L’activité humaine pourrait doubler la fréquence d’El Niño

 Une étude internationale (IRD/CNRS/UPMC/MNHN ) vient de montrer que l’un des effets du réchauffement global pourrait être un doublement de la fréquence des événements El Niño.

 1/ El Niño?

El Niño cause des dérèglements climatiques (ouragans, inondations) et les conséquences sur les ressources peuvent être très importantes.

  El Niño se produit de manière cyclique dans le Pacifique: une diminution anormale des alizés dans l’océan Pacifique se traduit par une diminution voire une inversion des courants tropicaux, qui modifie en retour le climat : ce sont les fameux évènements ENSO (de l’espagnol El Nino et de l’anglais Southern Oscillation).

  • EL NINO est le surnom  donné par les pêcheurs péruviens au réchauffement catastrophique de leurs eaux côtières, qui survient tous les trois à sept ans environ et qui culmine en Décembre, vers Noël.
  • E.N.S.O est l’acronyme d’El Niño Southern Oscillation, nom donné par les climatologues et océanographes au XXème siècle aux variations inter annuelles de la circulation océanique et atmosphérique observées à l’échelle de l’ensemble du Bassin Pacifique équatorial et tropical.

04-elninopheno

Pour en savoir davantage sur El Niño

2/ Des précisions sur cette étude : communiqué de presse | Marseille | 21 janvier 2014:
« Une étude internationale, à laquelle ont participé des chercheurs du Laboratoire d’océanographie et du climat : expérimentations et approches numériques (IRD/CNRS/UPMC/MNHN), évalue pour la première fois l’impact des activités humaines sur l’occurrence des événements climatiques extrêmes dans l’océan Pacifique. Elle montre ainsi que l’un des effets du réchauffement global pourrait être un doublement de la fréquence des événements El Niño extrêmes au cours du XXIe siècle. Ces résultats sont publiés dans la revue Nature Climate Change le 19 janvier 2014.

Le littoral du nord du PérouFentes de dessiccation dans un fond de lagune au Pérou après les inondations de 1983 dues à un épisode El Niño extrême. Ces épisodes pourraient être plus fréquents à l’avenir, avec environ un par décennie. © L. Emperaire, IRD

Des perturbations climatiques extrêmes difficiles à prévoir…
Caractérisés par un réchauffement anormal dans le Pacifique Est, les événements El Niño constituent des fluctuations climatiques majeures du climat global. A la différence des épisodes classiques, les El Niño extrêmes se caractérisent par un déplacement des eaux chaudes et des précipitations qui leur sont associées du Pacifique Ouest jusqu’au Pacifique Est, région habituellement froide et sèche. Ce fut en particulier le cas de l’événement El Niño de 1997-1998, surnommé « événement climatique du siècle », et de celui de 1982-1983…. » voir le communiqué en entier ici cp_el_nino_extremes_nature_climate_change

Le cannibalisme de la punaise Macrolophus pygmaeus inscrit dans son ADN

Des chercheurs de l’IRD viennent de montrer que  le cannibalisme de la  punaise « Macrolophus pygmaeus » serait inscrit dans ses gènes

La punaise « Macrolophus pygmaeus »?

Cette punaise assure un contrôle effectif de l’aleurode.

On l’utilise en protection biologique contre l’aleurode depuis 1994 .

NB:Les aleurodes sont de petites mouches blanches venues de la zone tropicale qui ont récemment envahi tout le bassin méditerranéen et occasionnent des dégâts notamment sur les plants de tomate.

la-punaise-macrolophus-pygmaeusMacrolophus pygmaeus @IRD O. Bonato

 

« Macrolophus pygmaeus » est cannibale : elle est zoophytophage ( elle se nourrit à la fois de plantes et d’autres insectes)… 60 à 70 % des individus( mâles et femelles) ont invariablement recours au cannibalisme….

Le cannibalisme de Macrolophus pygmaeus la rend-t-elle moins efficace?

Voir les travaux des chercheurs de l’IRD: Actualité scientifique n°450

Quel bilan en Haïti, 4 ans après le Séisme de 2010 ?

