Naples. Cette visite, nous l’attendions impatiemment. En effet, nous sommes venues, nous avons vu et nous en avons pris plein la vue, notamment face à la collection Farnèse.

La collection Farnèse, ce sont des statues démesurées, sculptées à la main et simplement splendides. Cette collection est d’autant plus impressionnante pour nous élèves latinistes, car nous avons vu à quelques centimètres de nos visages, ce que nous avons observé des années dans nos livres. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça valait la peine d’attendre.

Cependant, il faut admettre que le taureau Farnèse, l’une des pièces maîtresses de la collection, nous a particulièrement bluffées. D’une part, par sa grandeur (5 mètres), mais surtout pour la multitude de petits détails qu’elle contient. Effectivement, il a été sculpté dans un seul et unique bloc de marbre. Cette sculpture représente le châtiment de Dircé, dans le mythe d’Antiope. Pour l’explication :

Antiope, a été violée par Zeus, et est tombée enceinte du dieu. Elle a eu honte et craignait la colère de son père ; elle s’est donc échappée à Sicyone. Là-bas, par contrainte, elle épousa le roi Epopée. Son frère Lycos envahit Sicyone, et ramena Antiope à Thèbes. En cours de route, elle accoucha de jumeaux, Amphion et Zethos. Ils furent abandonnés dans la montagne et recueillis par un berger. A Thèbes, Lycos fit d’Antiope l’esclave de sa femme Dircé. A cause des mauvais traitements, Antiope s’enfuit dans la montagne et retrouva ses deux fils. Dircé retrouva Antiope et voulut l’attacher aux cornes d’un taureau sauvage. Ses fils vinrent à son secours, la délivrèrent et firent donc subir le même supplice à Dircé.

En plus, il faut savoir qu’il s’agit de l’un des rares groupes sculptés qui nous soit parvenu en entier. De quoi rester sans voix !

Il y a aussi de nombreuses autres sculptures qui nous ont plu dans ce musée, notamment une sculpture de la même collection, l’Hercule Farnèse. Il s’agit d’une gigantesque statue en marbre.

L’Hercule Farnèse, découvert en 1546 dans les thermes de Caracalla à Rome, Il s’agit d’une statue en marbre. Hercule est reconnaissable, non seulement grâce à sa musculature, mais aussi grâce à la peau du lion de Némée, la massue et les pommes d’or. Les mollets originaux d’Hercule ont longtemps été remplacés par ceux sculptés par Giovanni Della Porta, élève de Michel-Ange. Aujourd’hui, Hercule a retrouvé ses vrais mollets, et ceux de Della Porta sont exposés derrière la statue.

 

Léna, Océane et Margot

Une ‘tite ville de province : Paestum

HOP ! Nous voici à Paestum, petite cité égarée.

Paestum est une cité dont les fondements remontent aux environs du VIIe siècle av J.-C. Celle-ci fut construite premièrement par les Grecs ; par la suite, elle fut colonisée par l’empire Romain. Néanmoins, tout l’art et l’architecture grecque demeurent intacts. La cité hérite par conséquent des illustres monuments appartenant à la culture grecque. Ce qui est frappant lorsque nous entrons dans le site, ce sont les trois majestueux temples se tenant debout dans une grande plaine. Il est amusant de se frayer un chemin vers eux entre les ruines. Ceux-ci sont les suivants : le temple de Cérès, le temple d’Héra I, ainsi que le temple d’Héra II. Les temples grecs de Paestum furent érigés à partir du Ve siècle av. J.-C.

Ianis, Anne – mes camarades experts en cailloux – et moi-même avons guidé le groupe à travers le site. Bon, nous le savons, ce ne sont que des cailloux ! Mais bon, un peu d’entrain tout de même ! Ce sont des cailloux de qualité !

Il s’agit tout de même d’une cité assez petite. Nous avons donc emprunté la Via Sacra : la voie en dalle de pierre qui nous mène jusqu’au temple d’Héra I. Je trouve cela très intéressant d’imaginer une ville autour de ces trois immenses temples. Imaginer cette ancienne ville m’a beaucoup amusée.

