L’argent fait-il le bonheur?

F. Scott Fitzgerald — Wikipédia

F. Scott Fitzgerald le 04 juin 1937.  Source : https://fr.wikipedia.org/ wiki/F._Scott_Fitzgerald

F. Scott Fitzgerald est un écrivain américain du 20ème siècle né d’un père directeur d’une manufacture qui va vite faire faillite. Sa famille s’installe à Saint-Paul dans les années 1900 sans parvenir à trouver la stabilité financière. Fitzgerald rêvait de gloire même s’il n’a jamais été malheureux. Il va nous faire ressentir dans son roman Gatsby que l’argent est loin de faire le bonheur. 

Gatsby le Magnifique - Francis Scott Fitzgerald - A propos de livres...

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L’histoire a lieu aux États-Unis durant les années 1920, c’est-à-dire « les années folles ». Dans ce livre, nous allons rencontrer Nick Carraway, narrateur de l’histoire, diplômé de Yale qui arrive à New York pour commencer une carrière en assurance. N’ayant pas beaucoup d’argent, il trouve une maison au loyer peu cher à Long Island. C’est ici qu’il retrouve sa cousine Daisy, mariée à Tom Buchanan, un milliardaire qui la trompe avec une certaine Myrtle. Lors des retrouvailles, le sujet de discussion principal tourne autour de Jay Gatsby, un nouveau riche qui investit son argent un peu partout. Cependant, personne ne connaît vraiment son histoire. Plusieurs rumeurs courent sur lui. Apparemment il aurait tué pour gagner tout cet argent ! Gatsby s’avère être le voisin de Nick. C’est lors d’une des immenses soirées de Jay que Nick va le rencontrer pour la première fois. Ils vont vite sympathiser et passer du temps ensemble. Nous comprendrons par la suite que Gatsby est l’ancien amant de Daisy, et souhaite la revoir. Toutes ses soirées, son argent, ont pour but de retrouver celle-ci. Mais par un enchaînement d’évènements, les retrouvailles tournent au drame ! Si vous lisez ce roman vous verrez qui est vraiment Gatsby, quelle est sa vraie histoire. Que va-t-il se passer lorsqu’il retrouvera Daisy, son amour perdu ? Réussira-t-il à la reconquérir grâce à tout ce qu’il a réalisé pour elle ?

Une phrase m’a particulièrement touchée dans ce livre : « il faudrait comprendre que les choses sont sans espoirs et être pourtant décidé à les changer« . Je perçois à travers ce message que même si une chose semble perdue d’avance, il faut toujours essayer d’atteindre son objectif. J’ai apprécié ce roman même si j’ai eu du mal à entrer dans l’histoire. Il faut quelques pages avant de bien commencer à comprendre. Mais la toute première phrase de ce roman m’a également interpelée. « Quand j’étais plus petit, et plus vulnérable, mon père me donna un conseil que je n’ai jamais cessé de retourner dans ma tête depuis lors : A chaque fois qu’il te prendra l’envie d’émettre des critiques sur quelqu’un, souviens toi que tout un chacun ici-bas n’a pas joui des mêmes privilèges que toi« . On ne juge pas une personne à son apparence, sans connaître son histoire. J’ai éprouvé pour ma part plusieurs sentiments envers le personnage de Gatsby. En premier lieu, il semblait être très « m’as-tu vu », il montrait constamment son argent en organisant par exemple de grandes soirées. Puis, au fur et à mesure de l’histoire, quand j’ai compris son but, j’ai été touchée et émue par son personnage et par la richesse de son cœur. C’est un personnage persévérant qui donne l’envie de croire en ses rêves. Gatsby pense qu’on peut changer le passé, c’est pourquoi le livre se termine par cette phrase « C’est ainsi que nous avançons, esquifs luttant contre le courant, refoulés dans le passé, sans cesse« .

Dans cette histoire, la richesse présentée n’est pas forcement la fortune d’un individu, mais ce qu’il a dans le cœur. Ici, Gatsby est très riche, il a tout pour lui… sauf la femme qu’il aime. L’amour est donc plus important que l’argent dans ce roman. La richesse peut aussi être présente dans la bonté d’une personne. Gatsby et Tom, tous deux possesseurs d’une fortune inimaginable, sont différents. Tom ne semble pas avoir bon cœur, il paraît donc bien plus pauvre et triste intérieurement que Jay. On peut comprendre à travers ce roman que l’argent ne fait pas le bonheur, mais aussi que l’argent ne fait pas ce que nous sommes, notre vraie richesse se résume à la personne que l’on est et ce que l’on a dans le cœur.

Je vous conseille ce livre riche en émotions qui, je l’espère, vous plaira !

Je vous souhaite donc une bonne lecture !

Fitzgerald, F. Scott. Gatsby. Pocket, 01/2013. 221p

WeLoveWords - soirée quatre étoiles par Olivier Verdy

Juliette PONCHEL, 1ère1.

Pire que l’écossais et l’auvergnat, il y a Harpagon

Si vous n’avez pas encore lu L’Avare de l’illustre Jean-Baptiste Poquelin, alias Molière, vous êtes passé à côté d’un réel moment de plaisir et de fous rires !

Avec Le Malade imaginaire, Le Bourgeois gentilhomme, ou encore Les Fourberies de Scapin, cette pièce est l’un des plus grands succès de l’auteur. L’Avare est une comédie en prose composée de cinq actes. Elle a été jouée en 1668 pour la première fois au théâtre du Palais-Royal à Paris.