Quatre ans après le séisme du 12 janvier 2010 (316 000 personnes tuées, 300 000 blessées, 1,3 million de personnes déplacées, 97 294 maisons détruites et 188 383 endommagées ; source USGS), quel est le bilan sur la société haïtienne ?

p05-HaitiAvec autorisation de l’IRD; © IRD / C. Zanuso Port-au-Prince en 2011

  • Tout d’abord, quelques rappels sur ce séisme en Haïti :

Après la pauvreté, les ouragans, les inondations … un puissant séisme  a dévasté Haïti le 12/01/2010.

Où se trouve Haïti ? carte 1 2Source

Haïti occupe la partie ouest de l’île d’Hispaniola (en rose ci dessus).

Haïti se trouve dans une zone sismique très connue : Près de 90 % des séismes mondiaux, sont liés à la tectonique des plaques(voir le cours) Haïti est concerné par ces mouvements tectoniques.

Rappel sur les séismes : Les périodes calmes, sans secousses sismiques, ne correspondent pas à une absence d’activité. Les failles résistent d’abord aux contraintes: elles accumulent de l’énergie (pendant plusieurs dizaines ou centaines d’années )avant de la restituer très brutalement. Lors d’un séisme, des cassures se produisent en profondeur (foyer ), l’énergie libérée se propage sous forme d’ondes sismiques dans toutes les directions .

NB :L’épicentre est le point de la surface de la Terre où le séisme est le plus important

« Des mesures GPS effectuées à partir de 2003 avaient révélé que les failles actives étaient bloquées et qu’une déformation élastique s’accumulait » source CNRS.

D’autres séismes importants ont déjà touché Haïti:

  •  en 1751 et 1771 (détruisant Port au Prince)
  • en 1842(destruction de Cap Haïtien)
  • en 1887 et 1904 dans le nord de Haïti
  • en 1946 dans le nord-est de la République Dominicaine (avec tsunami dans la région de Nagua).

Les caractéristiques du séisme du 12 janvier 2010 (Source USGS ) :

  • Magnitude : 7
  • Profondeur (épicentre) : 13 km
  • Distance de l’épicentre : 25 km de PORT AU PRINCE (Haïti)

Le séisme d’Haïti du 12 janvier 2010 s’est produit vers 17h (heure locale) sur la limite entre la plaque Caraïbe et la plaque Nord-Américaine.

Nous savons que la plaque Caraïbe coulisse vers l’est par rapport à la plaque Nord Américaine (environ 20 mm par an ). sans titre2 4

L’île d’Hispaniola se situe entre ces deux plaques tectoniques.

Dans cette zone, les failles sont des décrochements sénestres. (Voir ci-dessus) Le séisme a été provoqué par la rupture de la faille d’Enriquillo (cette faille traverse la ville de Port-au-Prince). sans titre1« Contexte tectonique du séisme du 12 Janvier (frontière nord de la plaque Caraïbe). D’après Nathalie Feuillet, thèse, IPGP-Univ. Paris diderot, 2000. »source_communique_OVSM_haiti.pdf

La rupture a concerné 70 km de cette faille , le glissement était de l’ordre de 1 à 2 m. sans titre15 Cette faille n’avait pas produit de séismes importants au cours de ces dernières dizaines d’années. Elle est probablement en cause en 1751 et 1770 (séismes ayant détruits la ville de Port au Prince.)

L’ampleur des dégâts s’explique par plusieurs facteurs :

  •  la magnitude (M=7.0) importante de ce séisme (donc l’énergie libérée).
  • la proximité de Port Au Prince par rapport à l’épicentre du séisme.
  • la grande fragilité des bâtiments face aux séismes.

– En 2010, après ce séisme, la terre a continué de trembler… Depuis l’événement principal de magnitude 7, les réseaux de surveillance sismique ont enregistré de nombreuses répliques (certaines approchant la magnitude 6 ) au voisinage de la section de faille qui a rompu.

– Un nouveau tremblement de terre important de magnitude 6 a ébranlé le sol haïtien le 20 Janvier 2010, selon l’institut de géophysique américain (Usgs) :http://earthquake.usgs.gov/earthquakes/eqinthenews/2010/us2010rsbb/)

– Malheureusement d’autres séismes importants se produiront probablement dans le futur.

