B/ Risques infectieux et protection de l’organisme

B/ Risques infectieux et protection de l’organisme /3ième

 B/ risques infectieux et protection de l’organisme :B1/ L’organisme face à son environnement/ 

– le cours:

http://lewebpedagogique.com/arnaud/2009/06/20/b1lorganisme-face-a-son-environnement/

 exercices en ligne et dossiers:

http://lewebpedagogique.com/arnaud/2008/12/17/dossiers-immunologie/

un monde invisible vidéo:

http://lewebpedagogique.com/arnaud/2007/06/07/un-monde-invisiblevideo/

 B/ Risques infectieux et protection de l’organisme :B2/ Les défenses de l’organisme

_ le cours:

http://lewebpedagogique.com/arnaud/2009/05/14/b2-les-defenses-de-lorganisme-2/

-les documents:

légender le système immunitaire:

http://lewebpedagogique.com/arnaud/2008/05/31/legender-le-systeme-immunitaire/

Face à l’urgence, l’étonnant pouvoir des cellules souches sanguines

– vidéo: les super pouvoirs des bactéries :

http://lewebpedagogique.com/arnaud/2007/07/11/video-bacterilandles-superpouvoirs-des-bacteries/

– dossier immunologie:

http://lewebpedagogique.com/arnaud/2008/12/17/dossiers-immunologie/

-logiciel défenses immunitaires:

http://lewebpedagogique.com/arnaud/2007/07/09/logiciel-defense-immunitaire/

– vidéo défense immunitaire par les anticorps:

http://lewebpedagogique.com/arnaud/2007/06/07/videoreponse-immunitaire-par-les-anticorps/

et si la pyridomycine des années 60 venait à bout de la tuberculose?

La tuberculose tue tous les ans environ deux millions de personnes. Des souches de la bactérie responsable de cette maladie ( bacille de Koch ) sont devenues résistantes aux antibiotiques ….“ Les chercheurs se tournent vers un antibiotique élaboré dans les années 1950 pour lutter contre la résistance aux médicaments. A voir ici: http://lewebpedagogique.com/arnaud/2012/10/14/et-si-la-pyridomycine-decouverte-dans-les-annees-50-venait-a-bout-des-souches-resistantes-de-la-tuberculose/

 

 B/ Risques infectieux et protection de l’organisme : B3/ Les immunodéficiences:

-le cours:

http://lewebpedagogique.com/arnaud/2009/04/06/b3-les-immunodeficiences/

 B/ Risques infectieux et protection de l’organisme :B4/ La vaccination, la sérothérapie:

– le cours:

http://lewebpedagogique.com/arnaud/2009/03/06/b4-la-vaccinationla-serotherapie/

-les documents:

– le vaccin contre la grippe saisonnière: Le vaccin contre la Grippe doit être fait chaque année .Les virus évoluent, changent ( mutations) et par conséquence les anciens vaccins sont donc inefficaces. A voir ici :http://lewebpedagogique.com/arnaud/2009/02/05/le-vaccin-contre-la-grippe-saisonniere/

-les vaccins: logiciels et vidéos:

http://lewebpedagogique.com/arnaud/2008/07/09/les-vaccinslogiciels-et-videos/

– Louis Pasteur vidéo:

http://lewebpedagogique.com/arnaud/2007/06/07/louis-pasteurvideo

risques infectieux : Staphylocoque doré

Et si la pyridomycine, découverte dans les années 50, venait à bout des souches résistantes de la tuberculose ?

La tuberculose tue tous les ans environ deux millions de personnes. Des souches de la bactérie responsable de cette maladie ( bacille de Koch ) sont devenues resistantes aux antibiotiques ….

 » Les chercheurs se tournent vers un antibiotique élaboré dans les années 1950 pour lutter contre la résistance aux médicaments.
Les chercheurs de l’EPFL ont ouvert la voie à une nouvelle stratégie de lutte contre la tuberculose, la deuxième principale cause de mortalité par maladie infectieuse après le VIH. Stewart Cole, directeur du Global Health Institute à l’EPFL, publie le 17 septembre dans EMBO Molecular Medicine un article dans lequel il analyse attentivement la pyridomycine… »Voir la suite ici:http://actu.epfl.ch/news/une-molecule-oubliee-vient-a-bout-des-resistance-2/Voir le document pdf , en anglais :http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/emmm.201201689/pdf

L’Epfl, vue aérienne

Stewart Cole, directeur du Global Health Institute à l’EPFL

http://people.epfl.ch/cgi-bin/people/?id=177247&lang=fr&cvlang=fr&op=

 

