L’Hollywood de Clive Barker

Clive Barker est un romancier britannique de Liverpool qui a désormais 67 ans. C’est aussi un scénariste de BD,

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dramaturge, peintre et cinéaste ; bref c’est un artiste dans tous les sens du terme. Comme disait Quentin Tarantino : « considérer Clive Barker comme un « écrivain de littérature fantastique » serait comme dire des Beatles qu’ils sont un groupe « garage » » et je suis d’accord ! Il est plus que ça…

Coldheart Canyon est un excellent livre qui vous donnera des frissons et beaucoup d’émotions ! Il raconte l’histoire de Todd Pickett, un acteur hollywoodien d’une trentaine d’années sur la pente descendante alors que les jeunes acteurs, eux, sont à l’inverse au sommet. Face à cette situation on lui pose un ultimatum : soit il prend sa retraite, soit il utilise la chirurgie esthétique pour l’aider à redevenir le roi d’Hollywood. Il regrettera vite son choix quand il se verra pour la première fois dans le miroir après son opération qui est un échec total… N’acceptant pas son erreur il se réfugie à Coldheart Canyon, une résidence abandonnée afin de pouvoir se cacher le temps que ses plaies cicatrisent. Todd découvrira par la suite qui était l’ancienne propriétaire de sa nouvelle demeure : Katya Lupi, une star du cinéma muet dans les années 1920. Vous verrez aussi l’importance de Tammy, un personnage qui arrivera un peu plus tard et qui est notre vraie héroïne !  

Découvrez comment, grâce  cette maison hantée, les destins de Katya et celui de Todd vont se rencontrer. Tout ce qui leur arrive dans cette longue aventure mélangeant l’Hollywood d’hier et celui d’aujourd’hui est très gore parfois. Bien que certaines scènes peuvent choquer, ce roman est passionnant et on s’y plonge facilement.

Encore un avantage : ce livre est divisé en 10 parties ce qui rend la lecture encore plus agréable .

Clive Barker. Source : https://www.google.com/imgres?

 

Pour moi la monstruosité dans Coldheart Canyon n’est pas uniquement représentée par les monstres ou les fantômes mais par le fait que Todd Pickett n’accepte pas de vieillir. S’il avait accepté d’assumer son âge, rien de tout cela ne serait arrivé, c’est son manque de confiance en lui qui a tout détruit. Ce roman dénonce les vraies coulisses d’Hollywood, une compétition sans interruption où règnent l’hypocrisie et l’absurdité. Tant de souffrance pour un résultat qui est au final décevant !

Bref… lisez ce livre, il vous procurera tellement de frissons ! Bonne lecture 😉

Barker, Clive. Coldheart Canyon. J’ai lu, 2004. 733 p.

 

Marie Delplace 1ère1

Je ne m’attendais pas à Ça !

Ça est un roman d’horreur écrit par Stephen King dont la première version, sortie en 1986, a remporté le prix British Fantasy 1987. La deuxième version a été publiée en 2017, soit 27 ans plus tard (un nombre important dans la fiction). Cette adaptation de la collection Le Livre de poche est tirée de l’édition d’Albin Michel traduit par William Olivier Desmond.

Quelles sont ces origines ? Pourquoi l’horreur ? Stephen KING est né le 21 septembre 1947 à Portland dans le Maine aux USA, il a vu la mort de près durant sa jeunesse. Plus tard il découvre une boîte pleine de livres de Lovecraft, auteur de romans d’horreurs qui l’inspirera. Son premier succès fut Carrie. En 1978, alors qu’il vit à Boulder, il passe sous un pont et imagine des trolls vivants cachés dans les égouts. Par la suite cette idée le poussera à écrire Ça .

Ça raconte l’histoire d’un groupe d’enfants surnommés « Le Club des Ratés », composé de Ben, Eddie, Richie, Billy, Beverly, Stanley et Mike ainsi que leur vie d’adultes dans la ville de Derry… 27 ans plus tard ! Ils ont tous un problème physique ou mental.

