HLP programme de l’année

Humanités Littérature Philosophie

 

I La recherche de soi

éducation, transmission et émancipation

Expression de la sensibilité

Métamorphoses du moi

 

II L’humanité en question

Créations, continuités, ruptures

Histoire et Violence

L’humain et ses limites

Belle rentrée !

Je vous souhaite une année riche en apprentissages et en découvertes, avec la réussite au bout du chemin. A petits pas réguliers, on réussit à gravir la montagne. Votre travail de chaque jour vous permettra d’atteindre vos objectifs. Avec en plus le plaisir de belles lectures, comme on prend plaisir à admirer un paysage lors d’une ascension.

Les épreuves de Français au Baccalauréat Général

Voici plusieurs présentations schématiques des épreuves.

Afin d’avoir une vue complète des épreuves, cliquez ici

A l’écrit, vous aurez le choix entre une dissertation ou un commentaire composé.

Pour réussir la dissertation, cliquez ici

Pour connaître la méthode à suivre pour le commentaire composé, cliquez là.

A l’oral vous devrez effectuer l’explication linéaire d’un texte, répondre à une question de grammaire puis présenter une œuvre et dialoguer avec l’examinateur sur celle-ci. Pour découvrir comment gérer la première partie de l’oral c’est ici, pour savoir aborder  la deuxième partie c’est là.

Pour lire le programme complet du Français en Première, cliquez sur ce lien :  Programme français 1ere

 

 

« Je me présente »

Travail personnel

Durée : 30 minutes

En m’aidant du schéma ci-dessous, je note et classe au brouillon les informations que je veux donner sur moi. (pas plus de 10mn)

Puis, dans un texte d’au moins 20 lignes écrit directement sur une copie, je me présente au professeur en réutilisant mon brouillon et en soignant mon travail. (20 à 25mn)

Les objectifs :

pour le professeurpour le lycéen
– connaitre chaque élève, pour mieux comprendre ses choix, ses préoccupations. Pas de jugement de valeur du professeur !  – à travers cet autoportrait, réfléchir à qui il est, et quelle image il veut donner de lui-même, en ce début d’année.  
– découvrir la manière d’écrire de chacun, ses points forts et ses points faibles dans un travail de rédaction (écriture, orthographe, syntaxe, structure du texte, vocabulaire…)  – se relancer dans le travail personnel en gérant le temps, les consignes et la rédaction d’un texte.  

Conseils pour l’oral de français en Première

Voici les grilles de barème utilisées pour la notation de l’oral de l’Epreuve Anticipée de Français :

Pensez à apporter vos textes d’explication linéaire, vierges de toute annotation, le jour de l’oral.

Les 30 mn de préparation

– S’organiser sur ces 30mn : un temps (5mn max) pour répondre à la question de grammaire, 5 à 10mn max pour la deuxième partie, le reste pour relire le texte et noter quelques idées principales d’explication linéaire.

– Ecrire au brouillon sous forme de simples notes. Vous construirez vos phrases directement au fur et à mesure de votre prise de parole.

Première partie :

Cliquez ici pour un rappel du déroulé de l’épreuve.

– la lecture du texte

Il est nécessaire que la lecture soit fluide. Il faut donc bien connaitre le texte. Entraînez-vous à la maison à lire les textes à voix haute, en respectant la ponctuation.

Certains mots se ressemblent. Ex : haute, faute. Si vous lisez l’un à la place de l’autre cela enlève du sens à la phrase. Donc attention à lire exactement les mots du texte.

– l’introduction de l’explication linéaire

Elle est importante !

Prenez le temps de présenter l’auteur, l’œuvre, son contexte (historique ou littéraire).

Présentez en une phrase de quoi parle le texte et proposez une problématique.

Vous pouvez relire ici comment réussir une introduction.