B1/L’ORGANISME FACE AUX MICROBES ( ENVIRONNEMENT )

De nombreux microbes sont en permanence à notre contact

 LE COURS B1/L’ORGANISME FACE A SON ENVIRONNEMENT

Le cours au format word :cliquer sur le lien  Lorganisme-face-à-son-environnement

Les activités du cours:activité 1 les microbesactivité 2 étude des barrières naturelles   ,activité 3 les barrières_naturelles/schéma

Le cours  B1/ L’ORGANISME FACE A SON ENVIRONNEMENT

  • Quels microorganismes nous entourent ?
  • Tous ces organismes entraînent ils des maladies ?
  • Comment l’organisme se protège-t-il ?

 

De nombreux microorganismes sont en permanence à notre  contact

Faire l’activité 1

 Exemples :

– Bactéries du yaourt (source INRA)

Cliquer sur le lien : Fabrication du yaourt

Microbes: Colonies bactériennes de Streptococcus salivarius. thermophilus (flèche en pointillés) et Lactobacillus delbrueckii subsp. bulgaricus (flèche pleine) du yaourt sur milieu nutritif gélosé.

© Inra, A.H. Cain – microbes : Pénicillium Roqueforti Sourcehttp://www.snv.jussieu.fr/vie/dossiers/penicilline/penicilline.htm

 – Paramécies (microbes )

Structure d’une ParamécielPropriété infovisual  

microbes : Staphylocoques dorés

microbes : Virus de la grippe :

Extrait d’une  collection d’images de microscopie électronique de bactéries et de virus ( microbes ) réalisées par les techniciens de Microscopie de l’hôpital de la Timone (Service du Pr Raoult)

Bacilles

 Extrait d’une  collection d’images de microscopie électronique de bactéries et de virus réalisées par les techniciens de Microscopie de l’hôpital de la Timone (Service du Pr Raoult

 Où les trouve-t-on?

-Dans l’eau 

-Dans l’air

– Sur la peau

.-Sur tout le corps

-Sur les objets

-Dans le sang(en cas de maladies)

Trypanosomes

 Tous ces organismes entraînent ils des maladies ?

Non les microbes non pathogènes n’entraînent pas de maladies Ex : bactéries de la fabrication du yaourt

D’autres, pathogènes provoquent des maladies Ex : virus de la grippe, staphylocoques.

 On peut  classer les microbes :

-protozoaires (trypanosome)

-champignons (muguet, pénicillium)

-bactéries (bacille du tétanos)

 -virus (grippe)

Comment sont ils arrêtés par l’organisme ?

Faire l’activité 2

Ils sont arrêtés par les barrières naturelles.: La peau et les muqueuses

Coupe de la peau Propriété infovisual

  L’organisme est en permanence protégé des agents étrangers par :

 – la peau et les muqueuses, dont les cellules jointives sont sans cesse renouvelées.

– le mucus, fabriqué par les muqueuses, qui emprisonne les micro-organismes ; les mouvements des cils qui évacuent le mucus.

– les sécrétions acides des muqueuses.  

Faire l’activité 3

  La contamination : Lorsque la peau ou les muqueuses sont blessées, ou lors d’une piqûre par un insecte, les microbes peuvent pénétrer dans le corps : on dit qu’il y a contamination.

 Propriété STRA-TJ

Les microbes peuvent alors provoquer une infection.

Ils se transmettent d’un individu à l’autre par l’air, l’eau, les objets, le sang ou lors des rapports sexuels.

  Après la contamination, comment les microorganismes nous attaquent-ils ?

Cas des bactéries Les bactéries peuvent provoquer :

– une septicémie* : infection généralisée du sang par les bactéries. Ex: le Staphylocoque doré

Une toxémie* : libération de substances toxiques (toxines) dans le sang. Dans ce cas, les bactéries restent localisées au point de contamination. Ex. : le bacille tétanique responsable duTétanos

Cas des virus 

 Les virus* prolifèrent à l’intérieur des cellules du corps dont ils perturbent le fonctionnement : ce sont des parasites intracellulaires

Conclusion : Les microorganismes tendent à proliférer (infection) au sein de cellules -hôtes notamment pour les virus, ou dans le milieu  intérieur pour la plupart des   bactéries, productrices de toxines

 Comment protéger l’organisme des microbes ?

-Éviter les contaminations et l’infection

Texte sur les tatouages et les « piercing »

Les risques de contamination et d’infection sont limités par la pratique de l’asepsie et par l’utilisation des antiseptiques. (- Eosine aqueuse, alcoolique, Alcool à 70° à 90°.)

