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Expression and Construction of One Self

 

Thématique «Expression et construction de soi»

Construction et expression de soi ont partie liée:l’expression révèle autant qu’elle engendre une identité.Le récit d’une vie, d’aventures, ou plus simplement d’une expérience, peut prendre une dimension universelle ou collective dans le cas de héros imaginaires devenus des mythes ou incarnant des valeurs nationales comme Robinson Crusoé ou Huckleberry Finn ou de personnes réelles engagées dans la vie de la cité comme Winston Churchill ou Barack Obama. La culture anglophone est riche de figures mythologiques (civilisations premières), fictionnelles (personnages de théâtre, de romans ou de nouvelles) ou réelles (femmes ou hommes politiques, artistes) se construisant selon des processus initiatiques ou à travers l’expression individuelle. Construction et expression de soi ont favorisé l’émergence de nouveaux mouvements ou genres artistiques. Le romantisme britannique ou le transcendantalisme américain placent ainsi l’individu et l’expression individuelle au cœur de leur projet esthétique, philosophique voire politique, alors que l’art expressionniste se fonde sur l’expression d’une subjectivité et vise une réaction émotionnelle forte. Mémoires ou autobiographies de femmes ou d’hommes publics, autobiographies et journaux intimes fictionnels, romans épistolaires, autoportraits en peinture donnent à entendre ou voir des personnalités affirmées. Romans picaresques, romans d’éducation et road novels ou road movies proposent, quant à eux, des récits d’initiation à valeur plus ou moins didactique.

Trois axes d’étude sont proposés pour cette thématique:

  1. l’expression des émotions
  2. la mise en scène de soi
  3. l’initiation, l’apprentissage

 

 Axe d’étude 1: L’expression des émotions

Pour de nombreux artistes, l’émotion constitue tout à la fois le terreau et le matériau grâce auxquels se construisent une œuvre, une personnalité et une identité. Ainsi, l’expression et l’exploitation des émotions caractérisent différents courants et modes artistiques qui se développent dans le monde anglophone. Le courant romantique en constitue un exemple évident, qu’il s’agisse d’exprimer la communion avec la Nature, comme chez William Wordsworth («I wandered lonely as a cloud»), le deuil, comme chez Edgar Allan Poe («Annabel Lee»), ou la passion amoureuse menant jusqu’à la folie, comme chez Emily Brontë (Wuthering Heights). La figure même du poète romantique, passionné, tourmenté, trouvant dans l’écriture une forme de sublimation de ses sentiments exacerbés, se retrouve également dans le portrait de John Keats qu’offre le film Bright Star de Jane Campion. Il est opportun de chercher avec les élèves à définir précisément les termes de romantisme, de transcendantalisme ou encore d’expressionnisme, afin d’en dégager certains aspects universels mais aussi d’autres plus spécifiques à des cultures diverses,dans une logique contrastive qui peut avantageusement s’appuyer sur les connaissances acquises durant la scolarité en cours de français. Mais il est également judicieux de ne pas limiter l’approche au seul domaine de la littérature, car ce sont les arts en général qui apportent leur contribution à l’expression des émotions, participant ainsi à la construction d’une identité individuelle et collective. Ainsi, le cinéma de Jane Campion ne recule pas devant l’expression d’une véritable violence émotionnelle qui malmène ses personnages féminins mais contribue aussi à les construire. L’art chorégraphique exploite également les émotions, à divers titres et de façon plus ou moins expressive: il offre une entrée sensible très pertinente pour s’emparer des aspects culturels propres à différentes nations et différentes époques (danses traditionnelles amérindiennes;chorégraphies de Martha Graham). Les arts picturaux et narratifs peuvent se rejoindre dans une véritable cosmogonie constituée d’émotions, de mémoire et de sentiments («Dreamtime» des aborigènes australiens): l’expression des émotions est alors étroitement liée à une forme de spiritualité, comme dans les installations vidéo de Bill Viola. Enfin, l’art oratoire ne peut être oublié, tant il joue par nature sur l’expression des émotions de l’orateur et de l’auditeur à sa réception:cela peut s’observer aussi bien dans certains grands monologues du théâtre de Shakespeare (dans Hamlet ou dans Romeo and Juliet) que dans des discours politiques comme chez Martin Luther King («I have a dream») ou chez Robert F. Kennedy à l’annonce de la mort du précédent(«Statement on Assassination of Martin Luther King»). La dimension existentielle de l’expression des émotions est centrale. Certains artistes poussent loin la recherche dans ce domaine et n’hésitent pas à mettre en lumière les émotions les plus intenses ou les plus violentes, de la douleur à l’épiphanie (théâtre expressionniste de Eugene O’Neill ou de Tennessee Williams, poésie d’Emily Dickinson ou de Sylvia Plath, nouvelles de James Joyce ou romans de Virginia Woolf, peinture de William Turner ou de Francis Bacon). D’autres expriment des émotions plus retenues, ce qui n’en constitue pas moins des œuvres fortes et qui participent également d’une construction identitaire singulière (tableaux de Mary Cassatt, d’Edward Hopper ou de Grant Wood).

