« L’Embellie » d’Audur Ava Olafsdottir

Son mari la quitte. Son amie, enceinte de jumelles, doit être hospitalisée et  lui confie son fils de 4 ans, sourd et presque aveugle. Elle ne s’est jamais occupée d’enfant. On est en novembre, l’hiver islandais approche. L’héroïne fait alors ce que personne n’aurait pensé faire dans de telles occasions. Elle remonte son île vers l’est, sur les traces de son enfance, trouve le chemin pour communiquer avec son petit protégé, se laisse guider par le hasard des rencontres.

On se trouve projeté dans un monde étranger, sombre. Il y pleut beaucoup mais l’humour vient contrebalancer la gravité des situations. Et on se plaît beaucoup à accompagner ces héros complètement inattendus. Le voyage vaut le coup !

Mariannick, doc.

« Des grains en or » d’Isabelle Peltier Mignot

Au début du XXe siècle, au Brésil, vingt années après l’abolition de l’esclavage, alors que la production de café est à son apogée, un grand besoin de mains-d’œuvre favorise l’immigration vers cette terre promise où l’or se cueille à la main. Après 52 jours de voyage depuis le Japon, le navire Kasatu-Maru accoste au port de Santos au Brésil en 1908. Pour Uta et ses compagnons, l’espoir est grand mais l’avenir incertain. Avec leur famille fuyant la misère du Japon à la fin de l’ère Meiji, ils sont venus récolter le café, promesse de fortune. Ils ne savent pas encore quelles difficultés ni quel avenir les attendent dans ce pays où tout est si différent, la langue, les coutumes, le climat. Leur volonté, leur courage et leur sens de l’honneur les aideront à affronter les périodes de crises économiques, de guerre puis de rejet ethnique afin de conquérir ce monde en contribuant à son développement agraire et tertiaire.

Cette histoire rappelle le livre de Julie Otsuka « Certaines n’avaient jamais vu la mer ».

« Certaines n’avaient jamais vu la mer » de Julie Otsuka

Elles avaient entre 13 et 20 ans, étaient presque toutes vierges, se trouvaient sur un bateau qui les amène vers les États-Unis, la plupart rêvent encore. Elles vont rejoindre le mari qu’on leur a imposé dont elles ne connaissent que les lettres et quelques photos. A l’arrivée, la réalité est très loin de leurs rêves.Ces jeunes Japonaises subiront une double peine : celle des femmes attachées à un labeur pénible et à des maris pas toujours compréhensifs ; elles subiront aussi l’indifférence des Américains, l’éloignement de leurs enfants qui ne partagent pas la même culture, puis l’humiliation et le rejet des Blancs et enfin l’angoisse des enlèvements à l’entrée en guerre des Américains contre leur pays.À la façon d’un choeur antique, fort de leurs multiples voix, elles racontent leurs vies. Une véritable clameur jusqu’au silence de la guerre, et l’oubli.

Le talent de Julie Otsuka vient de son écriture poétique, incantatoire qui arrive à nous transporter en mille lieux dans cette Amérique du début du XXè siècle. Son mérite est aussi de faire remonter de l’oubli la tragédie vécue par des milliers de femmes. Ce livre mérite complètement le Prix Femina 2012. A lire absolument ! L’an dernier, j’ai lu un autre livre sur la triste condition de ces immigrés Japonais du début du siècle mais au Brésil cette fois.

« Des grains en or » d’Isabelle Peltier-Mignot.

Mariannick, doc.

« Web-dreamer » d’Anne Mulpas

Mathis a un vrai problème avec la communication. Au lycée, les autres le terrifient, il n’ose pas leur parler : on le surnomme  » Oui-Non « . Un jour, pour voir, il surfe sur Internet, et c’est alors que l’interface devient., vivante. Elle l’appelle ! Il la suit, et passe de l’autre côté de la Toile, pour un périple onirique au pays des merveilles virtuelles. De niveau en niveau, de porte en porte, Mathis explore des mondes, rencontre personnages inquiétants ou merveilleux et voit se dessiner des réponses aux questions qu’il n’a jamais osé (se) poser… « 

C’est un roman très actuel : Mathis est un jeune d’aujourd’hui comme tant d’autres,  seul devant son ordinateur. Mathis surnommé « oui-non » s’engage dans un voyage à l’intérieur de la matrice de l’ordinateur pour une sorte de renaissance ou plutôt de naissance. Qui est-il ? Pourquoi est-il si fermé au monde qui l’entoure ? Ouvrir les portes pour réussir à sortir du mutisme. En trouvant les mots, se trouver lui-même et Exister.

