Des boites de conserves au poussins mal conservés

J’ai donc choisi de parler de la nouvelles « chaînes alimentaires » c’est une des nouvelles les plus simples à comprendre du livres mais pas la moins intéressantes pour autant.Alice, jeune femme travaillant dans un hypermarché comme caissière, va décider d’effectuer un retour aux sources en passant un mois dans une ferme. La jeune femme qui s’imaginait déjà au milieu d’animaux divers et en liberté va vite déchanter en trouvant seulement un élevage de milliers de poussins en batteries. On voit tout de suite que la condition des poussins est loin d’être ce à quoi s’attendait Alice, ils sont tous entassés :  » A peine entrée, Alice en avait déjà écrasé trois « . On voit aussi la désillusion d’Alice qui réalise petit à petit : «  Ils n’auront donc jamais vu le jour ?, demanda naïvement Alice « . A tel point, qu’elle est heureuse d’être de retour à son travail de caissière quitte à vendre des boites de conserves :  » Quand Alice retrouvera son poste de caissière et les vingts-huit mille codes-barres mémorisés par le lecteur optique de l’hypermarché, elle se sentira presque soulagée de s’en être sortie vivante. Cette nouvelle montre que ce qu’on imagine est souvent loin de la réalité.

Les aspirants « Gardiens de la Paix »

Parmi les 23 nouvelles du recueil Petites natures mortes au travail d’Yves Pagès, J’ai choisi de prendre Police de caractères. Honnêtement je ne sais pas trop quoi en penser, cette petite histoire fictive dénonce un stéréotype, peut-être vrai d’ailleurs, du métier de Policier. Le titre en lui même un jeu de mot, en effet La police de caractères ( ou police d’écriture ) est un groupe de lettres ( ou encore glyphes dans certaines langues ) permettant de constituer un alphabet. Alors que qu’ici les policiers ne connaissent rien à l’orthographe, comme le prouvent les messages sur le cabinets  » va mourire « , « toi-maime » ou encore « bande de cus nuls« , mais ce sont certainement « des interpellations qu’aspirants policiers et cancres suspects se sont échangés dans l’anonymat« . A ajouter que nos futurs Gardiens de la Paix sont tous titulaires d’un simple Brevet des collèges ( BEPC ). Les conditions physiques pour intégrer les rangs des Policiers ne semblent  pas être trop difficiles non plus, excepté la visite médicale avant d’endurer le « parcours du combattant ». Un dernière chose encore mise en avant est : la dictée. Les premières lignes de cette dictée ont probablement été choisies pour le caractère anthropométrique, ce qui rappelle «  les portraits-robots qui hantent les romans de gare et les registres de commissariat « . C’est également le personnage principal (dont on se sait pas le nom), remplaçant d’un surveillant se faisant porter pâle, qui cite la dictée aux prochains policiers, un véritable « pensum« . Pour conclure, cette nouvelle fictive expose un fait bien réel, Yves Pagès veut-il confirmer le stéréotypes de officiers analphabêtes ?

L’agrotourisme vu par un écrivain

Dans le livre Petites Natures Mortes d’Yves Pagès, nous pouvons lire plusieurs petites nouvelles. Parmi celles-ci, une m’a particulièrement accroché juste par son titre  la « Chaines alimentaires ». En effet, juste en lisant ces deux mots, nous nous attendons à ce que ce soit le fil de la chaîne alimentaire animale avec la loi du plus fort. En avançant petit à petit dans la nouvelle,on s’aperçoit que non.
En effet, l’écrivain nous surprend en décrivant un nouveau mode de vacances; l’agrotourisme. Pour cela, il prend une personne du nom d’Alice, une urbaine s’en allant dans la campagne pour l’été, en espérant voir des coqs, des poules, des oies en liberté dans la cour, des vaches ou des cochons dans la ferme. Arrivée à la ferme, elle est dégoûtée en voyant la ferme vide. Du coup, elle est amenée dans une autre ferme beaucoup plus grande. A peine rentrée, elle est effrayée par le nombre de poussins dans un si petit espace. Revenue chez elle, Alice reprend sa vie normale de caissière en essayant d’oublier ce qu’elle avait pu apercevoir.
Cette nouvelle est plaisante à lire car elle est écrite comme un reportage qui efface les clichés de la campagne avec ce « coq gaulois régnant sur un aréopage de poules » mais l’écrivain la décrit avec sa propre pensée, les exploitants sont pour lui des « machistes, gloutons, feignants ». Mais aussi, il critique l’industrialisation de l’agriculture « 28 000 poussins » et leur ignorance envers les animaux « ils tolèrent 7% de pertes ».Enfin, ce qui est frappant c’est comme la société a changé en quelques années car Alice se « sentira presque soulagée de s’en être sortie vivante ».

