Un lien si fort

Albert Dupontel est un acteur, réalisateur, scénariste et humoriste français. Son film Au revoir là-haut, réalisé en 2017 a été un grand succès et a reçu 6 récompenses et 9 nominations au César 2018. Le film parle de la Première Guerre mondiale et des nombreuses difficultés qu’ont rencontrées les soldats dans les tranchées.

Au revoir là-haut présente l’histoire de deux soldats, Édouard Péricourt, un dessinateur hors du commun issue de la haute bourgeoisie, et Albert Maillard, modeste comptable. Après la guerre Édouard se retrouve défiguré à cause d’un éclat d’obus et devient alors «  une gueule cassée ». Son fidèle ami Albert l’aide à surmonter se traumatisme qui n’est plus supportable pour le jeune homme. Les deux hommes vont vouloir se venger de l’ingratitude de l’État en créant une arnaque aux monuments aux Morts. Quelle en seront les conséquences ? Que va-t-il se passer pour Édouard, le jeune homme défiguré?

Ce film est très émouvant et nous fait prendre conscience de la réalité de la guerre et des dégâts qu’elle peut causer sur l’homme. J’ai beaucoup aimé les décors et les costumes qui ont été créés pour le film, ils le rendent vraiment réaliste. Ce que j’ai également beaucoup aimé c’est la touche de magie que le réalisateur a ajouté dans son film avec le talent d’Édouard  pour fabriquer ses masques ou même son talent de dessinateur. J’ai aussi aimé l’amitié entre les deux soldats et le lien fort qui les unisse malgré ce qu’ils ont traversé durant la guerre.

Je conseille ce film aux amateurs de guerre et à ceux qui considère l’amitié comme une valeur essentielle à la vie.

http://www.monsieurvintage.com/art/2018/03/albert-dupontel-recompense-de-5-cesar-pour-son-film-au-revoir-la-haut-30750  

Dupontel, Albert. Au revoir là-haut, 2017.

Mélanie BRASSART , 1èreES2

Un handicap difficile à vivre

A  travers son livre, William Chiflet raconte la vie qu’il a vécue avec son handicap qui est le bégaiement. Tout au long du roman, il raconte plusieurs étapes difficiles, que ce soit juste pour commander une baguette à la boulangerie, réussir dans ses études ou dans sa vie sociale.

Cette autobiographie est un témoignage touchant. Elle fait prendre conscience de ce qu’est réellement le bégaiement et de toutes les difficultés qu’a rencontré l’auteur. Chaque chose, pourtant simple et évidente pour nous, est complexe pour lui.

Ce livre m’a fait ouvrir les yeux. Je ne verrai plus les personnes bègues de la même façon car maintenant je comprends le mal-être qu’ils ressentent chaque jour, même juste en parlant ou en prononçant un simple mot. Cependant certains passages du récit sont longs. L’auteur donne énormément de détails. La fin du livre est lassante car elle répète un peu les mêmes choses qui ont étaient évoquées au début de l’ouvrage.

J’ai tout de même aimé ce livre, l’auteur a réussi à me toucher et à me faire comprendre les difficultés de ce handicap, bien que quelques passages soient longs et ennuyants, je recommande ce livre.

Notons que William Chiflet a suivi des études d’économie et de sciences politiques. Il est aujourd’hui responsable de programmes magazines à France Télévisions.

Chiflet, William. Sois bègue et tais-toi. L’archipel, 01-03-2014. 180p.

 

Mallaury Briois, 1ES2

Une famille en péril

Les feuilles mortes est un livre écrit par Thomas H. Cook, un ancien professeur d’Histoire et secrétaire de rédaction au magazine Atlanta. Il est l’auteur de neuf romans parus en série noire.

Ce roman a reçu le prix Barry 2008 du meilleur roman.

Dans ce livre, l’auteur nous raconte l’histoire d’une famille dont la vie va basculer de manière dramatique. Des secrets de familles assez sombres ressortent comme des meurtres, de la violence parentale et même de la perversité !

Au début de cette histoire, on parle d’une famille tout ce qui a de plus normale, le père qui s’appelle Eric, la mère, Meredith et le fils, Keith. Keith est un adolescent un peu bizarre, il ne sort quasiment jamais, il n’a pas d’amis et il est très renfermé et réservé. La vie de cette famille va totalement basculer lorsque Keith va être accusé d’enlèvement sur Amy, 9ans, la petite fille des Giordano, les amis des parents de Keith. Le livre se base alors entièrement sur cette histoire, Keith est-il coupable ou non ? Énormément de rebondissements surgissent au fur et à mesure.