L’explication linéaire

– elle suit l’ordre du texte

– elle a comme fil conducteur la problématique qu’on s’est donnée

– Ne cherchez pas à tout dire, c’est impossible dans le temps imparti. Votre explication doit mettre en valeur votre compréhension du texte. Pour cela vous appuyez votre interprétation sur des citations précises, analysées.

La conclusion

– vous y répondez à la problématique, ce qui vous permet de rappeler les grandes idées du texte.

– vous pouvez faire une ouverture sur un autre extrait de l’œuvre ou une autre œuvre ou un autre auteur en lien avec le parcours.

La question de grammaire

Votre réponse doit être précise. La grammaire, c’est l’étude de la structure de la langue, c’est-à-dire comment les phrases sont construites. Votre réponse doit donc employer le vocabulaire du cours de grammaire.

Les questions de grammaire peuvent être de deux types :

1 Analysez tel élément de cette phrase.

Exemples : analysez le type et la forme des propositions de cette phrase.

Ou Analysez l’expression de l’interrogation dans cette phrase.

Ou Repérez et analysez les subordonnées circonstancielles dans cette phrase.

2 Transformez

Exemples : transformez les propositions de cette phrase à la forme négative.

Ou Quelle valeur est exprimée par l’expression « tant… que » ? Remplacez cette expression par une coordination de même valeur.

Ou Remplacez « mourant d’un coup si beau » par une subordonnée de même valeur. Quelle est la valeur exprimée ici ?

Je vous conseille de réviser le vocabulaire de base : proposition, type de phrase, forme de phrase… en cliquant ici.

Vous pouvez revoir les cours de grammaire au programme de Première :

l’interrogation

les subordonnées (circonstancielles)

l’expression de la négation

l’expression de la condition

l’expression de la cause, de la conséquence et du but

– l’expression de la comparaison

l’opposition et la concession

Cette année les questions porteront uniquement sur l’interrogation, la négation et les subordonnées circonstancielles.

Deuxième partie :

Cliquez ici pour un rappel du déroulé de l’épreuve et ici pour des infos sur cette épreuve

La présentation de l’œuvre choisie

En 3mn environ, vous devez :

– présenter l’œuvre (auteur, contexte, personnage, contenu)

– justifier votre choix de manière assez développée

On ne peut pas tout dire en 3mn. Gardez certaines connaissances pour répondre aux questions. Faites des choix : par exemple pour un roman ou une pièce de théâtre, faites un résumé précis, mais sans rentrer dans les nombreux détails de l’intrigue.

L’entretien

Les questions sont ouvertes, et rebondissent souvent sur ce que vous avez dit dans la présentation.

Il faut développer ses réponses, et ne pas hésiter à élargir.

Exemple : dans la présentation, vous avez dit que tel personnage est votre préféré.

Dans l’entretien, on vous demande de préciser à quel moment de l’histoire vous avez particulièrement apprécié ce personnage.

Vous répondez d’abord à la question en racontant un passage précis de l’histoire qui permet de mettre en valeur ce que vous appréciez du personnage. Vous pouvez ensuite aller plus loin en faisant un rapprochement (ou une opposition) avec un autre personnage (de la même œuvre ou d’une autre).

Pour l’ensemble de l’oral

L’oral vous permet de mettre en valeur :

– vos connaissances sur un texte (première partie) et une œuvre (deuxième partie)

– votre capacité à parler et dialoguer !

Il faut donc soigner sa prise de parole !

>

Eviter à tout prix les mots familiers.

Toujours parler en langage courant simple, clair.

Penser aux deux éléments de la négation. Exemple : je ne crois pas que ce personnage…

Regarder son interlocuteur !

Moduler sa voix, montrer son intérêt pour l’œuvre choisie.

Phèdre de Racine (1677), Acte I, fin de la scène 3

ŒNONE

Hippolyte ? Grands dieux !

PHÈDRE

C’est toi qui l’as nommé !

ŒNONE

Juste ciel ! tout mon sang dans mes veines se glace !

