Les automates de Philon de Byzance, un héritage intemporel

Au troisième siècle avant J.C. nait Philon de Byzance, un garçon qui deviendra un brillant ingénieur. Philon va grandir et va faire des études d’ingénierie, il va écrire une dizaine de traités dans lesquels il va poser les bases de la mécanique, de la pneumatique, des forces tractionnaires et des flux d’air. Il va devenir d’autant plus célèbre pour ses automates qui vont, pendant très longtemps, inspirer les architectes.

À l’époque où l’électricité n’existait pas, les forces étaient principalement le vent et le feu. Philon de Byzance va conditionner ces éléments et les combiner à la mécanique pour créer des automates.

Les mécanismes de ses machines seront et sont toujours très utilisés dans les domaines comme l’horlogerie, et dans la mécanique des phares. Philon de Byzance est le créateur du système foliot qui permet des créer un mouvement (quasi perpétuel) en démultipliant la force gravitationnelle grâce à un poids (celui qui se trouve dans les pendules chez vos grand-mères !).

Philon de Byzance va aussi utiliser pour la première fois la force de la vapeur, mais ne va pas arriver à des effets concluants. Ce n’est que 2 siècles plus tard qu’ Héron d’Alexandrie va utiliser cette force dans l’Eolype qui sera plutôt considéré comme en jouet. En 1712 James Watt va réussir à utiliser cette force dans l’industrie en créant la première machine a vapeur productive.

Philon de Byzance est aussi l’auteur d’une ingénieuse cruche à vin et à eau qui permétait aux hommes de mélanger directement leur vin avec leur eau grace a une seule cruche en utilisant l’appel d’air.

Toutes ces inventions ont été utilisées dans ces automates comme par exemple le premier humanoïde étant capable de servir du vin et de le diluer à l’eau grâce à un ingénieux système d’appel d’air.

Enfin, un de ses derniers automates est une fontaine où une source coule et un hibou bouge faisant gazouiller des petits oiseaux. 

Tous ces progrès étaient pour l’époque des avancées extraordinaires qui comme nous l’avons constaté, ont beaucoup été réutilisés dans des inventions du quotidien.

Marin

Et si Narcisse était contemporain de l’invention du selfie ?

Aie Aie Aie…

Le mythe de Narcisse, toujours présent aujourd’hui ?

Tout d’abord, je vais vous conter le mythe de Narcisse, enfin, vous le résumer plutôt :

Il était une fois, Narcisse, enfant d’une nymphe et d’un demi-dieu, doté d’une beauté e.x.c.e.p.t.i.o.n.e.l.l.e. L’histoire aurait pu s’arrêter là, sauf que, à sa naissance, sa mère alla consulter un oracle (quelle mauvaise idée, ils savent tous que ça porte malheur) qui lui dit que Narcisse vivrait longtemps si et seulement si ( ? pour les matheux ) il ne voyait jamais sa beauté. Tout se passe bien, jusqu’à ce qu’il s’attire les foudres des dieux (un peu de drama ! ) à force de rejeter les admirateurs de cette beauté, notamment la nymphe Echo qui est morte de son amour pour lui. Les dieux, donc, le poussent à boire de l’eau d’un étang où, pour la première fois, Narcisse découvre son visage. Il tombe immédiatement amoureux de lui-même et de manière si intense qu’il jeûna, oublia de boire, de vivre et resta au bord de l’étang à se mirer jusqu’à ce qu’il dépérisse, se transformant en une fleur qui porte depuis son nom.

Et aujourd’hui, l’étang est remplacé par le ……… Portable. Et oui le mythe est devenu réalité. Le chiffre de morts n’est pas conséquent (380 depuis 2008 selon plusieurs études) mais cela peut vous arriver ! Surtout en termes de selfies… C’est le fléau des temps modernes ! Pire que les requins. 41 % des moins de 19 ans sont concernés… Un véritable enjeu de santé publique ! J’ai quelques exemples sous la main, âme sensible s’abstenir. En effet, c’est plutôt glauque mais j’ai besoin de matière. Alors, des jeunes sont morts noyés ( à cause d’un selfie bien entendu : ). Ils ont fait chavirer leur barque en se levant tous en même temps pour être sur la fameuse photo. La mode des « selfies volants »… Une personne a chuté de 40 mètres, seulement pour essayer de prendre un selfie dans les airs .Un dernier pour la route ? Oui ? Non ? Peut-être ? Dans tous les cas, il est là : un jeune, ivre, a voulu se prendre en photo avec un pistolet sur la tempe et a appuyé sur la détente par maladresse. Je pense que vous devinez ce qui s’en suit.