Dans la peau d’un personnage de Disney

Le livre étudié est « Petites natures mortes au travail » écrit par l’auteur Yves Pages. Ce livre est composée de 24 petites nouvelles. Dans cet article nous parlerons de » Pluto que rien« .
Le personnage principal s’appelle José c’est un ancien chômeur réinséré,il travaille comme mascotte. Il voit ce travail comme quelque chose d’inhumain ,il n’a pas le droit de bouger  » Les mômes tirent sa queue et moi, je n’ai pas le droit de bouger » et même de parler  » Ni de répondre quand on m’aboie dessus » «  je n’ai pas l’usage de la parole » « Ils ont achetés mon silence » . En plus de cela il est payé une misère  » 35 francs de l’heure à se faire valoir. » et il passe  ses journées a signer des autographes. Les conditions de travail  sont très pénibles,  tout d’abord lorsqu’il a envie d’aller aux toilettes, il est obligé de faire appel à la sécurité par un signe convenu pour qu’on puisse l’aider à enlever son costume « « Si l’envie d’uriner me presse  je lève les deux bras au ciel. C’est un signe convenu avec les agents de sécurité […] me dépêche aux toilettes.  » mais aussi à cause des conditions climatiques lorsque le soleil tape très fort  » Quand le soleil tape trop fort l’après-midi, c’est pire qu’un sauna à l’intérieur, ça me démange tellement que je me délivrerais bien d’un grand coup de cutter » mais il a quand même droit à une pose toute les 30 minutes.C’est l’une de mes nouvelles préférées et c’est celle que j’ai le mieux compris.

Liberté d’expression et licenciement

La nouvelle dont j’ai choisi de parler est  » Il était une fois l’aliénation ». Elle fait partie des vingt-trois courts récits du recueil  »Petites natures mortes au travail  » d’Yves Pagès.
Jean-Louis, Fabricio et Thomas sont trois employés d’une même entreprise, ils travaillent dans le même service. On suppose qu’ils travaillent derrière un bureau. Ils prennent tous les trois leur repas dans le self de l’entreprise. Jean-Louis est diplômé en communication Ces trois individus ne s’entendent pas, Jean-Louis ne se sent pas à sa place et décrit ses collègues comme immatures. Il se voudrait docteur en économie mais est là, dans cette entreprise, dans ce réfectoire, en collaboration avec Thomas et Fabricio…
L’aliénation est la situation de quelqu’un qui est dépossédée de ce qui constitue son être essentiel, sa raison de vivre, d’être. Jean-Louis est aliéné. En travaillant avec ces deux imbéciles, il a perdu sa liberté d’expression, ils la lui ont enlevée, ils l’ont étouffé par leur moqueries et critiques. Ce n’est pas seulement à propos de Fabricio et Thomas, il y a aussi le réfectoire, lieu d’échanges et persécution.
À trop être entouré par des personnes moralement répréhensibles, on finit par perdre toute raison d’exister. La perte de raison d’exister, de volonté, mène inévitablement à l’abandon. L’entreprise où travaillent ces trois personnages est sujette à de nombreux licenciements. Mais licencier coûte de l’argent, l’employeur doit verser des indemnités de licenciement. Pourquoi ne pas simplement pousser ses employés à la démission et leur offrant des conditions de travail inadaptées ? C’est la logique de cette entreprise dont nous parle Ives Pagès. Le réfectoire sert d’arme à l’entreprise : «  Si certains résistent encore, on les pousse à bout lors d’une ultime assemblée, dans la grande salle de cantine justement « . On nous dit même, à travers les pensées de Jean-Louis, que les trois employés, Jean-Louis, Thomas et Fabricio auraient presque été mis ensemble volontairement à cause de leur différence. L’abandon, c’est ce qui pousse Jean-Louis, au  » suicide public  » et lui fait perdre sa place au sein de l’entreprise. J’ai beaucoup aimé cette nouvelle car elle montre un aspect du monde du travail très cruel. Yves Pagès aborde trois thèmes importants : l’oppression dans le monde du travail:  »entamer à vif », l’impact du comportement abusif:  »Un mot de trop, tu t’es suicidé publiquement’‘, de la persécution, et l’injustice : le patron est un  » fils à papa  » qui préfère pousser ses employés à la démission plutôt que de les licencier pour gagner plus d’argent. 

