Thomas Vinau est né le 26 septembre 1978 à Toulouse dans le sud-ouest de la France. C’est un poète. Son poème le cœur et les pieds est un poème extrait de son œuvre juste après la pluie. Nous allons maintenant nous demander comment Thomas Vinau nous fait comprendre qu’il ne se considère pas comme un héros. Pour cela nous allons faire deux parties la première et que Thomas Vinau décrit comment il considère un héros et la deuxième et que Thomas Vinau se décrit à l’inverse de comment il considère un héros.

Thomas Vinau décrit comment il considère les héros, il dit qu’ils ont toujours de bonnes chaussures bien résistantes, “ toujours équipées de bonnes chaussures”, “ de ces bottes de sept lieues”. Mais aussi des chaussures très pratiques “ou de celle dans les talons desquelles on planque de quoi survivre”. La façon dont il décrit ces chaussures peut faire penser à celle des super héros qui ont des pouvoirs magiques.

Thomas Vinau se décrit ensuite à l’inverse de ces héros. Après avoir décrit les bonnes chaussures des héros, il décrit les siennes et dit que ce sont de mauvaises chaussures “mes vieilles baskets usées”, chaussures populaires, chaussures de sport de tout le monde, chaussures pas nobles , en plus elles sont usées.

Thomas Vinau choisit de parler des hommes en parlant de leurs chaussures, c’est ce qui sert à marcher, à avancer, c’est ce qui nous relie à la terre. C’est un objet qui renvoie bien à la personnalité de celui qui les porte.

Léa Rouquet

Petit linge intime du ciel

Des trouées mauves

dans la toile noire

un scintillement glacé

qui s’installe

du tulle blanc

virant au rose

petit linge intime du ciel

le jour se lève

Nous allons analyser le poème Petit linge intime du ciel, extrait de Juste après la pluie écrit en 2013 par Thomas Vinau qui est auteur et poète français né à Toulouse en 1978, vivant dans le Lubéron. Comment Thomas Vinau explore t-il la nature et le lever du jour ? Comment  décrit-il le passage de la nuit au jour ?

Thomas Vinau décrit sa vision du ciel lors du passage de la nuit à l’aube. Il utilise le champs lexical des couleurs pour détailler précisément ce passage ; noire -> mauve -> blanc -> rose. Toutes ces nuances de couleur racontent le lever du jour. De plus, écrit au présent ce poème nous fait partager ce moment éphémère car ça donne l’impression d’assister « en direct » à l’action.

D’autre part, dès le titre Thomas Vinau parle de « linge intime », ainsi il semble dire que le ciel est vêtu. Cette présence du tissu est évoquée à plusieurs reprises par « la toile noire », »le tulle blanc ». Cela nous incite à imaginer le ciel comme un homme habillé de noir (la nuit) qui quitte sa ‘toile’ (tissu brut) pour faire découvrir un ‘tulle blanc’ ‘virant au rose’ (champs lexical féminin) (le jour). De plus il termine en rappelant le titre ‘petit linge intime’ qui associe la femme au jour qui se lève.

En conclusion, nous pouvons dire que ce court poème très imagé et coloré nous décrit un instant de nature qui peut être vu quotidiennement mais qui est à chaque fois si différent.

Jade Condoret

Thomas Vinau est un écrivain, poète contemporain. Il est né en 1978 à Toulouse et vit actuellement avec sa famille à Pertuis dans le Lubéron. IL a publié plusieurs ouvrages et recueils de poésies. Ses poèmes sont la plupart du temps en prose . Il parle avec simplicité du quotidien . Ce sont des textes courts . L ‘amour traverse la rue est tiré du recueil de poèmes juste après la pluie , publié en 2013 . Dans ce texte de dix-sept lignes, il semble décrire un trajet en ville d’une personne qu’ il appelle amour.Dans ce commentaire nous mettrons en évidence deux façons d’aborder le texte poétique : la description réelle du trajet de la personne qu’ il semble suivre du regard et d’un autre côté , la porte ouverte à notre imaginaire quand à la fin du poème il nous invite à lever les yeux vers le ciel pour observer les nuages .