Ce que j’apprécie énormément, c’est le mélange de deux cultures. Il s’agit là de la culture grecque et romaine. Cette petite cité est donc riche en culture et en patrimoine. De quoi faire briller les yeux et enrichir notre esprit !

Lorsque je me suis rendue in situ je ne me suis pas attendue à la grandeur de ces temples. Les temples grecs sont fascinants. Ce sont de véritables chef d’œuvres : par leur taille (ce qui fait que ces derniers sont imposants), par leur esthétique (leurs ornementations, leur style, leur architecture). Je ne me rends pas souvent compte de la vieillesse de ces temples, ainsi que de leur capacité à traverser les ères. En effet, c’est lorsque je me suis rendue à l’intérieur que j’ai pu découvrir la rigueur et ce fort long travail afin de parvenir à un monument d’une taille colossale. J’ai remarqué aussi la finesse remarquable des décors sur le fronton du temple de Cérès et d’Héra II.

J’apprécie notamment la ville de Paestum pour son cadre qui me semblait aussi très reposant.

Je pouvais distinctement remarquer l’organisation d’un temples, et réaliser ainsi la différence entre un temps grec et un temple romain suite aux remarques de Mme Velot sur la forme d’un temple romain. De plus, je trouvais cela amusant de me trouver ici, dans un temple à l’intérieur duquel une population a aussi posé les pieds. Par ailleurs, il est intéressant de redécouvrir l’origine des architectures que nous retrouvons dans nos villes actuelles (le péristyle, le fronton, ou encore les colonnes.

Ensuite, je trouve cela très étrange et très intéressant que l’on puisse y trouver différents styles architecturaux sur trois types de temples dans une ville plutôt petite. Ces styles sont les suivants : corinthien, dorique et ionique. Ces temples sont alors très singuliers. En effet, il ne s’agit pas de temples identiques, ils possèdent chacun leur propre histoire, leur propre culte. Ce sont des temples d’une grande richesse ! C’est fantastique ! C’est pourquoi je les trouve surprenant et magnifiques. De plus, Paestum fut une de mes visites préférées pour l’empreinte de la culture grecque et toute son esthétique que j’admire.

Mais ce qui m’a le plus touché et envoûté pourrait-on dire : c’est le crépuscule ! Les temples semblent changer de couleur, et leur ombres se projettent sur le sol. La silhouette des temples se découpe dans le ciel et les derniers rayons de soleils ravivent les couleurs des temples.

Nora

Les coulisses de la visite d’Herculanum

Les élèves latinistes de 1ère ont organisé et mené la visite d’Herculanum le 19 décembre 2018.

Ah, quelle joie de préparer la visite de la ville d’Herculanum ! Quelle activité reposante et apaisante !

Que nenni !

Nous sommes passés par trois émotions:

– La première était avant le voyage, quand nous avons du préparer la visite et penser à TOUT !

Eh oui, il ne suffit pas de flâner sur Google Maps pour prétendre connaître la ville ! Nous avons donc du choisir quelles villas nous allions présenter, ce qui s’est avéré très difficile. En effet, il y avait tellement de belles choses à montrer ! Nous avons du faire des choix, malheureusement. Nous avons également dû établir le trajet à effectuer, en tenant compte de l’entrée, de la sortie, et du temps !

Ah, le temps. Ça a été notre pire ennemi. Toujours à s’adapter pour lui. Cependant, définir le parcours n’a pas été le plus compliqué. Nous nous sommes donc répartis les visites à faire en un nombre équitable et individuellement, nous avons fait nos recherches. Nous avons particulièrement apprécié le fait que les seuls sites fiables étaient en Italien ! Intégralement ! Est-il utile de préciser que nous ne comprenons pas un mot d’italien ? Cette épreuve surmontée, nous nous sommes rendus compte qu’il fallait penser aux vessies de nos camarades ! Heureusement, le temps de notre visite était assez court pour que la case «toilette» se fasse à la fin ! Mais en conclusion, nous étions tous très impatients de présenter ces superbes villas !

– La deuxième émotion était pendant le voyage, plus précisément pendant la visite.