Dessin basé sur L’Avare, gravure de Horace Castelli, vers 1850. Source : https://tse2.mm.bing.net/th?id=OIP.IQq3-x5Szci-lWpJCPSqpQ AAAA&pid=Api&P=0&w=300&h=300

Elle met en scène l’un des personnages les plus célèbres de Molière, Harpagon, un vieil homme richissime qui ne vit que pour le plaisir d’accumuler l’argent et contempler sa richesse. Ce drôle de personnage est l’incarnation de l’avarice, de l’égotisme et même de la méchanceté, puisqu’il se préoccupe bien plus de ses louis d’or que de ses propres enfants. Son allure est disgracieuse, très négligée et repoussante. En plus de cela, une fluxion, c’est-à-dire des quintes de toux causées par une grave affection pulmonaire, le ronge. Imaginez-vous donc cet individu peu recommandable : 60 ans, égocentrique, ladre, sans allure… Rien ne semble attachant chez ce « héros » de Molière, veuf de surcroît. Ce n’est d’ailleurs pas sans raison qu’il a été nommé Harpagon par Molière : ce nom, tiré du grec, signifie « rapace » !

Il est au cœur de l’intrigue, entièrement articulée autour de lui. Son portrait et sa réputation de « vilain et de fesse-mathieu » (selon Maître Jacques, cuisinier et cocher d’Harpagon, (acte III, scène I)) sont continuellement exploités par Molière qui réussit à faire rire ses lecteurs malgré le caractère peu ragoûtant de son personnage principal.

L’Avare est le père de Cléante et d’Elise, deux jeunes adultes pleins de bonté et de générosité, qui sont aux antipodes de leur père. Cléante souhaite épouser Mariane et Elise s’est éprise de Valère. Leur père leur impose à chacun un mariage de convenance. Le bonheur et le bien de ses progénitures ne sont guère des préoccupations pour Harpagon. Cléante est condamné à se marier à une riche veuve alors qu’Elise est promise au vieux seigneur Anselme. Harpagon compte bien tirer profit de ces deux mariages. Le comble de la situation est que ce vieil homme tente de conquérir le cœur de l’amante de son fils, Mariane ! S’ensuit alors un duel entre père et fils, bien que le choix de Mariane soit déjà fait depuis longtemps. En effet, celle-ci n’éprouve aucune attirance pour cet usurier et s’exclame même « quel animal ! » lorsqu’elle le rencontre pour la première fois. Toutefois, elle ne peut faire mauvaise figure devant lui et ne peut lui exprimer ou lui avouer son désintérêt. Harpagon n’en démord pas et ne cesse de se rapprocher d’elle. Mais alors, qui l’emportera ? Lequel des deux sera choisi par Mariane ? Voilà bien des questions que je me suis posée dès lors que j’ai commencé cette incontournable comédie.

Ce n’est pas tout car l’histoire ne tourne pas uniquement autour de cet affrontement. Harpagon avait enterré dans son jardin une cassette de 10 000 écus en louis d’or, c’est-à-dire près d’un million et demi de francs. Seulement… il s’aperçoit qu’elle a été volée ! La panique, l’angoisse, la fureur le submergent. Il souhaite alors, selon ses dires, « pendre tout Paris » et toute la population, afin de punir quiconque serait susceptible de connaître l’étendu de sa richesse. Plutôt mourir que de ne jamais récupérer ce coffre-fort. Retrouvez ci-dessous le monologue grandiloquent et admirable de Louis de Funès qui incarne Harpagon dans l’adaptation cinématographique de la pièce. Du pur génie !

Monologue d’Harpagon incarné par Louis de Funès en 1980 dans le film L’Avare (https://www.youtube.com/watch?v=kLrLx_yB7Wg).

Ce monologue est en tous points identique à celui de la pièce. Voyez comme Harpagon est fou de rage et de désespoir, perdu devant sa cachette dépourvue du coffre. Voyez comme il personnifie son argent chéri !

Qui s’est emparé des louis d’or ? Harpagon les retrouvera-t-il ? Elise et Cléante parviendront-ils à se marier ? La suite de l’intrigue est passionnante, hilarante et inattendue. Entre humour, quiproquos, et coups de théâtre, cette pièce menée par l’avaricieux tyran est pleine de rebondissements tous aussi drôles et burlesques les uns que les autres.

Source : https://tse3.mm.bing.net/th?id=OIP.IJrZuNJG _nr92ROj9 mGcgAAAAA&pid=Api&P= 0&w=300&h=300 

L’omniprésence de l’argent transmet aux lecteurs une atmosphère vraiment particulière, puisque l’on a l’impression qu’il est devenu un personnage à part entière de la pièce, et même le personnage principal. Harpagon semble avoir une calculatrice à la place du cerveau et un coffre-fort à la place du cœur. Ses rigoureuses économies vous surprendront. Il est même allé jusqu’à voler l’avoine de ses chevaux pour se nourrir ! Autre exemple qui insiste sur l’avarice cupide du vieil homme : jamais il ne donne le moindre pourboire à ses domestiques qui lui rendent pourtant maints services.

Molière nous fait rire en peignant le tableau noir d’un personnage antipathique et moralement peu fréquentable, qui a ainsi offert un rôle taillé sur mesure à Louis de Funès. L’Avare ne suscite jamais la pitié car il nous apparaît comme quelqu’un de méprisable et égoïste et malgré ce caractère hideux, il suscite l’amusement et la raillerie de par la bêtise de son comportement et de son avarice, tous deux poussées à l’extrême. C’est là toute la force de ce chef d’œuvre ! Qui plus est, la personnalité d’Harpagon marque un réel contraste avec ses enfants, tous deux très attachants et pour lesquels nous ne pouvons ressentir que pitié et empathie. La tyrannie imposée par leur père les étouffe, ils sont opprimés par sa ladrerie. Cléante et Elise sont très courageux de réussir à le supporter. C’est la raison pour laquelle ils ont gagné mon affection en tant que lectrice.