 

Domaine littératire Autres domaines
BRONTË, C., Jane Eyre,1847
BRONTË, E., Wuthering Heights, 1847
COLERIDGE, S.T., “To Nature”, 1820
DICKINSON, E., poems
EMERSON, R. W., Nature, 1836
HARDY, T., “Poems of 1912-13” (Satires of Circumstance, 1914)
O’NEILL, E., plays
PLATH, S., poems
POE, E. A., “Annabel Lee”, 1849
SHAKESPEARE, W., Romeo and Juliet, 1597 ; Hamlet, 1603
SHELLEY, P.B., “Ode to the West Wind”, 1820
THOREAU, H.D., Walden, 1854
WHITMAN, W., “Song of Myself”, 1855
WILLIAMS, T., plays
WORDSWORTH, W., COLERIDGE, S.T., Lyrical Ballads, 1798
WORDSWORTH, W., “I Wandered Lonely as a Cloud” (commonly known as “Daffodils”), 1807
BACON, F., paintings
BRANAGH, K., Hamlet, 1996
CAMPION, J., Bright Star, 2009
CASSATT, M., paintings
GRAHAM, M., dancing and choreography
HOPPER, E., paintings
KING, M.L., “I have a dream”, 1963
LUHRMANN, B., Romeo and Juliet, 1996
FUKUNAGA, C.J., Jane Eyre, 2011
OLIVIER, L., Hamlet, 1948
WOOD, G., paintings
WYLER, W., Wuthering Heights, 1939

 

Axe d’étude 2: Mise en scène de soi

De nombreux artistes ont choisi de se mettre en scène dans leurs œuvres, dans une démarche artistique qui dépasse la simple mise en valeur narcissique.Certains se demandent qui ils sont, cherchent un sens à leur existence, dans une démarche parfois cathartique.Les autoportraits, littéraires ou picturaux, jalonnent la production artistique et interrogent la notion même du sujet et de son identité (Biographia Literaria de Samuel Taylor Coleridge,auto-portraits de David Hockney). D’Oscar Wilde s’affichant en dandy dans une mise en scène vestimentaire savamment orchestrée aux artistes qui se sont construit des alter-ego, des avatars (David Bowie), la mode voire le travestissement participent de cette construction de soi. Dans certains récits, la mise en scène de soi n’est pas seulement une expression de soi, c’est aussi le contrôle de la postérité de son propre nom à travers la mise en scène d’une figure. C’est notamment le cas des nombreuses autobiographies de dirigeants politiques (Autobiography de Benjamin Franklin, My Early Life de Winston Churchill) mais aussi d’artistes qui témoignent de leur rôle dans une époque(autoportraits deVivian Maier). Il s’agit également pour d’autres de réfléchir, ou de commenter leur propre personne, ou leur rapport à leur art (Why I Write de George Orwell, One Writer’s Beginnings de Eudora Welty), parfois en choisissant la fiction comme une forme plus sûre ou plus pudique de la mise en scène de soi ou de l’auto-révélation (Confessions of a Young Man de George Moore, ou l’œuvre cinématographique de Woody Allen). Concevoir une œuvre autour de sa propre existence peut être un moyen de se faire porteur d’une identité collective. Les récits d’anciens esclaves, d’Indiens d’Amérique ou de hyphenated Americans, par exemple, sont autant de voix faisant entendre la pluralité des identités américaines (A Narrative of the Life of Frederick Douglass, an American Slave de Frederick Douglass, The Absolutely True Diary of a Part Time Indian de Sherman Alexie). L’autobiographie, le journal, mais aussi l’architecture, la sculpture, la peinture, la photographie ou la musique peuvent servir la mise en scène d’un soi collectif, que cela soit intentionnel (hymnes nationaux commissionnés, mémoriaux du National Mall à Washington)ou non (chants traditionnels devenus chants patriotiques tels que Rule Britannia, Auld Land Syne ou encore Land of My Fathers). À l’inverse, certains artistes se mettent en scène pour remettre en cause les représentations communément acceptées (interprétation subversive de l’hymne national américain par Jimi Hendrix ou de l’hymne national britannique par les Sex Pistols; Bloody Sundayde Paul Greengrass).

