Des nouvelles sur la mesure de la vitesse des neutrinos…

« La collaboration OPERA a informé ses organismes de financement et les laboratoires hôtes qu’elle a identifié deux effets susceptibles d’avoir une influence sur la mesure du temps de parcours des neutrinos.

Le détecteur OPERA à Gran Sasso, en Italie. Les faisceaux de neutrinos produits au CERN, en Suisse, sont envoyés à plus de 700 km, à travers l’écorce terrestre, jusqu’au laboratoire italien souterrain.source:http://public.web.cern.ch/public/Welcome-fr.html

Pour ces deux effets, de nouveaux tests, réalisés avec un faisceau à paquets courts, sont nécessaires.

voir l’article de Septembre 2011

Si l’hypothèse est confirmée, l’un des effets accroîtrait l’ampleur du résultat mesuré, et l’autre le diminuerait.

Le premier effet possible concerne un oscillateur utilisé pour les synchronisations GPS. Ce dispositif pourrait avoir conduit à surestimer le temps de vol des neutrinos.

Le deuxième effet est lié au connecteur à fibres optiques qui achemine le signal GPS externe jusqu’à l’horloge maîtresse d’OPERA : celle-ci pourrait ne pas avoir fonctionné correctement au moment où les mesures ont été prises. Si c’est le cas, cette défaillance pourrait avoir conduit à sous-estimer le temps de vol des neutrinos. L’ampleur potentielle de ces deux effets est actuellement étudiée par la collaboration OPERA.

De nouvelles mesures effectuées au moyen de faisceaux à paquets courts sont prévues pour le mois de mai. »

Sources:

CERN

institut de physique nucléaire de Lyon

Quatre nouvelles espèces de caméléons miniatures découvertes à Madagascar

Au cours d’un travail intensif dans le nord de Madagascar,des chercheurs ont découvert de nombreuses nouvelles populations de caméléons feuilles du groupe Brookesia minima .

Le groupe « Brookesia minima », est connu pour contenir les espèces qui se classent parmi les plus petits amniotes dans le monde.

Les  4 nouvelles espèces  découvertes sont: Brookesia Confidens sp. n. à partir de l’Ankarana, B. desperata sp. n. de la Forêt d’Ambre, B. micra sp. n. de la Hara îlot Nosy, et B. tristis sp. n. de la Montagne des Français.

Carte du nord de Madagascar montrant la distribution des espèces du groupe Brookesia minima./© Glaw et al. 2012, Plos One/doi: 10.1371/journal.pone.0031314.g001/Source:http://www.plosone.org/

Face dorsale, latérale et ventrale de conserves holotypes mâles des espèces nouvellement décrites/© Glaw et al. 2012, Plos One

.doi: 10.1371/journal.pone.0031314.g007/http://www.plosone.org/

Le plus petit de tous: »brookesia micra »(A) adulte mâle (B) jeune; (C) jeune (D) habitat

Brookesia micra atteint un maximum de longueur museau-cloaque chez les mâles de 16 mm, et sa longueur totale dans les deux sexes est inférieur à 30 mm, ce qui le classe parmi les plus petits vertébrés amniotes dans le monde. Avec une distribution limitée à un îlot très petite, cette espèce pourrait représenter un cas extrême de nanisme insulaire.

doi:info:doi/10.1371/journal.pone.0031314.g008

Ces quatre nouvelles espèces occupent des territoires restreints, deux  sont sur des zones non protégées: B. tristis et B. desperata .

Source: http://www.plosone.org/

Les quasicristaux, un nouvel état de la matière….

L’Académie royale suédoise des sciences a décidé de décerner le prix Nobel de chimie 2011 à Dan Shechtman  «Pour la découverte des quasi-cristaux ».

Les quasicristaux,une remarquable mosaïque d’atomes...

« Dans les quasicristaux, on trouve les mosaïques fascinantes du monde arabe reproduites à l’échelle des atomes: des modèles réguliers qui ne se répètent jamais.

Cependant, la configuration trouvée dans les quasicristaux était considérée comme impossible… Le Prix Nobel de chimie 2011 a fondamentalement modifié la façon dont les chimistes conçoivent des matières solides…

Quand les scientifiques décrivent les quasicristaux de Shechtman, ils utilisent un concept qui vient des mathématiques et l’art:le nombre d’or Ce nombre avait déjà suscité l’intérêt des mathématiciens de la Grèce antique, comme il est souvent apparu dans la géométrie. Dans les quasicristaux, par exemple, le rapport des distances différentes entre les atomes est lié au nombre d’or. »source:http://www.nobelprize.org/nobel_prizes/chemistry/laureates/2011/press.html

Un peu d’historique:précisons cette découverte:

 

Qu’est ce qu’un cristal?