Ce qu’on retient principalement c’est qu’il ne faut pas se fier aux apparences et que notre première intuition n’est pas forcément la bonne.

L’intrigue principale est de savoir si Keith a kidnappé Amy et si il lui a fait du mal. Je Trouve que cette intrigue est vraiment prenante, on se met très facilement dedans. Il est très facile de s’identifier aux personnages, notamment à Keith, un adolescent qui n’a pas une vie particulièrement simple, mais aussi aux parents qui travaillent tous les deux et entre qui ce n’est pas le grand amour, tout cela agrémenté de tromperies évidemment. Il y a également l’oncle Waren (le frère d’Eric), qui n’est pas du tout apprécié par son père, qui a eu une enfance compliqué et qui, maintenant, est vu comme l’oncle qui passe ses journées au bar, celui qui représente l’exemple à ne pas suivre. Tout au long de l’histoire, les preuves s’accumulent et on fini nous-mêmes par croire que Keith est coupable. Mais est-ce le cas ?

Je vous conseille ce roman parce que c’est vraiment une très belle histoire, très prenante du début à la fin !

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Cook, Thomas, H. Les feuilles mortes. Gallimard, 01-08-2011. 305 p.

Kitty Dubarral, 1ere ES2.

(im)patient

Patients est une autobiographie écrit par le chanteur Grand Corps Malade. Dans celle-ci, il nous raconte sa vie de paraplégique suite à un plongeon dans une piscine pas suffisamment remplie.

Il nous décrit comment se passe la vie dans un centre de rééducation, à savoir une vie assistée par des aides soignants dont il est dépendant. Malgré tout, il fait cette description de manière humoristique, en ce moquant parfois de lui-même. Il nous donne des descriptions caricaturales des différents employés et occupants du centre, ce qui amène le coté humoristique. Par exemple il traite avec humour et tendresse le comportement des personnes atteintes de troubles psychiatriques. J’ai particulièrement aimé lorsque Grand Corps Malade commence à se faire des amis et donc à se resocialiser après sa période de coma.

J’ai beaucoup aimé ce témoignage car l’auteur aborde avec humour les différents handicaps et montre que, malgré tout, la vie ne s’arrête pas !

Je recommande donc ce livre si vous voulez apprendre et comprendre ce qu’une personne handicapée ressent et subit tout au long de sa rééducation.



 

 

 

 

 

 

Grand Corps Malade. Patients. Points, 01-02-2017. 165 p.


 

Jean-Baptiste POITEAUX, 1ES2

L’oasis… de la misère

Je vais vous parler du livre Oasis dans le pacifique de Jaime Alfonso Sandoval, traduit par Aleksandar Grujicic. Ce roman est une superbe histoire !

Ce livre parle d’une famille pauvre vivant au Mexique. Elle n’est pas comme les autres car, pour commencer, le fils (pepe junior), qui est aussi narrateur de l’histoire, collectionne les croûtes de cicatrices, sa sœur voit la vie en noir, mais un noir un peu maléfique ! Le père (don pepe) collectionne les boulots car il n’est pas très malin. Pour vous dire, à un moment de l’histoire, quand il travaille comme peintre, il crée une peinture nutritive mais très vite tout cela tourne mal et il est renvoyé. Malgré tout il se débrouille toujours pour trouver du travail et nourrir sa famille. La mère, quant à elle, est la personne la plus normale de la famille. Dans ce roman, on s’aperçoit très vite que l’auteur montre un peu la vie des vrais mexicains, il aborde plusieurs thèmes comme la pauvreté,  la migration du peuple avec le père qui est obligé de partir dans un autre pays pour trouver un emploi. Mais l’auteur dévoile tout cela avec beaucoup d’humour. En mettant le fils de la famille comme narrateur de l’histoire, on se plonge dans celle-ci très rapidement.

Pour finir, j’ai adoré ce livre car il aborde des problèmes de la vie avec humour et nous n’avons aucune difficulté à nous plonger dans l’histoire.

Sandoval, Jaime Alfonso. Oasis dans le pacifique. Édition Thierry Magnier, 01-03-2009. 287 p.

