Une double vie renversante

Bret Easton Ellis
Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Bret_Easton _Ellis

American Psycho est un roman écrit par Bret Easton Ellis en 1991, c’est un romancier de la génération X (personnes nées entre 1965 et 1980). Ce roman fait débat à sa parution en Amérique car Bret Easton Ellis est accusé de misogynie. Il a même du faire publier son roman chez une autre maison d’éditions. Patrick Bateman en est l’acteur principal et sa vie est atypique. L’auteur aime aussi faire apparaître des personnages principaux de ses autres romans, comme ici Sean Bateman, frère de Patrick qui apparaît dans plusieurs scènes et qui est le personnage principal du roman Les lois de l’attraction. C’est donc intéressant de le retrouver et d’en apprendre davantage sur leur histoire commune.

American Psycho se déroule aux États-Unis dans les années 80. Patrick Bateman est un golden boy new-yorkais âgé de 26 ans qui travaille à Wall Street. Le jour, il mène une vie paisible et aisée avant de faire des soirées avec ses amis. Dans ce roman nous sommes dans sa tête, on ressent ses émotions, toutes ses humeurs nous sont expliquées. De plus, nous avons le droit à des descriptions de certaines scènes qui nous permettent de comprendre des passages comme si nous y étions. La vie de Bateman est monotone, elle parait sans saveur. Certes il a de l’argent mais il n’est pas heureux, son argent ne représente rien pour lui ! Dans les années 80, dans la société américaine, seul l’argent compte, les personnes achètent les objets les plus luxueux. Patrick Bateman en possède, comme ses amis. L’argent est omniprésent et les gens ne s’intéressent plus aux autres. Cependant à cause de l’argent certains individus comme Bateman ressentent de moins en moins d’émotions et deviennent des assassins, des « monstres », pour reprendre goût à la vie ! 

Source: https://www.babelio.com/livres/Ellis-American-Psycho/156995

Ainsi, la nuit Patrick Bateman devient un autre homme, il prend du plaisir en torturant, tuant ou violant des inconnus ou des collègues ! En effet pour changer sa « vie parfaite », il tue les personnes qu’il croisent, même s’il ne les connaît pas. Le roman change alors d’atmosphère, les scènes sont gores et brutales. On retrouve toujours la description des scènes et des actions et ressentons les sentiments de Patrick qu’il ne dit pas, comme lorsqu’il tue. On ressent alors sa joie à travers l’écriture de Bret Easton Ellis. Notamment dans certains passages comme: « je voudrais te crever la peau et faire joujou avec ton sang ». « Je souris néanmoins. » où l’on perçoit toute la violence de la scène. On discerne vraiment ses émotions qu’il n’exprime pas car on incarne Patrick Bateman. On se demande alors comment va se terminer sa vie et comment va se finir l’histoire.

J’ai bien aimé ce roman. D’habitude j’aime les romans avec une histoire où les actions sont cohérentes. Dans celui-ci les actes de Bateman sont parfois réalisés sans raisons mais cela apporte un plus à l’histoire et à la psychologie du personnage. On ressent le stress, il y a comme une sorte de pression qui s’installe au fur et à mesure dans le récit. Les personnages peuvent être détestables mais on s’attache à eux qu’ils soient normaux, voire des modèles, ou des tueurs, des violeurs, quand ils ne sont pas les deux. J’ai bien aimé lire ce livre qui ne nous laisse pas dans le flou, comme dans d’autres romans, grâce aux descriptions de certains passages, descriptions très imagées. En effet lorsque Patrick Bateman est avec ses amis ou sa famille les endroits et la scène sont décrits le plus possible. De plus, l’auteur fait des références à ses autres romans ce qui nous donne envie de les lire.

Je vous conseille de lire ce roman car dans celui-ci vous incarnerez Patrick Bateman et son style de vie typiquement psychopathe. Même si certains passages au début de l’histoire semblent un peu trop détaillés, accrochez-vous car la suite vaut vraiment le coup. En effet, elle ne ressemble pas à la première partie du roman et apporte du suspense jusqu’à la fin de l’histoire. Je vous recommande de le lire car c’est un roman qui sort de l’ordinaire.