Jusqu’en 1982, c’est un arrangement d’ atomes selon une « maille » , qui se répète de façon périodique tout au long du matériau ( travaux de René Just Haüy à la fin du XVIIIe siècle ).

Un exemple de maille:

le sel de cuisine ou chlorure de sodium

Le chlorure de sodium cristallise selon une « maille » unitaire cubique faces centrées: ses atomes sont arrangés selon un motif de forme cubique avec des atomes verts (chlore) sur les sommets et aux centres des faces et des atomes gris (sodium) sur les arêtes et au milieu du cube

H Padleckas

Comment passer à l’échelle du cristal?….Le pavage

Pour construire des pavages ( échelle du cristal) la maille se répète selon des règles (symétrie de rotation , de translation).

 

Un motif qui possède une symétrie d’ordre 3, 4 ou 6 peut paver le plan.( des rectangles, des triangles, des carrés et des hexagones « structure en nid d’abeille »).

© Nobelprize.org

Comment faire des pavages de pentagones ? …..sans laisser aucun espace?…..

Jusqu’aux travaux de Dan Shechtman(1982), on pensait que ces mailles ne pouvaient pas s’agencer en un cristal.

Cependant, cette « prouesse » mathématique avait été été réalisée en 1974 par Roger Penrose.

Il réussit à construire un pavage avec deux types de losanges( bleus et jaunes) de telle sorte que l’ensemble soit non-périodique (pas de symétrie de translation). De plus, la symétrie de rotation du pentagone est bien utilisée …

Dans un pavage de taille infini, le rapport entre le nombre de pavés jaunes sur le nombre de pavés bleus est le nombre d’or !(voir ici)

A voir ici:

http://mathematiques.ac-bordeaux.fr/pedalyc/seqdocped/geoplane/penrose/penrose.pdf

 

http://serge.mehl.free.fr/chrono/Penrose.html

Ce type d’arrangement existe bien…..On le retrouve dans les quasicristaux (travaux de Dan Shectman /1982)

En 1982, en travaillant sur des échantillons d’ alliage d’aluminium et de manganèse refroidi rapidement , Dan Shechtman (prix Nobel de Chimie 2011) découvre le cristal interdit par la théorie ….Le quasicristal est là !

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=yrYtBw2sRoc&feature=player_embedded[/youtube]

Ce n’est qu’en 1992 que l’Union internationale de cristallographie a modifié la définition d’un cristal pour englober celle des quasi-cristaux.

Des centaines de quasicristaux ont été synthétisés en laboratoire. En 2009, des chercheurs ont trouvé des quasicristaux dans une roche provenant de Russie et contenant de l’aluminium, du cuivre et du fer.

Depuis les quasicristaux font l’objet de recherches, leur avenir est prometteur….

( http://www.ardi-rhonealpes.fr/c/document_library/get_file?uuid=3a26af1c-5766-4de1-8491-213429ac8213&groupId=10136)

« Les retombées concrètes, pour le moment, ne sont pas nombreuses. Mais les matériaux (de quasicristaux) présentent des propriétés inattendues. Ils sont très résistants(…). Ils ne peuvent ni s’oxyder, ni rouiller « .Astrid Graslund, professeur de biophysique à l’université de Stockholm et secrétaire du comité Nobel de chimie.


 

.Sources :

– http://www.nobelprize.org/nobel_prizes/chemistry/laureates/2011/info_publ_eng_2011.pd

http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/actualite-le-prix-nobel-de-chimie-2011-28050.php

http://membres.multimania.fr/quasicristal/

Comment les cellules transmettent-elles des informations non contenues dans les gènes?

 Rappel:L’information génétique :

Voir le document:http://lewebpedagogique.com/arnaud/files/2009/09/a-la-recherche-du-programme-genetique10.pdf

Chaque chromosome est constitué d’ADN ;il contient de nombreux gènes.

Chaque gène est porteur d’une  information génétique .Les gènes déterminent les caractères héréditaires.

L’ADN ?

Support de l’information génétique et vecteur de l’hérédité, la molécule d’ADN se distingue par sa structure et son mode de réplication à l’identique.

Comment les cellules peuvent-elles transmettre des informations non contenues dans les gènes?

Une équipe de chercheurs de l’Institut Gulbenkian de science (IGC), coordonnée par Lars Jansen, a découvert comment la mémoire identitaire des cellules spécialisées se transmettait d’une cellule-mère aux deux cellules-filles résultant de la mitose (division cellulaire).

Voir les articles ici :

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/69016.htm

http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=10071

http://cordis.europa.eu

NB: pour quelques rappels de génétique , consultez les chapitres A1, A2 et A3 des cours de troisième (colonne de droite)