A propos de l’asepsie (L’asepsie consiste à ne pas apporter de micro-organismes étrangers au site concerné (bactéries, parasites…). Méthodes visant l’absence de contamination microbiologique d’un site opératoire par exemple. Méthode préventive qui correspond à l’ensemble des mesures propres à empêcher tout apport étranger de microorganisme.)

Extrait du discours de Pasteur devant l’Académie des Sciences (1878).“[…] Cette eau, cette éponge, cette charpie avec lesquelles vous lavez ou vous recouvrez une plaie y déposent des germes qui ont une facilité extrême de propagation dans les tissus.[…] Si j’avais l’honneur d’être chirurgien, pénétré comme je le suis des dangers auxquels exposent les germes des microbes répandus à la surface de tous les objets, particulièrement dans les hôpitaux, non seulement je ne me servirais que d’instruments d’une propreté parfaite, mais après avoir nettoyé mes mains avec le plus grand soin […] , je n’emploierais que des bandelettes, des éponges préalablement exposées dans un air porté à la température de 130 à 150°C. Je n’emploierais jamais qu’une eau qui aurait subi une température de 110 à 120° C. De cette manière, je n’aurais à craindre que les germes en suspension dans l’air autour du lit du malade”.

-L’utilisation des antibiotiques permet d’éliminer les bactéries pathogènes.

A propos des antibiotiques

Découverte de la Pénicilline Extrait de “Compte-rendu de l’effet de la Pénicilline” devant le Medical Research Club par Alexander Fleming. (13 février 1929Au cours du travail avec différents staphylocoques un certain nombre de cultures furent mises de côté et examinées de temps en temps. Lors de l’examen, ces cultures étaient exposées à l’air et ensemencées par différents micro-organismes. On remarqua qu’autour d’une grande colonie de champignons polluant les colonies de staphylocoques, une grande zone du milieu était devenue transparente et sans aucun doute en voie de dissolution”.

On doit quelquefois réaliser des antibiogrammes pour déterminer l’antibiotique le plus efficace contre les bactéries pathogènes. 

 

Différents antibiotiques sont essayés. On dépose un papier buvard imprégné d’une quantité définie d’antibiotique à la surface d’un milieu gélosé préalablement ensemencé par une suspension de bactéries (10-6/ml) en phase exponentielle de croissance.
L’antibiotique diffuse à partir du disque et sa concentration est d’autant plus faible que l’on s’éloigne du disque.
Incubation à 37°C pendant 18h00
Chaque disque est entouré d’une auréole d’inhibition de la croissance bactérienne. On peut déterminer l’efficacité de l’antibiotique en mesurant le diamètre de la zone d’inhibition

 L’utilisation du préservatif permet de /se protéger des IST et du SIDA (syndrome d’immuno déficience acquise)

                                                           

Vidéo sur les Paramécies :

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=RloRJnj74EM[/youtube]

Vidéo sur la fabrication du yaourt :

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=ajvUdq5KQdU[/youtube]

Cliquer ici pour voir une autre  vidéo de la fermentation du yaourt

B2/LES DEFENSES DE L’ORGANISME

-Le cours  les défenses de l’organisme au format wordcliquer ici

B2 / LES DÉFENSES DE L’ORGANISME

  • Que se passe-t-il lorsque des microorganismes pénètrent dans l’organisme ?
  • Comment fonctionne notre système de défense ( système immunitaire ) ?


I / Le système immunitaire

L’immunité est la faculté d’un organisme à ne pas devenir malade face à un agent pathogène

L’organisme détecte en permanence la présence d’éléments étrangers.

Il réagit contre certains selon des modalités dont les effets sont plus ou moins rapides.

1/ De quoi est composé le sang ?

Source Université de médecine Angers

Le sang est constitué d’un liquide, le plasma, dans lequel baignent des cellules :

– les hématies ou globules rouges

 – les leucocytes ou globules blancs (lymphocytes et phagocytes)

   NB: Les phagocytes comprennent les monocytes et les polynucléaires.

 2/ Analyses sanguines de 2 individus (sain et malade)

Personne n’ayant pas d’infection Personne ayant une infection
  Valeurs Valeurs de référence
LEUCOCYTES 7800/mm3 4 000 à 10 000
Polynucléaires neutrophiles 4524/mm3 1800 à 7500
Polynucléaires éosinophiles 156/mm3 inf à 800
  0/mm3 inf.à 200
Lymphocytes 2730/mm3 1000 à 4000
Monocytes 390/mm3 20 à 1000
  Valeurs Valeurs de référence
LEUCOCYTES 15600/mm3 4 000 à 10 000
Polynucléaires neutrophiles 13728/mm3 1800 à 7500
Polynucléaires éosinophiles 312/mm3 inf à 800
Polynucléaires basophiles 0/mm3 inf.à 200
Lymphocytes 1092/mm3 1000 à 4000
Monocytes 468/mm3 20 à 1000

 source Ac-Nantes

Il y a davantage de leucocytes lorsqu’on est malade.

