Suite de votre découverte du cinéma d’animation ! Aujourd’hui, il n’est pas vraiment question de savoir si vous pourrez adopter ce genre de techniques… Il faut être très calé en informatique ;o) ! Mais les studios PIXAR, dont vous connaissez sûrement certaines des productions, représentent bien l’un des aspects de ce cinéma. Sur Youtube, l’internaute qui a mis en ligne le court-métrage que vous allez voir le présente comme une caricature du collège et de la société en général ; je dirai plutôt qu’il s’agit d’une … parabole :o) !
Vendredi, nous terminerons les révisions de conjugaison des temps de l’indicatif : pour vous aider à garder en mémoire l’essentiel, je vous donnerai un tableau ; mais les photocopies ne traduisent pas les couleurs, et le document peut intéresser les élèves de 5e et de 4e… Le voici donc, en téléchargement.
Alors, plongés dans vos lectures ? Pour ceux qui réfléchissent déjà à leurs futurs articles de blogueurs, j’ai fabriqué une carte, qui ressemble un peu à celle que nous avons remplie pour se souvenir de Princesse Mononoké. Elle devrait vous aider à trouver des idées ;o). Bien sûr, je n’y ai fait figurer que des propositions : vous pouvez faire autre chose, ce ne sont que des exemples… Pour mieux la voir, il vous suffit de la télécharger en cliquant sur le lien ci-dessous.
Louis Aragon, « Toute une nuit », Le roman inachevé, 1956.
[Dans ce poème, Louis Aragon se remémore la terrible nuit de 1938 qu’il passa à veiller sa compagne et son inspiratrice, Elsa Triolet, gravement malade.]
Toute une nuit j’ai cru tant son front était blême1
Tant le linge semblait son visage et ses bras
Toute une nuit j’ai cru que je mourais moi-même
Et que j’étais la main qui remontait le drap
Celui qui n’a jamais ainsi senti s’éteindre
Ce qu’il aime peut-il comprendre ce que c’est
Et le gémissement qui ne cessait de plaindre2
Comme un souffle d’hiver à travers moi passait
Toute une nuit j’ai cru que mon âme était morte
Toute une longue nuit immobile et glacé
Quelque chose dans moi grinçait comme une porte
Quelque chose dans moi comme un oiseau blessé
Toute une nuit sans fin sur ma chaise immobile
J’écoutais l’ombre et le silence grandissant
Un pas claquait parfois le pavé de la ville
Puis rien qu’à mon oreille une artère et le sang
Il a passé sur moi des heures et des heures
Je ne remuais plus tant j’avais peur de toi
Je me disais je meurs c’est moi c’est moi qui meurs
Tout à coup les pigeons ont chanté sous le toit.
————-
Notes :
1 – Blême : d’une blancheur maladive.
2 – Plaindre : se plaindre.
On les dit désengagés et impuissants, voire inexistants. Ils se sentiraient peu impliqués dans les projets d’avenir de leur société, déçus de ne pas avoir été entendus pendant toutes ces années, incapables, d’imaginer le monde dans lequel ils rêveraient de vivre, accablés par l’absence de perspectives, le chômage, la crise, bref, des veaux abattus et amorphes.
Toute cette semaine pourtant nous sommes allés à la rencontre de militants de base comme on dit, de jeunes encartés, de jeunes engagés dans des formations politiques traditionnelles, à l’UMP, au Parti Socialiste, au Nouveau Parti Anti-capitaliste, et même au Parti Communiste. Nous avons sondé leur engagement, leur profondeur et leur envie de changer le monde … »
Voilà comment Sonia Kronlund présente les reportages de cette semaine de son émission les pieds sur terre, émission documentaire quotidienne d’une demi-heure sur France Culture. Attention, pas d’a priori !!! C’est France-Culture, mais c’est tout à fait accessible (et intéressant) pour vous, chers élèves de 3e, qui venez de quitter un auteur de littérature de jeunesse (et accessoirement médecin) engagé, Christian Lehmann, qui vous invitait, le sournois, à réfléchir sur vos propres engagements.