Source : http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=144685.html

Ça aime manger des enfants et les attire sous les traits d’un clown mais il peut les effrayer car il peut prendre la forme de toutes les peurs de ces victimes. En effrayant ses proies il se rassasie davantage. L’histoire commence par la mort de la première victime de Ça, George, qu’on voit sur la couverture du livre, et dont le frère Bill voudra se venger avec le reste des membres du club des ratés. A chaque chapitre King prend le temps de décrire les personnages, leur situation et leur rencontre avec Ça, ce qui nous aide à imaginer la scène.

Les thèmes principaux sont l’horreur, l’enfance et l’amitié. Le film n’est pas fidèle au livre car les années 1958 et 1985 sont mélangées dans l’ouvrage alors que dans les films elles sont séparées. L’oeuvre fait écho à d’autres œuvres de Stephen KING, comme Dreamcatcher, Castle Rock et Shining où on voit la ville de Derry et/ou les noms des personnages.

J’ai aimé l’histoire car King utilise un langage familier qui surprend et fait rire, on sent l’atmosphère noire et terrifiante, les liens entre les personnages sont touchants et cela nous rappelle notre enfance. Stephen KING dénonce l’homophobie et l’inceste avec le père qui abuse de sa fille Beverly. Il montre alors que la monstruosité peut prendre de nombreuses formes. L’homme peut donc être un monstre. Ce roman étant long, je me suis sentie perdue lors de la lecture quand on changeait d’annéeJe conseille ce roman aux personnes qui aiment lire des gros livres d’horreur. Ceux qui ont aimé le film et veulent en savoir plus peuvent lire le livre et connaître la version originale. Les fans de Stephen King doivent lire ce roman qui a été un succès.

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Source : https://www.bibamagazine.fr/culture/cinema/ca-2-les-premieres-images-terrifiantes-du-clown-tueur-devoilees-7892

 

 

 

 

                                                                                           

 

King, Stephen. Ça (tome 1)799 p.                                                                                                                                             

NIERUCHALSKI Anne 1ère 1

Larmes silencieuses brisent le silence !

                Jean d’Ormesson disait :   » Est-il possible que des vies entières, que des destins uniques dépendent ainsi d’un silence ou de quelques paroles ? « 

        Cette bande dessinée qui rassemble plusieurs auteurs engagés pour les droits des femmes fait partie d’une série dédiée à cette thématique. Publiée aux éditions Des ronds dans l’O, elle est soutenue par Amnesty International. En chemin elle rencontre… réunit donc une association d’éditeurs, graphistes, artistes, femmes et hommes portés par la volonté de défendre les droits humains. L’éditrice responsable, Marie Moinard, a contacté plusieurs associations comme le Planning familial et le Groupement pour l’Abolition des Mutilations Sexuelles afin d’obtenir la meilleure diffusion possible. La série est constituée de trois albums réunissant récits, documents, poèmes, illustrations. Le premier porte sur les violences faites aux femmes, les deux derniers sont dédiés au respect des droits des femmes et l’égalité femme-homme.

Source : Collectif. En chemin elle rencontre… : les artistes se mobilisent contre la violence faite aux femmes. [Livre]. Des ronds dans l’O éditions / Amnesty international, 01-09-2009. 95 p.