Lire cette comédie fut pour moi un véritable plaisir. J’ai ri à de nombreuses reprises en découvrant l’intrigue, les péripéties d’Harpagon, et les rebondissements de l’histoire. Le véritable génie de Molière est qu’il parvient à nous transporter par un humour immersif et jouissif en s’appuyant sur la perfidie et la noirceur d’Harpagon. Captivante et distrayante, cette œuvre reste accessible à tous.

Ne manquez pas ce grand classique ! Il vous procurera de vives émotions et réactions telles le mépris pour Harpagon, la compassion pour Cléante et Elise, ou encore des fous rires grâce à une intrigue pleine d’imprévus.

 

Molière, L’Avare, Folio 05/09/2012, Collection Folio Classique, 240 p., ISBN 978-2-07-045002-2

Clothilde DELATTRE, 1ère1

Au voleur ! Au voleur !

L’Avare est une pièce de théâtre écrite par le plus célèbre dramaturge français du XVIIe siècle, Jean-Baptiste Poquelin dit Molière. La première représentation de cette pièce a eu lieu le 9 septembre 1668 au Théâtre du Palais Royal à Paris.

On peut dire que cette pièce est une comédie dramatique. Le thème principal y est l’argent. En effet Harpagon, un richissime seigneur est très avare mais aussi paranoïaque.

L'Avare - Edition avec dossier - Molière - Librairie Eyrolles

Source : https://www.eyrolles.com/Litterature/Livre/l-avare-9782081214682/

Si le thème principal est l’argent on y trouve également celui de l’amour. Harpagon aime Mariane qui est l’amante de son fils, Cléante. Elise, la fille d’Harpagon, est l’amante de Valère.  Donc, comme vous pouvez le constater, on a ici un vrai casse-tête de relations amoureuses entre les acteurs de cette pièce. Un jour, Cléante a un besoin très urgent d’argent, il lui faudrait 15 000 francs. Comme il s’en doute, il ne peut évidemment pas compter sur son père. Il demande donc à son valet, La Flèche, de lui trouver un prêteur. Mais Cléante se rend compte que ce prêteur n’est autre que… son père ! Harpagon, très attaché à son argent, a caché dans le jardin une cassette qui contient pas moins de 10 000 écus d’or, en bons Louis d’or, qui était la plus forte monnaie au XVIIe siècle. Mais le seigneur a peur qu’on la lui dérobe. Comme vous vous en doutez, cette cassette va disparaître. L’homme est alors pris d’une violente colère et convoque un commissaire de police afin d’enquêter sur ce vol. L’Avare est tellement furieux qu’il ordonne à ce dernier d’arrêter tous les parisiens et de tous les interroger !

Cette pièce se termind’une manière surprenante. Personnellement jamais je n’aurais jamais pensé qu’elle allait se terminer ainsi.

Fichier:Molière - Nicolas Mignard (1658).jpg

Molière source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Moli% C3%A8re_-_Nicolas_Mignard_(1658).jpg

Dans sa pièce, Molière dénonce les travers de la société de son époque, notamment la sévérité de l’éducation des parents issus de la noblesse envers leurs enfants. Il dénonce aussi le pouvoir qu’apporte l’argent et que celui qui en possède beaucoup a une certaine main mise sur ses semblables. L’un des points forts de cette pièce est qu’elle nous permet d’imaginer la société et la vie au XVIIe siècle, entre autre les modalités spécifiques au mariage. Les filles qui voulaient se marier ne choisissaient pas leur mari en fonction de la beauté, de l’intelligence etc… Elles le choisissaient – ou plutôt leurs parents – en fonction de l’argent qu’il possédait. Par exemple, une paysanne ne pouvait pas épouser un duc ou un marquis car pour cela il fallait qu’elle ait entre 100 000 et 200 000 écus, chose impossible ! Pour épouser un avocat il fallait qu’elle ait entre 20 000 et 30 000 écus. On appelait cela « la dot ». On peut se rendre compte dans cette pièce, via l’avarice d’Harpagon, que la valeur matérielle de la monnaie était réelle. C’est à dire qu’un Louis d’or, à l’époque, valait réellement un Louis d’or car c’était une vraie pièce en or, tandis qu’aujourd’hui, dans notre société, la valeur matérielle d’un billet de 50 euros ou d’une pièce de 2 euros, est bien inférieure à sa valeur monétaire, un billet de 50 euros n’est qu’un morceau de papier sur lequel on a imprimé un chiffre pour lui donner de la valeur.  

J’ai globalement apprécié lire cette pièce. Même si elle est relativement difficile à lire, l’intrigue est passionnante et la personnalité des personnages est bien représentée au travers de leur rôle respectif.

Cette œuvre fait également partie des livres que vous devriez avoir lu avant de mourir et je vous la recommande.

Molière. L’avare. Flammarion, 05/2009. 174 p. GF Edition avec dossier, 1418. ISBN 978-2-0812-1468-2

Camping CARPE DIEM

L’Avare a été adapté au cinéma en 1980, réalisé par Louis de Funès et Jean Girault. Ce film à connu un grand succès en France et dans d’autres pays : https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Avare_(film,_1980)

Alexis JEDRASZAK – 1ère 1

Une histoire VRAIE !

