les personnages

Le vendredi 16 janvier,nous avons rencontré Yves Pages(auteur)

Ma question a été à propos des personnage: vous êtes vous inspiré de personnages réels ? t comment choisissez-vous  les prénoms de vos  personnages ?

Sa réponse a été qu’il s’inspirait de personnages qu’il a connus ou qu’il avait connus,  il donna l’exemple de Pluto : il connaissait une personne qui travaillait comme mascotte de Pluto. Sa réponse pour les prénoms est qu’il choisissait des prénoms qu’il aimait bien ou d’une personne qu’il aimait bien(il racontait qu’un auteur qu’il connaissait avait choisi le prénom de sa grand-mère pour son personnage principal).

Mon avis personnel est que j’ai appris ses méthodes de fonctionnement,et que je n’imaginais pas Yves Pagès aussi sympathique.
Ilyès Reguig

Un stressé de la vie !

Amine- Est-ce que vous avez fait de longues études ? Lesquelles ?

Yves Pagès- Tout d’abord il faut savoir que je n’ai pas eu le choix de faire les études que je voulais vu que mon père avait des difficultés en mathématiques,  il m’a en quelque sorte obligé à faire une première C qui consiste en une première scientifique de nos jours. J’avais beaucoup de lacunes en Mathématiques et ça ne me plaisait pas d’apprendre cette matière alors je me suis enfermé dans ma chambre et c’est à partir de ce moment que j’ai commencé à enfin découvrir ma passion pour la littérature.
J’ai d’abord commencé par écrire des poèmes puis je me suis davantage tourné vers les romans puis j’ai décroché mon bac même en étant dernier de la classe. J’ai toujours trouvé que ce n’était pas bien de poser des questions aux élèves sur leur orientation si tôt, c’est les brusquer. Donc après mon bac j’ai fait une classe préparatoire puis un doctorat. Vous savez,  je n’ai plus passé de diplôme en suivant l’avis d’une de mes professeurs qui me disait que je ne les aurai jamais car j’étais un « stressé de la vie. »

J’ai  un avis positif sur la rencontre car j’ai apprécié la franchise de Mr Pagès qui nous a décrit sa vie ainsi que son fonctionnement pour écrire ses livres. J’ai notamment beaucoup aimé quand l’écrivain nous a donné son avis sur la tragédie qui a atteint Charlie Hebdo. Pour finir la rencontre m’a fait apprendre qu’ on est pas obligé de faire un bac L pour devenir écrivain !

Paul At

Une rencontre, un auteur

Après avoir rencontré l’auteur Yves Pagès, voici maintenant  la réponse à la  question qui m’a le plus intéressée , à savoir quand et où il écrit  ses textes,  s’il  aime être seul, entouré, isolé….
A cette question, il nous a répondu très simplement  » y’en a qui sont pas du matin mais moi je le suis « , puis a enchainé en disant qu’il aimait écrire le matin mais qu’il ne devait croiser personne sinon son envie était coupée court. Quand il écrit il aime se retrouver dans un endroit simple, isolé et rempli de vieux documents, livres… Il écrit souvent en écoutant de la musique (classique, pop, reggae, rock, métal …)                                                           Moi, j’ai aimé cette rencontre,  je l’ai trouvée intéressante car on a pu voir que l’auteur en personne voulait nous expliquer ce qu’il ressentait quand il écrivait, il voulait vraiment nous faire connaître son métier et nous expliquer  sa façon d’écrire.

Emma Robert

je ou il ?

L’auteur de Petites Natures Mortes Au Travail , Yves Pagès nous a rendu visite , cette rencontre nous a permis de lui poser plusieurs questions sur son parcours , son recueil …

La question que j’ai posé à Yves Pages , est la suivante : Après avoir choisi les personnages de vos récits , à quel temps , quelles personnes ( première ou troisième personne du singulier ) choisissez vous d’écrire ?