J’ai été profondément bouleversée par ce si bel album dans lequel ces artistes ont laissé leurs plus belles traces. L’ensemble est illustré de graphismes différents pour chaque histoire, donnant une dynamique forte tout au long de la lecture. Nous y comprenons directement le but de cette œuvre : Dénoncer, faire réagir, libérer la parole. Tout au long de la lecture, nous découvrons le quotidien de femmes soumises, aux injonctions de la société, à leur conjoint. J’ai également aimé cet ouvrage puisque nous y comprenons que les violences faîtes aux femmes ne s’arrêtent pas seulement aux coups, c’est aussi une pression, des insultes et des reproches qui, malheureusement, perdurent avec le temps. C’est avec le cœur serré face à ces détresses que j’ai lu ce magnifique plaidoyer. Un plaidoyer m’apportant de nouvelles connaissances sur les effets néfastes de la société et de la religion sur la gent féminine, effets parfois inconnus pour moi, comme l’excision clitoridienne ! Barbarie que raconte ce passage où une jeune étrangère du nom d’Awa apprend, à l’âge de 22 ans par le biais d’un simple rendez-vous médical, qu’elle a été mutilée enfant, ce qui lui interdit tout plaisir sexuel. Cette histoire m’a bouleversée et choquée, j’ignorais l’existence de cette coutume qui est pour moi une simple excuse pour rendre les femmes dociles et soumises aux désirs de l’homme. L’auteur, Charles Masson, y dénonce la pression des idées religieuses sur la femme. Le passage marquant pour ma part était celui de sa voix empreinte de larmes :  » Avec mon intégrité, mon identité, je suis moi et je veux être entière ! « . 

L’esthétique de l’œuvre, le ton, les images utilisées donnent l’envie de continuer, d’en apprendre davantage, page après page. Parfois ces petits récits ne présentent pas de fin à proprement parler, sans doute pour pousser le lecteur à s’interroger, à se remettre en question et/ou deviner l’issue de ces tragiques événements.

J’ai adoré cette BD, je vous la conseille vivement. En plus d’être superbe et très prenante, elle est rapide et simple à lire, donc accessible à toutes et à tous ! 

Il est important de donner la parole aux larmes silencieuses, de libérer toutes ces femmes, toutes LES femmes de ce poids de la société, de celui que certains hommes peuvent nous infliger ! Parfois il ne suffit que d’une simple main tendue, d’une oreille, d’une épaule pour redonner confiance et donc sauver des vies. Le choix d’une retranscription en bande dessinée est très judicieux pour toucher un public plus large, et notamment les jeunes, et ainsi provoquer leur révolte devant de telles situations de violence inadmissibles ! 

                                                     Plus fort que la violence : votre silence !

CollectifEn chemin elle rencontre… : les artistes se mobilisent contre la violence faite aux femmesDes ronds dans l’O éditions / Amnesty international, 01-09-2009. 95 p.

Maurine DRESCHEL, 1ère1

L’enfant du Diable

Source : https://www.goodreads.com/book/show/1289602. L_Abomination_de_Dunwich

La couleur tombée du ciel est un recueil de 4 nouvelles plus effrayantes les unes que les autres mais celle dont je vais vous parler est pour moi la meilleure, la plus effrayante et la plus rythmée. Il s’agit de L’abomination de Dunwich.

Cette nouvelle a été écrite par H.P. Lovecraft, l’un des plus grands auteurs d’histoires horrifiques de TOUS LES TEMPS !

C’est dans l’environnement très sombre et non rassurant du village de Dunwich que Wilbur est né. Il a pour mère Lavinia Watheley et son père est totalement inconnu. Jusque là rien d’anormal, quoique, mais très vite Wilbur va grandir très rapidement jusqu’à avoir une taille adulte à seulement 10 ans sans pour autant arrêter de grandir et en ayant de plus en plus l’apparence d’un… animal !

J’ai beaucoup aimé cette nouvelle car elle est très rythmée. Wilbur grandit  à une vitesse surnaturelle en peu de temps et les péripéties qui suivent s’enchaînent de façon à ce qu’il n’y ait jamais de passages trop longs et que le lecteur ne s’ennuie jamais. De plus je n’aime pas tellement lire et je ne pensais jamais pouvoir ressentir de la peur en lisant. Or j’ai adoré lire cette nouvelle car les éléments effrayants sont vraiment très bien introduits de façon à faire frissonner le lecteur. Pour moi l’histoire du garçon dont on ne sait pas grand chose et qui va grandir et prendre l’apparence d’un monstre rapidement est une idée originale qui m’a plu.

