La tuberculose tue tous les ans environ deux millions de personnes. Des souches de la bactérie responsable de cette maladie ( bacille de Koch ) sont devenues resistantes aux antibiotiques ….
» Les chercheurs se tournent vers un antibiotique élaboré dans les années 1950 pour lutter contre la résistance aux médicaments. Les chercheurs de l’EPFL ont ouvert la voie à une nouvelle stratégie de lutte contre la tuberculose, la deuxième principale cause de mortalité par maladie infectieuse après le VIH. Stewart Cole, directeur du Global Health Institute à l’EPFL, publie le 17 septembre dans EMBO Molecular Medicine un article dans lequel il analyse attentivement la pyridomycine… »Voir la suite ici:http://actu.epfl.ch/news/une-molecule-oubliee-vient-a-bout-des-resistance-2/Voir le document pdf , en anglais :http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/emmm.201201689/pdf
Microbes: Colonies bactériennes de Streptococcus salivarius. thermophilus (flèche en pointillés) et Lactobacillus delbrueckii subsp. bulgaricus (flèche pleine) du yaourt sur milieu nutritif gélosé.
L’organisme est en permanence protégé des agents étrangers par :
– la peau et les muqueuses, dont les cellules jointives sont sans cesse renouvelées.
– le mucus, fabriqué par les muqueuses, qui emprisonne les micro-organismes ; les mouvements des cils qui évacuent le mucus.
– les sécrétions acides des muqueuses.
Faire l’activité 3
La contamination : Lorsque la peau ou les muqueuses sont blessées, ou lors d’une piqûre par un insecte, les microbes peuvent pénétrer dans le corps : on dit qu’il y a contamination.
Propriété STRA-TJ
Les microbes peuvent alors provoquer une infection.
Ils se transmettent d’un individu à l’autre par l’air, l’eau, les objets, le sang ou lors des rapports sexuels.
Après la contamination, comment les microorganismes nous attaquent-ils ?
Cas des bactériesLes bactéries peuvent provoquer :
– une septicémie* : infection généralisée du sang par les bactéries. Ex: le Staphylocoque doré
Une toxémie* : libération de substances toxiques (toxines) dans le sang. Dans ce cas, les bactéries restent localisées au point de contamination. Ex. : le bacille tétanique responsable duTétanos
Cas des virus
Les virus* prolifèrent à l’intérieur des cellules du corps dont ils perturbent le fonctionnement : ce sont des parasites intracellulaires
Conclusion : Les microorganismes tendent à proliférer (infection) au sein de cellules -hôtes notamment pour les virus, ou dans le milieu intérieur pour la plupart des bactéries, productrices de toxines
Comment protéger l’organisme des microbes ?
-Éviter les contaminations et l’infection
Texte sur les tatouages et les « piercing »
Les risques de contamination et d’infection sont limités par la pratique de l’asepsie et par l’utilisation des antiseptiques. (- Eosine aqueuse, alcoolique, Alcool à 70° à 90°.)
A propos de l’asepsie (L’asepsie consiste à ne pas apporter de micro-organismes étrangers au site concerné (bactéries, parasites…). Méthodes visant l’absence de contamination microbiologique d’un site opératoire par exemple. Méthode préventive qui correspond à l’ensemble des mesures propres à empêcher tout apport étranger de microorganisme.)
Extrait du discours de Pasteur devant l’Académie des Sciences (1878).“[…] Cette eau, cette éponge, cette charpie avec lesquelles vous lavez ou vous recouvrez une plaie y déposent des germes qui ont une facilité extrême de propagation dans les tissus.[…] Si j’avais l’honneur d’être chirurgien, pénétré comme je le suis des dangers auxquels exposent les germes des microbes répandus à la surface de tous les objets, particulièrement dans les hôpitaux, non seulement je ne me servirais que d’instruments d’une propreté parfaite, mais après avoir nettoyé mes mains avec le plus grand soin […] , je n’emploierais que des bandelettes, des éponges préalablement exposées dans un air porté à la température de 130 à 150°C. Je n’emploierais jamais qu’une eau qui aurait subi une température de 110 à 120° C. De cette manière, je n’aurais à craindre que les germes en suspension dans l’air autour du lit du malade”.
-L’utilisation des antibiotiques permet d’éliminer les bactéries pathogènes.