Sa réponse a été :  » je trouve que lorsque que j’écris à la première personne je suis  plus impliqué dans l’histoire et plus proche du personnage , lorsque j’utilise  la troisième personne du singulier , je mets une distance entre moi-même et le personnage du récit  » ,  pour lui le « je » a plusieurs formes,  il aime utiliser le « je » non pas en tant qu’auteur mais en tant qu’individu qui est directement relié au personnage . Il choisit ensuite les temps lorsque qu’il écrit de façon à ce que le récit soit le plus vivant possible .

J’ai apprécié cette rencontre avec Yves Pagès , je pense qu’elle a été utile à la compréhension de certains des récits de son recueil Petites Natures Mortes Au Travail .

Charlène Estaffin

 

 

Une chance

Depuis le début de l’année nous avons étudié de nombreux textes, dont plusieurs extraits du livre « Petites natures mortes au travail » écrit par Yves Pagès. Le vendredi 16 janvier nous avons eu la chance de le rencontrer. Durant ces deux heures, nous avons eu l’opportunité d’échanger avec lui et de lui poser de nombreuses questions sur sa vie, son métier, son site, et en particulier sur son livre. Enfin, nous lui avons montré nos nombreux travaux que nous avons réalisés sur lui et son œuvre.
Suite à ma question « Comment trouvez vous l’inspiration pour écrire vos histoires?Inspirez-vous de faits réels que vous avez lus, ou bien que l’on vous a racontés, ou vous les imaginez ? » Yves Pagès nous a alors expliqué que derrière chacun de ces courts récits se cachent des personnes qu’il connait personnellement ou qu’il a perdues de vue, mais également des histoires qui l’ont marqué et qui sont tirées de faits-divers comme par exemple « L’unanimité moins une voix ». On trouve également parmi ces histoires des témoignages sur des métiers qu’il considérait être bien, mais qui en réalité à vivre sont bien pires que ce qu’il pouvait s’imaginer par exemple le récit « Pluto que rien ». Pour finir, il raconte même à travers ces courts récits ce que lui même a déjà vécu par exemple « Chaine alimentaire ». En revanche, tous ces textes sont écrits avec une touche d’humour et des jeux de mots qui nous font aimer ses courtes histoires.
Je pense que rencontrer Yves Pagès a été une chance. En effet, c’était la première fois que j’avais l’opportunité d’échanger avec un écrivain. Cela m’a permis de découvrir le quotidien de sa vie, et de me mettre a sa place. Gràce à cette rencontre j’ai pu voir le livre « Petites natures mortes au travail » sous un autre aspect, de m’imaginer comment il a fait pour écrire ce livre et ainsi répondre à toutes les questions que je pouvais me poser sur lui, sur son livre et sur son blog. De plus j’ai trouvé cette rencontre trés enrichissante car il a répondu à toutes nos questions en étant trés ouvert, et même à la fin il a pris le temps de nous signer des autographes. Merci pour sa visite, et je continuerai à me rendre sur son site internet.

Aurore Sirgue

Des réponses à nos questions

J’ai demandé à Yves Pagès pourquoi il parsemait ses histoires d’ironie alors qu’il aborde des sujets plutôt tragiques. Il m’a répondu qu’il aimait faire des choses dramatiques, quelque chose de spontané. Il m’a également dit qu’il aimait faire des jeux de mots et que dénoncer le drame avec de l’humour était plus agréable. Son but en écrivant ces courts récits sur le travail n’étaient pas de choquer le lecteur mais de lui montrer la réalité de la vie et du travail avec humour. J’ai trouvé cette interview très intéressante car quand nous lisons un récit nous nous posons toujours de multiples questions sur ce que voulait dire l’auteur ou bien pourquoi il l’a dit comme cela et non différemment. Yves Pagès nous a mit à l’aise et nous a permis d’apprendre pleins de choses auxquelles nous ne pensions pas: des choses qu’il a pu vivre ou même ses habitudes quotidiennes. Je ne vois plus le récit « Petites natures mortes aux travail » de la même manière car je sais à présent d’où viennent les prénoms et la signification des courts récits qu’il a écrits.