Pour ces raisons je lui mets la note de 4/5, bonne lecture.

 

Ellis, Bret Easton. American psycho. Vintage contemporaries, 1991. 399p

Sam GOYEZ, 1ère1

Une nouvelle à couper le souffle !

Dans La Parure et autre nouvelles à chute vous retrouverez 5 nouvelles différentes de Maupassant dont une nouvelle intitulée La Parure. Cette dernière est parue la première fois dans le journal Le Gaulois le 17 février 1884.

Buste de Guy de Maupassant Source : https://commons.m.wikimedia. org/wiki/File:Buste_Guy_de_ Maupassant ,_square_Verdrel_2.jpg

Ce texte évoque une histoire qui fait réfléchir. Celle-ci nous raconte la vie d’une jeune femme nommée Mathilde Loisel, née dans une famille d’employés. Elle appartient à une classe sociale modeste et elle en souffre. En effet, cette jeune femme rêve désespérément d’un beau palais et de richesses, elle souhaite être remarquée d’hommes riches. Elle est qualifié de « noble par sa grâce », ce qui nous indique que bien qu’elle ne soit pas riche, elle se fait remarquer par sa son élégance. Un jour, son mari revient du travail avec une invitation à une soirée à l’hôtel du ministère, un lieu très prisé de Paris. Malheureusement, cela ne réjouit pas Mathilde qui se trouve ridicule sans bijou. Elle décide alors d’en emprunter un de grande valeur à Mme Forestier, une de ses amies qui est une riche bourgeoise. C‘est alors que les problèmes commencent ! 

Source : https://booknode.com /la_parure _01306/covers

Dans cette nouvelle vous assisterez à une succession de problèmes pour Mathilde. En effet, elle regrettera toute sa vie d’avoir emprunté ce bijou. Vous vous demandez sûrement pourquoi, et bien c’est à vous de le découvrir en lisant ce texte au rebondissement inattendu !

Cette histoire m’a beaucoup fait réfléchir sur le fait qu’il faut avouer ses erreurs pour éviter bien des complications. En effet, cacher les choses peut nous amener, comme Mathilde, à regretter toute sa vie son erreur. Ce récit nous en apprend aussi également beaucoup sur la vie des gens au XIX siècle et notamment sur les différentes classes sociales, l’importance accordée aux apparences et plus particulièrement aux bijoux et à la richesse et donc au paraître. Cette nouvelle est captivante et possède une « arme » redoutable : une chute inattendue renforcée par le suspense ! On s’attache vite au personnage qu’est Mathilde Loisel et à ses valeurs malgré la courte longueur du texte.

Bref, cette nouvelle nous fait réfléchir à l’importance de dire les choses plutôt que de les cacher. La Parure est un récit brillant que je vous conseille vraiment de lire, vous ne le regretterez pas ! Ces quelques pages m’ont apporté beaucoup de plaisir et j’espère que, tout comme moi, vous serez touché par celles-ci !

Je lui mets la note de 5 étoiles !

Maupassant, Guy de. La parure et autres nouvelles à chute. Hatier, 09/2012. 95p. classiques & cie. ISBN 978-2-218-94879-4

Marius BAILLIET, 1ère1         

Mon seul atout, ma beauté

Source : https://www.lisez.com/livre-de-poche/la-petite-barbare/9782266267250

La petite barbare a été écrit en 2015 par Astrid Manfredi. Son nom ne vous dit peut être rien. En effet Astrid Manfredi n’a encore écrit que deux livres, Havre nuit et La petite barbare. Ce dernier nous raconte la vie mouvementée d’une jeune femme qui voit son destin bouleversé à cause d’un crime dont elle n’est pas l’auteure.

