L’étiquetage nutritionnel

Lire les étiquettes sur les emballages des aliments est un véritable casse-tête. Pourtant connaitre la composition des ces aliments  permettrait peut être de changer les comportements alimentaires à risque pour la santé ( taux de graisses, sucre, sel …) .

étiquetage de biscuits

étiquetage  de biscuits

Peu d’entre nous comprennent le sens des nombreuses inscriptions figurant sur ces emballages .

Une trilogie de vidéos pédagogiques lève le voile sur les mystères de l’étiquetage nutritionnel.

Avec sa trilogie « L’Odyssée de l’étiquetage », la chaire ANCA en partenariat avec Louis-Georges Soler, directeur de l’unité de recherche INRA ALISS du lidex ALIAS, a souhaité décrypter et faire la lumière sur les systèmes d’information nutritionnelle trouvés sur les emballages alimentaires

Pour suivre la trilogie de vidéos, rendez-vous sur :www.universite-paris-saclay.fr/fr/actualite/lodyssee-de-letiquetage-nutritionnel

ÉPISODE I

Destination logo

Episode I

Présente les caractéristiques de l’étiquetage nutritionnel obligatoire et ses effets sur le consommateur.

 

ÉPISODE II

La constellation logo

Episode II

Introduit les étiquetages additionnels retrouvés à l’avant des paquets.

ÉPISODE III

La matrice des logos

Episode III

Analyse et compare les différents systèmes d’étiquetage.

Voici la première vidéo:

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=ijXQi5LiEh4[/youtube]

L’étiquetage en bref :etiquetage_en_bref_1_

L’Océan, ma planète… et moi !

 La Fondation La main à la pâte a développé le projet « L’Océan, ma planète… et moi ! » destiné tant à l’école primaire (CM1, CM2) qu’au collège (6ème, 5ème).

 L’Océan, ma planète… et moi ! est un projet d’éducation au développement durable sur le thème de l’océan. Il s’agit d’un  projet pluridisciplinaire (sciences, histoire, géographie, mathématiques, instruction civique ,TICE…) mettant en avant l’activité des élèves par le questionnement, l’étude documentaire, l’expérimentation et le débat.

L’EDD (éducation au développement durable ) permet d’appréhender la complexité du monde dans ses dimensions scientifiques, éthiques et civiques. Transversale, elle figure dans les programmes d’enseignement (  lire l’article pour en savoir plus sur le développement durable)

Pourquoi étudier l’océan à l’école ?

L’océan est un milieu très stable depuis au moins 100 millions d’années… 

Mais l’ Homme, par ses activités vient changer cet équilibre : en 100 ans l’océan est devenu 30% plus acide, il sera  50% plus acide à la fin de ce siècle …

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L’acidification des océans est un problème majeur, lié au réchauffement climatique, la biodiversité des océans est menacée.

L’acidification des océans met en danger la faune et la flore marine  :les organismes marins qui produisent des coquilles ou des squelettes à partir du carbonate de calcium minéral (CaCO3) seront les plus affectés par l’acidification des océans. Les coraux sont menacés de disparition.

Si rien n’est fait,en 2050, il ne restera plus beaucoup de récifs coralliens.

La grande quantité de déchets  capable d’atteindre le fond de l’océan profond est un problème majeur dans le monde entier ….Avec 6,4  millions  de tonnes de déchets entrant dans les océans chaque année, Il est urgent d’agir!!!

Il est grand temps de prendre conscience de l’importance  des océans et de leur fragilité.

Sur le site « L’Océan, ma planète… et moi ! » , dans l’espace enseignants vous pourrez:

Découvrir le projet: contexte, objectifs, résumé, présentation powerpoint…

Consulter le module pédagogique en ligne: séquences de classe, fiches documentaires, vidéos…

Télécharger les fiches documentaires: ces fiches peuvent être projetées ou photocopiées

Accéder aux animations multimédias: ces animations peuvent être utilisées en classe ou en autonomie à la maison.

Lire la bibliographie: littérature jeunesse, documents scientifiques ou pédagogiques autour des transports et de l’écomobilité.

 Les éditions Le Pommier sont partenaires de ce projet. Ils y contribuent  en éditant le guide du maître et en permettant sa mise en ligne en accès gratuit sur internet.

Ce guide de 240 pages  permet à l’enseignant de construire son propre parcours pédagogique. Trois séquences sont proposées: l’océan et le climat( 10 séances), l’océan milieu de vie(9 séances), l’océan et l’Homme( 10 séances)

Les séances comportent des conseils et des fiches à distribuer aux élèves.

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source partielle de l’article: http://www.fondation-lamap.org/fr/ocean

Un scénario pour réconcilier la Terre et ses origines

Un scénario pour réconcilier la Terre et ses origines

© Asmaa Boujibar Collision d'un corps rocheux avec la Terre primitive, conduisant à la pulvérisation de croûte terrestre.

© Asmaa Boujibar
Collision d’un corps rocheux avec la Terre primitive, conduisant à la pulvérisation de croûte terrestre.

C’est une vieille énigme que des chercheurs du CNRS et de l’Université Blaise Pascal pensent avoir enfin résolue. Les scientifiques butaient sur des différences de composition chimique entre notre planète et une classe de météorites primitives, les chondrites à enstatite, considérées comme des reliques du matériel primordial ayant formé la Terre. En s’appuyant sur des expériences en laboratoire et sur des modélisations, cette équipe propose pour la première fois un scénario complet qui rend compte de ces différences : les collisions qui ont construit la Terre l’ont aussi amputée à répétition d’une fraction de sa masse, faisant évoluer sa composition chimique. Ces travaux sont publiés le 23 septembre 2015 dans la revue Nature Communications.