Ô désespoir ! ô crime ! ô déplorable race !

Voyage infortuné ! Rivage malheureux,

Fallait-il approcher de tes bords dangereux !

PHÈDRE

Mon mal vient de plus loin. À peine au fils d’Égée

Sous les lois de l’hymen je m’étais engagée,

Mon repos, mon bonheur semblait être affermi ;

Athènes me montra mon superbe ennemi :

Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue ;

Un trouble s’éleva dans mon âme éperdue ;

Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler ;

Je sentis tout mon corps et transir et brûler :

Je reconnus Vénus et ses feux redoutables,

D’un sang qu’elle poursuit tourments inévitables !

Par des vœux assidus je crus les détourner :

Je lui bâtis un temple, et pris soin de l’orner ;

De victimes moi-même à toute heure entourée,

Je cherchais dans leurs flancs ma raison égarée :

D’un incurable amour remèdes impuissants !

En vain sur les autels ma main brûlait l’encens !

Quand ma bouche implorait le nom de la déesse,

J’adorais Hippolyte ; et, le voyant sans cesse,

Même au pied des autels que je faisais fumer,

J’offrais tout à ce dieu que je n’osais nommer.

Je l’évitais partout. Ô comble de misère !

Mes yeux le retrouvaient dans les traits de son père.

Contre moi-même enfin j’osai me révolter :

J’excitai mon courage à le persécuter.

Pour bannir l’ennemi dont j’étais idolâtre,

J’affectai les chagrins d’une injuste marâtre ;

Je pressai son exil ; et mes cris éternels

L’arrachèrent du sein et des bras paternels.

Je respirais, Œnone ; et, depuis son absence,

Mes jours moins agités coulaient dans l’innocence :

Soumise à mon époux, et cachant mes ennuis,

De son fatal hymen je cultivais les fruits.

Vaines précautions ! Cruelle destinée !

Par mon époux lui-même à Trézène amenée,

J’ai revu l’ennemi que j’avais éloigné :

Ma blessure trop vive aussitôt a saigné.

Ce n’est plus une ardeur dans mes veines cachée :

C’est Vénus tout entière à sa proie attachée.

J’ai conçu pour mon crime une juste terreur ;

J’ai pris la vie en haine, et ma flamme en horreur ;

Je voulais en mourant prendre soin de ma gloire,

Et dérober au jour une flamme si noire :

Je n’ai pu soutenir tes larmes, tes combats :

Je t’ai tout avoué ; je ne m’en repens pas.

Pourvu que, de ma mort respectant les approches,

Tu ne m’affliges plus par d’injustes reproches,

Et que tes vains secours cessent de rappeler

Un reste de chaleur tout prêt à s’exhaler.

Essai sur La Bruyère : intérêt de la lecture de portraits moraux

Selon vous quel intérêt peut-on trouver à la lecture de portraits moraux ?

Vous développerez de manière organisée votre réponse à cette question, en prenant appui sur Les Caractères de La Bruyère, sur le texte de l’exercice de la contraction et sur ceux que vous avez étudiés dans l’année dans le cadre de l’objet d’étude « La littérature d’idées du XVIe siècle au XVIIIe siècle ». Vous pourrez aussi faire appel à vos lectures et à votre culture personnelle.

 

Analyse du sujet

On observe les expressions ou les verbes utilisés :

« Selon vous », cela veut dire que les réponses peuvent être variées. Malgré tout, il faut limiter l’emploi de la première personne.

On pense à chercher les présupposés, c’est-à-dire ce qui est sous-entendu par la question. Par exemple ici, « quel intérêt » : cela présuppose qu’on peut trouver de l’intérêt à lire des portraits moraux. Cette partie n’est pas discutable.

On repère les mots-clés. Ici « intérêt » et « portraits moraux » et on reformule le sujet > le sujet porte sur ce qu’apporte la lecture de textes qui décrivent le caractère de personnages.