Au début du livre, nous retrouvons une jeune femme, environ la vingtaine, qui se lamente sur sa situation avec autant de regrets que de fierté. Elle est à l’isolement, en prison. S’en suit une séries de flash-backs – qui nous montrent l’enfance et l’adolescence tristes de cette jeune femme – et de retours dans le présent où elle nous expose les conditions de vie difficiles en prison. Ce personnage est la fille d’un père absent et d’une mère dépressive qui va par la suite tomber dans l’alcool. Tous trois vivent dans une cité pauvre de la banlieue parisienne à quelques stations de métro des Champs Élysées. Délaissée par ses parents la petite fille doit se débrouiller seule. A son adolescence elle se lie d’amitié avec Esba, un jeune-homme charismatique pour qui elle a beaucoup de respect. A deux, puis avec d’autres personnes, ils vont se rendre sur la plus belle avenue du monde, les Champs-Elysées, pour voler et pour que la jeune adolescente attire, grâce à sa beauté irrésistible dont elle va user et abuser tout au long du roman, des hommes qui voudraient payer pour passer une nuit avec elle. Mais un soir son destin bascule lorsqu’elle se rend complice d’un acte horrible dont elle n’est pas coupable ! S’en suit une longue détention rythmée de hauts et de bas. Une question survient : va-t-elle être libérée ?

Source : https://www.franceloisirs.com/ romans/la-petite-barbare- fl00930480.html

En lisant ce livre j’ai pu découvrir la vie en prison ou encore la vie dans les banlieues. J’ai aussi éprouvé beaucoup de sentiments tels que de la colère, de la compassion, parfois même de la joie. Je me suis aussi rendu compte qu’on pouvait aimer un personnage deux pages puis finir par le détester quelques pages plus loin. Alors qu’on commence par exemple à s’attacher à un personnage fougueux, il se rend complice d’un acte irréparable un peu plus loin dans le récit. Je pense que ce roman veut avant tout nous montrer les inégalités sociales et la cruauté de ce monde sur certains aspects, comme le fait de considérer une femme comme un objet sexuelle ou encore monter que la pauvreté peut nous faire faire des choses horribles ! Deux phrases m’ont particulièrement marqué dans ce roman : « j’ai bouffé ma chance comme un hamburger trop gras » et « les vacances c’est dans la tête ». La première nous fait prendre conscience qu’il est bon de réfléchir avant d’agir pour ne pas gâcher sa vie, surtout avec des actes lourds de conséquences. Tandis que la deuxièmes colle parfaitement au thème abordé pour ce prix littéraire. En effet elle montre que les vacances – et donc que la « belle vie » – ne sont accessibles à tout le monde. La mère de la jeune fille lui demande même de les imaginer !

En conclusion, je peux vous dire que j’ai vraiment apprécié ce roman notamment parce qu’il sort de l’ordinaire par rapport aux autres livres que j’ai déjà lus. Tout d’abord par le sujet abordé mais surtout par l’utilisation d’un langage familier et même parfois vulgaire, qui apporte d’ailleurs un côté unique et une identité forte à cette œuvre. Il est assez rare que je prenne du plaisir à lire, mais ce livre m’a prouvé le contraire, même si un peu de suspense en plus l’aurait rendu plus attractif. Je vous conseille donc de lire ce roman qui m’a beaucoup appris ! Bonne lecture !

 

 

 

Manfredi, Astrid. La petite barbare. Belfond, 2015. 131p. ISBN 978-2-7144-5943-5 / 9782714459435

Hugo DETOURNE 1ère 1

Comment avoir (vraiment) de la valeur ?

Source : https://bdi.dlpdomain.com /album/9782205073232-couv.jpg

H$E : Human Stock Exchange est une trilogie de bandes dessinées écrite par Xavier Dorisson et Thomas Allart.

L’histoire se déroule dans un futur proche où le monde que nous connaissons est bouleversé par une énorme crise économique. Le protagoniste, Féli Fox, est un jeune homme qui vit avec sa compagne, Rachel. Tout comme la majorité de la population, il est en proie à de gros problèmes d’argent. Il décide donc de se faire coter en bourse grâce à H$E, une entreprise très riche permettant à ses clients de «se vendre » sur le marché car la valeur humaine est celle qui rapporte le plus dans cette société. Plus vous êtes en bonne santé, plus vous travaillez bien, plus vous prenez soin de vous, plus vous valez cher ! S’ensuivent des problèmes économiques et sociaux pour notre héros qui le poussent par exemple à ne plus passer assez de temps avec sa compagne, à la rejeter de plus en plus au profit de sa cote. Beaucoup de ces problèmes sont au cœur de l’intrigue mais reste pour le moment sans réponse car je n’ai lu que le premier tome… Vivement la suite !