Allergique aux élèves

  • La nouvelle qui m’a le plus plu est sans hésiter « Poste restante. » C’est une nouvelle à la fois facile à lire mais aussi facile à comprendre. Yves Pagès a écrit dans son livre « Petites natures mortes au travail » beaucoup de nouvelles assez difficiles à lire comme « il était une fois l’aliénation » avec un lexique parfois complexe mais aussi difficile à comprendre comme « pseudo pseudo » qui  m’a  paru étrange.
  • Le thème était aussi intéressant parce que nous, élèves on a tendance à juger le métier de professeur un peu trop vite, et ce récit nous donne un aperçu de ce que peuvent vivre certains professeurs et comment ils nous voient. Eric est « allergique aux élèves » il ne supporte plus son métier et essaye à tout prix de prendre le plus possibles de congés.
  • Ce que j’aime bien, c’est qu’au milieu de cette nouvelle, j’ai été assez surprise, c’est seulement au bout d’une page qu’on apprend qu’Eric n’enseigne plus les mathématiques depuis un bon moment.
  • La situation finale m’a particulièrement plu parce que il y a un effet de cause à conséquence quand le collègue d’Eric parle des Tziganes, et on apprend deux lignes en dessous que Eric a décidé de vivre avec une famille gitane pour pouvoir voyager un peu partout.

De petite taille et alors ?

Publiée dans les années 2000, « Police de caratères » fait partie des vingt trois courts récits extraits du livre « Petites natures mortes au travail » écrit par Yves Pagès. A travers cette nouvelle, l’auteur décrit toutes les caractéristiques physiques et intellectuelles requises pour pouvoir exercer le métier de gardien de la paix. C’est en se mettant dans la peau d’un surveillant qu’il va vivre ce concours et en dénoncer certaines stupidités.
Dans un premier temps, ce concours exige des critères physiques très stricts et obligatoires autant pour les hommes que pour les femmes, comme par exemple mesurer « 1m71 » pour les hommes et dépasser « 163 centimètres » pour les femmes. Mais, il impose également de n’avoir aucun problème de santé « visite médicale pour y remplir les conditions d’aptitudes requises », et posséder une bonne acuité visuelle. Toutefois, ces critères, délaissent certains candidats au concours à cause notamment de certains critères obligatoires qui n’ont pas vraiment d’intérêt pour le métier de policer, comme par exemple la taille   » court(e)s sur pattes, s’abstenir ». L’auteur résume à travers cette phrase les exigences stupides demandées aux candidats. Il évoque donc  la discrimination vis à vis des personnes de taille inférieure aux exigences demandées .
Dans un second temps, Yves Pagès nous parle « de l’épreuve reine du concours : la dictée ». A travers cette phrase, on se rend encore mieux compte de la stupidité des critères physiques demandés qui ne sont d’aucune utilité pour cette épreuve. En effet, peu importe la taille ou la vue des candidats, ils sont tous confrontés à une même épreuve, la dictée, pour évaluer leurs compétences intellectuelles.
Pour finir, Yves Pagès met l’accent sur la stupidité en général du concours, car il exige d’avoir des candidats relativement bons en orthographe mais qui au final n’ont pas le niveau demandé. En effet, l’auteur retrouve sur la porte des toillettes « Nike ta Gra-maire »... ce qui prouve que certains candidats remplissent les caractéristiques physiques mais pas les compétencences intellectuelles qui sont quand même primordiales dans ce métier.

Pour conclure, cette nouvelle m’a beaucoup plu, car étant une personne de petite taille avec des problèmes de vue, je me retrouve confrontée à ces critères, alors que j’ai peut- être les capacités athlétiques et intellectuelles à prétendre à certains métiers. L’accès à ces métiers ne devrait pas comporter de critères physiques pour donner une égalité de chances à tous.

La plus longue phrase du monde

 » Petites Natures Mortes au Travail  » est un livre composé de 23 nouvelles plus ou moins courtes qui ont toutes, pour thème principal, le travail. Yves Pagès, auteur de ce recueil, y évoque la complexité du monde du travail.
Dans l’introduction Pseudo Pseudo « , qui est au début du livre, il évoque énormément de petits travaux, en quoi ils consistent et quelques fois, par qui ils sont pratiqués. Il ne fait que les énumérer. L’auteur montre que beaucoup de personnes pratiquent ce genre de métiers, et que la société serait prête à tout pour gagner de l’argent, quitte à être ridicule  » jeunes hommes-sandwichs « , cela montre à quel point il est difficile de trouver un emploi stable et concret en France, même avec des diplômes «  bac+9 sans emploi avouable « . On remarque que Yves Pagès aime et utilise beaucoup de jeux de mots «  figurant au sens figuré « . Il les utilise pour ne pas faire sombrer le lecteur dans une négativité totale.
J’ai bien aimé ce début,  il y a un aspect répétitif et simple.