 

Recherche d’idées

L’essai est rattaché à l’exercice de contraction. On relit donc le texte de départ (qui était à contracter) en cherchant des éléments de réponse à la question :

– Etudier la nature humaine, comme Aristote qui dressait les portraits moraux pour les analyser. On peut analyser la nature humaine aussi à partir des écrits. Cf. Jorda

– s’amuser : certains portraits satiriques ou comiques font rire ou sourire. Cf Jorda et pièces de Molière. A l’époque classique, on cherche à plaire et instruire. On peut plaire en amusant.

– mieux connaitre les autres : Cf. Jorda. Théophraste propose des portraits moraux précis. Une fois les portraits lus, on connait les personnages, les actions associées à leurs défauts.

On passe en revue les textes qu’on a étudiés (Irène, Gnathon, La Besace) et ce qu’on connait sur La Bruyère, ses Caractères et le reste de ses connaissances (par exemple vous connaissez Molière L’Avare ou Le Bourgeois gentilhomme ou Le Malade imaginaire …) Cela permet de trouver d’autres éléments de réponse.

– mieux se connaitre soi-même et se corriger : // avec La Fontaine la besace et souhait de La Bruyère dans sa préface (faire voir le ridicule de certains traits de caractère et servir de miroir au lecteur pour que celui-ci se corrige).

Choix d’un plan

On organise ses idées. On les ordonne de manière à apporter de manière logique une réponse à la question.

Pour chaque paragraphe on doit avoir une idée précise à développer, accompagnée d’une ou deux références qui servent d’exemples.

La lecture de portraits moraux permet :

1 de se divertir : Jorda évoque les portraits satiriques et comiques. On pense aussi au portrait de Ménalque dont la distraction nous amuse.

2 de s’instruire : mieux connaitre la nature humaine en général. Jorda évoque Aristote et Platon : les portraits proposés sont des analyses de la nature humaine.

3 de mieux connaître les autres : les portraits de Théophraste permettent de comprendre les actions des autres souvent liées à leur caractère.

4 mieux se connaître soi-même et se corriger : voir la Besace de La Fontaine ; préface de La Bruyère et devise « castigat ridendo mores » Il faut corriger les mœurs en riant.

Rédaction en construisant un travail organisé :

Introduction

3 ou 4 paragraphes de développement

Conclusion

Exemple de paragraphe rédigé :

Les portraits moraux permettent de se divertir. Jorda dans son encyclopédie Imago Mundi évoque les portraits satiriques et comiques qui ont cette fonction de faire rire le spectateur ou le lecteur. On peut penser aux portraits que fait Molière de grands types de caractères comme l’avare ou le malade imaginaire dans des pièces de théâtre du même nom (éponymes). L’avarice d’Harpagon amène celui-ci à des actions ridicules qui amusent le public. De même La Bruyère amuse le lecteur avec le portrait qu’il fait de Ménalque. Ce personnage, portrait-type du distrait, nous fait rire par ses oublis. Il sort de chez lui sans s’être habillé, il cherche des objets qu’il a sous la main… On voit donc que les portraits moraux peuvent amuser le lecteur.

Une phrase pour lancer l’idée

Développement de l’idée : on l’explique et on l’illustre par des exemples

Une phrase pour rappeler l’idée

Correction des recherches autour de Phèdre de Racine

I] A propos de Thésée

Ouvrez la page suivante :

https://eduscol.education.fr/odysseum/thesee-heros-vainqueur-du-minotaure

 

De qui Thésée est-il le fils ?

Son père est Égée, le roi d’Athènes, et sa mère est Æthra, la fille du roi de Trézène. On lui donne aussi pour père le dieu Poséidon.

Quel est son meilleur ami, qu’il admire ?

Il admire son cousin Héraklès.

Comment se fait-il reconnaitre par son père ?