Laurent Galandon & Damien Vidal : « C'est tout un travail de (...) - ActuaBD

Damien Vidal et Laurent Galandon  Source : https://images.app.goo.gl/ 7WEaDVX55Msg35DA8

LIP des héros ordinaires a été écrit par Laurent Galandon (scénariste de bandes dessinées) et Damien Vidal (dessinateur) en 2014. De leur collaboration est sorti ce livre extraordinaire qui aborde une histoire vraie, celle de la lutte des ouvriers et habitants de Besançon entre avril 1973 et mars 1974. Ces deux auteurs sont très connus pour leurs bandes dessinées et j’ai eu de la chance de lire l’une d’entre elles. Les dessins en noir et blanc sont incroyables, plein de détailles. J’adore le contraste qu’apporte le noir et blanc et qui rappelle le passé qui reste gravé dans l’histoire de la région de Besançon !  J’ose ajouter que le préface du livre a été écrite par Jean-Luc Mélanchon, homme politique (Président du groupe LFI à l’assemblé national) qui, à l’époque, étudie à Besançon. Dans cette préface il y fait le lien entre la lutte des ouvriers de l’entreprise LIP et les luttes ouvrières d’aujourd’hui. Ce qui est aussi intéressant c’est qu’on peut retrouver à la fin du livre des photographies d’époque d’ouvriers mis en dessin dans la BD mais aussi celles de Claude Neusdwander qui était chargé pendant cette période de redresser l’usine.

 

Laurent Galandon & Damien Vidal : « C'est tout un travail de (...) - ActuaBD

Source : https://images.app.goo.gl/ 7WEaDVX55Msg35DA8

 LIP des héros ordinaires se passe donc dans les années 1973 et 1974 à Besançon où, pendant plusieurs mois, des ouvriers vont manifester et occuper l’usine horlogère car son pdg a démissionné. Ils vont donc devoir déposer le bilan et les sénateurs vont renvoyer plus de la moitié des employés alors que la plupart d’entre eux ont tout simplement peur de perdre leur emploi. Cela va créer une solidarité dans toute la France est va remonter juste qu’au président la République. Parmi ces ouvriers, il y a Solange, mère et aussi épouse soumise à sont mari au début du récit. Elle va s’émanciper de son compagnon qui va la mettre dehors. Solange va devoir réagir pour trouver une solution. Adriel, un ami syndiqué dans l’usine va l’aider dans cette épreuve. Au début Solange va hésiter à participer à cette lutte car son mari va le lui interdire parce qu’elle est une femme. Cependant Adriel va la persuader de participer à la lutte. Je trouve que Solange a beaucoup de courage, je l’admire vraiment, c’est une personne formidable qui garde vraiment la tête haute jusqu’à la fin malgré se qui lui arrive. Elle va se retrouver à la rue avec son fils mais Adriel, « guide » de la résistance, va l’héberger le temps de trouver un autre endroit où vivre.  Cette lutte va permette à Solange de savoir ce qu’elle veut vraiment faire de sa vie, choix que je vous laisse découvrir en lisant cette Histoire ! Comme j’ai pue le dire, Solange est une femme avec un grand cœur qui est toujours là, dans toutes les manifestations. Pendant l’une d’entre elles, elle va se trouver une passion pour la photographie grâce à un journaliste qu’elle va l’aider… mais je ne vous en dit pas plus, je vous laisse découvrir la suite de l’aventure de cette jeune femme et la suite de la lutte. Dans ce récit vous rencontrerez des personnes connues comme George Pompidou, président de la République française ou encore Messmer, premier ministre du gouvernement Pampidou à cette époque.

Je vous conseille cette bande dessinée. Moi qui ne lit pas beaucoup et qui n’est pas vraiment intéressée par l’histoire j’ai adoré lire lip des héros ordinaire. Les dessins nous font voyager tout au long de l’histoire, on a l’impression de participer à la lutte et d’être dans les coulisses. personnellement j’ai bien aimé imaginer ce qu’à pu être ce mouvement ouvrier, j’imaginais la foule crier pour manifester est je me voyais manifester avec eux. C’est ce que j’ai le plus aimée dans lip des héros ordinaire, et l’histoire est vraiment prenante.

Parcs Nationaux - Zion, Bryce, Grand Canyon et autres

Galarraga, Naiara / Vidal, Damien. Lip, des héros ordinaires. Dargaud, 20/03/2014. 168 p

Elise ROGIEN, 1ère1

Un cadeau empoisonné !

Un cadeau,  paru en 2015, est le quatrième roman d’Éliane Girard, une auteure mais également réalisatrice sur France Inter.

Éliane Girard https://www.babelio.com /auteur/ Eliane-Girard/32302/photos

Dans ce roman, on se retrouve dans la peau de Félicien, un architecte qui souhaite faire un cadeau d’anniversaire pour sa petite amie, Laure. Le premier problème qu’il va rencontrer est la date d’anniversaire de sa copine, c’est le lendemain ! Il savait qu’il aurait dû s’y prendre plus tôt mais de toute façon il sait déjà ce qu’il va acheter. Une magnifique veste de la marque préférée de sa femme. Hélas il ne la trouve pas. Il cherche pendant longtemps, parcourant mainte et mainte boutiques à la recherche du cadeau parfait. Son regard est finalement attiré par une paire de bottes magnifiques, légères, souples, parfaites pour Laure, mais le prix lui… 869,95 euros…  Il ne peut pas se permettre de dépenser tant d’argent bien que ces bottes soient si parfaites…  Il réfléchit une fois, deux fois, trois fois, et finit par comprendre qu’il ne trouvera pas mieux, alors c’est décidé, il va les acheter !

