prendre la parole, c’est se mettre en danger face à l’autre
prendre conscience, c’est remettre chaque chose à sa place
prendre confiance, c’est s’autoriser à sortir du silence
passer un examen oral c’est sortir de sa zone de confort,
car on est ‘examiné’ sous toutes les coutures par un ou plusieurs inconnus
on a peur :
- de l’inconnu, justement…
- du regard de l’autre
- de l’adulte
- du prof qui va juger la performance
- de ne pas être à la hauteur
- de ne pas savoir quoi répondre
- d’oublier tout ce qu’on a appris
Why predators are responsible for our fear of public speaking
prendre conscience
- c’est relativiser les enjeux
l’examen , comme un entretien d’embauche, est une situation certes peu courante mais normale où votre vie n’est pas en danger
- c’est cesser de se projeter après l’examen pour ne vivre que l’instant présent avec pour seul objectif de transmettre son travail
se focaliser sur l’objectif et la ligne d’arrivée, comme le coureur de fond, est le meilleur moyen d’oublier tout le reste, tout le ‘non-essentiel’
- remettre chaque chose à sa place pour être stable et ancré avec des repères connus
ce n’est pas le résultat d’après la performance qui doit monopoliser l’attention mais bien la performance elle-même qui compte,
alors je me concentre sur le moment présent et ce que je dis, une étape après l’autre, sans précipitation, avec un ancrage fort dans une posture connue et donc rassurante
prendre confiance
- c’est baigner dans sa zone de confort au milieu de sa bulle de protection où l’on est en paix avec soi-même
l’examinateur n’est pas là pour me juger moi en tant qu’individu mais pour évaluer mon travail ici et maintenant
TUTO Video pour technique de relaxation minute (© Magnard Petit Manuel pour Grand Oral – lien ENT privé)
- c’est maîtriser son sujet
je connais mon sujet car je me suis entraîné à maintes reprises et je me suis même *amélioré* au fur et à mesure des séances comme un vrai coureur de fond
prendre des risques
- c’est sortir de sa zone de confort en sortant du silence et en interagissant avec le jury
répondre avec une pointe d’humour ou bien s’affirmer avec une réponse que l’on n’avait pas préparée pendant les entraînements mais qui colle parfaitement à la situation ‘Yeah!’
- c’est tenter l’aventure vers l’inconnu comme les pionniers américains
répondre « je ne sais pas » tout en osant un « je suppose que … » ou un « peut-être que… » ou encore un « et pourquoi ne pas … »
BE BOLD, BE SMART, BE YOURSELF !