Allez directement sur la page des archives : il vous suffit ensuite de cliquer sur le(s) titre(s) des émissions (celles dont je vous parle débutent le 27 octobre), puis sur l’icône « écoutez ». Je vous conseille évidemment de toutes les écouter ;o), ça tombe, bien, vous êtes en vacances je crois … N’hésitez pas à réagir en laissant des commentaires,
Comme vous le savez déjà, vous participez à l’opération « collège au cinéma » cette année. Vous verrez bientôt le premier film de cette sélection, en VO évidemment, Chantons sous la pluie. Votre travail cinématographique ne s’arrête pas à l’étude de ces trois films : au troisième trimestre, vous participerez à un atelier sur le cinéma d’animation pour le découvrir… et le pratiquer ! J’essaierai donc de mettre en ligne régulièrement des productions cinématographiques de ce genre, afin de vous en montrer toute la variété (et non, il n’y a pas que Disney ;o) !). Ce soir, ce sera … MUSIQUE !
5e D – R. des évaluations, bilan de la première période et calcul de la note chiffrée provisoire en français ; ouverture du blog consacré au prix des Incorruptibles, et rédaction du descriptif (à revoir) : http://lewebpedagogique.com/incodecacault/
vous avez tous accès à votre blog dès aujourd’hui :o)
votre identifiant est votre prénom et votre nom de famille en minuscules et attachés
Pour ceux qui me l’ont donné, votre mot de passe est le même que celui que vous utilisez pour ouvrir votre session au collège.
Les autres doivent me laisser un commentaire sur ce blog « Lettronome » afin que j’établisse leur propre mot de passe.
Vous pouvez déjà réaliser des recherches, fabriquer des illustrations, des schémas, rédiger des billets en rapport avec le livre que vous lisez en ce moment. Si l’inspiration ne vient pas, pas d’inquiétude : je vous donnerai bientôt des pistes pour ces travaux.
L’évaluation de lecture sur le fantôme de Maître Guillemin est reportée au jeudi 6 novembre.
NB : les 4e F doivent lire le recueil La cafetière et autres nouvelles fantastiques pour le 13 novembre.
4e E et F – fin de la séance 3, communiquer, c’est s’adapter. Évaluation sur la situation d’énonciation. Bilan de fin de période : calcul de la moyenne trimestrielle provisoire, et auto-évaluation de l’avant-dernier tableau consacré au métier d’élève.
pour jeudi 6 novembre : réaliser l’activité 2 de la séance 3 sur feuille, et terminer le premier roman épistolaire.
pour jeudi 13 novembre : lire la métamorphose de Kafka ou La cafetière et autres nouvelles de Gautier.
3e D – Évaluation type « première partie DNB », et auto-évaluation de l’avant-dernier tableau consacré au métier d’élève.
pour jeudi 6 novembre : lire la nouvelle de Higgins Clark, le billet gagnant.
Voici la rédaction de Mathilde ; vous pouvez consulter le texte d’origine, le sujet et le travail de Valentin, Lisa et Julie dans les articles précédents.
L’accusé a été déclaré coupable et a été condamné à huit ans de bagne. Les jurés sortent du tribunal. L’un a une mine plutôt affaissée tandis que l’autre ne s’arrête pas de sourire. L’air réjoui de ce dernier provoque l’indignation de l’autre :
– Vous n’avez donc aucun remord d’avoir ainsi puni un honnête marchand ?
– Je n’ai fait que mon devoir, celui de condamner les coupables et votre voleur fait parti de ces gens-là, répondit calmement Mr Dupont.
Le juré au salaire plutôt modeste n’avait pas l’habitude que l’on conteste ses opinions. Cet homme au visage marqué impressionnait ses proches par la sagesse qui se dégageait de lui. Il était de taille moyenne avec des cheveux bruns et ses yeux pétillants montraient son incroyable joie de vivre. Pourtant il était issu d’une famille pauvre et avait dû travailler jeune pour pouvoir se payer ses études. Malgré son parcours chaotique, il méritait sa place actuelle et s’y sentait à l’aise.
Sûr de lui, il se surprit même à ajouter :
– Je vais peut-être vous choquer, mais je n’ai pas douté un seul instant de sa culpabilité.
