France: FlOATGEN, la première éolienne en mer

FLOATGEN est la première éolienne en mer en France

A ce jour,la France ne dispose d’aucune  éolienne en mer, ni fixe, ni flottante.

Le projet FLOATGEN est porté par Ideol, Centrale Nantes et Bouygues Travaux Publics.

FLOATGEN  est  une éolienne flottante de 2MW, elle sera la première éolienne en mer en France.

Les travaux de construction de la fondation flottante battent aujourd’hui leur plein sur le port de Saint-Nazaire et mèneront à l’installation de l’éolienne au large du Croisic sur le site d’expérimentation en mer SEM-REV avant la fin 2017.

 

Les éoliennes ?

 l’énergie d’origine éolienne est produite par la force du vent, elle  peut être captée sur terre (éolien terrestre) ou en mer (éolien offshore).
Les éoliennes en mer peuvent être installées de deux manières : fixées sur le fond marin  ou flottantes

Plus de 3 200 éoliennes sont installées en mer dans le monde à fin 2015, soit près de 12 GW de capacité   installée.

Toutes sont fixes, à l’exception de 6 unités flottantes installées en Norvège (1 unité), auPortugal (1 unité) et au Japon (4 unités).

FLOATGEN sera la première éolienne flottante en France:

  • Fondation flottante: Flotteur de 36 mètres de côté
    et de 9,5 mètres de haut (7,5 mètres de tirant d’eau)
  • Ancrage semi-tendu
    6 lignes en fibre synthétique
    (nylon)

 

 

Les grandes étapes du projet:

– Janvier 2013 Lancement du projet
2013 – 2015 Phase de conception et d’ingénierie du système flottant (flotteur, système d’ancrage, câble d’export de l’électricité), phase de développement du site d’essais
– 2015 Certification partielle de la conception de la fondation flottante par
l’organisme certificateur Lloyds’ Register
– Eté 2015 Installation sur le site d’expérimentation SEM-REV de l’Ecole Centrale de Nantes du câble d’export d’électricité
– 1er juin 2016 Lancement officiel de la construction lors d’une cérémonie de signature
– Eté 2017 Fin de la construction du flotteur
Fin 2017 Remorquage et installation sur le site puis raccordement au réseau
électrique
– 2018 – 2019 Exploitation de l’éolienne en mer (temps de démonstration de 2 ans)

Comme l’a déclaré le Président de l’Association des acteurs de
l’éolien européen, WindEurope, lors des dernières rencontres internationales de l’éolien en mer flottant de Marseille : « L’éolien en mer flottant a un rôle majeur à jouer pour atteindre les objectifs d’énergies renouvelables fixés par les Etats à horizon 2030 ».

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=r04cv8hE1Mk[/youtube]

Source EC nantes

Télécharger le Dossier de presse – Floatgen-1

07/04/2014 :Séisme dans le sud est de la France

Un séisme de magnitude 4,9 s’est produit dans le sud est de la France, son épicentre se situe dans les Alpes-de-Haute-Provence.

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Informations générales

Date : 07/04/2014
Heure locale (Europe/Paris) : 21:26:59
Heure UTC : 19:26:59
Latitude : 44.52°
Longitude : 6.73°
Profondeur : 8 km
Magnitude : 4.9 MLv

source RéNaSS

Le Réseau National de Surveillance Sismique (RéNaSS) est une fédération de réseaux placés sous la responsabilité des différents Observatoires des Sciences de l’Univers (OSU) et Universités partenaires. Le RéNaSS est un volet du Service National d’Observation en Sismologie.

Le réseau de détection sismique de l’observatoire de Grenoble (réseau Sismalp) a enregistré, le lundi 7 avril 2014 à 21 h 27 (heure locale) un séisme de magnitude 4,8 dont l’épicentre était situé entre La Condamine (Alpes-de-Haute-Provence) et Crévoux (Hautes-Alpes); voir le document concernant ce séisme ci dessous

sqismalp

14040701

source sismalp

carte070414Analyse faite le 8 avril 2014.  «  La carte ci-contre montre en blanc la sismicité instrumentale des années 2003–2004, avec l’« essaim de séismes » de La Condamine ; en rouge : séismes 2012–2014 ; en rouge cerclé de blanc : l’épicentre du séisme de magnitude 4,3 du 26 février 2012 ; en noir : les vingt séismes les plus récents. La taille des symboles est directement proportionnelle à la magnitude. Les triangles bleus sont les deux stations sismologiques les plus proches.

Le séisme de magnitude 4,8 du 7 avril 2014 au soir avait son foyer (44°29,6’N – 6°39,8’E – 8,5 km de profondeur par rapport au niveau de la mer) situé au même endroit que le séisme de magnitude 4,3 du 26 février 2012 (44°29,7’N – 6°39,7’E – 8,8 km de profondeur).

En moyenne, c’est tous les 15 à 20 ans qu’un séisme atteint la magnitude 4,8 dans le grand quart sud-est de la France. En raison de sa magnitude, le séisme de cette nuit risque de générer des répliques et de réactiver les essaims actuels et passés. De nombreuses répliques se sont effectivement produites et continuent à se produire à l’heure où ce texte est rédigé. La plus forte (M=2,2) a eu lieu à 2 h 25 ce matin. Ces répliques, jointes à une éventuelle activité de type essaim, vont se poursuivre pendant plusieurs semaines ou plusieurs mois. On ne peut exclure l’occurrence de répliques de magnitude 3, voire 4. » source sismalp 

Les données de ce séisme sont visibles sur USGS

Concernant les séismes, la région méditerranéenne est active en raison de la convergence vers le nord (4-10 mm / an) de la plaque africaine par rapport à la plaque eurasiatique le long d’une frontière de plaques complexe. Voir le cours sur la tectonique des plaques