Il vient à Athènes porteur des sandales et de l’épée que son père avait laissés sous un rocher avant sa naissance.

Comment réussit-il à vaincre le minotaure ?

Il se fait passer pour l’un des hommes offerts en sacrifice au monstre. Il obtient l’aide d’Ariane, la fille de Minos. Celle-ci lui donne l’épée de son père et une bobine de fil. Il peut ainsi tuer le minotaure et ressortir du labyrinthe.

Qui est sa première femme ? Dans quelles circonstances celle-ci meurt-elle ?

Sa première femme est Antiope, une Amazone qu’il a enlevée. Cet enlèvement déclenche une guerre : les Amazones envahissent l’Attique. Thésée les combat et sa femme l’accompagne. Antiope sauve son mari en se sacrifiant pour lui.

Quelles femmes Thésée a-t-il successivement enlevé ?

Il emporte Ariane consentante mais l’abandonne sur une île. Selon certaines versions, il enlève Antiope l’amazone. Avec son ami Pirithoüs il enlève Hélène princesse de Sparte encore enfant et tente d’enlever Perséphone !

Que concluez-vous du personnage de Thésée ?

C’est un personnage qui fait preuve de force et de courage hors du commun (il tue de nombreux brigands ainsi que le minotaure et ne craint pas de descendre aux Enfers…). Mais c’est aussi un personnage inconstant et oublieux : il abandonne Ariane, oublie de hisser la voile blanche (ce qui entraine la mort d’Egée). Ses actes entrainent une succession de malheurs : mort de son père, invasion de l’Attique, supplice de son ami aux Enfers, chute d’Athènes aux mains de Castor et Pollux… et mort de son fils par sa malédiction trop prompte !

 

 II] A propos de Phèdre

Ouvrez la page suivante :

https://eduscol.education.fr/odysseum/phedre-epouse-de-thesee-et-belle-mere-dhippolyte

De qui Phèdre est-elle la fille ? et la sœur ?

Phèdre est la fille de Minos, roi de Crète, et de Pasiphaé, « celle qui brille pour tous ». Elle a pour grands-pères Zeus par son père et Hélios, le Soleil, par sa mère.

Qui rend Phèdre amoureuse d’Hippolyte ? Pourquoi ?

C’est Aphrodite qui rend Phèdre amoureuse d’Hippolyte. Elle se venge d’Hélios qui l’a ridiculisée en prévenant son mari Héphaïstos qu’elle était l’amante d’Arès. Phèdre est donc victime du fatum, le destin régi par les dieux et contre lequel on ne peut rien.

Quels effets produit sur Phèdre son amour pour Hippolyte ?

Son amour hors du commun la tourmente physiquement et psychologiquement : perte d’appétit, insomnies, douleurs… Ce sont des symptômes que l’on retrouve dans la pièce de Racine.

III] A propos de la tragédie

Qu’est-ce que la Catharsis ? Et la Mimesis ?

La catharsis est la purification de l’âme ou la purgation des passions du spectateur par la terreur et la pitié qu’il éprouve devant le spectacle d’une destinée tragique. (source : CNRTL)

Pour Aristote, montrer les passions au théâtre aide le spectateur à se libérer de ses propres passions. Au XVII° siècle, on donne au théâtre une fonction morale. En montrant les conséquences tragiques des passions, on dissuade le spectateur de céder aux siennes.

La mimésis d’après Aristote est l’imitation de la nature, ou sa transformation par l’art, plus spécifiquement par le théâtre, la poésie.

Ce principe est repris au XVII° siècle par les auteurs classiques. Il s’agit d’imiter la réalité afin que les spectateurs oublient l’illusion théâtrale. La mimésis gouverne donc la notion de vraisemblance.