 

 

 

 

 

 

 

 

Tom Maréchal 1ES2

Les trois jours les plus longs de ma vie

Pierre Lemaitre est un écrivain et scénariste français âgé de 67 ans. Il exerce son activité de romancier depuis 2006 et a déjà reçu deux prix qui récompensent son travail. C’est en 2016 que son roman 3 jours et une vie voit le jour, un roman policier un peu particulier dans le sens où, le lecteur est directement mis au courant sur l’identité du meurtrier !

Ce livre raconte l’histoire d’Antoine, un enfant de 12 ans, qui, en décembre 1999, voit ça vie définitivement basculer. Tous ses problèmes ont commencé à la mort de son meilleur amis, Ulysse, qui n’est autre que le chien des Desmedt, ses voisins. Suite à cette perte, Antoine qui est parti s’isoler dans la forêt, laisse s’exprimer une colère qui lui fait perdre le contrôle ses gestes, ce qui va coûter la vie du petit Rémi Desmedt qui l’avait simplement rejoint pour jouer avec lui.

À partir de ce moment, un million de questions envahissent l’esprit d’Antoine, comment va-t-il se débarrasser du corps ? Faut il en parler à quelqu’un ? À sa mère ? À la police ? Faut-il s’enfuir ? Où aller ?

image : https://blog.francetvinfo.fr/bureau-londres/2014/08/28/les-petits-anglais-parmi-les-enfants-les-plus-malheureux-du-monde.html

Ce qui est intéressant, c’est que, malgré l’acte horrible d’Antoine, on peut ressentir de la peine envers lui et même la peur qu’il se fasse arrêter alors que, logiquement, on est censé être du coté de la police et souhaiter que le mystère régnant sur la disparition du petit Rémi Desmedt soit élucidé le plus rapidement possible. Le fait que le meurtrier soit un enfant de 12 ans crée donc un effet contradictoire avec ce que nous devrions ressentir.

Pour ma part, j’ai beaucoup aimé ce roman car je trouve que la proximité qui est créée avec Antoine, le meurtrier, permet de vivre l’histoire autrement que dans les autres romans policiers dans lesquels tout l’histoire est basée sur la recherche du coupable et dont on découvre l’identité au fur et à mesure, en même temps que les enquêteurs. De plus, une partie de l’histoire se déroule plusieurs années plus tard, lorsque Antoine est adulte, ce qui, je trouve, est vraiment bien car cela nous permet de voir comment il vit malgré les événements traumatisants qu’il a vécu lors de son enfance.

Je vous conseille donc de lire ce livre car c’est un roman policier qui sort de l’ordinaire et qui permet de nous faire ressentir les sentiments contraires par rapport aux lectures des romans policiers classiques.

image : http://0620056z.esidoc.fr/search.php?lookfor=trois+jours+et+une+vie

Lemaitre, Pierre. Trois jours et une vie. Librairie Générale Française, 01-03-2017. 313 p.

Laura LEBORGNE, 1ES2

Un homme bavard et une femme muette !

Dans cette critique, je vais m’intéresser à la pièce de théâtre Votre regard de Cédric Bonfils, dans laquelle un émigré va se confier à une inconnue qui reste silencieuse. Cette femme, seule avec son enfant, semble perdue, déprimée. elle dort avec un couteau à la main! Elle qui a tant hurlé et pleuré dans la rue, va-t-elle subitement se réveiller ? Cédric Bonfils crée du suspense. Un sentiment d’angoisse prend le lecteur dès le début de l’histoire.

L’émigré raconte sa vie de sans papiers, l’exil, l’absence de travail, à cette pauvre femme qu’il a vue en difficulté dans la rue. Il marchait tranquillement, comme d’habitude « Dans les rues, dans les parcs, sur les places, sur les parkings et au bord de la rivière ». Cet homme se remémore certains de ces lieux où il passe pratiquement toutes ses journées. Cette femme est accompagnée d’un enfant qui dort dans la chambre d’à côté. Elle tient bizarrement un couteau à la main. L’homme la questionne pour essayer de comprendre ce qui lui est arrivé. Elle ne répond à aucune de ces questions. Elle a les yeux fermés tout au long de l’histoire. Elle semble vouloir se suicider. « Je vous vois là, toute seule, hurler, pleurer, prêt à aiguiser le couteau dans la plaie » .