 

Source : https://www.planetebd.com/ bd/dargaud/hse-human-stock-exchange/ -/17502.html

J’ai beaucoup aimé cette œuvre car l’histoire est intéressante et pourrait refléter notre futur, dans un monde où tout se vend et s’achète. Le fonctionnement du H$E, et le fait de vouloir « se vendre » pour de l’argent soulève beaucoup de questions essentielles sur l’être humain. Les hommes préfèrent-ils être économiquement riches en se vendant, ou moralement riches en restant maître d’eux-mêmes et de leur destin ? Personnellement, je pense que le fait de « se vendre » est la pire chose possible, même pour se sortir d’une situation économique difficile. Est-ce le réel besoin d’argent et la précarité qui en découle qui mène à l’inhumanité morale ? Ou est-ce la cupidité ? C’est ce type de questions qui nous viennent à l’esprit en lisant cette histoire qui nous fait réfléchir et voilà pourquoi je vous la recommande.

J’aime beaucoup le style de dessin proposé par Thomas Allart dans cette bande dessinée. Je trouve qu’il reflète bien les émotions des personnages. Si je devais donner quelques côtés négatifs à cette œuvre, je dirais que la manière de se coter en bourse est trop rapidement expliquée; j’ai été contraint de relire le passage plusieurs fois pour bien le comprendre. Je n’ai lu que le tome 1 pour l’instant, et j’espère que la suite sera tout aussi intéressante, mais je n’en doute pas !

La fin du tome 1 est plutôt inattendue et bien orchestrée afin de donner envie au lecteur d’entamer les tomes suivants.

J’attribue donc à cette œuvre la note de 4 étoiles !

Dorison, Xavier / Allart, Thomas / Chagnaud, Jean-Jacques / et al. HSE : human stock exchange, Tome 1. Dargaud, 06/2018. 55 p

 VANDEVOIR Victor, 1ère 1

Et pourtant je me suis perdu

La Carte et le territoire, Michel Houellebecq - Livres - Télérama.fr

Source : https://www.telerama.fr/livres/ la-carte-et-le-territoire,78765.php

La Carte et le territoire est un roman écrit pat Michel Houellebecq, paru en 2010 et qui a reçu le prix Goncourt.

Ce livre présente 2 aspects :

Tout d’abord, il met en scène la vie de Jed Martin, un artiste assez indécis qui se laisse en quelque sorte porter par les événements. Au début du roman, Jed prend des photos de pièces mécaniques, puis de paysages routiers, avant de se mettre à la peinture. Il n’arrête pas d’évoluer dans son milieu et devient un jour très riche et très célèbre, sans même qu’il ait le temps de s’en rendre compte !

Ce roman est aussi une sorte d’autobiographie de Michel Houellebecq, non pas que Jed le représente, mais parce que Houellebecq lui-même est un personnage de cette histoire ! Au début, il se représente comme un auteur qui ne prend pas soin de sa personne. Mais celui-ci veut vite se démarquer de cette image et se transforme en un homme qui sait que sa vie est terminée et qui, par conséquent, devient calme et patient, tout en profitant des petits plaisirs de la vie… jusqu’à un tragique événement ! Cependant, avant ce drame – je ne vous en dis pas plus – Jed va à la rencontre de Houellebecq afin qu’il écrive un catalogue d’exposition et donne son avis sur son travail (car l’avis de Houellebecq a de la valeur !). Au fur et à mesure de leur échanges, ils vont nouer une relation de confiance et d’amitié mutuelle.