Elle est encore au XVII° siècle l’imitation des Anciens, des auteurs antiques. Cet esthétisme gréco-romain doit cependant être adapté à l’époque de Louis XIV, notamment aux règles de bienséance. (Source : cours Julien)

On peut rajouter que la mimesis passe au théâtre par le dialogue théâtral, qui reprend le discours tel qu’il est dit, de plus joué par des comédiens.

Quelles sont les caractéristiques d’une tragédie classique ?

Elle suit les règles de bienséance, de vraisemblance et des trois unités. L’histoire prend place à l’époque antique et les personnages sont haut-placés (rois, princes…) Enfin elle cherche à produire une catharsis chez le spectateur.

 

Que désigne l’hubris ? Pourquoi est-ce important à l’époque du classicisme ?

L’hubris désigne la notion de démesure. Toute personne qui agit par orgueil et de manière démesurée fait preuve d’hubris. Cette notion est importante à l’époque classique où l’on recherche l’idéal de l’honnête homme -non pas au sens actuel – mais au sens de l’homme raisonnable, mesuré, posé.

IV] A propos de Jean Racine

En quel siècle a -t-il vécu ? Au XVII° siècle

En quoi l’éducation janséniste qu’il a reçue a-t-elle eu un impact sur son travail de dramaturge ?

Cette éducation lui a apporté une solide culture classique et notamment la connaissance des œuvres grecques (et pas seulement latines). Elle l’a influencé aussi dans sa vision pessimiste et rigoriste du monde. On comprend qu’il se soit inspiré des œuvres antiques pour écrire ses pièces et qu’il ait donné une fonction morale à ses œuvres.

A quelle époque de sa vie a-t-il écrit Phèdre ? En quoi cette pièce amène-t-elle un changement dans sa vie ?

Il écrit Phèdre à une période où il est déjà très connu pour ses pièces et apprécié du roi Louis XIV. Pourtant sa pièce va amener des controverses et va être en concurrence avec une autre pièce sur le même thème : Phèdre et Hippolyte de Nicolas Pradon.

Cela va amener Racine à s’éloigner du théâtre. Après cela, il n’écrira plus que deux pièces religieuses à la fin de sa vie.

Recherches documentaires autour de Phèdre de Racine

I] A propos de Thésée

Ouvrez la page suivante :

https://eduscol.education.fr/odysseum/thesee-heros-vainqueur-du-minotaure

De qui Thésée est-il le fils ?

Quel est son meilleur ami, qu’il admire ?

Comment se fait-il reconnaitre par son père ?

Comment réussit-il à vaincre le minotaure ?

Qui est sa première femme ? Dans quelles circonstances celle-ci meurt-elle ?

Quelles femmes Thésée a-t-il successivement enlevé ?

Que concluez-vous du personnage de Thésée ?

II] A propos de Phèdre

Ouvrez la page suivante :

https://eduscol.education.fr/odysseum/phedre-epouse-de-thesee-et-belle-mere-dhippolyte

De qui Phèdre est-elle la fille ? et la sœur ?

Qui rend Phèdre amoureuse d’Hippolyte ? Pourquoi ?

Quels effets produit sur Phèdre son amour pour Hippolyte ?

III] A propos de la tragédie

Qu’est-ce que la Catharsis ? Et la Mimesis ?

Quelles sont les caractéristiques d’une tragédie classique ?

Que désigne l’hubris ? Pourquoi est-ce important à l’époque du classicisme ?

IV] A propos de Jean Racine

En quel siècle a -t-il vécu ?

En quoi l’éducation janséniste qu’il a reçue a-t-elle eu un impact sur son travail de dramaturge ?

A quelle époque de sa vie a-t-il écrit Phèdre ? En quoi cette pièce amène-t-elle un changement dans sa vie ?

Découvrir Phèdre

Vous pouvez lire la pièce en cliquant ici.

Vous pouvez regarder le film de Pierre Jourdan de 1968 qui propose une adaptation du texte de Racine.

Vous pouvez aussi regarder la mise en scène proposée par Patrice Chéreau en 2003.

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