Je vous recommande entièrement ce recueil de nouvelles et en particulier L’abomination de Dunwich car étant un lecteur qui n’aime pas lire, j’ai aimé le lire, alors vous aimerez aussi à coup sûr !

Bonne lecture !

Vous pouvez retrouver ce recueil au CDI : Lovecraft, H.P. La couleur tombée du ciel. Gallimard, 01-05-2006. 332 p.

 

 

Thomas BESENGEZ, 1ère1

A lire sang hésiter !

source : https://svgsilh.com/fr/image/41390.html

Le célèbre roman de Bram Stoker, Dracula, conte l’histoire de Jonathan Harker, jeune notaire anglais, qui rend visite au comte Dracula en Transylvanie. Mais ce dernier s’avère être une créature démoniaque qui se nourrit de sang humain. Lorsque le vampire arrive à Londres, il commence à s’en prendre à Mina, la fiancée de Jonathan. Notre héros parviendra-t-il à la protéger de ce monstre ?

Ce roman m’a agréablement surprise et c’est pourquoi je vous le recommande. Bram Stoker parvint à nous donner envie de poursuivre notre lecture au fil des chapitres. En effet, l’histoire est captivante et on se questionne du début à la fin sur le personnage de Dracula : Qui est-il vraiment ? Quel est son but ? Ses points faibles ? Tout cela fait de lui un personnage mystérieux et le rend ainsi très intéressant. Le passage durant lequel Jonathan Harker pénètre dans la chambre du vampire est pour moi l’un des plus intéressants. En effet, on est à la fois inquiet pour lui et curieux de savoir ce qu’il va trouver dans cette pièce interdite.

De plus, il est très intéressant de se rendre compte des différences et des points communs entre l’image du vampire au XIXe siècle et celle de nos jours. Tout le monde à déjà entendu parler de vampire ! Mais connaissez-vous réellement l’un des premiers vampires : Dracula ?

La présentation de l’histoire à travers les journaux intimes de différents protagonistes m’a également plu. Cela permet de nous plonger au cœur de l’intrigue car on se sent alors plus proche des héros. Qui plus est, comme nous suivons plusieurs personnages, vous en trouverez forcément un que vous apprécierez, auquel vous pourrez vous identifier, et qui vous donnera envie de lire !

source : https://pixabay.com/fr/vectors/maison-halloween-spooky-effrayant-42391/

J’ai relevé cependant un point négatif sur le développement des figures féminines du roman. En effet, celles-ci gardent un rôle très passif et je trouve cela dommage de les considérer juste comme des personnes à protéger. Cependant ce problème est davantage lié à l’époque à laquelle le roman a été écrit et tous les points positifs effacent ce « détail », c’est pourquoi je vous recommande ce livre. Alors, qu’attendez-vous pour le lire !?

Stoker, Bram. Dracula.  Flammarion, 01-08-2006. 222 p.

 

Pauline LEFEBVRE, 1ère1

La folie du réel

Source : https://de.wikipedia.org/wiki/Datei:Guy_de_Maupassant_le_Horla-edition1908.jpg

Sous la forme d’un journal intime, le narrateur, un bourgeois, raconte ses angoisses. Depuis peu, il sent autour de lui une présence invisible se nourrissant d’eau et de lait, qu’il nommera par la suite Le Horla pour « hors-la-lois », mais aussi pour « hors et là ». Peu à peu, il sombre dans la folie et cherche à se libérer de cet être qui le hante et aspire sa vie. Sa folie va le conduire à faire toutes sortes d’actions plus folles les unes que les autres… 

Le thème de la folie est très présent dans cette nouvelle, on peut faire le lien avec la paranoïa dont est victime Guy de Maupassant à la fin de sa vie. En effet, l’auteur a vécu dans un hôpital psychiatrique, suite à sa tentative de suicide, on dit même que lorsqu’il se regardait dans un miroir, il ne reconnaissait pas son reflet. Comme dans la nouvelle, il voit quelqu’un d’autre dans le miroir.