Nous avons rapidement regretté notre hâte. Après quelques allers-retours le long de la ville pour trouver l’entrée, nous avons remarqué que le temps filait très vite ! L’angoisse a donc commencé à monter. Nous avons donc essayé de rester efficaces. Alors que certains restaient pour diriger le groupe, d’autres présentaient les villas et d’autres partaient en éclaireurs pour ne pas être pris de court, et d’autres, enfin, gardaient les yeux rivés sur leur montre en criant au groupe de se dépêcher. Avec tout ce stress, difficile de profiter ! Mais, malgré tout, nous en avons pris plein la gueu-.. les yeux ! Littéralement, puisque Zoé, vaillamment partie en éclairage, s’est retrouvée nez à nez avec un mur de plus de deux mètres, prêt à l’assommer ! En gros, elle s’est pris un mur, quoi. En dépit de toutes ces aventures rocambolesques, nous avons finalement réussi à finir dans les temps, et sans s’être perdus ! Finalement, les promenades sur Google Maps ont été utiles.

– Et enfin la dernière émotion était après la visite. Que dire, le soulagement se lisait sur nos visages, nous en étions anesthésiés ! On pouvait enfin se décrisper et laisser la direction du groupe aux autres. Mais, qu’on se le dise, tout ce stress en valait la peine puisque notre visite a été appréciée par nos camarades et nos professeurs, et nous ne pouvions pas en être plus ravis ! (D’ailleurs, à l’attention des élèves de Terminale et de Seconde, vos visites étaient géniales !)

Cette expérience est à refaire car elle nous a permis (en dehors d’écourter nos heures de Latin du Vendredi soir) d’apprendre des choses très intéressantes comme les paroles du « Cake d’amour » ! Heureusement que les informations apprises concernant les villas peuvent témoigner de notre sérieux sans faille ! Nous avons hâte de nous retrouver au prochain voyage pour, à nouveau, ressentir ces émotions ! Merci Madame Velot.

Chloé, Romane, Oksane, Zoé, Valentin

Les statues statiques et les moulées stylées

Cher lecteur, tu dois sûrement te demander quel est le sujet de cet article ? Et bien, je pense que tu as dû le deviner. Mais, avant de dévoiler le sujet, nous tenons tout particulièrement à remercier nos professeurs, à savoir Mme Velot l’organisatrice de cette semaine si merveilleuse et les autres professeurs accompagnateurs, Mme Tarragoni, M. Vinit et M. McGill qui ont permis à tous les élèves qui ont effectué ce voyage de passer une semaine pleine de joie, de bonne humeur et de découverte. En parlant de découverte, nous avons eu la chance de découvrir de nombreux lieux, ainsi que de nombreuses découvertes aussi surprenantes les unes que les autres. Certaines ont plus retenu notre attention. Pour nous, comme l’indique notre titre, ce sont les statues et les moulages qui nous ont le plus… fascinées. Nous allons donc, cher lecteur, te souhaiter une bonne lecture et te laisser te remémorer ces moments.

Commençons par les statues. Tout d’abord, c’est durant notre visite au Musée Archéologique National de Naples que nous avons eu la possibilité d’admirer ces sculptures antiques. Au cours de cette visite, deux de ces œuvres ont particulièrement retenu notre attention : le Taureau Farnèse qui a été sculpté dans un seul et même bloc de marbre, ce fut pour nous un réel étonnement de savoir cela et de nous dire que l’auteur de cette œuvre n’avait droit à aucune erreur possible.

La deuxième statue est Atlas qui est condamné à porter le monde sur ses épaules. En effet, elle fut notamment très impressionnante pour nous, car il y a beaucoup de détails ce qui rend cette statue réaliste. Nous avions l’impression qu’elle allait prendre vie par son réalisme.

Enfin, toutes les statues de ce musée étaient splendides. Nous avons pu constater qu’il n’y avait aucune couleur à part le blanc qui symbolise le vide, la liberté et la pureté. Nous pensons qu’il y a cette couleur unique car s’il y avait des couleurs cela empêcherait de se consacrer pleinement à la finesse des détails. Pour conclure nous avons pu constater que cet art est un art oublié.