Voilà, voilà, juste pour vous dire que les mythes peuvent devenir réalité (et vous êtes tous beaux, au passage, et que vous n’avez par conséquent pas besoin de vous prendre en photo h24 :) )

Voir « 50 nuances de grecs » le mythe de Narcisse pour complément ! ?

https://www.youtube.com/watch?v=NTjByJmjy8A

Maëlle

Agrippine : drogue, débauche et pouvoir

Histoire remixée: Je vais vous raconter mon histoire, je suis Agrippine, beaucoup vous diront que je suis une débauchée, une meurtrière ou encore une michto, mais je me qualifierais plus comme étant…. Une femme, forte, indépendante et prête à tout pour obtenir ce que je désire le plus, le pouvoir. (¬?¬))

Tout d’abord commençons par le début et laissez-moi vous plongez dans un univers bien à moi (¬?¬). Tout ce que je voulais c’était du pouvoir pour venger mon père ( une histoire de mafia pas tiptop du coup le président d’Allemagne a envoyé des types pour faire le sale boulot à sa place) revenons à nos moutons : Je veux du pouvoir. Donc j’ai épousé un homme pour y parvenir, je suis tombée enceinte et mon mari est mort (naturellement, je vous vois venir attention). J’ai donc fini par épouser mon oncle (et oui je sais l’inceste c’est cracra, il faut pas faire ça) et mon oncle a adopté mon fils Néron comme ça si jamais il lui arrive quelque chose Néron pourra prendre sa place en tant que président. Oh! Mais quel dommage, un accident est si vite arrivé :( ,on l’a retrouvé mystérieusement empoisonné. Lorsque le médecin légiste l’a examiné, on a retrouvé des traces de magic mushroom*, ces magic mushroom ont accéléré le rythme cardiaque de mon pauvre Claude et cela l’a tué. Il se trouve que j’ai des connaissance en physique, mais tout cela n’est qu’un hasard bien sûr;). Bien sûr son meurtre n’est ici que pour m’aider à accéder au pouvoirs, je me suis dis que manipuler mon fils serait plus facile que manipuler mon oncle mais Néron savait que je voulais le manipuler. Il a tenté de faire comme sa maman chérie et a essayé de m’empoisonner, comme c’est choupinou mais désolé mon chéri le poison c’est MON truc. Mais malheureusement pour lui, je suis immunisée contre le poison, ma technique? En prendre un peu tout les jours et la preuve! Ça marche du feu de dieu. C’est sa toute première tentative de meurtre, ça me touche il suit les nobles pas de sa mère. Sa deuxième tentative pour me tuer a été de me «noyer» mais sa pauvre tentative m’a juste fait boire la tasse( franchement c’est pas la meilleure expérience de meurtre mais elle peut être efficace si votre victime ne sait pas nager;)). Une première tentative de meurtre je dis pas, il faut bien commencer quelque part mais une deuxième c’est abusé mon frater. Et ça il le sait parfaitement, la conséquence ? La vengeance bien sûr. Ma vie entière a été remplie de choix pour que JE puisse accéder au pouvoir, à la liberté et de vengeance, je ne vais pas laisser un gamin capricieux et trop gâté ruiner mes efforts si précieux et ce , même si ce gamin est le mien. Je ne reculerai devant rien pour obtenir ce que je veux ou pour combler mes besoins… comment dire? Primaire. Je veux marquer les esprits et l’histoire donc je le ferai! Pour moi, l’unique remède à ce petit dilemme de pacotille était de:

1) tuer mon fils

2) Épouser le futur dictateur

3) Étant donné que mon mari allait être frappé par malheur par un poison sans aucun remède;) j’allais devoir reprendre le pouvoir et gouverner seule sur MON empire.

Malheureusement tout ne s’est pas passé comme je l’avais planifié. Mon merveilleux Néron m’a assassiné à coup de couteau dans le ventre. Mais c’est à ce moment là précis que j’ai compris que j’aimais bien trop ma progéniture chéri pour la tuer. Oui à ce jour, je suis morte mais une chose est sur j’ai marquée de plus de façon que je ne l’aurais imaginée, et je suis fière de moi.

*magic mushroom: dans l’œuvre originale, Claude meurt en mangeant un plat de champignons au préalable empoisonnés, ici on les a remplacés par des champignons hallucinogènes.