« Alors … alors… il va donc falloir que je me tue moi ! » Ici, on peut faire le lien avec le suicide raté de Maupassant le 1er janvier 1892, il a tenté de se tiré six balles dans la tête, mais un de ses employés ayant remarquer des signes de folie chez lui, avait remplacé les balles de ses réverbères contre des balles à blanc, cette événement a eu lieu peu avant qu’il ne se fasse interner.

Il n’y a aucun doute, Maupassant est un maître de la nouvelle, il est donc difficile de ne pas aimer ses écrits, et je n’y ai pas échappé. En effet j’ai beaucoup aimé la mise en page, sous la forme d’un journal intime, qui donne l’impression que le narrateur se confie à nous, mais aussi les nombreuses questions rhétoriques et existentielles que le narrateur se pose au cours de l’histoire, qui nous poussent à nous interroger.

Source : https://education.toutcomment.com/ article/resume-detaille-du-horla-de-guy -de-maupassant-date-par-date-12924.html

 « Peu à peu, cependant un malaise inexplicable me pénétrait. Une force, me semblait-il, une force occulte m’engourdissait, m’arrêtait, m’empêchait d’aller plus loin, me rappelait en arrière. » Dans cet extrait on peut voir que le narrateur se sent paralyser, il pense que Le Horla a prit possession de son corps.  Et c’est ici, que pour moi le thème du double, que j’ai beaucoup apprécié, est le plus présent, Le Horla impose sa présence et est omniprésent dans la vie du narrateur, Le terme « hurla » montre lui même le thème du double, puisqu’il signifie « hors et là » soit ici et là, mais à moins d’avoir un double comment être à deux endroit en même temps ?

Malgré cela, j’ai peu aimé les questions restaient sans réponses que l’on est susceptible de se poser à la fin de notre lecture. En effet après avoir fini cette nouvelle, je me posais encore beaucoup de questions sur cette fin, mais afin d’éviter de vous la gâcher, je vous invite à vous faire votre propre idée.

Je recommande cette nouvelle à tout ceux qui aime les récits fantastiques, j’ai trouvé que la mise en page rendait la nouvelle encore plus facile à lire et encore plus personnel, puisqu’on a presque l’impression qu’en réalité le narrateur se confie à nous, en nous confiant ses troubles.

 

Maupassant, Guy de. Le horla.  Gallimard, 01-03-2014. 85 p.

Robillart Justine 1ére 1

Un couple sanguinaire

Source : https://www.livraddict.com/ biblio/livre/macbeth.html  

 Macbeth est une tragédie écrite par William Shakespeare en 1611. Le thème principal de cette tragédie est la terreur, celle que nous éprouvons devant le bourreau. On retrouve également d’autres thèmes comme la trahison, la vengeance et la folie. Le personnage de Macbeth est très influençable. En effet, alors que le roi d’Ecosse, Ducan, proclame son fils héritier et qu’il annonce qu’il veut passer la nuit chez Macbeth, Lady Macbeth, son épouse, informée par la prophétie des sorcières presse Macbeth de tuer Ducan, ce qu’il fera ! Macbeth est un exécuteur avide de puissance et de gloire qui sacrifie ses victimes  selon ses ambitions, ses peurs ou sa colère. Lady Macbeth est également une figure incontournable, de par sa célèbre culpabilité et le sang qu’elle a sur les mains. Elle provoque la répulsion d’autant plus qu’elle cache sa fureur. Les sorcières sont là pour ajouter  à ce cauchemar une  teinte de magie mais si elles n’ont semées que le malheur.  Ce couple au cœur de la tragédie nous fait peur avec ses mains tachées de sang, mais même si il nous fait peur nous pouvons éprouver de façon contradictoire de la compassion pour eux. Nous comprenons en effet qu’ils sont condamnés à vivre sur terre avec les tourments de l’enfer (souffrances, désespoir, folie).