Source : https://www.amazon.fr/ cadeau- Eliane-Girard/dp/225300510X

869,95 euros, personne autour de lui ne peut se permettre un tel achat, lui-même va devoir se priver de manger tous les jours. Félicien commence à culpabiliser, les sdf, les gens en difficulté et maintenant la CGT qui milite contre les inégalités. Il se sent mal, très mal, il cherche à cacher le logo de la marque de luxe qui orne le sac : « Kucci ». Il finit par se rendre compte qu’il va falloir rembourser tout cela, qu’il doit faire des économies, arrêter de fumer, arrêter de sortir. Mais Laure le vaut bien ! Il se donne tant de mal pour faire plaisir à sa copine, mais elle d’ailleurs, il ne sait même pas si elle les portera. Ces bottes coûtent trop chères, il aurait dû acheter autre chose, un bague, c’est romantique une bague ! Il est indécis, ne sait pas quoi faire, il est perdu et prend un gros retard sur son travail et commence même à mentir, lui qui à toujours fait de son mieux pour être honnête. Ce cadeau est réellement un cadeau empoisonné tant il bouscule sa vie. Entre le stress de son travail, la culpabilité de cet achat démesuré et les mensonges qui s’accumulent, il est perdu !!!

Comment va-t-il s’en sortir me diriez vous ? Et bien je vous laisse le découvrir dans ces 100 pages de rebondissements inattendus ! Personnellement j’ai beaucoup aimé ce livre. Pourquoi ? C’est simple, il est contemporain, on reconnait donc facilement la description du monde dans lequel évolue Félicien et on peut même s’identifier au jeune homme et s’approprier son univers. Ce roman est plutôt comique avec ses jeux de mots ou détournements de marques comme par exemple : « Gucci » qui devient « Kucci » mais ce n’est pas le seul, je vous laisse découvrir les autres, tout aussi farfelus. J’ai également était touché par la situation de Félicien qui se dégrade petit à petit, on vit avec le personnage et j’ai éprouvé de la peine à son égard, surtout à la fin qui est bouleversante et réellement inattendue !

La découverte de ce livre est pour moi un pur cadeau… sans mauvais jeu de mots !

Je lui met la note de 5 étoiles !

Girard, Eliane. Un cadeau. Librairie Générale Française, 02/2015. 121p. Le Livre de poche. ISBN 978-2-253-00510-0

Marius BAILLIET, 1ère1

PS : Je n’ai trouvé aucune image de botte de luxe libre de droit… pas envie de payer 869,95 € !

L’amitié : la clé

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Loïc Le Borgne. Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/ commons/thumb/2/2d/Loïc_ Le_Borgne.jpg/ 1200px-Loïc_Le_Borgne .jpg

Loïc Le Borgne est un écrivain Français privilégiant la littérature imaginaire, comme j’ai pu le constater dans Sim Survivor, un livre rempli de suspense et de rebondissements. Dans ce livre, tout est purement fantastique et irréel contrairement à ce fameux jeu « Sim Survivor » qui va causer bien des problèmes aux candidats, mais aussi les lier.

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Source : https://scrineo.fr/wp-content/ uploads/2016/07/simsurvivor_une-OK.jpg

Dans ce roman nous pouvons suivre les aventures de Sandro et Ambra qui viennent de milieux différents, ainsi que de leurs nouveaux alliés et amis. Sandro vient du « deuxième cercle ». Autrement dit, il n’est pas pauvre contrairement à Ambra, qui, elle, a grandi dans les quartiers les plus défavorisés. Ces fameux « cercles », au nombre de trois, sont dirigés par d’importantes personnes et causent le malheur d’Ambra et de toutes les autres personnes de ces bas quartiers. Ambra veut donc casser ces cercles afin de vivre dans un monde meilleur. C’est pourquoi elle entraîne Sandro dans cette aventure, sans que lui-même ne soit au courant. Elle sait très bien que ce jeu n’a rien de virtuel mais Sandro ignore encore ce à quoi il va être confronté. La règle est simple : survivre ! Les épreuves, réparties sur sept îles, sont toutes plus surprenantes les unes que les autres. A la fin, un seul finaliste, ou survivant, aura la chance d’atteindre « l’île de l’or ». Enfin, normalement… Sandro et Ambra, plus futés que la plupart des concurrents, vont contrer toutes ces lois et essayer de survivre afin de révéler la vérité au monde entier. Le tout en protégeant leurs nouveaux amis, humains ou non. Mais vont-ils survivre ? Combien seront-ils à la fin ? Dante Corporation, qui se trouve être la base de cette émission de télé réalité, dominera-elle toujours après cette 10ème saison mouvementée ? Que cache donc ce jeu qui attire tant de monde ? Vous le découvrirez bien assez vite au cours de cette histoire palpitante et pleine de rebondissements, tous plus fous les uns que les autres. Sandro, Ambra et leurs nouveaux amis vont tout faire pour y arriver, mais aussi comprendre que l’amitié est la clé de la réussite !                                                                                                                                                                               

Cette histoire mouvementée nous fait comprendre que seul, tout est plus compliqué. Il faut savoir s’entraider, être unis afin de vaincre l’impossible. On comprend également qu’il faut se méfier des apparences.