Mon avis sur ce roman est très mitigé. D’un côté, j’ai plutôt bien aimé le fait que Houellebecq critique la société de consommation, comme par exemple à travers les œuvres de Jed qui prennent de plus en plus de valeur jusqu’à atteindre des sommes totalement monstrueuses, tellement grandes qu’elles n’ont même plus de sens ! Mais on se rend compte que cette réussite rend quasiment indifférents Jed et Houellebecq. Pour eux, ce n’est qu’une étape de leur vie qui a été franchie. D’un autre côté, je me suis vraiment ennuyé. Il y a beaucoup de descriptions, au point que j’ai eu l’impression de relire Au Bonheur des Dames de Zola ! Le pire est que l’auteur essaye de rendre ces centaines de pages de description « captivantes » en évoquant par moment des anecdotes assez inappropriées sur le sexe, que je trouve plus dérangeantes qu’autre chose. A chaque fois que l’écrivain évoque un nouveau sujet, ou crée un évènement, il part dans les extrêmes, imagine des choses qui à mon sens ne sont pas crédibles, mais tout en gardant une part de vérité, comme lors de la soirée du nouvel an chez Michel Bernault qui part vraiment en… « cacahuète ». En effet, l’homme de télé Patrick Le Lay se met à boire lors de cette fête, à boire beaucoup trop, au point qu’il se tourne en ridicule, qui plus est face de ses patrons. Peut-être que Houellebecq avait une dent contre lui ?

Je déconseille fortement ce livre aux jeunes lecteurs car il est trop long dans le sens où les événements s’enchaînent beaucoup trop lentement. En plus, vous ne serez pas captivé car (attention au spoil !) selon moi il n’y pas vraiment d’intrigue ! Mais attention, le fait qu’il prenne au passage un malin plaisir à critiquer ouvertement la société de consommation actuelle – en n’ayant pas peur des mots – est par moment jouissif et ça m’a aussi bien fait rire. C’est en utilisant des termes crus et forts que nos messages se font entendre par moment !

Par contre, j’ai attendu une réelle intrigue jusqu’à la fin du livre, de la première page à la 420ème. Le fait qu’il n’y en ait pas me laisse sur un sentiment de déception et me laisse « sur ma faim ».

PS : J’ai choisi cette image car on voit Houellebecq qui se cache derrière la couverture de son livre, comme si tous les propos qu’il y tient étaient excusés par le simple fait qu’ils sont dans une fiction. Mais bon, c’est assez contradictoire avec la réalité car Houellebecq les assume totalement !


Houellebecq, Michel. La carte et le territoire. Flammarion, 09/2010. 428 p.

Valérian Janquin 1ère1

Ce livre vous ouvrira les yeux !

Source : https://tse1.mm.bing.net/th?id=OIP.NgpyyhmyuiPipLsNOXwgsw AAAA&pid=Api

Nono (Bruno), son chien et sa mère, Laurence, vivent dans un carton au bord d’une voie ferrée parce que l’ancien compagnon de cette femme les battaient. Chaque jour, la mère de Nono lui fait croire qu’elle part travailler alors qu’elle fait en réalité la manche. Pendant ce temps, le petit doit attendre son retour en discutant avec Baluchon, son chien. De temps en temps un jeune employé de la gare lui donne de la nourriture et de quoi faire la toilette de son enfant. De son côté, Nelson (Nel), un jeune lycéen aveugle de vingt ans, ne supporte plus la surprotection de sa mère et le comportement des autres, comme s’ils avaient pitié de lui. Puis il rencontre Cécile, une jeune fille mal dans sa peau. Un jour, alors que Nelson veut sauter au dessus d’une passerelle, un petit enfant avec son chien le remarque. A quoi va mener cette rencontre ? Laurence ne peut plus continuer à vivre comme une sans-abri, comment va-t-elle faire pour s’en sortir ?