On peut parfois laisser de coté les pièces de théâtre pour leur vocabulaire, la peur de l’ennui ou encore pour d’autres (mauvaises) raisons mais pas avec Macbeth ! Cette pièce de théâtre du début du 17ème siècle  est très accessible et agréable à lire. Les personnages sont bien construits et l’histoire est passionnante. La pièce est emplie de sentences morales et le crime ne restera pas impuni.  J’ai beaucoup aimé ce livre qui montre la méchanceté et prouve que la monstruosité n’est pas forcément innée mais peut être liée aux actes monstrueux que les personnages eux-mêmes ont subis. Des années après sa création cette pièce est toujours d’actualité.

 Shakespeare, WilliamMacbeth. J’ai lu, 01-07-2016. 90 p.

                                     

 

Luna BULTEL, 1ère1. 

Bienvenue dans le club des ratés !

Le roman Ça (tome 1), écrit par Stephen King en 1986 est l’un de ses célèbres romans (avec CarrieShining,…). Ça est un clown qui peut se transformer en toutes vos peurs… et vous quelle est votre peur ? Arriverez-vous à la combattre ?!

Source : http://www.allocine.fr/film/ fichefilm_gen_cfilm=144685.html

Pour commencer, c’est à Derry que nous retrouvons Georgie et son grand frère Bill. Georgie va se balader dehors sous la pluie avec le bateau en papier que son frère lui a conçu et fera la rencontre d’un clown prénommait « Grippe-Sou » qui se trouve dans un égout. Après une discussion avec celui-ci le petit garçon se fera déchiqueter le bras par ce clown qui paraissait gentil !

C’est après que l’histoire commence vraiment. Une enquête va s’en suivre et un groupe d’enfants vont se lier d’amitié et créer le « Club des ratés » qui comprend Bill, Richie, Beverly et quelques autres. Ils vont ensuite essayer de chercher l’auteur de la disparition du frère de Bill. Mais comment vont-ils rencontrer Ça ? Vingt-Sept ans plus tard le groupe, séparé par les années, va devoir se retrouver et à nouveau combattre cette créature. Avec les années tous ont oublié, sauf Mike, le seul du club a être resté à Derry. Dans quelles conditions vont-t-ils alors se retrouver ? De l’enfance à l’âge adulte, on apprend des détails sur la vie de chacun des membres du groupe. Certains ont subit du harcèlement, d’autres ont des parents surprotecteurs... Ils vont devoir survivre à l’été le plus effrayant de leur vie !

Stephen King a voulu écrire ce roman pour montrer que la peur est différente chez chacun de nous et qu’il est possible de la combattre. C’est ainsi qu’il a trouvé le nom de « Ça » pour symboliser toutes les formes que peut prendre la peur. La monstruosité se manifeste à travers Ça mais est également présente à travers le caractère de certains personnages, comme les 3 adolescents au début du livre qui vont jeter quelqu’un par dessus un pont, ou encore Henry Bowers, l’ennemi du club des ratés. La monstruosité réside aussi chez certains adultes. Stephen King met en scène une peur surnaturelle avec le clown qui est un monstre au sens propre, et une peur plus insidieuse puisqu’elle fait appelle aux formes de monstruosité plus rationnelles : le harcèlement, l’homophobie, l’inceste… qui sont bien réelles !

Pour ma part, j’ai bien aimé ce roman. Les scènes sont bien détaillées, on entre facilement dans le « Club des ratés » et on veut vite les aider. Le livre nous fait passer par différent sentiments : le stresse, l’empathie, la joie… Je vous le recommande (il est disponible au CDI) malgré des passages ennuyants et/ou répétitifs. On est cependant toujours dans l’ambiance de l’histoire et on veut savoir comment celle-ci va évoluer. Les passages où le groupe est réuni et ceux de l’enfance sont mes préférés car on y apprend plus de choses et l’atmosphère est plus effrayante car ils sont davantage confrontés au clown.