J’ai adoré ce livre rempli de surprises. Je pense que le suspense est sa principale qualité. Dès les premières pages nous voulons connaître le destin de ces jeunes adolescents surprenants, et découvrir les secrets de ce jeu, ce qui nous pousse à lire, ne trouvant pas le bon moment pour s’arrêter sans avoir le doute de trouver un élément important dans les pages suivantes. C’est un livre rempli de combats, de drames, mais aussi d’histoires d’amour et d’amitié. Il nous déconnecte du monde réel (à l’inverse des candidats) grâce aux paysages improbables que l’on peut nous-même imaginer afin d’être au maximum plongé dans l’histoire. Je trouve également que les titres des chapitres sont particulièrement bien trouvés. Ils annoncent la couleur de ce que nous allons lire mais sans trop nous en dévoiler. Ce livre entre également dans la thématique « richesse et pauvreté » car nous pouvons constater que les personnes des bas quartiers ont beaucoup de choses à apprendre aux plus riches. C’est une très belle leçon de vie !

Je recommande bien évidemment ce livre auquel je ne trouve presque que des points positifs, hormis une fin un peu floue. Nous savons globalement comment l’histoire se termine mais j’aurais aimé un peu plus de précisions. C’est un roman agréable à lire, qui nous plonge dans un monde parallèle et nous fait prendre conscience des éléments basiques mais essentiels à notre bonheur, et ici, à la survie. C’est pourquoi j’attribue 4 étoiles à ce livre envoûtant !

LE BORGNE, Loïc. Sim Survivor. Paris : ScriNeo, 2016. 351 p.

Lola DEMUYNCK, 1ère1

Survivre, mais à quel prix ?

Mes chères études : étudiantes, 19 ans, job alimentaire : prostituée est un roman autobiographique publié en 2008, dont l’auteure « Laura D. » reste anonyme. Dans ce livre, Laura dénonce la précarité financière des étudiants qui sont souvent amenés à faire des choix pour leur avenir. Elle aborde le thème de la prostitution et de l’escorting, dont le besoin d’argent en est malheureusement la cause principale… Ce témoignage montre que l’argent est maitre dans le monde d’aujourd’hui, sans lui rien n’est possible : « j’ai des rêves plein la tête, mais la société me ramène constamment à la réalité ». Avec ce livre, et en dévoilant son histoire, Laura espère que les milliers d’étudiants qui ont connu une expérience similaire se sentiront moins seuls, mais aussi que la société ouvre les yeux sur ce phénomène… En effet environ 225 000 étudiants rencontreraient des difficultés à financer leurs études, parmi lesquels 20 000 à 40 000 étudiantes auraient pris le même chemin que Laura.

source : https://www.amazon.fr/Mes-ch%C3%A8res-%C3%A9tudes-alimentaire-prostitu%C3%A9e/dp/B0160JTZ6Y r

Laura, étudiante en langue, vient d’une famille modeste. Elle part faire ses études dans une grande ville française. Au début, elle habite dans l’appartement de son petit ami, Manu, mais cette « collocation » ne se passe pas très bien. En effet Manu finit par lui demander beaucoup plus d’argent qu’elle n’en possède. Le porte-monnaie vide, il ne lui reste plus rien pour manger. Elle cumule petits boulots et études, ce qui est très dur et la fatigue énormément. Sa famille qui connaît des difficultés financières ne peut l’aider. Ne voulant surtout pas arrêter ses études, Laura essaye de se restreindre le plus possible. Mais cela ne peut pas durer. Un soir, sur le net, elle voit une de ces annonces postées par un homme à la recherche de « masseuse ». Attirée par l’argent « facile » elle y répond, sans retour en arrière possible. Sa vie bascule ! Le début d’un cercle vicieux entre besoin d’argent et de nombreuses propositions plus généreuses les unes que les autres… Laura arrivera-t-elle à arrêter cette activité et à s’en sortir ensuite ? Quel avenir pour elle ? Lisez le livre pour connaitre les réponses à toutes vos questions !

 

Laura et Joe (son premier client) – Extrait de l’adaptation cinéma
source : https://m.imdb.com/title/tt1570970/ mediaviewer/rm1406543616/

La pauvreté de Laura, qui peine à s’en sortir, nous montre de manière évidente le thème « richesses et pauvreté ». Mais aussi la pauvreté de sentiment des nombreux clients qui sont prêts à payer pour le corps d’une femme, sans se soucier des conséquences pour elle.

DVD de l’adaptation cinéma
source : https://www.senscritique .com /film/Mes_ cheres_etudes/475479

J’ai beaucoup aimé ce livre qui dénonce un fait de société encore très tabou dans notre monde actuel… Il nous invite à ouvrir les yeux : « à 19 ans, on ne se prostitue pas pour de l’argent de poche. On ne vend pas son corps pour pouvoir s’offrir des vêtements ou se payer des cafés. On le fait lorsque l’on se trouve dans le besoin et en se persuadant que ça sera provisoire le temps de payer ses factures, son loyer, et sa nourriture. »  De plus ce livre est écrit un peu à la manière d’un journal intime, avec les dates, et je trouve ce procédé d’écriture très intéressant, voire captivant et ça change d’un roman classique.

Je vous recommande grandement ce roman très facile à lire et très captivant. En effet, dès les premières pages on a envie de connaitre de quoi l’avenir de Laura sera fait. Pour ceux qui n’aiment pas la lecture, pas de panique : ce roman a été adapté en film par la réalisatrice Emmanuelle Bercot en 2010. Un film qui correspond beaucoup au livre. En effet, il reprend de nombreux détails et ne s’écarte pas du message de l’auteur !