Ensuite, nous allons parler des moulages qui se trouvaient à Pompéi. Nous pouvions imaginer face à ces moulages la souffrance qu’avait pu ressentir ces êtres avant de mourir grâce aux positions étranges qui traduisent leur douleur. Aussi, à travers ces positions nous pouvons voir que ces personnes ont eu peur et qu’elles avaient conscience qu’elles allaient mourir. En outre, il est incroyable de se dire que les corps de ces personnes sont dans le plâtre. Il est ainsi tragique de dire « Le malheur des uns fait le bonheur des autres ». Ce qui n’est pas si faux… C’est par ce qui a provoqué la mort des habitants de Pompéi que nous connaissons leur vie. Ainsi, leur mort incarne paradoxalement leur vie.

Nous espérons que cet article vous a plu et a fait appel à vos souvenirs…

LESLIE & ANNE

Les aventures culinaires des « Gilb’s »

Notre voyage fut également un voyage culinaire. Au menu, pâtes (que l’on mange en entrée), à noter que l’on n’y met que du parmesan, et donc pas de gruyère. Nous en avons mangé tous les jours sauf le lundi et le jeudi où nous avons mangé une pizza.

La pizza… Un chef d’œuvre d’autant plus bon lorsqu’il est fait par ses inventeurs. En effet, ce sont les napolitains qui l’ont créée et qui, selon la légende, ont créé la margherita (du nom de la reine Marguerite de Savoie, reine d’Italie) pour l’unification italienne, avec : du pesto (vert) ; de la mozzarella (blanche) ; et des tomates (rouges), les trois couleurs formant le drapeau italien. Nos pizzas étaient ensuite suivies d’un baba au rhum, suffisamment fort pour se demander s’il ne s’agissait pas plutôt de rhum au baba.

La mozzarella était aussi très présente (et pas que sur les pizzas), nous avons d’ailleurs vu des bufflonnes de Campanie (région de Naples) à l’origine de ce fromage. Ce fut donc un voyage plein de saveurs, de gourmandise, et de bonnes choses. La plupart d’entre nous ont d’ailleurs pensé à emporter ce petit bout de culture italienne par-delà ses frontières.

Les « Gilb’s »

Le journal de bord du séjour à Naples en 2018

 

Voici notre journal de bord quand nous étions à Naples.

 

Lundi 17 décembre

Nous sommes arrivés à Naples et nous nous sommes dirigés vers le MADRE (Musée d’Art contemporain Donna REgina), bizarre mais intéressant. Puis nous avons mangé des PIZZAS italiennes, c’était vraiment bon. Quelques heures plus tard, les profs faisaient la répartition des chambres avant notre arrivée à l’hôtel. Tout le monde s’ést rué sur eux et sous les pigeons pour avoir LA meilleure chambre. Après cela, nous sommes arrivés à l’hôtel avec ses tableaux de goûts douteux, mais ses employés souriants et chaleureux. On nous a donné les clés avec un porte clef qui pèse une tonne, puis nous nous sommes dispersés dans le labyrinthe pour retrouver nos chambres.

 

Mardi 18 décembre

Une fois que nous nous sommes levés, nous avons déjeuné copieusement ! Nous sommes partis en direction de la Villa Oplontis qui se situe à 20 min de Naples où nous avons pu voir de magnifiques fresques comme celles de l’Atrium ou bien celles des salons sans oublier l’immense piscine de Poppée qui fait environ 60m x 15  ! La villa fut ensevelie lors de l’éruption du Vésuve en 79 après J-C.

Ensuite, nous avons repris le bus et sommes allés manger (des pâtes !) dans un restaurant où nous avons rencontré des français ! Une fois terminé, notre groupe est parti à Paestum (à peu près 1h30 de Naples) ; c’est un site archéologique d’extrême importance, classé par l’UNESCO au Patrimoine de l’Humanité.  Le site fut fondé par les Grecs au VIIe siècle av. J.-C.  De nombreux temples ont été construits en l’honneur des dieux et déesses comme celui de Poséidon, Héra ou Cérès et bien d’autres … J’ai trouvé que ces temples étaient vraiment bien conservés pour leur époque ! C’était vraiment grandiose !

Une fois l’excursion terminée, nous avons visité le musée archéologique national de Paestum où nous avons vu des objets de l’antiquité ainsi que la tant attendue tombe du plongeur !

