Kahlo au Musée des Beaux Arts de Lyon

Billet rédigé par Wideline de 1ère L2

Frida Kahlo Calderon est une belle jeune femme métisse dont la mère, Mathilde Calderon, est d’origine indienne et dont le père, Wilhelm Kahlo, est un photographe d’origine allemande .

Née le 6 juillet 1907 dans un quartier populaire de Coyoacàn au sud de Mexico, Frida Kahlo décèdera dans son pays natal en 1954. Passionnée par les talents de son père, elle entre à l’école Nationale Préparatoire en 1922. Après des années d’études, Frida Kahlo se spécialise dans la peinture surréaliste, un mouvement artistique puisant dans les procédés psychiques tels que l’automatisme, le rêve, l’inconscience…

Le 17 septembre 1925, elle est victime d’un affreux accident d’autobus qui endommage son ventre, son pied droit mais aussi son dos. Ce drame a de graves conséquences sur sa santé alors même que Frida Kahlo était déjà atteinte de la polio depuis son enfance, maladie infectieuse qui avait eu des conséquences sur sa colonne vertébrale et sur sa jambe droite.

Tout au long de cette période marquée par les souffrances dues au grand nombre d’interventions chirurgicales qu’elle a dû endurer, Kahlo se consacre à la peinture. Cela est pour elle un moyen de supporter la vie grâce à la réalisation d’autoportraits, de paysages naturels sans vie et de « portraits » d’animaux familiers (des perroquets, des petites singes).

En raison de son handicap, elle invente une technique nouvelle pour peindre :  elle fait installer un miroir au-dessus de son lit afin de pouvoir se représenter sur une feuille de papier posée devant elle.

Sa passion pour le surréalisme n’est pas seulement artistique mais aussi politique. En effet, en 1928, Kahlo s’inscrit au Parti Communiste Mexicain. Elle attache énormément d’importance à la défense et à l’émancipation des femmes mexicaines. Un engagement qui lui donne le courage de défendre la liberté sexuelle, elle qui assume sa position de femme moderne et bisexuelle.

En 1929, lors d’un débat politique, Kahlo fait la rencontre du célèbre peintre muraliste Diego Rivera (âgé de 20 de plus qu’elle) qu’elle épouse ensuite. Cet artiste mexicain majeur est connu pour ses peintures murales au Mexique et aux Etats-Unis ; elles illustrent de nombreuses convictions socialistes ainsi que l’histoire préhispanique du Mexique.

En 1938, Kahlo réalise sa toute première exposition officielle à New York à la Julien Levy Gallery dans laquelle elle montre son talent et son style particulier qui lui permet d’exprimer toute sa souffrance.  Dans ses tableaux très léchés et de très petite taille  à cause de ses difficultés de déplacement, Kahlo délivre son attachement à sa terre, à ses traditions et à la culture indigène.

La colonne brisée est un tableau de Frida Kahlo qui dévoile une partie de Kahlo.Elle se représente au centre du tableau en être abattu. Elle dévoile ses souffrances et ses blessures. 1944 est une date où sa santé s’est détériorée et elle a été obligée d’adopter un corset métallique. Ici sa souffrance est symbolisée par des clous plantés dans son corps entier. Son corps est déchiré et dévoile son squelette qui laisse apparaître sa colonne vertébrale sous la forme d’une tige de fer.  Sa poitrine est entourée de morceaux de bande blanche qui nous rappellent les bandes qui maintiennent le corps de Kahlo. Nous voyons aussi une espèce de toile blanche qui cache son bassin.  Au deuxième plan nous voyons un paysage mélancolique marqué par une terre desséchée et un ciel dégagé.

Quelques petites piqures est un tableau résumant toute la souffrance de Frida Kahlo lors de l’avortement de son enfant. Frida, en raison de sa mauvaise santé, n’est pas capable de donner vie à un petit être. A peine après avoir appris à Diego Rivera qu’il allait être père, Kahlo se retrouve à l’hôpital et doit avorter.

Dans ce tableau Diego Rivera, une seringue en main, est représenté comme l’assassin de Kahlo (ici peinte en victime d’un meurtre, couchée sur un lit baigné de sang).  La victime sur le lit semble avoir été violée avant d’être tuée : son corps est dénudé (on peut distinguer ses parties intimes), ses cheveux sont désordonnés, et l’expression de son visage semble montrer qu’elle s’est fatiguée en combattant le meurtrier.

Le tableau ci- dessus nous montre une femme en tenue de fiancée se tenant sur un socle au centre du tableau, il s’agit de Frida Kahlo. A gauche, il y a la présence du soleil et de la lune dans le ciel ainsi qu’une pyramide ruinée marquée par sa couleur grisâtre. En dessous, l’univers de la nature prend le dessus, la présence de plantes et de fleurs domine celui-ci. A droite, nous observons des usines, des grattes ciels, de la fumée, le drapeau des Etats-Unis, et dans une partie inférieure, des objets techniques électriques.

Une opposition entre la partie gauche et la partie droite est ici mise en évidence : le monde aztèque de Frida Kahlo représentant le Mexique et le monde pollué résumant les grandes villes et la modernité des Etats-Unis. Ce tableau résume deux cultures : la préhispanique ainsi que l’occidentale. Frida Kahlo se représente en tant que symbole du métissage, ni hispanique et ni occidentale, une mixité dont elle est fière.