Source : https://www.factoryent.com/ IT-SS-Georgie-Blood-Spattered- Diecast-Boat-2018-p/sdcc18itssg.htm

Pour finir, les 2 derniers film (2017 et 2019) ne sont pas très fidèles au roman contrairement au téléfim de 1990. Les téléfilms commencent aussi par l’âge adulte pour finir par l’enfance et des scènes sont ressemblantes et peuvent nous aider à comprendre le déroulement de l’histoire et visualiser les personnages. Cependant les films récents sont intéressants pour le nouveau public, on y retrouve toujours notre club des ratés préféré, les effets spéciaux sont de meilleurs qualités et le clown y est, selon moi,  plus effrayant.

 

King, StephenÇa (tome 1)799 p.

Théo Herman, 1ere1

Veux-tu être mon ami ?

Source : https://booknode.com/ca _tome_1 _3_0845632

Stephen King est un maître incontesté du suspense et de l’épouvante. Il fait partie de ces écrivains qu’il n’est plus besoin de présenter. Carrie, CujoSimetierre, Shinning…  sont autant de romans et de films adaptés de ses histoires et de ses nouvelles mondialement célèbres.

Ça  (tome 1) a été publié en 1986 et sera le roman le plus vendu cette année-là aux Etats-Unis. C’est un roman mêlant horreur et imaginaire, mais il aborde plus particulièrement des thèmes déjà d’actualité à l’époque à laquelle se déroule la première partie du roman, en 1957, et pendant la seconde époque, celle des années 80, à savoir le harcèlement, le racisme, l’homophobie et la violence conjugale. Dans ce livre le « Monstre » apparaît sous la forme d’un clown, donc un personnage qui est censé être sympathique et joyeux, surtout avec les enfants, mais qui se révèle être en fait imprévisible, effrayant et sans pitié pour les gamins naïfs et influençables, en prenant souvent l’aspect de personnes disparues pour pourvoir les attirer.

Dans un premier temps, ce roman nous révèle les secrets de la ville de Derry. L’histoire commence en 1957, année où « la terreur s’incarna dans un bateau en papier journal ». Un jour de forte pluie, un jeune garçon, Georgie, court gaiement le long d’un trottoir à côté de son bateau de papier que lui a construit son grand frère Bill; le bateau descend rapidement au fil de l’eau qui coule dans le caniveau puis disparait dans une bouche d’égout. L’enfant met un genou à terre, se penche vers le trou sombre en espérant apercevoir et récupérer son jouet et voit deux yeux jaunes le fixer. Un clown nommé « Grippe-Sou » apparaît dans la pénombre, un immense sourire carnassier sur son visage maquillé, tenant dans une main un lot de ballons colorés et dans l’autre le bateau en papier. Qu’arrivera-t-il à Georgie après avoir rencontré le clown ? Quels souvenirs, quelles angoisses et quelles terreurs resurgirons de cette rencontre entre le bien et le mal ?

Par la suite le récit nous fait rapidement découvrir des jeunes adolescents très proches et unis (qui formeront un groupe qu’ils appelleront le « Club des ratés » ). 28 ans plus tard ils se retrouveront pour revivre un passé terrifiant qui se répétera dans leur présent et fera remonter la terreur de leur enfance.

De manière générale l’auteur détaille énormément les scènes et décrit longuement les personnages, ce qui peut devenir souvent lassant. Il utilise beaucoup d’aller-retours dans le temps, ce qui peut être compliqué pour le lecteur mais est en fait nécessaire pour comprendre le bon déroulement de l’histoire, en entremêlant passé, présent et futur.     

Source : https://www.ecranlarge.com/films /news/996956

Je vous conseille de lire ce livre si vous aimez les histoires qui font peur et qui peuvent vous mettre dans la peau des personnages et ainsi comprendre ce qu’ils ressentent. De plus, cette histoire met en avant certains problèmes de société tel que le racisme, la violence conjugale, qui sont encore malheureusement présents de nos jours. Mais le roman reste tout de même très compliqué à lire, principalement à cause des descriptions qui s’étalent sur un grand nombre de pages et aussi parce que le récit se perd régulièrement dans le flux temporel.