Le poème de Thomas Vinau est la description d’une scène de vie ordinaire . Il parle du quotidien des gens . Ici, il va s’attarder sur une personne en particulier . Cette personne , il l’appelle amour . Il va la décrire progressant dans une rue, « l’amour traverse la rue « . Pour cela, il utilise sa vue . On peut penser que Thomas Vinau est à la fenêtre de son appartement et observe la rue en bas de chez lui . Il la suit du regard « hésite entre trottoir sec ou trottoir mouillé ». Il énumère les différents lieux qu elle dépasse au fur et à mesure de son trajet, « le pressing, la boulangerie, le parc et l’école « . On peut la localiser facilement  Ses gestes sont aussi scrutés, « jette un œil aux affiches déchirées et au vieux chat qui traîne derrière les poubelles « . Il utilise aussi l’ouïe car il entend ce qu elle dit, « tiens regarde un mouton broute dans le ciel  » .

Thomas Vinau laisse place aussi à l’imaginaire car il appelle amour la personne qu’ il observe, « le matin dans l’indifférence générale l’amour traverse la rue  » . Mais qui est amour , sa copine qui vient de partir ? ou bien une inconnue qu’ il désire en secret ? ou le sentiment d’amour en général et qui flotte dans la rue ? Dans les dernières phrases quand il dit,  » tiens regarde un mouton qui broute dans le ciel « , cela évoque un moment de tendresse , de partage et de complicité entre deux personnes qui lèvent les yeux ensemble vers le ciel.Il compare les nuages à un mouton qui broute dans le ciel . Cela nous plonge dans un univers de douceur avec la chaleur et le moelleux de la laine du mouton imaginaire .

Thomas Vinau parle du quotidien d’une personne qu il appelle  » amour  » . Sa description est à la fois réelle et imaginaire . Thomas Vinau a employé une métaphore  » un mouton broute dans le ciel  »  qui nous invite à rêver . Le style d’écriture de Thomas Vinau peut nous faire penser à celui de Richard Brautigan qui est aussi un poète et écrivain contemporain américain auquel il rend hommage et dont il s’inspire . Il le cite au début de son poème . Les deux poètes marient l’humour dans leurs poèmes qui sont souvent brefs .Ils parlent des choses simples de la vie . Ils utilisent des phrases courtes avec une simplicité de narration .

Thomas Vinau est né à Toulouse le 26 septembre 1978. Il a 38 ans. Nous allons travailler sur le poème « Bredouille » qui se trouve dans son recueil de poésies intitulé « Juste après la pluie » . Nous allons démontrer à travers ce poème, comment le poète parle de son existence. Pour cela nous évoquerons son désespoir extérieur et sa solitude intérieure.

A travers le poème « Bredouille «  on peut voir que son désespoir est grand d’une part quand il dit  » toi qui n arrives pas  » , on voit bien qu’il attend quelqu’un. Cette personne doit être importante, lui en tout cas est impatient, on peut même l’imaginer faire les cent pas le long d’un trottoir ou bien regarder sa montre toutes les minutes. Et quand il dit  » la pluie qui ne tombe pas «  on voit bien que même les éléments climatiques sont contre lui. Le temps qui doit être gris doit annoncer la venue de la pluie et même cette dernière refuse de se montrer à notre poète. Les choses extérieures le boudent, la personne tant attendue refuse de venir à lui et le ciel refuse de laisser tomber la pluie tout et contre lui .

Dans notre seconde partie, la solitude intérieure ne sera encore pas  une alliée pour lui. Quand il dit  » les mots qui ne viennent pas  » cela me fait penser à quelqu’un parti faire un tour pour faire le point dans sa tête, et qui essaie de trouver des solutions, des mots, des réponses à ses interrogations. Même cela n’est pas possible pour lui. Il revient comme il le dit dans le titre  » Bredouille », de sentiments,de sensation, d’idées, finalement cette balade n’a pas réussi à répondre à ses attentes même « si la marche fut longue »

Dans ce poème, l’auteur nous démontre que la vie n’est pas faite que de choses évidentes. On se pose plein de questions. Des incertitudes sur les personne qui nous entourent et les choses doivent rester présentes dans notre esprit. Et se poser des questions sans pour autant avoir des réponses fait partie de notre existence. Et heureusement que notre chemin n’est pas tracé d’avance ni déterminé à notre naissance sinon notre vie ne serait pas une aventure chaque jour.

Thomas Vinau est un écrivain français, il est né à Toulouse en 1978, il écrit des romans et des poésies. Il a publié Juste après la pluie  en 2014 , nous allons étudier un extrait de cette oeuvre : Au compte goutte , c’est un poème en prose et c’est un poème parmi d’autres dans livre. Comment Thomas Vinau voit-il le passage de l’enfance à l’âge adulte ? Premièrement nous allons voir une approche descriptive de ce qu’est l’être humain, deuxièmement nous allons nous intéresser au ton interrogatif du texte qui provoque le questionnement du lecteur et enfin nous parlerons de l’impuissance de l’enfant et de l’adulte face au temps.