Sorenza et Alicia

Un mythe un peu bancal…

Je vais vous raconter une histoire, l’histoire d’un simple homme qui surpassa les dieux pour vaincre son ennemi. Après la chute de Cronos, le chaos rejeta une dernière création restée secrète pendant des millénaires ; notre homme la découvrit et entreprit sa quête. Athernos étaient un homme tout ce qu’il y a de plus humain, habitant d’un petit village dans le comté de Rome, fils de Hémus le forgeron et d’une vendeuse nommée Polika ; depuis sa naissance, il semblait être comme tous les autres enfants mais était un peu solitaire et faisait preuve d’une certaine intelligence (il eut à ses 16 ans son BAK SM : Sciences et Mythologie). À l’âge de 17 ans, il s’enrôla dans l’armée Romaine afin de conquérir la Gaule et ses richesses. Vainqueurs de cette guerre, il crut pouvoir rentrer à son foyer mais se fit poignarder dans le dos par un survivant gaulois et fut laissé pour mort au pied d’un arbre gigantesque. Mené par son instinct de survie il rampa dans ce qui lui semblait être une cavité au creux même de l’arbre, cette idée s’avéra mauvaise car à peine entré dans le trou, le sol se déroba sous ses pieds et il tomba durant ce qui semblait être une éternité avant de percuter un mur qui était en fait de l’eau, inconscient, au bord de la noyade ou de la mort par hémorragie, tout semblait finit pour lui alors qu’une forme s’approcha de lui, une entité jamais vue auparavant. Athernos était devant l’arbre haletant, et se demandant quelles étaient les visions qu’il venait d’entrevoir.

Athernos après cette mésaventure, vint à la rencontre d’un homme censé pouvoir l’aider dans sa quête d’aventure, cet homme se nommait Mallus (un prénom parfaitement normal) qui était censé détenir tout le savoir du monde malheureusement il était corrompu par un livre (le darkyoung) et au lieu de sympathiquement donner des renseignements à notre héros, cet enfoiré décida de lui péter allègrement la gueule et de le laisser pour mort. Athernos se réveilla comme à son habitude en se demandant comment il avait survécu et comment il n’avait tiré aucune séquelle de ce passage à tabac (fumer tue), pendant son agonie, il lui semblait avoir vu de la vapeur émaner de son corps. Déçu de cette défaite, il se mit en quête de rassembler les pouvoirs des dieux, mais il ne se doutait pas que son voyage serait teinté de périple (et d’un peu de sang).

Le premier dieu qu’il rencontra fut Adéce, le dieu des enfers, il détenait un casque qui ne rendait pas invisible contrairement à ce que tout le monde pensait, il donnait juste un boost de dégât, Adéce dit à Athernos que pour obtenir ce casque, il devait passer à travers une barrière de feu, malheureusement Athernos ne résistait pas au feu (comme à peu près 100% des humains) et se résigna donc à obtenir son boost de dégâts .Il se rendit ensuite chez Afraudyte qui lui dit que pour obtenir sa relique (oui encore une relique), il devrait la séduire, Athernos enfila donc son meilleur ensemble Nike et déploya son meilleur cri de séduction ; je cite “Hé mademoiselle ! Tu ne serais pas passé au théâtre hier, car j’ai vu une pièce sur les avions de chasse (en effet, les avions de chasse étaient souvent représentés au théâtre grec) ; après cette déclaration pleine de charisme, la déesse tomba sous le charme du héros et lui donna un pétale de fleur censé lui donné bonne odeur, déçu de cette aquisition, il se mit en quête de défier les autres dieux de l’Olympe afin d’obtenir leur pouvoir, il vit dans l’ordre. Araisse qui lui donna ses gants de boxe ,Poçé y Don qui lui donna sa fourchette qui je cite “est tranchante sa mère ”,Dzeuce qui lui passa gentiment sa grenade anti personnel. Après l’obtention de tous ces objets inutiles, Athernos eu comme dernière espoir de se rendre chez Adèce pour lui demander un pouvoir utile, après une négociation avec le dieu qui consista en le placement d’une arme contondante (une certaine fourchette tranchante sa mère) sous le cou du dieu, il obtint d’Adèce le pouvoir de manipuler les flammes (autrement appelé le katon).

 

L’heure du combat finale était venue. Athernos muni de son katon, son pétale, ses gants de boxe et sa fourchette vint à la rencontre de Mallus qui après avoir insulté tous les morts du héros déploya toute la puissance de son livre, des éclairs de feu et au chocolat jaillirent sur Athernos, notre héros esquiva cette attaque et se mit à allumer le feu avant de l’éteindre rapidement en se rappelant que le feu, ça brûle, Athernos fit une pichenette pour enlever un insecte présent sur son bras ce qui créa une onde de choc qui désintégra son ennemi ; il se rendit compte que son escapade sous l’arbre avait déclenché des pouvoirs à retardement; et oui, tu voulais un combat de fou mais il n’est pas très fort en narration alors si t’es pas content t’ira te plaindre au scénariste, je rigole, c’est moi.

Kyliann, Adel

 

 

 

Latin et 7ème art !

Des thrillers les plus frémissants, aux films d’action les plus renversants, en passant par quelque monument de la comédie française, le latin occupe une place prépondérante dans l’histoire du cinéma. Cette influence, qu’elle se traduise dans le titre, le scénario, ou même les dialogues (on pensera aux interventions du roi Loth dans Kaamelott ou encore au « a fortiori » des Inconnus, bien qu’il ne s’agisse pas de cinéma…), a marqué de son empreinte le 7ème art. La preuve ? Elle est toute simple : les seuls titres de films qui demeurent systématiquement inchangés (et ce quel que soit le pays de diffusion) sont les titres en latin ; ceux des autres langues sont bien (trop) souvent traduits. Voilà donc l’occasion de revenir sur 7 des meilleurs films portant un titre latin, en toute objectivité, bien entendu.