Comme toutes les planètes du système solaire, la Terre s’est formée par accrétion, c’est-à-dire par l’agglomération progressive de matériaux sous l’effet de la gravitation. La désintégration radioactive précoce et les impacts provoqués par la chute de ces matériaux sur la planète en formation ont généré sa fusion jusqu’à des profondeurs assez importantes pour permettre la ségrégation d’un noyau riche en fer, surmonté d’un manteau rocheux et d’une croûte. Aujourd’hui, les échantillons terrestres auxquels nous avons accès se réduisent à la croûte et à quelques fragments de manteau portés à la surface au hasard des mouvements convectifs. La composition chimique globale de notre planète reste méconnue et il faut donc utiliser des indices indirects (comme la densité des couches successives, déduite de la propagation des ondes sismiques), complétés par l’étude des météorites….

voir l’article du CNRS en entier:Comme toutes les planètes du système solaire

Première spermatogenèse de l’Homme obtenue in vitro

Première spermatogenèse humaine obtenue in vitro

Plusieurs équipes dans le monde tentent depuis plus de quinze ans de réaliser in vitro une spermatogenèse humaine.

Obtenir des spermatozoïdes humains complets in vitro à partir de prélèvements effectués chez des hommes infertiles ?
Cette première mondiale vient d’être réalisée par Philippe Durand, directeur scientifique de Kallistem et ancien directeur de recherche Inra, et Marie-Hélène Perrard, chargée de recherche CNRS2, co-fondatrice de Kallistem start-up issue de l’Institut de génomique fonctionnelle de Lyon (CNRS/Inra/Ecole normale supérieure de Lyon/Université Claude Bernard Lyon )
Elle a développé une technologie de thérapie cellulaire permettant la différenciation des cellules souches germinales afin de produire, hors du corps, des spermatozoïdes morphologiquement normaux.
Leur technologie a fait l’objet d’un dépôt de brevet publié en juin 2015. Elle a été présentée lors d’une conférence de presse le 17 septembre 2015, à Lyon.

Quelques rappels:

La spermatogenèse ?

Chaque testicule est   constitué de nombreux tubes fins : les tubes séminifères, dont la longueur totale est d’environ 250 mètres.
La spermatogenèse est un  processus physiologique complexe et long qui dure 72 jours; elle a lieu dans les tubes séminifères.

On voit ici les bords d’un tube séminifère (bleu) renfermant les futurs spermatozoïdes (violet).Au centre sont visibles quelques spermatozoïdes et leurs flagelles.

Coupe d’un testicule humain (schéma source svt ac-Dijon)

 1/production des spermatozoïdes par les tubes séminifères (Ø : 300 à 400) 2/ production des hormones androgènes (testostérone principalement) par les cellules interstitielles

La spermatogenèse est continue, de la puberté jusqu’à la mort et permet la production de millions de spermatozoïdes à partir de cellules germinales souches : les spermatogonies. Ces cellules périphériques se multiplient par mitoses et un grand nombre d’entre elles rentrent en méiose avant de se transformer en spermatozoïdes.

Les cellules germinales sont entourées par les expansions des cellules de soutien qui jouent aussi un rôle nourricier nommées cellules de Sertoli.

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Ces deux spécialistes savaient déjà isoler les « tubes séminifères » (lieu de production des spermatozoïdes) sans altération et à partir de tissus testiculaires.
Cependant, le confinement de ces tubes séminifères n’était pas suffisamment efficace et stable pour qu’ils fonctionnent in vitro pendant toute la durée de la spermatogenèse.
Grâce à une collaboration avec Laurent David, professeur de l’université Claude Bernard Lyon 1, membre du laboratoire Ingénierie des matériaux polymères (CNRS/Université Claude Bernard Lyon 1/Insa/UJM), les chercheurs ont pu assurer un confinement propice des tubes séminifères pour une spermatogenèse intégrale très proche des conditions in vivo

 © Kallistem/CNRS / Marie-Hélène PERRARD Taille maximale : Référence : 2015N01771 [Diaporama] Diaporama [Ajouter à ma sélection] Ajouter à ma sélection [Imprimer la fiche] Imprimer la fiche [Supprimer de la liste] Supprimer de la liste Légende : Un des spermatozoïdes humains développés in vitro à partir de spermatogonies prélevées chez un individu.

© Kallistem/CNRS / Marie-Hélène PERRARD

Un des spermatozoïdes humains développés in vitro à partir de spermatogonies prélevées chez un individu

Des pistes thérapeutiques  sont attendues….

Les indications de la technologie de thérapie cellulaire Artistem® concernent des patients qui ont des cellules souches germinales mais ne produisent pas de spermatozoïdes( enfants pré-pubères soumis à des traitements pouvant entrainer une stérilité…. patients adultes  ne produisant pas de spermatozoïdes mais possédant des cellules souches germinales…)

Avant de confirmer la possibilité de telles applications, la qualité des spermatozoïdes produits devra être analysée.

Tout d’abord, à partir des modèles de rongeurs, les ratons nés à partir de spermatozoïdes formés in vitro seront étudiés d’un point de vue physiologique et comportemental pour vérifier notamment la normalité des organes et la capacité à se reproduire. Puis, des gamètes humains seront étudiés d’un point de vue biochimique et épigénétique. Conformément à la réglementation, des évaluations cliniques seront effectuées ensuite.

voir l’article complet du CNRS

 Kallistem a été créé en 2012 dans le but de prévenir et de traiter l’infertilité masculine

Kallistem a développé en collaboration avec ses partenaires deux technologies différentes de culture cellulaire spécifiques pour la prévention de la fertilité et le traitement de l’infertilité masculine:

Application thérapeutique : Artistem®

Bio-AlteR® : Culture Cellulaire Testiculaire en 3D

sources partielles de l’article CNRS Kallistem