A propos des antibiotiques
Découverte de la Pénicilline Extrait de “Compte-rendu de l’effet de la Pénicilline” devant le Medical Research Club par Alexander Fleming. (13 février 1929Au cours du travail avec différents staphylocoques un certain nombre de cultures furent mises de côté et examinées de temps en temps. Lors de l’examen, ces cultures étaient exposées à l’air et ensemencées par différents micro-organismes. On remarqua qu’autour d’une grande colonie de champignons polluant les colonies de staphylocoques, une grande zone du milieu était devenue transparente et sans aucun doute en voie de dissolution”.
On doit quelquefois réaliser des antibiogrammes pour déterminer l’antibiotique le plus efficace contre les bactéries pathogènes.
Différents antibiotiques sont essayés. On dépose un papier buvard imprégné d’une quantité définie d’antibiotique à la surface d’un milieu gélosé préalablement ensemencé par une suspension de bactéries (10-6/ml) en phase exponentielle de croissance.
L’antibiotique diffuse à partir du disque et sa concentration est d’autant plus faible que l’on s’éloigne du disque.
Incubation à 37°C pendant 18h00
Chaque disque est entouré d’une auréole d’inhibition de la croissance bactérienne. On peut déterminer l’efficacité de l’antibiotique en mesurant le diamètre de la zone d’inhibition
L’utilisation du préservatif permet de /se protéger des IST et du SIDA (syndrome d’immuno déficience acquise)
Lors d’une blessure légère, des microorganismes peuvent pénétrer dans l’organisme. Que se passe t il alors ?
1/ une réaction immédiate de l’organisme
Observation d’une goutte de pus:On observe des microbes mais aussi de nombreux leucocytes qui vont s’attaquer aux microbes en les phagocytant.
La phagocytose est le procédé par lequel les microbes sont détruits par certains globules blancs ou leucocytes: ce sont les phagocytes. Elle a été découverte par Elie Metchnikoff, zoologiste et biologiste russe (1845-1916) qui reçut le prix Nobel de physiologie et de médecine pour cette découverte.
Elle consiste en la capture et l’ingestion des particules solides inertes ou vivantes du milieu ambiant
Photo copyright INSERM Phagocytose d’une bactérie par un lymphocyte.
Les différentes étapes de la phagocytose :
La phagocytose est une réaction immédiate de l’organisme effectuée par des leucocytes ; elle permet le plus souvent de stopper l’infection et peut quelquefois s’accompagner d’une inflammation
Voici les caractéristiques principales d’une inflammation:
Les signes
A quoi correspondent-ils ?
Rougeur
dilatation des capillaires sanguins
Chaleur
dilatation des capillaires sanguins
Gonflement
la sortie du plasma et des phagocytes dans les tissus
2/une réaction différée dans le temps, plus lente et spécifique
Parfois la réaction immédiate ne suffit pas à empêcher l’infection .Quelles sont alors les réactions qui vont se mettre en place pour défendre l’organisme ?
3/Les réactions plus lentes de l’organisme : sa contre attaque
a/ étude d’analyses sanguines d’un individu infecté par le bacille du tétanos
Le sang de L’individu infecté contient des anticorps antitétaniques:cet individu est dit séropositif pour ces anticorps .
Une personne est dite séropositive pour un anticorps déterminé lorsqu’elle présente cet anticorps dans son sang.
Le microorganisme porte des molécules ou produit des toxines que l’organisme reconnait comme différentes de siennes : ce sont les antigènes.
Des lymphocytes spécifiques d’un antigène reconnu se multiplient rapidement dans certains organes ,particulièrement les ganglions lymphatiques; parmi ces lymphocytes, les lymphocytes B secrètent dans le sang des molécules nommées anticorps capables de participer à la neutralisation des microorganismes et de favoriser la phagocytose .
Les anticorps sont spécifiques d’un antigène donné.
L’anticorps contenu dans le sérum recueilli du lapin Aprotège le lapin C de la toxine tétanique mais ne protège pas D contre la diphtérie.
Les lymphocytes T détruisent par contact des cellules infectées par des virus.
d/Qu’est ce que la mémoire immunitaire?
Certains de ces lymphocytes sont le support de la mémoire de l’antigène, ce qui permet aux réactions spécifiques d’être plus rapides et plus efficaces lors de contacts ultérieurs avec l’antigène.
Bilan : L’organisme détecte en permanence la présence d’éléments étrangers grâce à son système immunitaire : il réagit contre certains de manière non spécifique (phagocytose) ou spécifique (production d’anticorps)