 » Pour mieux évaluer les risques, des observations sismologiques, géophysiques, tectoniques post-sismiques sont nécessaires. Les laboratoires se mobilisent pour échanger informations et analyses au sein de la cellule d’intervention post-sismique du CNRS-INSU, et pour décider des actions possibles. Une annonce devrait être faite dans les prochains jours. » Source CNRS.

Documents annexes : – Communiqué de l’Observatoire Volcanologique et Sismologique de la Martinique sur le séisme d’Haïti (M=7) du 12 janvier 2010 : http://www.ipgp.fr/files_lib/820_communique_OVSM_haiti.pdf – Voir le séisme sur USGS : http://earthquake.usgs.gov/earthquakes/recenteqsww/Quakes/us2010rja6.php#details

  • Quatre  ans après,malgré les aides apportées, le bilan reste encore lourd : baisse des revenus, inégalités sociales aggravées….

145.000 personnes continuent de vivre dans des camps de fortune....

« Tant qu’il y a des gens dans les camps de déplacés, l’opération globale de reconstruction n’est pas finie » précise Édouard Beigbeder, représentant de l’UNICEF en Haïti depuis juin 2012.

Le pays est exposé à des crises alimentaires chroniques.

Il connaît les niveaux les plus faibles pour l’approvisionnement en eau et la couverture sanitaire dans les Amériques …

Epidémie de choléra (déclarée en Octobre 2012): 696922 cas présumés de choléra et 8531 morts au 4 janvier 2014 , 45000 nouveaux cas prévus en 2014( ministère haïtien de la santé) 

« Dans le contexte de l’épidémie de choléra, il est impératif d’assurer la continuité des services de base d’eau et d’assainissement afin d’éviter une aggravation de la situation sanitaire, notamment dans les camps d’hébergement… » a déclaré Edouard Beigbeder.

 

Voir le rapport d’Amnesty internationalici, doc PDF

L’IRD ( Institut de recherche pour le développement)  vient de publier  un état des lieux :

« Grâce à deux enquêtes menées auprès des ménages haïtiens, l’une en 2007 et l’autre en 2012, les scientifiques ont pu comparer leurs conditions de vie pré et post-séisme. Le constat est accablant : leurs revenus ont baissé de plus de 50 %, le nombre de jeunes en âge d’étudier qui travaillent a augmenté, les inégalités sociales ont explosé… La vulnérabilité de certains ménages s’est aggravée à la suite du séisme, laissant une population encore plus fragile face à de nouveaux désastres (inondations, épidémies, etc.)

Un avant et un après-séisme : Dans le cadre d’un programme soutenu parl’ANR et la Banque mondiale, les chercheurs de l’Institut Haïtien de Statistique et de l’IRD ont comparé les résultats d’une enquête sur les conditions de vie des ménages après le séisme, réalisée auprès de 20 000 personnes dans tout le pays en 2012, à ceux d’une précédente enquête statistique menée en 2007. Ces enquêtes offrent deux instantanés de la situation des ménages à cinq ans d’intervalle, qui permettent de décrire l’évolution globale de la société, et plus particulièrement du marché du travail, avant et après le séisme…. »

voir la suite ici : Actualite scientifique n°449 Source IRD

 l‘UE (union Européenne) fait le bilan de l’aide apportée

L’UE a récemment annoncé qu’elle allait octroyer 420 millions d’euros à Haïti entre 2014 et 2020 au titre du 11e Fonds européen de développement (FED). Cette aide ciblera quelques domaines clefs: éducation, réforme de l’État, modernisation de la fonction publique, aménagement urbain et infrastructures, sécurité alimentaire et nutrition.

