L’exposition Connectivités du MUCEM sur la ville mémoire, la ville à vivre, la ville à habiter, la ville à partager… pour re-penser le monde, une exposition évolutive (comme les villes)
Entretien avec Michel Agier, anthropologue. Qu’est-ce qui fait une ville ? en partant de la question périphérique des camps de réfugiés, des favellas…
Le langage d’une ville, entretien avec Saskia Sassen, sociologue. Sans jugement de valeur, l’exposée du corps de la ville aujourd’hui, différent de celui d’hier, et de celui de demain, toujours en mouvement, en vie, et en diversité(s)
Loger sa famille, la mettre à l’abri dans une maison individuelle. C’est ce vieux rêve de tous les français que Jean Prouvé réalise en 1954, pour sa femme et ses enfants.
La maison est constituée d’éléments préfabriqués, comme il se doit pour une maison Prouvé, mais des pièces préfabriquées que Prouvé avait conçues pour ses autres projets et qu’il a réussi à récupérer dans les stocks de son ancienne usine. Ainsi, les panneaux de la façade équipés de fenêtres à guillotine et volets métalliques, avaient été conçus à l’origine pour des maisons d’urgence, destinées aux réfugiés des régions sinistrées de la seconde guerre mondiale, tandis que les célèbres panneaux à hublots recouverts d’aluminium viennent d’un prototype de Maison Tropicale et de l’étonnante Méridienne de l’observatoire de Paris.
Cette maison de bric et de broc, dont tous les éléments s’assemblent entre eux sans problème parce qu’ils découlent d’une même pensée constructive, devient ainsi est une sorte d’abrégé de la pensée de Prouvé sur l’habitat individuel et le métier d’architecte. La maison elle même est simple: un programme minimum, une économie spartiate de l’espace et des matériaux. Cette simplicité est la marque de Prouvé.
« Pour favoriser l’activité spontanée et l’autonomie, les objets sont adaptés à la taille et à la force de l’enfant, lui permettant de les déplacer, de les manier sans l’aide de l’adulte. Ils sont attrayants par la matière, la couleur et l’harmonie des formes, ils sollicitent la curiosité et l’invitent à explorer, à les manipuler selon ses goûts et ses intérêts immédiats. »
Le livre de Josef Albers permet de comprendre la richesse des associations colorées grâce à des expérimentations pratiqués à partir de rectangles de papiers découpés.
Recherche sur l’interaction sur fonds différents, d’une même teinte
Recherche à partir de l’interaction d’une variations d’une teinte de fond sur une même teinte
Nous allons expérimenter l’interaction des couleur en nous servant des outils de Indesign pour trouver les bonnes variations de teinte (intensité) et de valeur (luminosité).
Good painting, good coloring, is comparable to good cooking. Even a good cooking recipe demands tasting and repeated tasting while it is followed. And the best tastign stil depends on a cook with taste.
Josef Albers – Interaction of color, 50th Anniversary Edition, p 42