Cette pièce de théâtre révèle une vérité sur notre vie à tous, une évidence :  « On rencontre quelqu’un On rend service à quelqu’un On ne sait pas qui aide qui On accepte seulement que cela ait lieu » (p.16). L’auteur ne raconte que des choses universelles dans son livre comme l’indiquent les mots suivants : « Oui, des bras, des jambes, des muscles, un cœur qui bat – l’équipement de base on pourrait dire » (p.20), ici, une énumération ordinaire est utilisée pour sûrement essayer de toucher le lecteur. L’homme sans papiers en dit beaucoup trop sur lui. Pourtant il ne connait pas cette femme. Il va lui parler de sa mère qui s’inquiète toujours pour lui, ou encore de ses conquêtes avec ces ex-femmes. Mais, pourquoi a-t-il autant besoin de parler à cette femme qui tient une arme blanche à la main ? Un émigré qui étale sa vie comme si c’était la dernière fois qu’il pouvait sortir un mot de sa propre bouche ! Ainsi avons-nous dun côté une femme en détresse dont on ne sait rien et qui ne parle pas et de l’autre un émigré qui montre son besoin de communiquer, lui qui, habituellement, doit être confronté à la solitude. Cependant ce qu’il dit nous permet de comprendre qu’il est SDF, comme lorsqu’il dit :  » J’ai longé des terrasses de restaurants jusqu’à ce que les gens s’en aillent pour me glisser entre les tables et piquer les restes avant le passage du serveur. » Il trouve de la nourriture comme il le peut. Des répétitions de mots comme  « personne », « quelqu’un » « on ne sait pas », reviennent selon moi trop souvent dans cette pièce de théâtre mais montrent que l’homme a besoin de parler. Même si cette femme ne l’écoute pas, cela ne le dérange pas, cela l’arrange même sûrement et lui évite de se faire juger. Cette situation rend la pièce particulièrement ennuyante mais nous permet cependant de comprendre la vie de l’émigré.

J’ai peu aimé ce livre, je n’ai pas très accroché à l’histoire, le suspense disparaît tout au long de la lecture. Des banalités, des énumérations, des répétitions qui assomment l’histoire. Malgré tout, ce livre raconte une histoire touchante qui m’a personnellement attristée lorsque je me suis posée la question de savoir si cette femme est encore vivante.

Bonfils, CédricVotre regard. Espaces 34, 2016. 33 p.

Cédric Bonfils, né en 1979, sort de l’ENSATT (département d’écriture dramatique) en 2006. Il est l’auteur d’une dizaine de pièces aux Editions Espaces 34. Il écrit également de la poésie, des nouvelles. Il anime aussi des ateliers d’écriture.

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Représentation de Votre regard, mise en scène Guillaume Béguin.
Avec Cédric Djedje.

https://www.leprogramme.ch/theatre/votre-regard/sloop4%C2%A0-murmures/geneve/poche-gve

 

Belliny Pradat, 1ère ES.2

La fille qui réalisa tous ses rêves

Résultat de recherche d'images pour "flamant rose dessin"La fille qui ne croyait pas aux miracles est un roman écrit par Wendy Wunder, une auteure américaine, et traduit par Raphaëlle Eschenbrenner. Ce livre aborde plusieurs thèmes qui peuvent particulièrement plaire aux adolescents tels que  l’amour, la maladie, et la famille.

L’histoire raconte la vie d’une adolescente nommée Campbell. Elle est atteinte d’un cancer et elle sait qu’il ne lui reste pas longtemps à vivre. Campbell établit donc une liste des choses appelée « flamant rose » qu’elle souhaiterait faire avant de mourir comme : « se faire briser le cœur par un sale type » ou encore « commettre des vols à l’étalage ». Nous allons suivre sa vie après son déménagement dans une ville dite « miracle » pour essayer d’atténuer et de guérir son cancer.

Le contexte et le sujet du livre sont délicats mais le personnage de Cam a réussi à me faire comprendre ce que pouvait être la vie de ces personnes malades. Elle a un regard particulier sur la vie et sur sa maladie, ce que j’ai beaucoup apprécié. En effet, cette jeune fille ne prend pas sa maladie au sérieux et elle fait preuve d’un courage remarquable ! Le seul point négatif est le manque de détails sur le personnage principal au début de l’histoire, on a du mal à se situer. Par exemple, l’auteure nous parle beaucoup de Disneyland mais elle ne dit pas clairement que Campbell y travaille, on le suppose mais on en est pas sûr, ce qui est assez perturbant.