J’ai bien aimé ce livre car on s’attache rapidement aux personnages, à leurs souffrances personnelles et à leurs combats quotidiens bien qu’on n’ait pas vraiment le temps de les découvrir avant que des problèmes ne leur arrivent et qu’on passe vite de l’un à l’autre au fil du récit. Dans ce roman, on peut aussi découvrir que la réalité peut parfois faire mal : « Il me regarde comme si j’étais une merde. J’ai pas d’autres mots pour le dire. Et tant pis si ça choque. La vraie vulgarité, elle n’est pas dans les mots. Elle est dans la crasse des âmes » p.21. C’est un roman facile à comprendre avec des passages parfois très expressifs. J’ai aussi apprécié ce livre parce qu’il propose plusieurs points de vue. En effet, chaque texte attribué aux différents personnages est adapté à ce qu’ils sont. Par exemple, dans les parties où Nono parle, le langage est plutôt enfantin et on retrouve ce côté insouciant du petit enfant et de son chien (« pipi » p.13) face à la réalité. Dans les parties dédiées à Nel et Laurence l’écriture correspond davantage au langage des adultes. C’est un livre qui nous permet de réfléchir à certains sujets graves et malheureusement d’actualité comme le handicap, l’exclusion, la violence conjugale. Il aborde aussi majoritairement le thème de la pauvreté, Laurence et son fils ont nul part où aller et sont obligés de s’abriter avec des matériaux de récupérations ! Ils se retrouvent face à la misère et à l’indifférence des autres.

Au final, cet ouvrage montre beaucoup d’humanité et de tendresse envers ces jeunes gens qui vivent dans l’adversité. On les quitte avec beaucoup de tristesse mais aussi avec un peu d’espoir. A vous de donner votre avis mais pour moi, il mérite vraiment la note de 4 étoiles !

Marie-Sabine Roger, Attention fragile. Seuil;2002.

Galand Inès 1ère1

Une œuvre brillante !

La parure est l’histoire courte, mais intense, de Mathilde Loisel. Cette histoire se déroule au XIXème siècle.

Mathilde est issue d’une famille d’employés et est mariée à un petit commis de l’Instruction publique. Ils ne vivent pas dans le besoin, mais n’ont pas non plus la possibilité de faire dans le luxe. Alors Mathilde est victime d’un malaise quotidien : elle ne se sent pas faite pour la modeste vie qu’elle mène, mais pour le grand luxe, les mets raffinés, les grands diners pour lesquels elle n’a malheureusement pas les fonds nécessaires. Elle est obligée de se contenter d’une humble demeure aux mûrs défraichis, aux sièges usés et aux vieux draps, le tout accompagné d’un mari à qui tout cela convient parfaitement et qui perçoit son mal-être, sans vraiment pouvoir y faire grand chose. Tout bascule lorsque ce dernier, songeant à faire plaisir à sa femme, arrive à se procurer une invitation au bal du ministère. Mathilde est alors effarée quant à l’idée de paraitre pauvre à côté des autres femmes de ce bal. Elle refuse donc d’y aller si elle ne peut s’y rendre habillée convenablement. M . Loisel lui donne alors quatre cents francs pour s’acheter une belle robe. Mathilde achète alors la robe, mais reste insatisfaite : Elle n’a pas de bijoux pour aller avec sa toilette ! Son mari a alors une idée  : Aller voir Mme Forestier – une riche amie de Mathilde – dans le but de lui demander un bijoux pour la soirée. Mathilde va donc la voir et lui emprunte une magnifique rivière de diamants. Dès lors elle peut se rendre au bal du ministère où elle se fait remarquer de part sa grâce, sa beauté et son élégance hors du commun. Elle est comblée de bonheur ! Cependant, une fois rentrée chez elle, elle réalise que la rivière a disparu de son cou, voici ses paroles (un des passages les plus emblématiques de la nouvelle) : « J’ai… j’ai… je n’ai plus la rivière de madame Forestier ! ». S’en suit alors une débâcle d’endettements pour rembourser ce fameux collier à son amie. Elle découvrira à ses dépends les erreurs qu’elle a commise et qu’elle aurait pu éviter d’une façon très simple… mais je vous laisse lire la nouvelle afin de comprendre de quoi je parle !