 

Domaine littéraire Autres domaines
ALEXIE, S., The Absolutely True Diary of a Part-Time Indian, 2007
ANGELOU, M., I Know Why the Caged Bird Sings, 1969
BALDWIN, J., Go Tell It on the Mountain, 1963
BLACKBIRD, A., History of the Ottawa and Chippewa Indians of Michigan, 1887
BRONTË, C., Jane Eyre, 1847
BURNEY, F., Evelina, 1778
CHURCHILL, W., Memoirs of the Second World War (abridged version), 1996 ; My Early Life, 1930.
COETZEE, J.M., Boyhood: Scenes from Provincial Life, 1997
COLERIDGE, S.T., Biographia Literaria, 1817
DAHL, R., Boy: Tales of Childhood, 1984
DEFOE, D., Robinson Crusoe, 1719 ; Moll Flanders, 1722
DE QUINCEY T., Confessions of an English Opium-Eater, 1821
DICKENS, David Copperfield, 1849 ; Great Expectations, 1860-61
DICKINSON, E., “I’m Nobody! Who are you?”, 1891
DOUGLASS, F., A Narrative of the Life of Frederick Douglass, An American Slave, Written by Himself, 1845
FIELDING, H., Bridget Jones’s Diary, 1996
FRANKLIN, B., The Autobiography of Benjamin Franklin, 1771
GAINES, E.J., The Autobiography of Miss Jane Pittman, 1971
HARTLEY, L. P., The Go-Between, 1953
HEANEY, S., “Digging”, 1966
HEMINGWAY, E., A Moveable Feast, 1964
JOYCE, J., The Portrait of the Artist as a Young Man, 1916
KEROUAC, J., On the Road, 1957
LESSING, D., Under My Skin: Volume One of my Autobiography, 1994
LIVINGSTONE, D., The Last Journals of David Livingstone in Central Africa, From 1865 to His Death, 1874
MANDELA, N., Long Walk to Freedom,1994
McLIAM WILSON, R., Ripley Bogle, 1989
McCOURT, F., Angela’s Ashes, 1996
MOORE, G., Confessions of a Young Man, 1888
O’BRIEN, T., The Things They Carried, 1990
Queen Victoria’s Journals
ORWELL, G., Why I Write,1946
RICHARDSON, S., Pamela, 1740
RUSHDIE, S., Midnight’s Children, 1981
SALINGER, J. D., The Catcher in the Rye, 1951
SHAKESPEARE, W., The Tempest, 1610
STEIN, G., The Autobiography of Alice B. Toklas, 1933
STOKER, D., Dracula, 1897
SWIFT, J., Gulliver’s Travels, 1726
TOWNSEND, S. The Secret Diary of Adrian Mole aged 13 ¾, 1982
WALKER, A., The Color Purple, 1982
WEBB, B., My Apprenticeship, 1980
WELLS, I.B., The Autobiography of Ida B. Wells, 1970
WELTY, E., One Writer’s Beginnings, 1984
WHITMAN, W., “Song of Myself”, 1855
WILDE, O., The Importance of Being Earnest, 1895
WOLFE, T., Look Homeward, Angel, 1929
ALLEN, W., movies
BACON, F., self-portraits (Self-Portrait Seated, 1970, Study for Self-Portrait, 1976, etc.)
BOWIE, D., Ziggy Stardust, 1972, and others.
FUKUNAGA, C. J., Jane Eyre, 2011
GREENGRASS, P., Bloody Sunday, 2002
HENDRIX, J., “Star Spangled Banner”, 1969
HOCKNEY, D., Self-Portrait with Charlie, 1995
HOPPER, E., self-portraits (1903, 1930, etc.)
LIN, M., Vietnam War Memorial, 1982
LOSEY, J., The Go-Between, 1971
MAIER, V. self-portraits
SEX PISTOLS, “God Save The Queen”, 1977
SHERMAN, C., Untitled Film Stills, 1977-1980
SPENCE, J., self-portraits
SPIELBERG, S., The Color Purple, 1985
SMITH, C., self-portraits (from 2016)
WILDE, O., pictures

 