 3/où sont produits les leucocytes ?

Ils sont produits dans:

 -les ganglions lymphatiques

-la moelle rouge des os

-la rate

-le thymus.

Le système immunitaire comprend ces précédents organes ainsi que les leucocytes.

Pour voir le schéma du système immunitaire, cliquer ici

II/ les conséquences d’une blessure légère

Lors d’une blessure légère, des microorganismes peuvent pénétrer dans l’organisme. Que se passe t il alors ?

 1/ une réaction immédiate de l’organisme

Observation d’une goutte de pus:On observe des microbes mais aussi de nombreux leucocytes qui vont s’attaquer aux microbes en les phagocytant.

 La phagocytose est le procédé par lequel les microbes sont détruits par certains globules blancs ou leucocytes: ce sont les phagocytes. Elle a été découverte par Elie Metchnikoff, zoologiste et biologiste russe (1845-1916) qui reçut le prix Nobel de physiologie et de médecine pour cette découverte. 

Elle consiste en la capture et l’ingestion des particules solides inertes ou vivantes du milieu ambiant

Photo copyright  INSERM Phagocytose d’une bactérie par un lymphocyte.

Les  différentes étapes de la phagocytose :

La phagocytose est une réaction immédiate de l’organisme effectuée par des leucocytes ; elle permet le plus souvent de stopper l’infection et peut quelquefois s’accompagner d’une inflammation

  Voici les caractéristiques principales d’une inflammation:

Les signes A quoi correspondent-ils ?
Rougeur dilatation des capillaires sanguins
Chaleur dilatation des capillaires sanguins
Gonflement la sortie du plasma et des phagocytes dans les tissus  
Douleur l’irritation des terminaisons nerveuses.

 

Source Magnard troisième

 

Voir les animations  la phagocytose 1la phagocytose 2

 2/une réaction différée dans le temps, plus lente et spécifique

Parfois la réaction immédiate ne suffit pas à empêcher l’infection .Quelles sont alors les réactions qui vont se mettre en place pour défendre l’organisme ?

3/Les réactions plus lentes de l’organisme : sa contre attaque

 a/ étude d’analyses sanguines d’un individu infecté par le bacille du tétanos

Le sang de L’individu infecté contient des anticorps antitétaniques:cet individu est dit séropositif pour ces anticorps .

Une personne est dite séropositive pour un anticorps déterminé lorsqu’elle présente cet anticorps dans son sang.

 b/quel est le rôle des anticorps ? 

Télécharger anticorps  exe

Le microorganisme porte des molécules ou produit des toxines que l’organisme reconnait comme différentes de siennes : ce sont les antigènes.

 Des lymphocytes spécifiques d’un antigène reconnu se multiplient rapidement dans certains organes ,particulièrement les ganglions lymphatiques; parmi ces lymphocytes, les lymphocytes B secrètent dans le sang des molécules nommées anticorps capables de participer à la neutralisation des microorganismes et de favoriser la phagocytose .

Les anticorps sont spécifiques d’un antigène donné.

L’anticorps contenu dans le sérum recueilli du lapin A protège le lapin C de la toxine tétanique mais ne protège pas D contre la diphtérie.

Il est donc spécifique de l’antigène tétanique.

c/Quel est le rôle des lymphocytes T ? 

télécharger  le logiciel défenses immunitaires 3

Les lymphocytes T détruisent par contact des cellules infectées par des virus.


d/Qu’est ce que la mémoire immunitaire?

Certains de ces lymphocytes sont le support de la mémoire de l’antigène, ce qui permet aux réactions spécifiques d’être plus rapides et plus efficaces lors de contacts ultérieurs  avec l’antigène.

 Télécharger le logiciel  immuno3

Bilan : L’organisme détecte en permanence la présence d’éléments étrangers grâce à son système immunitaire : il réagit contre certains de manière non spécifique (phagocytose) ou spécifique (production d’anticorps)

Télécharger  le logiciel immunologie 1 2

 Vidéo d’une phagocytose(amibe phagocytant une paramécie]Système respiratoire:macrophage phagocytant une bactèrie