 

Tina Modotti une artiste en son temps

Billet rédigé par Tyfaine de 1èreL2

Tina Modotti, d’origine italienne et issue d’un milieu ouvrier, passe sa jeunesse à voyager
entre l’Italie, l’Autriche et les États-Unis. La famille Modotti fait en effet partie de cette grande communauté italienne qui a immigré aux États-Unis à la poursuite du rêve américain.

La jeune fille quitte l’école à l’âge de douze ans, sa soeur la fera ensuite embaucher dans une usine de textile.
Grâce à sa beauté, la jeune fille est repérée et est invitée à jouer dans un théâtre italien et, par la suite, au cinéma. Tina Modotti se montre ainsi attirée par le monde artistique, mais toujours dans la communauté de Little Italy. Elle rencontre ensuite le peintre Roubaix de l’Abrie Richey, plus connu sous le nom de Robo, avec qui elle se mariera. Elle part ensuite pour Los Angeles où elle fréquente le monde des artistes ; elle y organise de grandes
soirées mondaines. C’est d’ailleurs à l’une de ces soirées qu’elle fait connaissance avec Edgard Weston, un portraitiste reconnu aux États-Unis pour sont travail novateur.
Son mari, Robo, se rend au Mexique, pendant qu’elle sympathise avec Weston. Tina Modotti et Edward Weston se rendent finalement au Mexique en 1923. Las Robo est décédé deux jours auparavant.
La jeune femme devient alors l’assistante du photographe tout en posant pour lui. Elle apprend ainsi le b.a.-ba de la photographie. Ils créent alors un lien avec des artistes tels que Frida Kahlo ou Diego Rivera. Ils organisent donc tous ensemble des expositions joignant photographie et travaux manuels.
Le travail de Tina Modotti ne durera que sept ans, de 1923, où elle commence la
photographie, jusqu’en 1930, où elle est contrainte de quitter le Mexique. Ses photographies reprennent alors plusieurs thématiques comme le travail, les opprimés, le communisme, la révolution, l’esthétique. La photographe participe ainsi à la renaissance mexicaine.

C’est son engagement communiste en tant que militante qui la pousse à quitter le Mexique, pour militer en Union soviétique et dans l’Espagne menacée par l’avancée franquiste. Elle revient par la suite au Mexique sous une fausse identité, où son nouveau compagnon, un combattant cubain est assassiné sous ses yeux.

Elle décède quant à elle en 1942, dans un taxi, d’une crise cardiaque.

Sur cette photo, on voit une femme portant une cruche remplie d’eau. Cette eau est nécessaire à la vie, et pour avoir de celle-ci, il faut travailler. Le travail est ainsi
représenté comme un besoin vital. L’eau est ici mise en avant par la lumière, qui met valorise la cruche et l’eau qui coule le long de celle-ci. On peut aussi penser que
puisque le récipient est porté par la jeune femme, sur ses épaules et est donc au-dessus, l’Homme serait alors soumis au travail.

On retrouve sur cette photographie trois éléments, qui donnent le sens de lecture : d’une part la faucille représente le travail agricole et rappelle le drapeau communiste ; d’autre part la cartouchière évoque le combat nécessaire à la révolution ; enfin le maïs marque l’identité mexicaine de cette révolution.  On peut donc penser que cette photographie est un témoignage du contexte politique et artistique de ces années-là.

On a ici un portrait de la poète, peintre et mannequin Carmen Mondragón, plus connue sous le nom de Nahui Olin. La jeune femme est ici représentée le regard vide à la fois captivant et triste, elle semble déshumanisée. Sa coupe à la garçonne peut montrer son indépendance et évoquer la mode européenne des « années folles ».

Georges Brassens

Une graine d’ananar’

J’utiliserai comme support mes connaissances personnelles, principalement. Pour les dates, paroles ou faits précis je me servirai d’Internet. J’ai un vinyle de Brassens mais, pour ce dossier, Internet (Spotify et Youtube) me sera plus pratique pour la musique.

Cette fois-ci, je vous rendrai mon dossier sous deux formes différentes: l’une sur papier (comme d’habitude) et une sur Clé USB. Cela me permettra, et c’est d’autant plus utile pour un dossier « musical », de joindre les liens des musiques dont je parle dans mon dossier.

Pour comprendre Brassens, il faut l’entendre !

J’espère que les liens seront d’assez bonne qualité et que cela marchera, je ne suis pas très doué sur Internet (à force d’écouter Sablon et Trenet, forcément…). Cliquez sur le lien tout en appuyant sur Ctrl et le lien apparaîtra. Ce qui est souligné et en bleu, est un lien.

 

Sommaire :

1.  La ballade des gens qui sont nés quelque part

2.  Je suis un voyou

3. Mourir Pour Des Idées.

4. La Cane De Jeanne.

5. Une Jolie Fleur.

6. Les Trompettes De La Renommée.

7. Le Pornographe.

 

 

8. Bulletin De Santé.

 

 

9. Supplique Pour Être Enterré A La Plage De Sète.