« Dès le premier jour, l’Union européenne a répondu aux besoins de la population haïtienne, en lui fournissant une aide humanitaire immédiate de grande ampleur et en renforçant son aide au développement. À ce jour, l’action de l’UE a contribué à sauver des vies, à fournir des abris, de la nourriture et des soins de santé, à reconstruire des routes, des écoles et des hôpitaux et à soutenir les autorités haïtiennes dans le processus de reconstruction du pays. Non contente de réagir à la crise humanitaire consécutive au tremblement de terre, l’Union européenne a continué de fournir à Haïti une aide à la coopération visant à éradiquer la pauvreté, à améliorer les conditions de vie et à encourager un développement socioéconomique durable.L’aide de l’UE concerne un Haïtien sur deux… » ( voir la suite ici MEMO-14-3_FR)

Des améliorations continuent d’être apportées au système de santé, davantage d’enfants sont scolarisés, près de 90% des déplacés ont quitté les camps et l’activité économique a repris, ce qui permet à Haïti de commencer à sortir de la crise pour s’acheminer vers un développement à long terme (source ONU)

Reconstruire Haïti en investissant dans la jeunesse:

Aujourd’hui 77 %  des enfants sont  inscrits à l’école primaire ( 48 % il y a 5 ans)

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=7hkb1C0l_K0[/youtube]

Cependant, Il reste encore beaucoup à faire pour Haïti et son peuple

« Nous devons redoubler d’efforts pour aider Haïti à bâtir un avenir plus stable et plus prospère pour tous les Haïtiens »  a précisé M Ban Ki-moun à l’occasion de la commémoration du quatrième anniversaire du tremblement de terre en Haïti

Pollution en Chine: de nouvelles images vues de l’espace

La Chine est au premier rang des pays en développement et des émetteurs de GES au monde.

La pollution, un revers de l’industrialisation rapide?

La  pollution en Chine est un  enjeu de santé publique: chaque année, de nombreux décès( 300000 par an ) sont dus à la pollution atmosphérique… 

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x169qbb_la-pollution-paralyse-une-ville-chinoise_news?start=11[/dailymotion]
  • La  NASA a déja publié  une image capturée par son satellite météorologique Suomi NPP: Cette image SeaWiFS de la Chine orientale montre le caractère généralisé du problème de la pollution. Pékin a complètement disparu sous la brume.

pollution chine. jpg
Provided by the SeaWiFS Project, NASA/Goddard Space Flight Center, and ORBIMAGE

« Des panaches de plusieurs polluants d’origine anthropique (particules fines et monoxyde de carbone notamment) situés au niveau du sol ont été détectés au-dessus de la Chine pour la première fois depuis l’espace. Ces travaux ont été effectués par une équipe du Laboratoire atmosphères, milieux, observations spatiales (CNRS / UPMC / UVSQ)1 en collaboration avec des chercheurs belges et avec le soutien du CNES, à partir des mesures du sondeur infrarouge IASI2 lancé à bord du satellite MetOp3. Leurs résultats inédits sont publiés en ligne sur le site de la revue Geophysical Research Letters le 17 janvier 2014. Ils constituent une avancée majeure afin d’améliorer le suivi de la pollution régionale et l’anticipation d’épisodes de pollution localisés, notamment en Chine.

 