Axe d’étude 3: Initiation, apprentissage

Dans le domaine de l’art, le roman d’apprentissage, abondamment représenté dans la littérature anglophone, vient immédiatement à l’esprit (Bildungsroman, novel of education ou novel of apprenticeship). The History of Tom Jones, a Foundling de Henry Fielding est d’ailleurs considéré comme un prototype du genre. Aussi cet axe peut-il dans un premier temps aborder l’évolution morale, intellectuelle ou psychologique du personnage, voire de sa quête de lui-même (Oliver Twistde Charles Dickens ou The Mill on the Flossde George Eliot) mais également celle du public, en raison des aspirations didactiques ou édifiantes de nombreuses œuvres (Past and Present d’Augustus Egg sur le personnage typique de la fallen woman à l’époque victorienne;Pygmalion de G.B.Shaw). Moment privilégié de l’apprentissage, l’enfance est souvent la première étape du roman de formation. De Tom Brown’s School Days à Harry Potteren passant par Jane Eyre, un grand nombre d’œuvres se déroulent dans un cadre scolaire et peuvent permettre d’aborder les spécificités culturelles de chaque système:la dureté des punitions pour faire plier l’enfant dansBoyde Roald Dahl, les dining clubs d’Oxford dans The Riot Club de Lone Scherfig, le phénomène des fraternités ou des clubs aux États-Unis comme dans Gleede Ian Brennan, Brad Falchuk et Ryan Murphy.Néanmoins,le thème de l’initiation ne se résume pas au roman de formation. Le passage de l’enfance à l’état d’adulte représente une étape cruciale d’un point de vue ethnographique, en particulier chez les peuples premiers (rite initiatique du walk about chez les aborigènes d’Australie) et constitue également un thème riche dans les arts. Il permet d’explorer la relation de l’enfant à sa famille (Matilda de Roald Dahl et plus généralement dans la littérature jeunesse), les tourments de l’adolescence (The Breakfast Club de John Hughes, The Catcher in the Ryede J.D. Salinger, Buffy the Vampire Slayerde Joss Whedon) ou la construction de l’individu face aux injonctions et aux normes sociales (The Custom of the Countryd’Edith Wharton,Into the Wildde Sean Penn).

À l’âge adulte, ce qui forme l’individu, ce sont les expériences auxquelles il est confronté, un voyage par exemple (dans la tradition du Grand Tour du XVIIIeou XIXesiècle ou dans les road novels et road movies américains de On the Road de Jack Kerouac à Thelma and Louise de Ridley Scott) ou une rencontre avec un mentor(dans le milieu sportif pour Million Dollar Baby de Clint Eastwood ou policier pour Mississippi Burning d’Alan Parker). Ce peut être également une expérience professionnelle (celle des femmes dans les usines pendant la guerre, incarnée par le personnage de Rosie the Riveter) ou encore un engagement politique (celui des féministes qui firent leurs armes en militant pour la tempéranceou l’abolition de l’esclavage). Parfois, des expériences douloureuses et brutales précipitent l’apprentissage. L’épreuve du deuil (Inside Out de Pete Docter), la cruauté du monde des enfants et la perte de l’innocence (Lord of the Flies de William Golding) ou encore la violence du monde des adultes (romans de Mark Twain, collections du Foundling Museum de Londres, récits de l’évacuation des jeunes civils pendant le Blitz, photos d’enfants au travail de Lewis Hine) sont autant d’éléments qui participent de l’initiation de l’individu. Quelquefois, l’apprentissage s’achève même sur un échec qu’il s’agit de surmonter pour en ressortir grandi (It’s a wonderful life de Frank Capra).

 