 

 

1- Quantum of solace : si le titre du deuxième James Bond de l’ère Daniel Craig apparait comme très énigmatique, il n’en est pas moins révélateur. De fait, il provient du latin quantum, qui signifie « combien », « quelle quantité de », et de l’anglais « solace », que l’on peut traduire par « réconfort », et qui nous vient lui aussi du latin, de solacium, ii, n, signifiant également « consolation ». C’est tout de suite plus clair, non ? Si ça ne l’est pas, dans le contexte, il exprime la dualité de double zéro sept, qui, après avoir perdu son premier véritable amour, doit mener à bien la mission qu’on lui confie sans que celle-ci ne se transforme en vengeance personnelle. Il s’agit en fait, pour l’agent au service secret de sa majesté, de partager ses peines avec la nouvelle James Bond girl, Olga Kurylenko, afin de trouver un certain équilibre et de sauver le monde, encore et toujours.

 

 

2- Ad astra : composée de la préposition ad et de l’accusatif pluriel de astrum, i, n, cette locution latine signifie « jusqu’aux étoiles » et prend tout son sens dans le dernier opus (encore du latin…) de James Gray. En effet, le film de science-fiction met en scène un astronaute, interprété par le très illustre Brad Pitt, qui s’aventure jusqu’aux confins du système solaire pour retrouver son père, interprété par le non moins illustre Tommy Lee Jones, dans le but de sauver, non plus le monde, mais l’univers…                                                                                                                                               

 

 

3- Invictus : de l’adjectif invictus, a, um (« invaincu », « dont on ne triomphe pas »), le film de Clint Eastwood narre la manière dont le chef d’état Nelson Mandela (Morgan Freeman) et le capitaine de l’équipe sud-africaine de rugby, François Pienaar (Matt Damon), vont mêler mandat présidentiel et coupe du monde de rugby pour réunifier un peuple en proie aux tensions ethniques et aux haines raciales. Dans un pays marqué par la fin de l’apartheid, le président s’affirmera-t-il en leader ? A quelques mois de la coupe du monde, le capitaine s’illustrera-t-il en champion ? La piètre équipe des « springboks » marquera-t-elle l’histoire ? Autant de questions qui trouveront réponse dans le film de Clint Eastwood, qui redonne toutes ses couleurs à la « nation arc-en-ciel ».                               

 

4- Gladiator : encore une fois, on a affaire à un titre plutôt évocateur… On va tout de même l’analyser, par principe : du latin gladiator, oris, m, « gladiateur » vient étymologiquement du nom gladius, ii, m, qui se traduit par « l’épée », « le glaive », le gladiateur est donc originellement celui qui porte l’épée. Pour ce qui est du film aux 5 oscars de Ridley Scott, il met en scène Russell Crowe, dans le rôle du général Maximus Decimus, qui, après l’assassinat de son empereur Marc Aurèle, est laissé pour mort et voit sa famille massacrée, un traitement somme toute très peu commode. Justement, c’est le fils de Marc Aurèle, le cruel Commode, qui ordonne les assassinats, pour accaparer l’Empire romain. Le général déchu est alors livré au commerce de gladiateurs et c’est ainsi que débutent son ascension dans le cœur des romains et sa quête inaltérable de vengeance…                             

 

 

5- Hibernatus : attaquons maintenant un autre registre. Du participe passé passif au masculin singulier du verbe hiberno, as, are, avi, atum, le titre de la comédie franco-italienne peut se traduire par « celui qui a hiberné ». L’immense Louis de Funès y joue le rôle d’un individu que l’on retrouve dans un bloc de glace, après y avoir séjourné durant 65 ans. Il est alors dégivré mais ignore le temps qu’il a passé dans la glace : il se croit encore au début du siècle. On tente alors de le maintenir dans cette illusion, avant que la vérité n’éclate, avec son lot de rebondissements, plus cocasses les uns que les autres…                                                              

 

 

6- Memento : le titre du thriller de Christopher Nolan correspond à la forme impérative future du verbe memini, isti, isse, conjugué à la deuxième personne du singulier, pouvant se traduire par « Souviens-toi ». Ce choix de titre prend tout son sens dans le deuxième film du réalisateur hollywoodien où Guy Pearce se glisse dans la peau de Leonard Shelby, un homme atteint d’une forme incurable d’amnésie, survenue après que sa femme a été violée puis assassinée. L’homme part alors à la recherche du meurtrier présumé de sa femme. Problème : il n’a pas de mémoire immédiate. S’ensuit alors une traque incessante, pendant laquelle le public s’éprend du personnage. Mais attention, il n’est peut-être pas celui que l’on croit…