Après la visite du musée, les professeurs nous ont laissé un quartier libre où nous avons pu acheter des petites statues ou des pièces à l’effigie des temples grecs ou même des battes de baseball « I LOVE PAESTUM » ! En rentrant, nous nous sommes arrêtés acheter de la mozzarella et parti voir des bufflonnes.

Nous avons repris le bus pour retourner à l’hôtel mais pendant ce trajet de la musique a retenti mais pas n’importe laquelle, c’était des musiques des années 80 avec nos chers « démons de minuit » dont on ne se lasse pas sauf peut-être madame Velot ! Il y avait aussi Indochine et son aventurier avec ses trois nuits par semaine ! Et puis bien entendu cette douce musique qui entre dans nos têtes et qui n’en sort plus pendant une semaine ; les fatals picards qui chantent pendant 8 minutes des rimes sur les animaux avec les prénoms !

Quand notre chant fut fini, le bus est arrivé à notre hôtel et nous avons fini notre journée par un repas (bien entendu, n’oubliez pas les pâtes !).

 

 

 

Mercredi 19 décembre

Nous sommes allés à Herculanum : C’était impressionnant ! Les fresques ainsi que les mosaïques nous ont fait remonter le temps ! Puis les terminales nous ont fait la visite de Pompéi. C’était émouvant de voir une ville si ancienne, bien conservée.

 

Jeudi 20 décembre

 

La dernière journée à Naples ! Nous avons dit au revoir au personnel en ‘frantalien’ et à l’hôtel en partant direction le musée archéologique de Naples. C’était vraiment impressionnant (12 650 m²) et puis les plafonds étaient grandioses (salon du cadran solaire) ainsi que les sculptures notamment celles d’Hercule, du taureau Farnèse, de Vénus et bien d’autres …

 

Et puis les mosaïques étaient vraiment surréalistes ainsi que les tableaux !  (La mosaïque du Carpe diem ou celle d’Alexandre le Grand contre Darius à la bataille d’Issos ou de Gaugamela ou les tableaux représentant Diane, Flore, Léda et Médée ou bien le portrait d’un couple …)

Une fois notre visite au musée archéologique de Naples terminée, nous sommes retournés au restaurant pizzeria “o’cerriglio” qui nous a encore servi un magnifique baba au rhum en guise de dessert ! Ce jour-là, la météo n’était pas avec nous, il pleuviotait mais ce n’était qu’un détail car après nous être restaurés, notre groupe est parti prendre le métro où il y avait une exposition d’art contemporain ! A l’arrêt Toledo il y a une œuvre in situ assez impressionnante ! Avec ses mosaïques bleues couleur méditerranée et un trou de lumière bleu ciel, on se serait cru au fond d’une piscine !

En sortant du métro, on s’est retrouvé dans la rue Toledo où se trouvait plein de boutiques (Vans, Disney, Bershka …) et également beaucoup de monde ! Les professeurs nous ont laissé un quartier libre alors nous avons fait les boutiques, sous la pluie !

Ensuite, direction la Galleria Umberto I qui est une immense galerie fermée où nous avons vu des arbres de Noël en fer pour faire un vœu, pleins de bars et restaurants et même des babas au rhum et des pâtisseries typiquement italiennes.

Puis Mme Velot a voulu nous faire découvrir les quartiers espagnols que nous n’avons jamais vus parce qu’elle s’est trompée de chemin, nous avons traversé la partie qui n’est pas touristique. Ce n’est pas très grave parce que le soir, nous sommes allés manger une pizza qui était succulente !

Et inutile de vous dire qu’en dessert nous a été servi un baba au rhum ! Avec une petite part d’un autre gâteau.

En sortant de la pizzeria nous avons pu apercevoir le Castel Nuovo avant de repartir dans le bus.

Le voyage était DÉJÀ fini, le temps est passé beaucoup trop vite mais nous avons bien profité et rigolé !

Nous avons passé une nuit dans le bus, le lendemain ce n’était pas la grande forme pour tout le monde mais dans un voyage on ne retient que les bons moments !