Domaine littéraire Autres domaines
ALCOTT, L. M., Little Women, 1868-1869
ANGELOU, M., I Know Why the Caged Bird Sings, 1969
ATWOOD, M., The Handmaid’s Tale, 1985
AUSTER, P., Moon Palace, 1989 ; True Tales of American life, 2001
BAKER, R., Growing up,1982
BALDWIN, J., Go Tell It on the Mountain, 1963
BARRETT BROWNING, E., The Cry of the Children, 1841
BLAKE, W. The Chimney Sweeper,1789
BRONTË, C., Jane Eyre, 1847
BRYSON, B., The Life and Times of The Thunderbolt Kid, 2007
BURNEY, F., Evelina, 1778
CHBOSKY, S., The Perks of Being a Wallflower, 1999
CHEVALIER, T., Girl with a Pearl Earring, 1999
CHOPIN, K., The Awakening, 1899
COETZEE, J.M., Boyhood: Scenes from Provincial Life, 1997
DAHL, R., Boy: Tales of Childhood, 1984 ; Matilda, 1988
DAVIDSON, J., Evacuated, 2005
DEFOE, D., Robinson Crusoe, 1719 ; Moll Flanders, 1722
DICKENS, C., Oliver Twist, 1837-1839 ; David Copperfield, 1849 ; Great Expectations, 1860-61
DOERR, A., All the Light we cannot See, 2014
ELIOT, G., The Mill on the Floss, 1860
FIELDING, H., Bridget Jones’s Diary, 1996 ; The Edge of Reason, 1999
FIELDING, H., The History of Tom Jones, A Foundling, 1749
GAINES, E.J., The Autobiography of Miss Jane Pittman, 1971
GIBBONS, K., Ellen Foster, 1987
GOLDING, W., Lord of the Flies, 1954
GREEN, J., The Fault in our Stars, 2012
HARTLEY, L. P., The Go-Between, 1953
HUSTON, J. and WAKATSUKI HUSTON, J., Farewell to Manzanar, 1973
JAMES, H., The Portrait of a Lady, 1881
JOYCE, J., The Portrait of the Artist as a Young Man, 1916
KEROUAC, J., On the Road, 1957
KUREISHI Hanif, The Buddha of Suburbia, 1990
McLIAM WILSON, R., Ripley Bogle, 1989
MILLER, A., Death of a Salesman, 1949
OTSUKA, J., When the Emperor was Divine, 2002
RICHARDSON, S., Pamela, 1740
ROWLING, J. K., The Harry Potter series, 1997-2007
RUSHDIE, S., Midnight’s Children, 1981
SALINGER, J. D., The Catcher in the Rye, 1951
SHAFFER, M. A., BARROWS, A., The Guernsey Literary and Potato Peel Pie Society, 2008
SHAKESPEARE, W., The Taming of the Shrew, 1592 ; Much Ado About Nothing, 1598
SWIFT, J., Gulliver’s Travels, 1726
THACKERAY, W. The Luck of Barry Lyndon, 1844
TOIBIN, C. Brooklyn, 2009
TOWNSEND, S., The Secret Diary of Adrian Mole aged 13 ¾, 1982
TROLLOPE, F., The Life and Adventures of Michael Armstrong, the Factory Boy,1840
TWAIN, M., Tom Sawyer, 1876 ; The Adventures of Huckleberry Finn, 1884
WALKER, A., The Color Purple, 1982
WATTERSON, B., Calvin and Hobbes, 1995
WHARTON, E., The Custom of the Country, 1913
WOLFE, T., Look Homeward, Angel, 1929
ANDERSON, W., Moonrise Kingdom, 2012
BRANAGH, K., Much Ado about Nothing, 1993
CAPRA, F., It’s a Wonderful Life,1946
CASSATT, M., Paintings
DALDRY, S., Billy Elliot, 1999
DOCTER, P. and DEL CARMEN, R., Inside Out, Pixar, 2015
EASTWOOD, C. A Perfect World, 1993 ; Million Dollar Baby, 2004
EGG, A. Past and Present triptych, 1858
FRIEDAN, B., The Feminine Mystique, 1963
FUKUNAGA, C. J., Jane Eyre, 2011
GILBERT, L., Educating Rita, 1983
HINE, L., Photographs on child labour
LEIGHTON, E., The Accolade, 1901
LOSEY, J., The Go-Between, 1971
MORIARTY, “My Name is Lily”(song), 2007
O’NEILL, G.B., The Naughty Boy, 1867
PARKER, A., Mississippi Burning, 1988
PENN, S., Into the Wild, 2007
PINK FLOYD, “Another Brick in the Wall” (The Wall, 1979)
RAY, N., Rebel Without a Cause,1955
REITMAN, J., Juno, 2007
ROCKWELL, N., Rosie the Riveter, 1943 ; Girl with a black eye, 1953 ; The Runaway, 1958
SCHERFIG, L., The Riot Club, 2014
SCOTT, R., Thelma and Louise, 1991
SPIELBERG, S., The Color Purple, 1985 ; Hook, 1991
THE BEATLES, “She is leaving home” (Sergent Pepper’s Lonely Hearts Club Band, 1967)
The Foundling Museum, London
VAN SANT, G., Good Will Hunting, 1997
WEIR, P., Dead Poets Society, 1989
WHEDON, J., Buffy the Vampire Slayer, 1996-2003