Mariannick, doc.

« Il n’y a pas d’ange » d’Anne Mulpas

Du haut d’une tour, la jeune L. s’apprête à commettre l’irréparable, elle qui aurait voulu une vie « un peu pailletée et plus légère » . Un ange descend vers elle, et, aidé d’une étrange régie qui fonctionne plus ou moins bien, lui propose à sa demande un kaléidoscope de souvenirs joyeux ou non, des moments volés de scènes que la jeune fille n’a pu voir, des entrées dans la tête de ses proches… Soit l’ange montre, soit l’héroïne raconte. De fil en aiguille, la vie de L. se déroule , et l’ange espère la sauver…

Un roman poignant  car il touche jusqu’au plus profond de l’âme de cette ado meurtrie par la vie, désespérée par l’abandon des adultes qui l’entourent. Le dialogue s’instaure entre elle, réaliste, lucide et l’ange qui s’exprime avec le langage du coeur et incarne l’espoir. Un roman très actuel par les thèmes qu’il aborde : il est difficile aujourd’hui d’être un  jeune dans un monde sans pitié. Mais un thème aussi récurrent : ce personnage à la révolte pure fait penser à « La Sauvage » de Jean Anouilh : « Tout au bout du désespoir, il y a une blanche clairière où l’on est presque heureux » .

Mariannick, doc.

« La fille du papillon » d’Anne Mulpas

Solveig commence un journal intime lorsqu’elle rencontre un garçon, surnommé par ses soins « le Monde ». Elle raconte la douleur depuis la mort de sa mère, le quotidien avec son père coureur de jupons (le papillon du titre), la relation très forte avec Manon sa meilleure amie, l’attente des venues du Monde qui habite une ville plus loin. Qu’elle le provoque ou non, tout est conflit pour Solveig. Encore enfant un peu capricieuse, elle teste les limites de ses proches, y compris le petit ami qu’elle malmène au gré de ses humeurs. Elle va jusqu’à fuguer, se saouler, puis retrouve un semblant d’équilibre offert par sa grand-mère à la neutralité bienveillante, et surtout par une deuxième chance du Monde.

 

Plongée dans le monde d’une adolescente. C’est à travers ses yeux, sa peau, son coeur que l’on pressent le monde, un monde qui inquiète parce qu’il change, parce que l’on ne domine pas le contexte, qui réjouit autant qu’il irrite ou blesse. Et l’écriture d’Anne Mulpas suit le rythme des impulsions de Solveig : tantôt rêveuse et poétique, tantôt rebelle, parfois même écoeurée, mitraillant la page de mots forts pour dire son malaise.

Mariannick, doc.

Voeux

Que vos projets les plus chers aboutissent en 2016 !

Cette année encore, les élèves de 1ère L se font critiques littéraires.

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A l’accueil cliquez sur  « Goncourt lycéens 2015 »

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Fin d’année scolaire 2014-2015

Restitution d’ateliers d’écriture, chorales, championnats sportifs, fabrication de puzzles à partir de prismes droits, la fin de l’année a regorgé d’activités…

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L’arbre de Pythagore

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Les dessins ont été réalisés en atelier d’arts plastiques avec Mme Brosset, les pièces des puzzles en mathématiques avec Mme L’Helgoualc’h. Tentez de reconstituer les puzzles exposés au CDI jusqu’aux vacances.

On n’oublie pas Charlie

Les classes de 3è A, B, C, D, E et J de Hervé Gereec « à la manière de Guernica de Picasso » représentent  l’attentat du 7 janvier 2015.

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Cliquer ici pour visiter d’autres affiches

Et rebelotte cette année ! le festival « Du vent dans les BD » initié par les bibliothèques de Lesneven, Le Folgoët, Plouider, Guisseny, Brignogan-Plages, Plounéour-Trez et Kerlouan est de retour avec, pour nouveauté cette année, une deuxième catégorie de BD à l’attention des ados. L’établissement y participe et l’on se dispute déjà les BD…

Affiche 2015

Les titres :

1- Jeunesse :

Les Royaumes du Nord

Les Carnets de Cerise

Les Chevaliers de la Chouette

La Malédiction de Tirlouit

Alcyon

Stimpop, le garçon qui venait de loin

2- Adulte :

L’Arabe du futur

Tsunami

Ceux qui me restent

Mauvais genre

Avant on était deux

Le Chien qui louche

Rappel : Si vous ne pouvez pas accéder aux BD à l’école, vous pouvez les trouver dans les bibliothèques citées plus haut.