Campbell est réaliste, attachante et a un fort caractère. Si elle a peur de ce qui peut se passer dans les années à venir, grâce à sa famille et a son petit ami Asher elle va renouer avec l’amitié et l’amour. Il y a des moments de joie comme lorsqu’elle transforme un âne en licorne pour faire croire à sa sœur que les licornes existent, ou des moments tristes comme la mort d’un de ses proches qui pousse Campbell à se mettre en danger.

C’est une histoire prenante, qui nous apprend que la vie vaut la peine d’être vécue pleinement, peu importe le temps qu’il nous reste à vivre ! Je vous conseille ce roman car il est très touchant.

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Wunder, Wendy. La fille qui ne croyait pas aux miracles. Hachette, Black Moon, 01-04-2012. 375 p. 

Résultat de recherche d'images pour "4 étoiles"

 Sarah PIERROT , 1ère ES2

La douleur de l’enfance

En finir avec Eddy Bellegueule est un roman autobiographique qui parle de la violence qu’a vécu Edouard Louis à cause de son homosexualité et de son milieu social. Le roman commence d’abord par les insultes et la violence qu’il a subit à l’âge de 10 ans à l’école à cause de sa féminité et de sa pauvreté et se poursuit sur les violences dont il a été victime durant sa préadolescence et son adolescence. Edouard Louis raconte aussi les réactions de ses parents et de sa famille face à son homosexualité. Eddy Bellegueule n’a pas dit explicitement à ses parents qu’il est homosexuel mais ils ont eu des soupçons à cause de ses gestes efféminés. Dans son milieu la normale c’est de se défendre, de se battre, de jouer au foot et de sortir avec des filles, mais Eddy Bellegueule faisait tout le contraire. Il se faisait également humilier à cause de son nom. C’est aussi pour cela qu’il a changé de nom, d’identité, de vie.  Aujourd’hui il vit comme il le veut et il n’a plus peur de se montrer comme il est.

J’ai beaucoup aimé ce livre parce qu’il dénonce la violence que beaucoup de personnes doivent subir et que beaucoup de personnes font subir. Je trouve que c’est un roman qui fait réagir et fait réfléchir, et le message qu’il fait passer c’est qu’il faut vivre comme on le souhaite et ne pas avoir peur de montrer ce que l’on est.

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Voici une interview d’Edouard Louis dans laquelle il parle de son livre :

Louis, EdouardEn finir avec Eddy Bellegueule. Seuil, 2014. 219p

Cybélia SALIGOT, 1ère ES2

A chacun son histoire

Ce livre est une pièce de théâtre qui met en scène une mère et son fils mais cette femme est très spéciale. Nous voyons par la suite un homme qu’elle rencontre par hasard dans la rue et qui va devenir le protagoniste le plus important de cette histoire. On peut suggérer que cet homme est un migrant ou un sans abri car nous avons l’impression qu’il est dans une situation de détresse, comme cette pauvre femme. A travers cette pièce, nous ressentons  de l’amour, de la joie et aussi de la tristesse. D’une part car l’histoire est vraiment touchante avec cet homme qui vient secourir cette femme et, d’autre part, car au fil de l’histoire, nous nous rendons compte qu’il vit une existence compliquée.

L’auteur a voulu nous montrer l’empathie d’un sans abri et/ou d’un migrant pour une autre personne. Cédric Bonfils nous montre un homme touché par la détresse et le désespoir de cette femme. L’homme la rassure et tente de la dissuader de faire les bêtises auxquelles elle semble songer puisqu’elle a un couteau en main.

Personnellement j’ai beaucoup aimé cette œuvre, j’ai été touché par la détresse de cette femme et le courage de cet homme qui vient l’aider. L’homme joue donc un rôle important. C’est une pièce qui se lit très facilement, non pas parce qu’elle est courte, mais parce que l’histoire est très prenante. Cela dit, il y a un moment assez incompréhensible au début du monologue (seul l’homme parle) car nous ne savons pas qui s’adresse à qui, ce qui porte à confusion. Je vous conseille cependant vivement la lecture de cette oeuvre.

https://www.leprogramme.ch/upload_pictures/51012_3$%C2%A9%20Samuel%20Rubio.jpg

Bonfils, CédricVotre regard. Espaces 34, 2016. 33 p.

 

Tom WATRIN, 1ES2