 

7- Amadeus : s’il s’agit bien d’un prénom, le second du compositeur de génie allemand, pour autant amadeus a bel et bien une origine latine : il vient du latin chrétien, de « amare deum », que l’on peut grossièrement traduire par « aimer dieu », ou, moins littéralement, par « celui qui est aimé de dieu ». C’est cette dernière traduction que l’on retiendra pour le film de 1984, dans le sens où, en exposant la vie de Wolfgang Mozart, Amadeus dépeint l’injustice du don, du don divin qui démarque le compositeur de ses pairs, avec son lot de gloire, et de jalousies…

César

La mode dans l’Antiquité

Les coiffures

Dans la Rome Antique, il faut savoir que « L’habit fait le moine ».En effet, la mode dans l’Antiquité Romaine permettait de reconnaitre l’importance des personnes dans la société.

Par exemple, seules les personnes riches pouvaient paraitre dans la rue avec des bijoux ou encore avec des habits composés de tissus assez rares. En général, les vêtements étaient composés de lin ou de laine. Voici quelques exemples de la mode à l’époque de la Rome Antique :

Les vêtements et les coiffures des Femmes

Les femmes portaient des tuniques faites de laine ou de lin tombant sur les chevilles

 

Elles portaient aussi une Palla qui leur permettait de se protéger contre le soleil.

 

La coiffure était très importante pour la femme. En effet, elle représentait l’un des différents charmes que possédait une dame.

Il existe différentes types de coiffure :

  • Le galerus qui est une perruque qui permettait au femmes de rallonger la longueur de leurs cheveux car ils étaient très courts à l’époque. 
  • Lors des jours de noces, les femmes privilégient les nattes 
  • Enfin sont réservées aux femmes riches, les teintures faites avec de la poudre ou encore les boucles

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Bienvenue aux Enfers

Bienvenue dans les Enfers grecs ! Je vais te guider à travers ces lieux sombres où résident les ombres des morts, et qui se trouvent sous la Grèce, l’Italie, à l’Ouest du monde ou à partir d’une cavité. Attention le dieu Hadès et son épouse Perséphone y règnent et le fameux chien à trois têtes Cerbère empêche tout mort de ressortir. C’est parti pour l’aller simple que tu as pris pour ces Enfers, simple mortel ! Tu peux t’aider des cartes que je te fournis ci-après et tu peux retrouver les Enfers dans la Théogonie écrite par Hésoide, dans l’Odyssée écrite par Homère, dans l’Enéide écrite par Virgile, dans l’Axiochus ou sur la mort écrit par Platon.

On arrive tout d’abord au lac sombre menant aux Enfers, le lac Averne. On y rencontre Charon qui fait passer les morts sur l’Achéron pour rentrer aux Enfers. Attention, ne bois pas l’eau de l’Achéron (aussi fleuve de l’affliction) tu pourrais être empoisonné !! Charon est le passeur d’âme, il conduit sur une barque les âmes des morts en échange d’une obole (monnaie). C’est pour cela qu’une pièce d’or était glissée dans la bouche du défunt lors des funérailles. Une fois entré aux Enfers, il faut maintenant franchir le fleuve du Styx pour arriver devant la porte des Enfers, gardée par Cerbère. Le Styx ( aussi fleuve de la haine) est le fleuve le plus long qui entourait trois fois les enfers. Il donne l’invulnérabilité à qui est trempé dans ses eaux.

A présent tout dépend de la vie que tu as passée sur Terre (en effet les Enfers n’ont rien à voir avec la conception chrétienne de l’Enfer : toutes les âmes des morts venaient dans les Enfers grecs) :

– si tu as été un bienheureux, une âme vertueuse ou un héros tu iras au lieu de printemps éternel appelé les Champs Élysées. Honnêtement, c’est le mieux pour toi parce que tu seras ensuite réincarné dans un nouveau corps, en buvant l’eau du fleuve de l’oubli, le Léthé, pour oublier ta vie passée, et en revenant dans le monde des vivants par la sortie des âmes réincarnées ! Mais encore faut-il le mériter… Le palais d’Hadès et de Perséphone se trouve au bord de ce lieu tant convoité.

-en revanche si tu as été malheureux ou un criminel tu iras au Tartare, entouré d’un triple rempart, endroit le plus profond et le plus sombre des Enfers. A l’origine, c’est la prison des dieux déchus, des opposants… A partir du VIème siècle avant J.-C., c’est le lieu où tous les coupables subissent leur punition. Je ne veux pas te décourager mais toutes les formes de torture physique et psychologique sont représentées. Un fleuve constitué de flammes, le Phlégéthon (aussi le fleuve du feu) entoure « la prison des méchants ». Il est long et coule dans le sens inverse de celui du Cocyte (aussi le fleuve des gémissements) dont le cours est formé des larmes versées par les âmes mauvaises. Il accueille également les morts sans sépulture (qui ne possédait pas l’obole) attendant leur jugement. Il entoure la région du Tartare.

il existe également le champ des guerriers, c’est-à-dire des soldats morts au combat, le champ des pleurs, avec une partie pour les suicidés, une pour les innocents condamnés à mort et une pour les enfants morts nés.