 

Liv et Louna

 

Notre hôtel en Campanie

L’hôtel était vraiment génial. La décoration des couloirs était peut être un peu spéciale (certains élèves se sont même perdus dedans), le réseau quasi-inexistant, et il y avait des bidets dans toutes les chambres ; mais à côté de ça, nous avions une vue sur le Vésuve assez agréable et notre chambre était TRÈS grande. C’était d’ailleurs le point de ralliement de plusieurs groupes, car le combo « musique/bonbons/jeu de cartes/grande chambre » a été assez apprécié…
Mais ce qui reste pour nous le meilleur point de l’hôtel est le repas. Nous mangions bien sûr des pâtes (revisitées à n’importe quelle sauce !) : certaines personnes, sûrement peu habituées au régime alimentaire italien, ont d’ailleurs confié une anecdote : « Le premier repas à l’hôtel, des pâtes ont été servies. Nous nous sommes resservies, on était contentes, jusqu’à ce qu’on se rende compte que ce n’était que l’entrée.»
Et, heureusement pour nous, l’hôtel ne nous a jamais donné de BABA AU RHUM. Ce qui est littéralement un exploit, puisque ces desserts nous ont suivis durant tout le voyage, chaque jour, dans une assiette en plastique, imbibés d’alcool à tel point que le tout baignait dans un liquide jaunâtre très peu… appétissant.

A la rentrée, afin d’avoir un avis général sur ce voyage, nous avons demandé aux élèves des différentes classes leurs avis à propos de différents thèmes :
L’hôtel a reçu un honorable 8/10 ;
La nourriture, quant à elle, s’est contentée d’un 7,8/10 (mais les pizzas ont dû remonter cette note) ;
C’est malgré tout l’ambiance globale qui obtient la meilleure note, avec un joli 9/10 plutôt mérité (merci les profs !)

Carla, Violette, Marie-Lucie, Marine

Top 5 à Naples !

1- Top 5 des places du bus :

Tout d’abord, la meilleure place est attribuée aux sièges devant les toilettes parce que l’on peut s’allonger la nuit.
Ensuite pour la 2° place, les sièges du fond parce que l’on peut être à 5 entre amis et s’allonger les uns sur les autres.
La 3° place est pour les places côté fenêtre car on peur regarder la route et que ça peut être une excuse pour ne parler à personne.
Pour finir, on attribue à la 4° et 5° place…. Devinez ! Vous savez pas ? Les places du fond évidemment ! ET AU CAS OU VOUS NE L’AURIEZ PAS REMARQUE, ON ADORE LES PLACES DU FOND !!

2- Top 5 des lieux à visiter

1-BAIE DE NAPLES
La Baie de Naples se situe au Sud-Ouest de l’Italie et s’ouvre sur la mer Tyrrhénienne. Les villes de Naples et de Pouzzoles encadrent cette baie par le Nord alors que les péninsules de Sorrente et du golfe Salerne l’encadrent par le Sud. Durant notre voyage, nous sommes passés de nombreuses fois par cette baie qui nous a enchantés en de nombreux points.

2-POMPEI
Pompéi est une ville de l’Empire romain se situant en Campanie. Elle est fondée par les Osques avant le VIe siècle avant J.C. Elle est notamment connue pour sa destruction massive par le Vésuve en 79 après J.C. Elle est ensuite tombée dans l’oubli, avant d’être redécouverte au XVIIe siècle, où des fouilles sont organisées. Aujourd’hui, le site est classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Ce site nous a plongés dans le passé, en visitant ces ruelles encore hantées par le souvenir de ces habitants. Les bâtiments, dont la plupart sont encore debout, nous racontent la vie romaine à cette époque. Cette visite fut l’une des meilleures de notre voyage.

3-VIA TOLEDO
La Via Toledo est une des rues principales de Naples, faisant 1,2km. Elle débute de la piazza Dante à la piazza Trieste e Trente. Elle est fondée en 1536 par Ferdinando Manlio et de Giovanni Bennincasa. Elle est bordée d’édifices historiques, de palais nobiliaires, d’églises monumentales, de banques, de théâtres, de cafés et de commerces. Cette rue nous a beaucoup plu pour sa diversité de boutiques et de magasins, pouvant plaire à la grande majorité.