Vivre encore

Le texte que j’ai choisi est Poste Restante , d’Yves Pagès . C’est l’histoire d’Eric, un jeune professeur malade du sida qui ne veut pas culpabiliser , il estime qu’il doit vivre encore , profiter pleinement du moment présent . Il échappe à la solution administrative qu’on lui propose et choisi ce qui lui plait de vivre.

Ce qui m’a plu dans ce texte, c’est le fait que l’auteur arrive à transmettre au lecteur son empathie et sa compassion pour ce jeune enseignant injustement frappé par la vie , ce pseudo héros ordinaire atteint probablement du sida  » trithérapie » et aventure homosexuelle  » amouraché d’un comédien Andalou  » « Aux Antilles ».

Deuxième intérêt à mes yeux , c’est le fait que ce jeune professeur malade devient un réel personnage littéraire par le fait de son décalage manifeste avec les autres enseignants rendus malades par l’usure du métier , probablement dépressifs , alors que lui ne semble pas atteint sur le plan psychologique . Ne culpabilisant pas d’être indemnisé du fait de sa maladie, il détonne dans le concert de professeurs examinés par la médecine du travail «  Tous ont été à rude école »  » il se sent à part ».

Enfin, troisième élément qui m’a paru très intéressant c’est la chute que nous propose l’auteur . Elle est liée à l’opposition ,entre  Eric et ses « collègues » . Eux sont rebutés voire indignés de devoir corriger à distance des copies d’élèves en difficulté « Tous exultent à l’idée de biffer, souligner, s’indigner dans la marge des copies fautives … »  , tout en étant excités par ce travaille de correcteur » ils n’ont qu’une hâte: rentrer vieillir chez eux pour mieux traiter les tares infantiles à l’encre rouge… » . Et lui qui visiblement à tout fait pour échapper à ce qui lui parait être une folie et qui plutôt que de devoir rougir les copies de jeunes Tziganes , prend le contre pied et fini par parmi eux chez des gitans d’Andalousie  » hébergé par le cadet d’une famille de gitan « .

Une nouvelle attraction : L’homme devient animal

Avez-vous déja visité le parc d’attraction à Marne-la Vallée? Si oui, vous avez dû serrer la main à Pluto .Mais savez-vous  vraiment qui est Pluto ? Pluto est un chômeur réinseré et déguisé en un animal à quatre pattes qui touche 35 francs de l’heure. Toute la journée, Pluto traîne sa queue molle dans son dos comme l’auteur nous le montre à l’attaque de la nouvelle « Avec cette queue morte qui traîne dans mon dos« . Les gosses tirent dessus et il ne doit pas bouger pendant que leurs parents les prennent en photo. On l’agrippe, on le tripote on le pince , »Toute la journée, on m’agrippe, on me tripote dans le sens du poil, on me pince jusqu’au sang« . Il ne doit pas tituber quand il change de place. Le plus dur c’est un chien qui ne parle pas mais qui signe des autographes aves 3 doigts » pour signer six cents fois Pluto par jour avec seulement trois doigts à chaque main ». Il étouffe dans ce déguisement , l’été est très difficile, il doit faire signe pour aller aux toilettes.
José est un comédien qui ne parle pas qui sue dans sa seconde peau qui se fait tripoter pincer et pleins d’autres. Voilà les nouveaux contrats de travail de l’homme-animal qui se donne en spectacle. Pour ne plus connaître le chômage, l’homme est prêt à tout. Pluto est un cas parmi tant d’autres à Marne-la Vallée. Il se donne en spectacle pour gagner 35 francs de l’heure. Tout d’abord j’ai choisi cette nouvelle car je suis allé à Disneyland. A cette époque j’étais émerveillé par tous ces animaux sans imaginer ce que pouvaient supporter les hommes déguisés en animal. Ensuite j’ai pris cette nouvelle car c’était la plus facile à mes yeux et pour finir je l’ai choisie car je connaissais le personnage du dessin animé.