Mme Forestier présentant une rivière de diamants à Mathilde dans le film « La Parure » (2007) de Claude Chabrol d’après Guy de Maupassant. (https://nique76.skyrock.com/2946335641-La-Parure-2007-de-Claude-Chabrol-d-apres-Guy-de-Maupassant-Cruelle.html)

Rivière de diamants. (http://litteraturealliancefrancaise.blogspot.com/ 2009 /09/la-parure-de-guy-de-maupassant.html)

Le dénouement de l’histoire nous fait comprendre qu’il ne faut pas se fier aux apparences, tant elles peuvent être trompeuses et avoir des conséquences dramatiques.

J’ai personnellement apprécié cette nouvelle, de par la façon particulièrement dynamique dont s’enchaînent les évènements. On perçoit que cette femme se sent faite pour un autre niveau de vie que le sien, et que cela contribue fortement à son mal-être.

Je trouve que cette histoire correspond parfaitement au thème « Richesse et pauvreté » notamment à travers les moyens financiers du couple Loisel qui restent insuffisants aux yeux de Mathilde qui aimerait dépasser cette condition de petite bourgeoise. On peut remarquer un contraste plutôt marquant dans la nouvelle : La richesse (relative) du couple Loisel, et celle (comme la souhaiterait Mathilde) que son amie possède.

Dans La Parure, Maupassant souhaite dénoncer un défaut du comportement humain : la vanité, qui s’exprime ici à travers une femme qui ne veut pas prévenir son amie qu’elle ne peut la rembourser, préférant s’endetter lourdement plutôt que de paraître pauvre. On pourrait cependant se dire, si l’on souhaitait rester positif, que Mathilde est prête à sacrifier plus de 10 ans de sa vie, passés dans la misère, pour ne pas perdre et décevoir une très bonne amie, à vous de voir… Ainsi, la nouvelle soulève une question importante : Préférez-vous avouer ce que vous êtes, admettre votre condition, ou la cacher mais en payer le prix fort pendant longtemps ? Soulignons que le rythme de la nouvelle est plutôt soutenu et entrainant, on avance très vite sans jamais avoir l’occasion de se lasser un instant. J’étais cependant presque déçu de la courte taille de cette nouvelle tellement elle m’a plu. Je vous invite à la lire !

Cette nouvelle a été adaptée à plusieurs reprises au cinéma et à la télévision : 11 fois au total, de 1909, à plus récemment, en 2006. Cela montre que cette œuvre a suscité un attrait particulier bien qu’elle ait été écrite en 1884 (il y a 136 ans !)

Maupassant, Guy de. La parure et autres nouvelles à chute. Hatier, 09/2012. 95p. classiques & cie. ISBN 978-2-218-94879-4.

Samuel Courtin, 1ère1

Pas faite pour le bon(ne)heur

Edmond et Jules Goncourt

Edmond et Jules GONCOURT Source: https://upload. wikimedia.org/wikipedia/ commons/9/9b/F%C3%A9lix_ Nadar_1820-1910_portraits_Edmond _et_Jules_ Goncourt.jpg

Lorsque Rose Malingre, la domestique des Frères Goncourt est décédée, ils ont découvert que leur bonne menait une double vie, elle jonglait entre alcool, passion, folie amoureuse et culpabilité ! C’est l’histoire de cette femme qui a inspiré Edmond et Jules Goncourt pour écrire le roman Germinie Lacerteux qui à été publié en 1865. Comme dit dans la préface c’est « le premier manifeste du naturalisme ». En effet, ce roman peut être considéré comme la première œuvre naturaliste dans la mesure où il porte une attention particulière à la psychologie des personnages. C’est un livre qui rend compte de son époque. Et quelle époque ! C’est le temps des tournants sociétaux qui ont fait de notre pays ce qu’il est aujourd’hui, tels que le suffrage universel, la démocratie ou encore le libéralisme ! C’est un livre engagé POUR le peuple !!! Le nom Goncourt vous dit sans aucun doute quelque chose ? C’est normal, ce sont eux qui sont à l’origine du célèbre Prix Goncourt. Je trouve d’ailleurs dommage que ces frères soient plus connus pour ce prix que pour leurs propres œuvres.