 

4-STATION DE METRO TOLEDO
Cette station de métro, inaugurée en 2012, fait partie de la ligne 1 du métro de Naples. Cette station montre une originalité particulière puisque 90 artistes contemporains y ont exposé 180 œuvres d’art dans ce métro. Ainsi, cette station s’inscrit dans un modèle de modernité que vont suivre toutes les autres stations du métro de Naples. Cela nous a beaucoup plu, notamment grâce aux œuvres d’art qui s’intègrent totalement dans le lieu, le rendant magnifique.

 

5-PIZZERIA SPECIALITA MARINARA

Cette pizzeria, où nous avons mangé le premier jour de notre voyage à Naples, nous a enchanté par ses pizzas délicieuse au délicieux parfum. Elle se situe sur la Piazza Dante Alighieri à Naples. Elle propose une carte variée, avec des plats classiques, des menus riches, de la cuisine authentique et des pizzas. La croûte de cette dernière est généreuse de même que les proportions des plats.

3- Top 5 des musiques à écouter dans le bus

En 1° position, Les Démons de minuit car c’est intemporel.
En 2° position, Les Lacs du Connemara parce que ça met tout le monde d’accord.
En 3° position, Partenaire Particulier car elle est trop bien.
En 4° position, Raoul le pitbull, une musique drôle.
En 5° position, la Ferme de Fatal Picard car elle est redondante mais on finit par rigoler et l’apprécier.

4- Top 5 des meilleurs professeurs

En 1° position : Mme Velot
En 2° position : Mme Velot
En 3° position : Mme Velot
En 4° position : Mme Velot
En 5° position : M. McGill, Mme Tarragoni et M. Vinit pour ne pas les oublier évidement !

 

Maëva, Jessica, Emma et Mélissa

Les « mini boulettes » napolitaines !

Trop de fois, les boulets ont fait de l’ombre, écrasé, caché et dissimulé des boulets de moindre taille mais pas sans importance : les boulettes.

Un voyage à Naples, 6 jours de rêves, 47 adolescents et 4 pseudo-enseignants.

Bienvenue dans LE recueil des boulettes 2018-2019 spécial Naples.

  • Nous allons commencer doucement avec la triste aventure de celle que nous nommerons L.C. Notre cher L.C s’est fait agresser par un pigeon. En effet il lui a « fienté », « déféqué » dessus. Pour dissimuler cette tragédie, son amie L.B l’aspergea de parfum. Un parfum à l’odeur particulière… un parfum qui pue, quoi.

  • Continuons avec la petite gaffe de M.M. Cette pauvre M.M qui a acheté un beau souvenir à Paestum pour plus de 10 euros avant de le casser, seulement quelques secondes après être sortie du magasin. Mais cela ne s’arrête pas là ! M.M a recollé le pauvre souvenir avant de l’offrir à sa famille.

  • Enchaînons maintenant sur une anecdote post-voyage avec l’oublie de J.M. En effet J.M a oublié l’amour de sa vie, celui sans qui elle ne peut dormir la nuit. Oui elle a oublié son cher et tendre doudou, en Italie, à Naples, à 1200km de son habitat naturel.

  • Passons à une boulette de professeur, en effet celui que nous nommerons Monsieur Coquelicot pour préserver son anonymat, a, avec galanterie, renversé tout un plat de « salade de blettes italiennes avec de l’huile d’olive » sur le manteau de sa tendre camarade alias Madame QuiN’EstPasLaProfDeLatin.

  • Vous rappelez-vous de L.B ? mais si, celle qui possède un parfum particulier… Nous allons vous raconter son escapade cosmétique, car nous sommes à Naples, ville emblématique du souvenir rouge à lèvres, L.B a décidé de ramener un rouge à lèvres à sa sœur. Dans la précipitation, elle s’est « un peu trompé » de couleur, celle qui voulait à la base un «  Pompeian Red » s’est retrouvé avec un magnifique «  creamy rose » qu’elle a tenté de revendre à… tout le monde en fait.

  • C’est fou, à l’étranger, vous avez le syndrome de « la haine des français » pour vous ils sont moches et débiles. C’est alors que notre groupe à croisé un autre groupe de français qui, n’ayant pas compris que, nous aussi, nous étions français, se sont mis à nous insulter avant de se rendre compte que « oh ! Mais ils sont français ».

Julia et Claudia

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