Dans ce poème , on peut constater qu’il y a une approche descriptive de ce qu’est l’être humain. Dans le deux premier vers on remarque une description de l’anatomie et de la condition humaine .Plus précisément , il décrit de “ quoi ” est fait l’humain. En effet dans le texte il écrit, “ deux bras , deux mains , une tête et un cœur “ il décrit rapidement quelques parties du corps humain. Mais il parle aussi du passage de l’enfance à l’âge adulte , “ un enfant de devenir un homme “ il y a là aussi une description humaine du cycle de la vie des Hommes.

Dans son texte Thomas Vinau se met à employer un ton interrogatif. Il pose une question rhétorique, l’auteur donne l’impression de poser une question au lecteur à laquelle le poème ne répond pas , “Comment cela serait il suffisant pour consoler un enfant de devenir un homme “ . Il entraîne un questionnement auquel aucune réponse n’est donnée. Il pose une question très vaste,  question à laquelle lui même n’a pas de réponse.

Dans son poème l’auteur montre que pour lui l’enfant est condamné à devenir un adulte , “ pour consoler un enfant de devenir un homme “ il utilise le terme consoler donc pour lui le fait de devenir un homme n’est pas vu positivement:  il le voit comme une peine éprouvée qu’il faut aider à faire disparaître et il faut essayer d’apporter un réconfort ou une compensation à cette peine. On ressent que pour lui l’enfance est la meilleure période de la vie.

Dans ce texte , une question est posée sans véritable réponse et on ressent que l’auteur a une préférence pour l’enfance et qu’il voit le passage à l’adulte comme une condamnation à laquelle on ne peut pas échapper. On songe notamment au poème de Ondine Valmore : Adieu l’enfance, ou on ressent le même sentiment de tristesse :

Adieu mes jours enfants, paradis éphémère !

Fleur que brûle déjà le regard du soleil,
Source dormeuse où rit une douce chimère,
Adieu ! L’aurore fuit. C’est l’instant du réveil !

J’ai cherché vainement à retenir tes ailes
Sur mon cœur qui battait, disant :  » Voici le jour ! «
J’ai cherché vainement parmi mes jeux fidèles
A prolonger mon sort dans ton calme séjour ;

L’heure est sonnée, adieu mon printemps, fleur sauvage ;
Demain tant de bonheur sera le souvenir.
Adieu ! Voici l’été ; je redoute l’orage ;
Midi porte l’éclair, et midi va venir.

Autrement dit, Il est bon de savoir raisonner, ,Cocktail À l’intérieur, En haut des ponts, J’aime pas la crème chantilly, La lune et le citron, Tartine, L’inspecteur des travaux

J’ai choisi ces neuf textes de Thomas Vinau, car ils m’ont fait sourire, ou qu’ils sont absurdes mais en même temps vrais, même si c’est une vérité qui ne sert à rien: “En haut des ponts” par exemple ou “il est bon de savoir raisonner”. Je les ai aussi choisis en fonction de leur longueur, je n’ai même pas regarder les longs car je n’aime pas les longs poèmes et je préfère les courts qui ressemblent à des haïkus.

Mon préféré est “La lune et le citron” car il m’a fait beaucoup rire car il détourne une expression mais sans en changer le sens: à la fin l’idiot est toujours idiot voir même plus.

Dans le livre Juste après la pluie de T. Vinau, j’ai choisi parmi tous ses poèmes, ces neuf ci: Le bas; Sens; Bredouille; Une ligne; Enlève la merde de tes yeux de merde; Les nuages sont des cheveux sur son visage; Faire ce qu’on peut; Plan large; L’ardoise noire.

De ce fait, il n’y a aucune similitude entre les poèmes, pas de rapport avec quelque chose que j’aime faire ou non, j’ai simplement “tiré du lot” ceux que j’aimais, avec leur sens particulier, leur manière de dire, le choix des mots ainsi que leur moyen de montrer le monde tel qu’il est. Cependant, tous, disent d’une façon ou d’une autre, qu’on doit se débrouiller, faire comme l’on peut, dans une vie pas très rose, dans un monde pas si parfait que ça.