Serious Game : sur les pas de Darwin aux Galapagos

Le Serious Game :Sur les pas de Darwin aux Galapagos

Ce site interactif  pour ordinateurs et tablettes de la Cité des sciences et de l’industrie est destiné aux élèves de 8 à 12 ans.

Il aborde les notions d’évolution, d’écosystèmes, de réseau alimentaire, d’équilibre écologique, de classification emboîtée des animaux, et de sélection naturelle à partir de la faune et la flore des îles Galápagos.

Il est composé de plusieurs modules éducatifs et interactifs consistant entre autres à :

  • répartir 28 espèces animales et végétales de l’archipel dans leur milieu terrestre ou marin, en évitant les pièges ;
  • retrouver les prédateurs de chaque espèce et construire un réseau alimentaire ;
  • classer 22 animaux des Galápagos en fonction de leurs caractères pour initier les enfants à la classification ;
  • associer plusieurs formes de carapaces de tortues géantes terrestres à différents types de végétation ;
  • apparier plusieurs formes de becs de pinsons des Galápagos à la nourriture qu’ils consomment 
  • Chaque espèce fait l’objet d’une fiche signalétique qui permet d’en savoir plus sur chacune d’entre elle et de trouver les réponses.

Accéder au serious Game en ligne: sur les pas de Darwin aux Galapagos

Une petite animation sur Darwin?

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=39y9g-B0yiE[/youtube]

Curieux de nature, le jeune Charles Darwin s’embarque comme naturaliste à bord du Beagle pour un long voyage autour du monde. A l´époque il ignore que c’est le début d’une avancée scientifique retentissante. Pendant cinq ans il collectionne, observe, annote tout ce qu´il découvre sur d´autres continents. De retour en Angleterre, infatigable, il continue d’exploiter ses nombreuses collections et publie enfin, 20 ans plus tard, le fruit de son travail : « L’origine des espèces » – cet ouvrage a permis d´expliquer l’apparition et la disparition des espèces par la sélection naturelle. Suivez les observations et le raisonnement de Darwin, personnage hors du commun, dont les théories se sont heurtées aux idées généralement admises. 

voyage de Charles Darwin : carte source ENS Lyon

En savoir davantage :

La fourmi revient toujours au nid…

Il existe plus de 12000 espèces de fourmis.

Les fourmis ne perdent pas le nord, elles  retrouvent toujours leur chemin.

Comment font-elles  malgré leur tout petit cerveau ( plus petit qu’une tête d’épingle ) pour réaliser cet exploit ?

fourmi

© Michael Mangan & Hugh Pastoll. Une fourmi Cataglyphis velox.

Les fourmis se repèrent dans l’espace: Une équipe internationale impliquant Antoine Wystrach du Centre de recherche sur la cognition animale (CNRS/Université Toulouse III – Paul Sabatier) a montré que les fourmis étaient capables de se repérer dans l’espace quelle que soit l’orientation de leur corps. Ces travaux sont publiés le 19 janvier 2017 dans Current Biology.

« Jusqu’à aujourd’hui, les recherches menées en éthologie donnaient à penser que la fourmi mémorisait la scène perçue visuellement le long de sa route telle qu’elle était projetée sur ses rétines à facettes, de façon égocentrée. Selon cette hypothèse, il était donc nécessaire que le corps de la fourmi soit toujours aligné de la même façon d’un trajet à l’autre, afin que la scène perçue par sa rétine puisse être reconnue. Mais, parfois, les fourmis doivent aussi marcher à reculons et elles se montrent malgré tout capables de retrouver leur nid. Est-il possible que les fourmis puissent reconnaître leur route tout en regardant vers la direction opposée ? Possèdent-elles une représentation visuelle du monde indépendante de l’orientation de leur corps ?

Afin de répondre à ces questions, les chercheurs ont étudié des fourmis du désert andalou de l’espèce Cataglyphis velox qui sont connues pour leur talent de navigatrices solitaires … voir l’article en entier sur le site du du CNRS

Voir également sur CNRS le journal l’article:  L’extraordinaire sens de l’orientation des fourmis19.01.2017, par Fui Lee Luk

« Qu’elles marchent en avant, progressent à reculons ou se déplacent de côté, les fourmis ont une étonnante aptitude à s’orienter. Une étude récente nous permet de mieux comprendre comment certaines espèces allient perception visuelle et capacités de mémorisation pour retrouver leur chemin.. voir la suite sur .https://lejournal.cnrs.fr/articles/lextraordinaire-sens-de-lorientation-des-fourmis

« Ces résultats montrent que les fourmis s’orientent dans l’espace grâce à de multiples représentations et mémoires, mettant en jeu un transfert d’information entre plusieurs aires cérébrales. Il s’agit d’une nouvelle manière de penser le monde des insectes, beaucoup plus complexe qu’on ne l’imaginait »  source CNRS

 LE GPS, une application des algorithmes  d’optimisation établis à partir des déplacements des colonies de fourmis

La face cachée des icebergs

Les icebergs?

Un iceberg est un bloc de glace d’eau douce dérivant sur la mer .
Il  se détache du front des glaciers polaires ou d’une barrière de glace flottante.
90 % de son volume  est situé sous la surface de l’eau.
La flottabilité de l’iceberg s’explique par la poussée d’Archimède.
Un gigantesque iceberg de 5 000 kilomètres carrés menace de se détacher de la péninsule Antarctique ( barrière de Larsen)
 

En jaune la barrière de Larsen au nord-ouest de la mer de Weddell, s’étendant le long de la côte orientale de la péninsule Antarctique

@ NASA :Rift in Antarctica’s Larsen C Ice Shelf

 

 

 Après quelques mois de progression régulière depuis le dernier événement, la faille de la barrière de Larsen  a soudainement augmenté de 18 km au cours de la deuxième moitié de décembre 2016.

L’emplacement actuel de la faille sur Larsen C, à partir de Janvier 2017. Les étiquettes mettent en évidence des sauts significatifs. Les positions de pointe sont dérivées des données Landsat (USGS) et Sentinel-1 InSAR (ESA). L’image d’arrière-plan mélange BEDMAP2 Elevation (BAS) avec MODIS MOA2009 Image mosaic (NSIDC). Autres données de SCAR ADD et OSM.

 
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=H2a3Oemo1e4[/youtube]

Alors que ce gigantesque iceberg de 5 000 kilomètres carrés menace de se détacher de la péninsule Antarctique, CNRS Le journal fait le point sur ces montagnes de glace qui dérivent en mer.

D’où viennent-elles ? Pourquoi flottent-elles ? De quoi sont-elles faites ? Réponses en images

Cliquez sur l’image ci dessous pour afficher le diaporama

iceberg :@Erwan AMICE/LEMAR/CNRS Photothèque Un grand merci à Jean Tournadre, chercheur Ifremer du Laboratoire d’océanographie physique et spatiale (unité CNRS/Ifremer/IRD/Univ. Bretagne occidentale) pour son expertise et ses conseils avisés.