Argane Lefébure

Une double vie.

 

Reprise d’un des texte de Yves Pages dans son recueil « Portraits crachés »

 « Miraculée chronique, Charlotte […] »


Miraculée sans prendre aucun risque,
Trévor s’est noyé à trois reprises dans la même journée,
est tombé de l’empire state building huit fois en
huit mois. Mort dix-sept fois sur la route, brûlé
dans ses jets privés, s’est fait arrêté cinq fois
par la police. Déjà plus de soixante résurrections
aujourd’hui, et autant de paquets de chips et
autre gourmandise ouvert.

Simple héro de jeux vidéo, Trévor est
le pantin de Max 19 ans, seul face à sa console
qui elle au moins ne le juge pas. Plus tard on
apprendra que max n’était même pas recensé.

Florian DESCUNS

 

Une liberté sellée

Pistache, Carambar, Stitch ou encore Mikado, (appelez le comme vous le souhaitez) est un pur-sang arabe âgé de 14 ans. En plus de porter de vulgaires prénoms de friandises ou de héros de dessins-animés, Haribo a travaillé gratuitement dès son plus jeune âge de poulain dans une écurie nommée “L’écurie à tout fer“, on voit déjà, de par son nom, sa médiocrité. Cacahuète devait être monté par des dizaines de dizaines de mômes qui vous tuent avec leurs énormes coups de talon sur vos reins, il devait aussi trotter gentiment et péniblement plus de 5 km comme si il était un véhicule au réservoir intarissable ne ressentant pas la fatigue. Le soir, ils déchargeaient le pauvre Asterix de ses 15 kg hors-cavalier et le conduisaient dans sa “ chambre “ tapissé de foin. Ses voisins de cellule Diabolo et Calipso avaient tout de même de meilleurs prénoms que lui. Ici bas, Granola vivait un véritable enfer, une routine insupportable au pain dur et eau, les jours se ressemblaient, l’affreuse vision de ces enfants qui courent vers vous pour vous caresser sans aucune raison valable. Approchant la retraite, c’est à l’âge de 14 ans que Granola s’est vu en liberté, articulations usées, genoux à changer, crinière en mauvais état et sabot à restaurer.
Amine Moussaïf

 

 

Inspiré de Barouf la bête de sexe, Portraits crachés

Simon, ancien poilu

Simon , ancien « poilu » adepte de l’artillerie lourde a longtemps sillonné la forêt ardennaise accompagné d’amis rescapés comme lui du « Chemin des Dames » , de chiens courants et de fusils à chiens . Depuis ses 90 ans , il ouvre les portes bénévolement au musée d’Histoire Naturelle de Sedan , distribuant sous le manteau sa recette secrète,  un plat de gibier , qu’il tient de sa grand-mère défunte et les adresses des meilleurs taxidermistes de la région à de jeunes écologistes végétariens médusés . Et ainsi se perpétue la tradition des amoureux des animaux à l’ancienne .
en imitant Portraits Crachés
Charlène Estaffin

Gégé est licencié

Gérard,alias Gégé immigré argentin,ancien nouveau chômeur non sportif s’inscrit à Pôle Emploi pour se faire un salaire.Le club de l’Olympique de Marseille ,  intéressé par la langue argentine pour traduire ce que dit l’entraîneur du club, propose à Gégé un travail d’ interprète occasionnel. Travesti d’un équipement moulant bleu et blanc, il est sur le bord du terrain et s’efforce de traduire les ordres de l’entraîneur. Mais Gégé ne connait pas le sport et ne se rend pas compte qu’il doit traduire « Gianelli, donne le ballon » ou « Reviens vers l’arrière » ou « Dimitri tire la pénalité » ou » attention à la surface de réparation et au hors-jeu ». Faute de connaissance, il est licencié. Puis recalé dans une agence de tourisme. Il ne touchera pas les 12 000 euros escomptés!

Paul At