C’est pourquoi je mets la note de 5 étoiles, il les mérite amplement !!!

Laura D. Mes chères études. Etudiante, 19 ans, job alimentaire : prostituée. J’ai lu. 256p.

 Léa BELVAL, 1ère1

Le mystère de la camionnette jaune

La dame à la camionnette est le premier roman écrit par Alan Bennett. Ce romancier est aussi dramaturge, acteur, scénariste et réalisateur britannique. Il a écrit de nombreux livres tels que The Lady In The Van, ensuite traduit en français par Pierre Ménard. Ce récit est inspiré d’une histoire vraie qui se passe des années 1970 aux années 1990. Il retrace la vie du narrateur de l’histoire et de Miss Shepherd, une vieille dame vivant dans sa camionnette.

Source : http://www.gallimard.fr/Catalogue/ GALLIMARD/Folio/Folio/La-dame -a-la-camionnette

Dans ce roman, Miss Shepherd appartenait autrefois à la classe moyenne. Elle est devenue pauvre et a vécu, durant les années 1970, dans sa camionnette jaune. C’est une dame aigrie qui rencontre Alan Bennett, lequel vit dans une résidence. Ils se sont rencontrés au début de l’année 1971 car elle stationnait en permanence devant chez lui, ce qui ne plaisait pas aux autres résidents. Par compassion, Alan lui propose de s’installer, elle et sa camionnette, dans son jardin. Malgré ces années, Miss Shepherd reste une dame très excentrique comme certains descriptions nous le montrent. Elle porte toujours les mêmes vêtements à cause de sa pauvreté. Son odeur corporelle empeste dans toute la résidence car c’est une femme très sale et l’état de sa camionnette est désastreux. C’est un véhicule très mystérieuse dans lequel personne ne sait ce qu’il s’y trouve. Pendant environ une vingtaine d’années Shepherd et Bennett vivent en « collocation » jusqu’au décès de cette dernière. Cependant, quelques temps avant sa mort, elle évoque une lettre qui serait dédiée à Alan lorsqu’elle ne serait plus de ce monde. A son décès, Alan fouille la fameuse camionnette pour la trouver et quand il met la main dessus, un nouveau mystère apparaît.

Mais de quoi est-elle morte ? Que contenait cette lettre ? Comment cette histoire va-t-il finir ?

Je vous laisse lire ce livre afin de pouvoir résoudre ces mystères par vous-même !

Tout au long du roman Alan Bennett raconte les moments qui ont marqué sa vie avec cette vieille dame. Cependant, nous n’apprenons pas qui est en réalité cet homme et qui est cette miss Shepherd. Je n’ai pas trop aimé ce livre car, justement, le fait de ne presque rien savoir sur ces personnes ne m’a pas permis de vraiment entrer dans l’histoire, beaucoup trop d’interrogations restaient en suspens. Néanmoins j’ai beaucoup aimé le fait que le récit soit raconté sous la forme d’un journal car cela peut nous aider à nous situer dans le temps.

Alan Bennett. Source : https://www.babelio.com/ auteur/Alan-Bennett/20434

A la lecture, nous apprenons rapidement qu’Alan Bennett raconte sa propre histoire car il utilise le pronom personnel « je ». Une manière pour lui de raconter une histoire qui reste gravée dans sa mémoire et qui le sera encore plus avec son livre. J’attribue à cet ouvrage la note de 3 étoiles car il m’a tout de même fait ressentir de la compassion malgré les zones d’ombre puisque ce récit ne nous permet pas d’en savoir plus sur les personnages. Je vous conseille tout de même de lire ce roman si vous voulez percer le mystère de la camionnette jaune.

Bonne lecture !

Bennett, Alan. La dame à la camionnette. Gallimard, 02/2016. 108 p. Folio, 5938. ISBN 978-2-07-0461448-6

 

 

Margaux BEGHIN 1ère1

Si vous aimez le commerce !

Source : https://www.decitre.fr/livres/la-grande-et-fabuleuse-histoire-du-commerce-9782330012519.html

Cette pièce de théâtre présente, à deux époques différentes, deux équipes de vendeurs en porte-à-porte qui tentent d’améliorer leurs vies.

La première partie se déroule dans les années 60 où une équipe de quatre personnes (André, Maurice, René et Michel) recrute Franck, un jeune homme d’une vingtaine d’années qui a des problèmes financiers et aucune expérience en vente. Lors de son premier jour, le jeune employé n’arrive pas à obtenir des commandes et plus les journées passent, plus ses collègues et lui échouent dans leurs ventes. Franck va-t-il réussir à faire des ventes ? Comment l’équipe va-t-elle s’en sortir ?

La seconde partie à lieu à une époque plus contemporaine de la nôtre (les années 2000). Les rôles sont inversés. Franck est un jeune chef d’équipe alors que Claude, Daniel, Philippe et Bertrand sont des séniors en reconversion. Au bout de quelques temps, ces derniers n’ont toujours aucune commande et Franck les accusent de ne pas être assez motivés. Que va-t-il leur arriver si la situation ne s’arrangent pas ? L’un d’entre eux va réussir à obtenir des commandes ?

J’ai aimé ce livre car il nous montre comment le travail de vendeur a évolué en quarante ans. Entre les deux époques, les profils des personnes recrutées changent et donc le marché du travail n’est pas le même. Certaines personnes ont plus de difficultés que d’autre à trouver un emploi. Les plus âgées doivent faire leurs preuves pour pouvoir retravailler. On peut aussi remarquer des différences entre ces deux époques. Ainsi en 1960 les vendeurs les plus expérimentés sont ceux qui ont une cinquantaine d’année alors qu’à l’époque contemporaine c’est inverse. Il y a des similitudes entre les deux histoires comme le lieu où se déroule l’action ou encore le personnage de Franck qui « revient ».