Dommage, tu ne peux pas te balader comme bon te semble dans les Enfers : trois juges se chargent de diriger les âmes vers les Champs Élysées, le Tartare ou l’Erèbe : il s’agit de Minos, Radhamanthe et Eaque. Le tribunal est placé dans le Champ de la Vérité qui donne directement accès au Tartare et aux Champs Élysées.

Je pense que toutes ces descriptions ne t’enchantent pas beaucoup mais rassure-toi, des mortels ont réussi à en sortir et à revenir parmi les vivants comme Héraclès, Psyché, Thésée, Énée et Orphée. Si tu veux des conseils, tu peux t’appuyer sur l’histoire d’Orphée : le jour de son noces avec la dryade Eurydice, celle-ci meurt suite à la morsure d’un serpent (ou piquée par une abeille selon les traditions). Par sa musique, Orphée descend aux Enfers pour la récupérer : Cerbère s’endort et Hadès accepte sa requête à condition qu’il ne la regarde et ne lui parle pas avant d’être revenu sur Terre. Mais malheureusement, il n’entend plus les pas de sa bien-aimée et il se retourne et la voit. Elle resta donc à jamais dans les Enfers.

Je m’excuse de toutes ces explications si tu n’es qu’un dormeur, ton âme n’ira pas dans les Enfers mais dans l’Érèbe. C’est la région la plus proche de la surface, elle accueille les âmes des dormeurs pendant leur sommeil, qui, à leur réveil, reviennent par la sortie des Songes. On y trouve le palais de la Nuit, le palais des Songes et le palais du Sommeil. J’espère qu’elles t’ont plu, au moins tu as ces indications pour plus tard…

Agathe et Clara

Le Mythe de Médée, version 2021

« Médée, fille d’Æétès, le grand patron de la mafia Turque, et de Idyie, pirate des temps modernes à bord de son majestueux hors-bord surnommé le « Colchique (dans les près) », était devenue avec la complicité de sa tante Circé, surnommée Cici (l’impératrice ?!), une véritable hackeuse !

Rien ne lui résistait… Ou presque. Un jour, débarqua le gang d’Argon, en quête des informations top-secrètes que détenait le père de Médée. Le patron refusa de donner ses infos. Cependant, ils reçurent l’aide de Médée, qui était tombée amoureuse de Jason. Faut dire qu’avec ses longs cheveux et sa bécane rutilante, il avait du « chien » le Jason !

Médée, la célèbre hackeuse, entreprit donc d’aider son amoureux. Elle l’aida en piratant le système de sécurité du coffre-fort d’Æétès, et l’aida également en allumant l’alarme de sécurité de la cuisine, ce qui fit que tous les gardes se précipitèrent pour vérifier ce qu’il se passait. Pendant ce temps, Jason et sa bande réussirent à voler l’information ! Médée, heureuse, rejoignit donc Jason, qui avait pris en otage le frère de celle-ci, et qui lui promit de l’épouser s’ils réussissaient à fuir. Ils s’enfuirent donc sur la magnifique Fat Boy noire de Jason, tandis qu’Æétès, furieux, grimpa dans sa belle « merco » en compagnie d’Ivan, le russe avec pleins d’armes, vous connaissez ? Bref.

Æétès commença donc la course-poursuite contre Médée, les suivant de près. Elle décida donc, pour ralentir son vieux, de trucider son frère, Absyrtos ! (Faut dire qu’ils ont des prénoms atypiques chez eux…) Après l’avoir tué (sans le faire souffrir… Ou presque.), elle le découpa en morceaux, et envoya les morceaux de celui-ci partout sur la route. Le vieux, se rendant compte qu’il venait de rouler sur un truc, s’arrêta, et se rendit compte que les morceaux de son fils étaient éparpillés partout sur la route ! (J’imagine même pas le ménage qu’il a fallu faire après.) Il ramassa donc chacun des morceaux, ce qui permit à Jason et son gang d’Argon de fuir.

Ils arrivèrent donc en Thessalie, à Iolcos plus précisément. (La Thessalie, c’est en Grèce, hein, c’est pas le nom d’une poterie ou autre.)

