Les dangers du volcanisme et leur prévention par JM Bardintzeff

La vie près des volcans n’est pas toujours paisible.

En cas d’éruption la population est soumise à divers dangers dont certains peuvent être fatals…

Futura-Sciences a rencontré Jacques-Marie Bardintzeff, docteur en volcanologie, pour qu’il nous parle de ces menaces.

33166d47bd_bardintzeffJacques-Marie Bardintzeff   Volcanologue – Ecrivain

volcan

 

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source futura sciences

Homo naledi, une nouvelle espèce du genre Homo ?

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Homo naledi, une nouvelle espèce du genre Homo ? L’épopée commence en 2013 lorsque deux jeunes spéléologues s’aventurent dans la grotte Rising Star, à quelque 50 km de Johannesburg. Ils descendent dans une salle, la salle Dinaledi où ils trouvent … Continuer la lecture

Sibérie: un nouveau virus géant découvert

 Aprés Mimivirus découvert en 2003 voici Mollivirus sibericum, le nouveau virus géant découvert dans le  permafrost de Sibérie.

NB:Les virus sont par nature extrêmement petits ( de l’ordre d’un dixième de micromètre), ils sont totalement invisibles au microscope optique.

Ces nouveaux virus géants, véritables monstres mesurent environ 1 micromètre et sont visibles au microscope,ils rivalisent en taille avec les bactéries.

Les virus géants seraient donc présents partout sur la planète;leur existence même ait été ignorée jusque très récemment.

Pourquoi ? « Parce que, depuis le milieu du XIXe siècle, on a toujours détecté les virus en les faisant passer par des filtres de plus en plus petits, explique Jean-Michel Claverie. Les gros virus restaient donc bloqués avec les bactéries et n’étaient pas identifiés. »

Les Virus géants sont retenus sur le filtre avec les bactéries

Mollivirus sibericum date de 30 000 ans et est d’un genre totalement nouveau. Il a été découvert  dans le même échantillon de permafrost2 de Sibérie, datant de 30 000 ans, d’où avait déjà été isolé Pithovirus.

Après les Megaviridae (représentées par Mimivirus découvert en 2003), les Pandoraviridae (découverts en 2013) et le Pithovirus (décrit en 2014), c’est désormais une quatrième famille de virus géants, infectant les amibes du genre acanthamoeba, qui a été mise au jour par l’équipe de chercheurs à l’origine de la découverte de Pithovirus.

virus géant

© IGS CNRS/AMU Microscopie électronique à balayage des particules des 4 familles de virus géants désormais connues. Les plus grandes dimensions vont approximativement de 0,6 micron (Mollivirus) à 1,5 micron (Pandoravirus)

Microscopie, génomique, transcriptomique, protéomique et métagénomique4, ont permis aux chercheurs de dessiner un portrait détaillé de ce nouveau virus, Mollivirus sibericum. Ces travaux sont publiés dans PNAS le 7 septembre 2015( article détaillé du CNRS)

L’histoire des virus géants a commencé en 2003,d’autres virus géants se cachent-ils encore dans le permafrost?

Les chercheurs étudient désormais des couches plus anciennes du sol sibérien, dans une région qui devrait leur permettre d’atteindre – 1 million d’années.

Des implications importantes en termes de santé publique.

Les résultats de l’analyse métagénomique de cet échantillon de permafrost, qui montre une concentration extrêmement faible du Mollivirus (de l’ordre de quelques parties par million), ont aujourd’hui des implications importantes en termes de santé publique. Quelques particules virales encore infectieuses peuvent en effet être suffisantes, en présence de l’hôte sensible, à la résurgence de virus potentiellement pathogènes dans les régions arctiques de plus en plus convoitées pour leurs ressources minières et pétrolières et dont l’accessibilité et l’exploitation industrielle sont facilitées par le changement climatique.

source partielle: CNRS

Climat :mesurer l’impact des éruptions volcaniques

Les grandes éruptions volcaniques éjectent dans la stratosphère des quantités considérables de soufre qui, après conversion en aérosols, bloquent une partie du rayonnement solaire et tendent à refroidir la surface de la Terre pendant quelques années.

Une équipe internationale de chercheurs vient de mettre au point une méthode, présentée dans la revue Nature Geoscience, pour mesurer et simuler avec précision le refroidissement induit par ces grandes éruptions.

ll y a environ 750 ans, un puissant  volcan, le SAMALAS  situé sur l’île de Lombok en Indonésie a éclaté sur Terre : ce fut le coup d’envoi d’une séculaire vague de froid connue comme le Petit Âge de glace !!!

Le petit âge de glace est une période climatique froide survenue en Europe et en Amérique du Nord ( de 1300 à1860 environ): avancées  des glaciers, minima de températures moyennes très nets.

Elle succède à l’optimum climatique médiéval (OCM), une période plus chaude.


http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/5/56/2000_Year_Temperature_Comparison_fr.png@ GWart

L’éruption du volcan Pinatubo, survenue en juin 1991 et considérée comme la plus importante du 20ème siècle, a injecté 20 millions de tonnes de dioxyde de soufre dans la stratosphère et provoqué un refroidissement global moyen de 0,4°C.

Pinatubo est un volcan actif situé dans l’ouest de l’île de Luçon aux Philippines, à moins d’une centaine de kilomètres au nord-ouest de la capitale Manille. Considéré comme éteint et recouvert d’une épaisse forêt tropicale habitée par des milliers de personnes de l’ethnie Aeta, le volcan se réveille en juin 1991 après 500 ans de sommeil.

Pinatubo: éruption de 1991

Pinatubo: éruption de 1991

 

 

Pour quantifier le refroidissement temporaire induit par les grandes éruptions de magnitude supérieure à celle du Mont Pinatubo survenues ces 1 500 dernières années, les scientifiques ont généralement recours à deux approches : la dendroclimatologie, basée sur l’analyse des cernes de croissance des arbres, et la simulation numérique en réponse à l’effet des particules volcaniques. Mais jusqu’à maintenant ces deux approches fournissaient des résultats assez contradictoires, ce qui ne permettait pas de déterminer avec précision l’impact des grandes éruptions volcaniques sur le climat.
Aujourd’hui, des chercheurs de l’Université de Genève (UNIGE), de l’Institut de recherche pour le développement (IRD), du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) sont parvenus à réconcilier les deux approches .
Ces résultats ouvrent la voie à une meilleure évaluation du rôle du volcanisme dans l’évolution du climat.

source partielle: communiqué du CNRS