J’ai apprécié aussi cette pièce de théâtre parce que nous avons l’impression d’être dans le vraie vie, avec eux. Nous avons aussi l’impression que les personnages sont comme nous grâce à certaines expressions très marquantes comme « je te pète la gueule« (p12). On assiste à leur quotidien et à leurs malheurs. A travers cette pièce nous pouvons retrouver le style de l’auteur, Joël Pommerat, qui est une écriture directe et très percutante. Cependant la fin de chaque histoire me laisse perplexe parce qu’on quitte les personnages trop tôt. J’ai eu l’impression de les quitter en plein milieu de l’histoire. Ce livre m’a également plu car nous pouvons apprendre que la confiance et le soutien qui règnent dans les équipes sont des notions importantes. Malgré sa thématique, j’ai trouvé cette pièce de théâtre drôle grâce aux réactions ou aux expressions des protagonistes. A travers son texte l’auteur cherche à montrer comment l’évolution du monde du travail à une influence sur notre comportement. Il veut montrer que l’âge des personnes a des conséquences sur la recherche d’emploi, leur adaptation. La vie privée est aussi en évolution. Dans les années 1960 Franck est en couple alors que quarante ans plus tard, l’autre Franck s’est fiancé avec sa femme mais ils ont des problèmes financiers. L’auteur montre que le travail peut aussi influencer l’évolution du couple au fil du temps.

Cette histoire aborde principalement le thème richesse et pauvreté. En effet, chaque membre de l’équipe essaye de gagner sa vie grâce au métier de vendeur. On peut remarquer que plus les jours passent sans commande, plus les problèmes arrivent. Nous pouvons voir à quelle point l’argent devient de plus en plus important dans la vie des personnages, quelque soit l’époque, par ce qu’on en a besoin pour « survivre ». Pour conclure, j’ai bien aimé cette pièce bien que la fin m’a laissée perplexe. Elle mérite tout de même la note de 3 étoiles.

Pommerat Joël, La grande et fabuleuse histoire du commerce, Actes Sud; 2012 Actes Sud-Papiers, ISBN 978-2-330-01251-9

Inès GALAND, 1ère1

L’inconscience d’un homme

Cosmopolis est un roman écrit par Don DeLillo et sortie le 14 avril 2003. C’est un roman qui à été adapté en film en 2012 sous le même nom par David Cronenberg. Ce livre est une fiction psychologique qui dénonce la froideur de la finance à travers son personnage principale.

couverture

https://www.leslibraires.fr/livre/100581-cosmopolis-roman-don-delillo-j-ai-lu?affiliate=jailu&

New York, le président est de sortie, une grande manifestation bloque les rues. Malgré cela Eric Parker, un golden boy milliardaire de 28 ans, veut à tout prix se faire couper les cheveux à l’autre bout de la ville alors qu’il y a des coiffeurs près de chez lui ! Nous allons donc suivre la journée de ce jeune homme. Eric va se retrouver bloqué dans sa grande limousine blanche, entouré d’écrans, d’informations, de graphiques et de caméras et accompagné par son garde du corps qui lui indique les informations à connaître pour sa journée. Tout au long du récit, le golden boy va recevoir plusieurs femmes dans sa limousine. Il est attiré par elles, physiquement ou intellectuellement. plusieurs fois, il va rencontrer par hasard sa fiancé, Elise, qui elle aussi est une personne aisée. En milieu de journée Eric va recevoir une information importante par son garde du corps : il est en danger, quelqu’un veut sa mort ! Malgré cette dangereuse révélation Eric veut tout de même aller se faire couper les cheveux au bout de la ville. Il va alors lui arriver de nombreuses péripéties mais pour les découvrir je vous laisse lire le livre…

J’ai vraiment apprécié cette lecture ! Ce livre a été pour moi une surprise car je ne m’attendais pas à l’apprécier. Le début du récit est très surprenant, au début de ma lecture je ne comprenais pas vraiment ce qui se déroulait.. En effet l’auteur choisit de faire des descriptions de personnes et donc on ne comprend pas vraiment ce qui se passe. Mais une fois ces descriptions passées nous nous rendons compte de la situation, touts se met en place. J’aime beaucoup l’intrigue, elle m’a réellement donné envie de continuer ma lecture.  J’ai eu envie de continuer car dans le roman il y a beaucoup de suspense, ont a toujours envie de connaître le contenu de la page suivante et surtout savoir pourquoi il veut à tout prix aller chez un coiffeur à l’autre bout de la ville malgré tous les évènements. J’ai aussi apprécié ce livre car il m’a fait découvrir un autre type d’écriture. C’est une écriture différente car, en général, dans les livres que j’ai lus, l’histoire commençait par une présentation de lieux, elle commençait par situer les évènements or ici c’est le contraire, nous apprenons cela après.

J’ai lu cet ouvrage avec attention et plaisir, voila pourquoi je lui attribue la note de 4 étoiles sur 5. Il manque une étoile car la lecture reste difficile mais tout le reste est PARFAIT !

Don Delillo. Cosmopolis. J’ai lu, 03/2010. 190 p. J’ai lu Par ailleurs, 7920. ISBN 978-2-290-34967-0

Lucy DEBRUYERE, 1ere1