Une vie de dengue : de nouvelles cibles antivirales identifiées pour combattre ce virus

Une vie de dengue : de nouvelles cibles antivirales identifiées pour combattre ce virus

NB:La dengue, aussi appelée « grippe tropicale », est une maladie virale transmise à l’homme par des moustiques du genre Aedes

dengue

Le virus de la dengue – comme tous les autres virus- détourne à son profit de nombreuses fonctions de la cellule hôte pour accomplir son cycle infectieux. Des chercheurs de l’Inserm, du CNRS et de l’Université Paris Diderot viennent d’identifier, pour la première fois, l’ensemble des facteurs cellulaires qui interagissent avec le virus au cours de sa réplication. En apportant la preuve de concept qu’il est possible d’inhiber certaines de ces molécules, les scientifiques ouvrent la voie à la possibilité de nouvelles thérapies antivirales contre la dengue mais aussi contre d’autres virus de la même famille tels que le virus ZIKA ou celui du Nil occidental. Ces travaux sont publiés dans la revue Cell Reports.

Télécharger le communiqué de presse :  CP Inserm Dengue

Les diatomées : une capacité sous-estimée à stocker le carbone dans l’océan profond

Les diatomées : une capacité sous-estimée à stocker le carbone dans l’océan profond

diatomée

NB:. Il existe de nombreuses espèces de diatomées, certaines sont marines mais on en rencontre également en eau saumâtre et douce. 

Les océans, en absorbant une partie du CO2 présent dans l’atmosphère, contribuent à réguler le climat à l’échelle mondiale. Par photosynthèse, les micro-algues des eaux de surface transforment ce CO2 en carbone organique. Celui-ci est ensuite transféré vers l’océan profond où il est séquestré pour plus d’un siècle. Dans ce transfert qui constitue une véritable « pompe biologique de carbone », les diatomées (micro-algues à carapace siliceuse) jouent un rôle essentiel. Une équipe internationale1, menée par des chercheurs de l’Institut universitaire européen de la mer (UBO, CNRS, IRD), a montré que le transfert de carbone dans l’océan profond dû aux diatomées avait été sous-estimé. Les scientifiques révèlent également que toutes les espèces de diatomées n’ont pas le même potentiel dans ce transfert. Enfin, ils démontrent que les prédictions du devenir des diatomées dans l’océan du futur reposent sur des modèles trop simplifiés du système océan. Cette étude, qui combine des approches novatrices pluridisciplinaires, est parue dans la revue Nature Geoscience, le 18 décembre 2017.

Télécharger le communiqué de presse : diatomées

Comprendre la forme des arbres

Comment la lumière et le vent modèlent-ils les arbres?

Un groupe de recherche interdisciplinaire (Centrale Marseille, de l’Inra, d’AgroParisTech, du CNRS, d’Aix-Marseille Université1) a mis au point un modèle original simulant l’évolution d’une forêt pendant plus de 200 000 ans.

@C.Eloy / Centrale Marseille

Les arbres qui poussent dans cette forêt virtuelle sont en compétition pour l’accès à la lumière, ajustent leur croissance en réponse au vent et sont soumis à des tempêtes qui peuvent casser leurs branches.

Lumière et vent sélectionnent des formes fractales dont les invariants d’échelle sont similaires à ceux observés par les écologues et les forestiers sur les arbres.

L’action conjointe du vent et de la lumière peut ainsi expliquer comment la forme des arbres a émergé, au cours de l’évolution.

Ces résultats sont publiés le 18 octobre 2017 dans Nature Communications.

Télécharger le communiqué de presse :  Forme des arbres - Inra

Que de vie dans nos caniveaux !

IL y a une vie luxuriante et insoupçonnée dans nos caniveaux…

C’est en constatant une couleur caractéristique de l’eau des caniveaux (marron ou verte) et l’apparition de bulles, témoin d’une activité photosynthétique, que des chercheurs du laboratoire Biologie des organismes et des écosystèmes aquatiques ont soupçonné la présence de micro-algues dans les rues parisiennes. Ils ont analysé divers échantillons d’eau non potable (provenant de la Seine, du canal de l’Ourcq, des bouches de lavage et des caniveaux) afin de déterminer quelles espèces de micro-organismes y étaient présentes….

Les résultats montrent des Micro-algues, champignons, éponges ou mollusques …

Cliquez sur l’image pour la vidéo du CNRS