– Sa culpabilité ? Vous y allez peut-être un peu fort ! Il a volé, certes, mais qu’est-ce que condamner quelqu’un à huit ans de bagne pour une si petite filouterie ? Il n’a volé que quelques sous, il n’a pas braqué de banques !, s’emporta Mr Bourelet. Il avait haussé le ton et quelques gouttes de sueur perlaient au niveau de son front.
Mr Dupont rétorqua :
– Quand bien même ce n’était que quelques sous, il n’a besoin de rien, il vit dans le luxe alors pourquoi voler des miséreux qui n’ont pas de quoi manger à leur faim ? C’est de la méchanceté pure et simple, cher collègue.
Mr Bourelet fronça les sourcils et réajusta légèrement sa veste. Il toussota bruyamment et quelques postillons finirent leur voyage sur les joues rosies par le froid de Mr Dupont. Notre brave homme eut un sourire crispé et s’essuya d’un revers de main.
– Peut-être l’aura-t-il fait pour s’amuser un peu, voilà tout, dit Mr Bourelet en haussant les épaules.
– Ah ! Vous appelez cela de l’amusement, vous ? Les pauvres n’ont pas choisi d’être pauvres, il faut les aider, pas les persécuter ou bien les voler et croyez-moi, j’en sais quelque chose.
Le gros marchand jeta un rapide coup d’oeil vers sa montre. Il transpirait maintenant à grosses gouttes.
– Bon, de toutes façons, nous n’arriverons point à nous entendre. Sachez seulement que sa notoriété va baisser sérieusement, cela aurait suffit à le punir. Mais comme vous n’avez pas l’air de comprendre notre langage, à nous, les riches, je vais vous laisser.
Mr Dupont eut un petit rire moqueur :
– Vous croyiez vraiment que vous auriez pu faire quelque chose pour votre protégé ? Vous ne pouvez plus rien. C’est la justice qui a voulu cela, c’est tout. D’ailleurs, je l’en remercie !
Mr Bourelet poussa un grognement et s’éloigna d’un pas vif, rouge de colère.
Etant enfin seul, Mr Dupont fut prit d’un fou rire.
3e D – SÉQUENCE 2 séance 7 : la visée du dialogue.
Rappel sur la visée du dialogue, explicative et argumentative en particulier. Passage des deux derniers porte-parole, puis éclaircissements par le professeur sur la portée de l’argumentation, et la question de l’engagement en tant qu’individu et en tant qu’auteur.
Rappel : demain, sujet questions+dictée type brevet sur No pasarán, le jeu.
Correction du tableau recensant les personnages et les lieux du film d’une part, et questionnant le genre du film (conte ? chanson de geste ?) d’autre part.
pour vendredi : écrivez un court texte dans lequel vous expliquerez ce qu’est la « moralité » du film.
4e F – SÉQUENCE 2 séance 3 : communiquer, c’est s’adapter.
Réalisation et correction des 2 activités de la séance 2, mise en place des termes techniques propres à la présentation de la lettre ; lecture des 2 lettres de la séance 3 et début de l’activité 1.
pour jeudi : apprendre la définition de la situation d’énonciation ; le nom et l’explication des 5 éléments qui la composent ; la présentation de la lettre.
4e E – SÉQUENCE 2 séance 3 : communiquer, c’est s’adapter.
Évaluation « je connais la situation d’énonciation ». Activité 1 corrigée, et début de l’activité 2.
Revoir si nécessaire la leçon pour repasser l’évaluation jeudi.
Le tableau ci-dessus s’intitule la lettre. Il a été peint vers 1770 par J. H. Fragonard, contemporain de l’écrivain, et il devrait vous permettre d’imaginer Cécile de Volanges… Nous reparlerons de Laclos quand il s’agira de faire un peu d’histoire littéraire sur le roman épistolaire.
Ces lectures vont vous aider, plus tard, à rédiger vos nouvelles, et pour que vous ne les oubliiez pas trop vite, vous trouverez ci-dessous, en téléchargement, une grille à remplir une fois le livre terminé. Nous en reparlerons lundi …
Ce mois-ci, outre l’écologie et Serge Gainsbourg, l’INA propose de visionner gratuitement une partie de ses archives sur Jacques Prévert. Il vous suffit de cliquer sur le lien « dossier : Jacques Prévert » pour accéder à une partie d’entre elles… Bonne promenade :o)