CDI ouvert dès 8 h et déjà plein !

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L’an dernier, le CDI ouvrait à la sonnerie à 8h20. Comme certains arrivent en avance à l’école,  l’idée est venue d’accueillir plus tôt au CDI. Depuis la rentrée, l’idée semble fructueuse. Mais que font les élèves au CDI dès 8h ? Certains lisent, d’autres empruntent des livres pour la journée. En novembre, il fait plus frais et surtout pluvieux ! Le CDI devient un havre pour se réchauffer le corps et l’esprit.

RENCONTRE AVEC Frédérique NIOBEY

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Le jeudi 2 octobre, les élèves de 3è A et de 3è A posent leurs questions à l’auteure. Pour mieux suivre la rencontre, cliquez sur la photo ci-dessus

Parmi ses romans, deux romans Loeïza et Léonore sont plébiscités par les jeunes.

Le ROMAN S’INSCRIT A L’ECOLE

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Au CDI, une tit’ expo. vous proposant des livres récents sur le thème de l’école : la rentrée  ici ou là-bas, des lieux pour grandir, et derrière les murs, des vies multiples,  et parfois paradis ou l’enfer, …

Pour obtenir la liste des romans disponibles au CDI, cliquer sur les crayons taillés.

A LA DECOUVERTE de DUBUFFET

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Pour d’autres photos cliquer sur la photo ci-dessus.

MAI-JUIN 2014 : PRIX BD pour les 5ème

A l’initiative de Marie-Anne Morin,

Un prix BD est organisé pour les 5ème. Quatre BD sont en compétition, les 5ème doivent élire leur préférée.

Pour ce prix, chaque élève de la classe de 5ème H a confectionné une affiche. Tous les élèves de 5ème sont appelés à voter pour leur affiche préférée, une surprise sera réservée pour le ou la gagnant(e).

Quant au prix BD, il aura lieu du 19 mai au 4 juin (les résultats se feront le 7 juin).

Alors n’hésitez plus ! Partez à la découverte de ces BD, elles sont disponibles dès à présent au CDI.

A la proclamation des résultats le 7 juin, les autres niveaux pourront se consoler en découvrant à leur tour de quoi satisfaire leurs appétits d’amateurs de BD.

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Et le gagnant est : POUSSIN 1er

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Avril 2014 : Rencontre avec un écrivain, un artiste peintre graveur-illustrateur

A la salle Arvorik, les Premières L rencontrent Marie Sizun

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Dans leur atelier d’arts plastiques, les 4èA rencontrent Jean-Yves André

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Mars, on continue à raconter des histoires !

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Malgré les frimas, on n’arrête pas d’écrire :

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– Sortie des romans de chevalerie pour les 5è

– Nouvelles critiques littéraires pour les 1ère L

– Ateliers d’écriture en 4è, 3è et 2nde.

– Nouveau  numéro du « P’tit Collégien »

– A paraître le premier numéro du Journal des lycéens

      Les 1ère L : conteuses de NoëlSFND_rencontre maternelle-1LLis-moi une histoire

 Dix élèves de première L du Lycée Saint François-Notre Dame ont vécu une parenthèse magique hier après-midi à l’école Notre-Dame du Folgoët où elles ont rendu visite aux élèves de maternelle. Par groupe de deux ou trois, les lycéennes ont lu des contes de Noël à un public très attentif. Les petits leur ont à leur tour chanté des chants de Noël. Organisée dans le cadre de l’accompagnement personnalisé, cette activité a pour objectif de s’entraîner à la lecture à voix haute pour préparer l’oral de français du bac. Il s’agit également de devenir « passeur d’histoires » afin de donner aux enfants le goût des livres et de la lecture. Mission réussie pour nos dix nouvelles « passeuses d’histoires » !

Pascale Goasguen, documentaliste

Atelier Ados d’Mots :

en attente du 3è Atelier le 14 janvier 2014

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