Par amour pour Jason, elle commit un meurtre, indirectement bien évidemment. Jason lui avait dit que Pélias était en mauvais termes avec lui, ce qui la força à agir : elle conseilla aux filles de celui-ci de le découper en morceau (c’était une adepte du hachis parmentier, son plat favori), et de balancer chacun de ses membres dans un chaudron bouillant, et il redeviendrait jeune ! Sauf que, surprise, quand elles essayèrent, elles échouèrent, et Pélias mourut. (En même temps… Un peu nunuche, les filles de Pépé !) Jason et Médée furent donc chassés par Acaste, le fils de Pépé Pélias.

Ils se réfugièrent à Corinthe, où Jason et Médée purent enfin mettre un terme à leur projet : créer un bambin. Même qu’ils en eurent deux, avec des noms aussi atypiques que les leurs : Phérès et Merméros.

Au bout de quelques années de bonheur (ou presque, si par bonheur, on entend « fuite »), Jason abandonna Médée. Elle en fut brisée, surtout quand elle apprit que c’était cette imbécile de Créuse que Jason avait choisie…

Du coup, la Médée vrilla, et arriva à la porte de la folie. (Et elle l’ouvrit en plus…) Elle décida d’aller voir Créuse, et ce fut la méga fiesta à la Kill Bill 1 2 et même le 3 : elle la brûla vivante, sous prétexte que « le feu de l’amour consume tout » (la preuve, ça passe encore à la télé et pourtant…), ou d’un truc du genre. Elle brûla, en passant, toute la maison de celle-ci, tant qu’à faire… Puis, elle égorgea ses enfants, parce qu’elle ne voulait plus avoir d’enfants qu’elle aurait eus avec Jason. (Ce… Pas d’insulte, oui oui.) On l’aura compris, elle avait vrillé complet, la petite Médée ! Et Jason, ben…. On n’en entendit plus parler ! Il avait dû partir avec sa Harley et finir dans un arbre ou un ravin !?

Suite à ça, elle s’enfuit à Athènes, avec une bécane volée, où elle rencontra et épousa ensuite un Baron de la drogue (elle aimait bien les mauvais gars avec pleins de pouvoirs!), Égée, et eu un fils avec lui, Médos. Cependant, le premier fils d’Égée, Thésée, la fit fuir, parce qu’il ne voulait pas que son père épouse une femme comme elle. Elle retourna donc auprès de son père qui, malgré le fait qu’elle avait trucidé son frère (et grâce à Alzheimer), lui avait pardonné, elle vécut heureuse en continuant de surfer sur le net jusqu’à la fin des temps. (… Ou presque.)»

Paul

Comment les déesses et les enchanteresses ont-elles inspiré l’art chez les Anciens et comment sont-elles perçues aujourd’hui ?

Dès l’Antiquité, les Grecs et les Romains vivaient avec les divinités. La magie faisait partie intégrante de leur quotidien, et la frontière entre la magie, la religion et la mythologie semblait être floue. La Grèce, la Rome et l’Egypte antiques appartenaient à une dimension surnaturelle. Les prêtres priaient les dieux dans les temples et pouvaient interprétaient les signes envoyés par les dieux, tandis que les citoyens faisaient des offrandes (comme des sacrifices d’animaux). On avait besoin de mots sacrés pour faire appel aux dieux et qu’ainsi la magie des dieux fasse effet en exauçant les prières et les souhaits des hommes.

Pour chaque événement historique, on consultait un oracle pour savoir qui gagnerait la victoire. Mais c’était aussi les dieux qui pouvaient déclencher les guerres chez les humains, comme celle de la guerre de Troie. On consultait souvent les divinités féminines et certaines protégeaient les mortels, notamment la déesse Minerve (Athéna pour les Grecs), protectrice de la ville d’Athènes. Par exemple, dans Les Métamorphoses d’Ovide, la déesse Vénus exauça le vœu du sculpteur Pygmalion en donnant vie à sa statue.

D’autres déesses, dans l’univers mystique sont célèbres : Hécate déesse des carrefours qui relient le ciel, la terre et les enfers et déesse de la Nouvelle Lune, Séléné déesse de la Lune et plus précisément celle de la Pleine Lune, Diane (associée à Artémis pour les Grecs) déesse de la forêt qui représente le Croissant de Lune. Elles forment toutes les trois la Triade Lunaire. Les sorcières de notre temps font souvent appel à la déesse Hécate car celle-ci est considérée comme la déesse de la magie, de la sorcellerie et de la nuit.

 

Les nombreuses œuvres d’art qui représentaient les divinités (et qui nous sont parvenues) étaient essentiellement des fresques, des peintures sur des vases ou des mosaïques…

 

Nous pouvons voir la fresque de la déesse Diane qui est une peinture murale romaine représentant une scène de sacrifice en l’honneur de la déesse Diane, et nous pouvons voir que celle-ci est accompagnée d’un cerf. La fresque a été découverte dans le triclinium de la « Maison des Vettii » à Pompéi, en Italie.