Malgré les efforts du gouvernement chinois pour réduire les émissions de surface, la Chine est confrontée de manière récurrente à des événements de forte pollution atmosphérique. C’est devenu un véritable enjeu de santé publique, car chaque année, plus de 300 000 décès prématurés en Chine sont dus à la pollution atmosphérique. En janvier 2013, Pékin a fait face à une pollution sans précédent, principalement due à la combinaison de la consommation saisonnière de charbon et de conditions météorologiques défavorables (absence de vent et inversion de température) piégeant les polluants au niveau du sol. Dans de nombreuses régions, les concentrations atmosphériques des particules fines (PM) ont atteint des valeurs considérées comme nuisibles pour la santé humaine et dépassant près de 40 fois le seuil préconisé par l’Organisation mondiale de la santé sur une journée (25 µg/m3).Afin de suivre la pollution locale et régionale, la Chine possède un réseau de surveillance de la qualité de l’air fournissant en continu des mesures de polluants clés incluant les PM, le monoxyde de carbone (CO) et le dioxyde de souffre (SO2). Cependant la répartition géographique des stations de mesure est sporadique, ce qui rend difficile la prévision des développements d’épisodes de pollution. Dans ce contexte, les observations satellitaires s’avèrent très précieuses en raison de leur excellente couverture géographique et résolution horizontale. Mais ces mesures présentent l’inconvénient d’être surtout sensibles entre 3 et 10 km d’altitude. Déterminer la composition de l’atmosphère à proximité du sol restait jusqu’à présent compliqué avec des satellites.Les chercheurs ont mis en évidence que le sondeur IASI était, contre toute attente, capable de détecter des panaches de polluants même tout près du sol sous réserve de réunir deux paramètres: les conditions météorologiques doivent être stables, ce qui favorise l’accumulation de polluants au niveau du sol, et il faut une différence de température importante entre le sol et l’air juste au-dessus de la surface terrestre. IASI a ainsi mesuré en janvier 2013 au-dessus de Pékin et des villes alentour des concentrations très élevées de polluants d’origine anthropique tels que le CO et le SO2, l’ammoniac (NH3) et des aérosols de sulfates d’ammonium. Le sondeur infrarouge IASI s’avère donc adapté à la surveillance de ces polluants dans de telles conditions.Ces travaux constituent une avancée majeure pour la surveillance de la pollution depuis l’espace. Avec le lancement de IASI-B, deux sondeurs IASI peuvent désormais récolter des informations infrarouge depuis l’espace. Depuis fin janvier 2013, deux fois plus de données sont ainsi disponibles. Il sera dorénavant possible de surveiller plus précisément et plus régulièrement les épisodes de pollution associés à des conditions météorologiques stables. Ces travaux ouvrent des perspectives inédites pour mieux évaluer et gérer la qualité de l’air.

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© Anne Boynard (LATMOS-IPSL, CNRS / UPMC / UVSQ)

Indice de la pollution de l’air entre décembre 2012 et janvier 2013 dans plusieurs villes industrielles hautement urbanisées (rose-violet-rouge) et des villes non affectées (vert) par la pollution, situées dans la plaine de la Chine du Nord. Cet indice est déterminé à partir des niveaux de pollution mesurés au cours de la journée et intègre les principaux polluants atmosphériques : dioxyde de souffre (SO2), dioxyde d’azote (NO2), particules fines, ozone (O3) et monoxyde de carbone (CO).


Pollution2


© Anne Boynard (LATMOS-IPSL, CNRS / UPMC / UVSQ)

Distributions spatiales du CO et du SO2 mesurées par le sondeur IASI/MetOp le 12 janvier 2013 au-dessus de la Chine. Du bleu au rouge, les couleurs indiquent des concentrations de polluants de plus en plus fortes. Les zones blanches correspondent à des nuages ou pas de données.


Notes :

1 Le Laboratoire atmosphères, milieux, observations spatiales est un laboratoire faisant partie de l’Institut Pierre-Simon Laplace (IPSL).
2 IASI pour Interféromètre atmosphérique de sondage infrarouge est un instrument développé par le CNES en partenariat avec Eumetsat et lancé à bord du satellite MetOp. Le CNES assure un support à Eumetsat pour certaines opérations de monitoring et de traitement des données. Il soutient la communauté des chercheurs français sur IASI, en particulier sur le thème de la composition de l’atmosphère.
3 MetOp est la composante spatiale du programme EPS (Eumetsat Polar System) d’Eumetsat couvrant 15 années d’observation pour la prévision météorologique et la surveillance de la composition atmosphérique en continu avec trois satellites successifs. MetOp-A et MetOp-B ont été lancés respectivement en 2006 et 2012 et le lancement de MetOp-C est prévu en 2017. Les satellites MetOp ont été développés par l’ESA.

Références :

First simultaneous space measurements of atmospheric pollutants in the boundary layer from IASI: a case study in the North China Plain, Anne Boynard, Cathy Clerbaux, Lieven Clarisse, Sarah Safieddine, Matthieu Pommier, Martin Van Damme, Sophie Bauduin, Charlotte Oudot, Juliette Hadji-Lazaro, Daniel Hurtmans and Pierre-Francois Coheur, Geophys. Res. Lett., En ligne le 17 janvier 2014.
DOI: 10.1002/2013GL058333. » source CNRS

A suivre …