King, Stephen. Ça (tome 1). Ça (tome 1)799 p. 638p.   

Manon LAVARDE 1ère1 

Le guerrier monstrueux

 

Le Sorceleur                            Source : https://www.pinterest.fr/explore/le-sorceleur-3/

Le Sorceleur , Le Dernier Voeu est un roman de fantaisie écrit par Andrzej Sapkowski. Cet ouvrage raconte les péripéties d’un sorceleur nommé Geralt De Riv ainsi que les rencontres qu’il fait tout au long de son périple. Un Sorceleur est un humain devenu mutant à cause de l’épreuve des herbes : une épreuve ou peu d’humains survivent. Un Sorceleur est aussi un guerrier impitoyable utilisant armes et magie pour se battre et se sortir des situations les plus compliquées. Ils ont été créés pour vaincre les autres monstres comme des vampires car ils sont très puissants. Mais Les Sorceleurs sont considérés comme des tueurs à gages sans pitié et sans émotions alors qu’en réalité ce n’est qu’un préjugé car ils aident les personnes. Le monde dans lequel Geralt vit est rempli de monstres, de malédictions en lien avec la magie et le fantastique. Il est souvent sollicité par des gens, que se soit des paysans ou des rois, pour les aider à tuer ces monstres ou réaliser d’autres tâches plus ou moins complexes.

Le roman est varié. On y trouve de l’action, ce n’est pas ce qui manque dans ce livre, mais aussi du suspense. L’histoire est facile à comprendre et très fluide. J’ai beaucoup aimé le roman car la version jeu vidéo – intitulée The Witcher – ressemble au roman. Le livre contient aussi des références à certains contes comme Blanche Neige. En effet Geralt va aider des personnes qui ont une histoire ou des objets qui rappellent l’univers du conte (miroir magique, sept gnomes…). C’est un recueil de nouvelles ce qui implique que l’histoire n’est pas répétitive et les scènes ne sont pas identiques. Ce recueil vous fera ainsi utiliser votre imagination, ainsi chacun aura sa propre vision à propos de Geralt. L’ouvrage est de plus en plus rythmé grâce aux événements et rencontres que fait le personnage principal, c’est ce qui m’a donné envie de continuer l’histoire. La nouvelle que j’ai plus aimée est la première. Elle m’a de suite mis dans l’ambiance du livre et l’action arrive très rapidement. Le suspense s’installe de plus en plus dans la nouvelle et elle nous montre dès le début que Geralt est très puissant. On peut constater que les Sorceleurs sont des monstres en apparence physique (yeux de chat…) mais ils gardent une conscience humaine. Les monstres sont plus les personnes qui ont subi une malédiction, un sort et qui ne n’ont plus qu’un seul objectif, celui de tuer.

Je pense que ce recueil peut facilement attirer les lecteurs qui aiment l’univers fantastique et à ceux qui aiment l’action. Je recommande d’autant plus l’ouvrage à ceux qui ont joué à la version vidéo car le livre va vous apporter plus de précisions sur l’histoire de Geralt. C’est ce qui m’a donné envie de lire cet ouvrage et je n’ai pas été déçu. J’ai remarqué que le Geralt De Riv littéraire est le même que celui de la version numérique et j’ai eu la même envie de continuer le jeu tout comme le livre. L’ambiance créée par l’auteur donne aussi envie de continuer et d’en apprendre plus sur l’univers et le personnage principal. C’est aussi l’un des seuls livres qui m’a donné envie de le lire et d’en parler positivement !

Sapkowski, AndrzejSorceleur : le dernier vœu, Tome 1. Milady, 01-04-2011. 381 p.

Denis Hugo 1ère1