Voici des lécythes de la célèbre magicienne Circé dans la mythologie gréco-romaine, ces objets de valeur devaient sûrement appartenir aux classes les plus aisées.

Circé en train d’opérer la potion. Lécythe à fond blanc et figures noires (490-480 avant J.-C.), Athènes, Musée Archéologique National.

Circé tenant une potion avec une des compagnons d’Ulysse transformés en cochon. Lécythe à figures noires d’Athènes, VIème siècle avant J.-C., Musée Archéologique National de Tarente.

            À la fin du XXème siècle, l’image de la « sorcière diabolique » est intégrée dans l’imaginaire collectif. Nous rentrons dans l’ère où certains, en particulier dans les sociétés occidentales ne croient plus en la magie et à la religion qui sont depuis l’avènement du christianisme séparés, tandis que d’autres sont encore croyants, notamment dans chez les populations de tradition animiste où les « énergies/esprits de la natures » tiennent toujours un grand rôle. Après des années de persécutions depuis la Renaissance dues à une société fortement christianisée rejetant toutes autres formes de forces surnaturelles que Dieu et qui est profondément patriarcale, nous retrouvons l’image de la méchante sorcière qui devient populaire dans les histoires racontées aux enfants. Avec l’ère de la technologie, nous pouvons retrouver la sorcière sur les écrans comme dans le Magicien d’Oz avec la Méchante Sorcière de l’Ouest nommée Elphaba et la Gentille Sorcière du Sud nommée Glinda. Le livre Sacrées Sorcières de Roald Dahl nous offre une image plus maléfique et dangereuse de la sorcière : ici, elles s’en prennent aux enfants et les transforment en souris. L’image de la sorcière est utilisée pour effrayer les enfants dans l’intention de leur envoyer un message : celui de faire attention aux gens que nous rencontrons dans la vie de tous les jours, de se méfier d’eux.

Pont Broca street art, les Contes de la rue Broca. Ce projet pictural a été déposé par l’association Lézarts de la Bièvre en 2016 aux Budgets participatifs des deux Mairies, le 5e arrondissement et le 13e arrondissement. Nous pouvons trouver ces fresques sous le pont Broca, à l’intersection du boulevard de Port-Royal et de la rue Broca, à Paris.


Sur cette photo, nous pouvons voir que cette sorcière a un gros nez. Cependant, les artistes ont préféré de ne pas donner lui une version affreuse mais plutôt un style moderne pour qu’elle soit « appréciée » de tous. 

Cet aspect de la sorcière nous montre bien que la sorcière effrayante est liée à la fête d’Halloween. On entend par là que la peur du surnaturel, du monde de la magie et de l’au-delà fascine les gens qui croient encore à ce monde fantastique.

La sorcière ne semble pas effrayante malgré son nez en valeur. Elle a un sourire bienveillant et n’a pas l’air d’être une méchante sorcière, mais elle est plutôt proche d’une gentille grand-mère.

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La sorcière représentée ici est plutôt gracieuse avec sa belle tenue menue et son joli chapeau, et sa peau ne semble pas avoir d’imperfections. Cette jeune sorcière reflète une beauté parfaite et n’a rien avoir avec la sorcière de Pierre Gripari. Cela montre bien que pour certains la sorcière ne fait plus autant peur qu’aux temps d’avant, et que nous pouvons la représenter sous d’autres formes que la laideur que nous lui avons attribuée depuis longtemps.

 

Les Contes de la rue Broca, écrit par Pierre Gripari et illustré par Claude Lapointe en 1967, est un recueil de contes de fées qui illustrent la sorcière comme un être maléfique. Elle a des verrues, un gros nez, elle peut voler sur un balai, et parle mal aux enfants. Mais dans cette fresque, nous pouvons voir que les sorcières ne sont pas si effroyables que dans ces histoires. Inspirés de ce recueil de contes, les artistes Babs, Keyone et Socrome ont fait deux grandes fresques en noir et blanc et ont mis des lumières multicolores pour animer les dessins et faire rêver les passants. La sorcière avec sa citrouille ne figure pas dans le recueil mais nous donne un clin d’œil sur la fête d’Halloween, la fête des sorcières.

 

Aujourd’hui, nous ne les appelons plus « déesses », « enchanteresses » ou « magiciennes ». On les appelle plus communément « sorcières ». La sorcière est maintenant devenue une icône de l’univers fantastique avec la figure du monstre, l’apparence du mal incarné que nous avons l’habitude de voir dans les films et les livres (tout comme le lycanthrope, le vampire et/ou le fantôme en font partis). Ce sont principalement les contes qui invitent à découvrir le pouvoir de la sorcière : certains lui donnent une apparence du bien (en plus de gentilles sorcières, la magicienne antique devient une bonne fée) et d’autres lui offrent le pouvoir du mal (AH AH AH AH AH).

 

Clémence et Raphaël

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