Réjane par Nadar dans Germinie Lacerteux

Réjane par Nadar dans Germinie Lacerteux. Théâtre de l’Odéon, 1889. Source:https://fr.wikipedia.org/wiki/Germinie _Lacerteux#/media/Fichier:Gabrielle_R%C3% A9jane_Germinie _Lacerteux.JPG

Revenons à Germinie Lacerteux. Son histoire se déroule au XIXème siècle, elle n’a pas eu une vie facile. Après s’être installée à Paris avec ses sœurs à l’âge de 15 ans, elle travaille en tant que serveuse dans un café mais subit des remarques misogynes à répétition. Le maître d’hôtel abuse même d’elle. Un peu plus tard elle va travailler en tant que domestique chez mademoiselle de Varendeuil, une femme charmante. Germinie connaît un grand nombre de malheurs dans sa vie. Entre autres, elle se ruine, dans tous les sens du terme, à cause d’un homme, Jupillon. Elle se soumet à lui de son plein gré alors qu’il ne reste auprès d’elle uniquement par intérêt et sûrement pas par amour. En découle un nombre incalculable de problèmes pour elle, problèmes qui amènent une fin assez mouvementée je trouve. En effet, c’est à la fin de l’histoire que toutes les questions que je me posais depuis le début se révèlent ! Madame de Varendeuil va-t-elle découvrir sa double vie ? Germinie va-t-elle enfin sortir de ce cercle vicieux qui l’a fait aimer à la folie Juppillon et qui la pousse à la boisson tout en la faisant culpabiliser par rapport à sa maîtresse ? Va-t-elle finir comme Rose Malingre, l’ancienne domestique des frères Goncourt ? Je vous laisse découvrir à travers ce très bon roman le reste de ses mésaventures aussi palpitantes les unes que les autres ainsi que les réponses à toutes ses questions que vous vous poserez sûrement si vous lisez ce roman.

Un livre plein de rebondissements !

Grâce à ce roman j’ai pu me rendre compte de la place des domestiques au XIXème siècle et de la vie parisienne en général à cette époque. Le personnage de Germinie Lacerteux m’a énormément touchée car c’est une personne tellement dévouée qu’elle a sombré et s’est renfermée sur elle même !

Dans cet ouvrage, j’ai remarqué que les frères Goncourt utilisent la description parfaitement puisque leur écriture n’est jamais ennuyeuse. Les descriptions ne donnent jamais une impression de longueur. Au contraire, c’est juste assez pour pouvoir « se faire le film » de la scène dans notre tête tout en laissant place à notre imagination. J’ai également beaucoup aimé ce roman parce qu’il fait partie du mouvement littéraire naturaliste, comme la plupart des ouvrages d’Emile ZOLA, et cela me permet de me sentir plus proche des personnages car je me dis que tout cela est plausible. C’est d’autant plus le cas ici car l’histoire de Germinie est inspirée de la vie d’une personne qui à réellement existée, Rose Malingre. 

Je vous conseille vivement de lire ce roman. Ce n’est pas un classique comme les autres ! Il y a un vrai parallèle entre l’histoire de Rose Malingre et celle de Germinie, tout s’éclaire à la fin du livre. Vous verrez, vous allez adorer ! Et si vous préférez qu’on vous conte l’histoire, aucun soucis ! Cet ouvrage à été adapté au théâtre en 1888 par Edmond de Goncourt et est même disponible en livre audio !

En espérant que ce roman vous plaira autant qu’il m’a plu, bonne lecture !

 

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Lien pour le livre audio : http://www.litteratureaudio.com/livre-audio-gratuit-mp3/goncourt-edmond-de-et-goncourt-jules-de-germinie-lacerteux.html

Goncourt, Edmond de / Goncourt, Jules de. Germinie lacerteux. Flammarion, 08/2017. 308 p. GF, 549. ISBN 978-2-0814-1601-7

Clémence CHOPIN 1ère 1

Cette fille aux multiples facettes

Source : http://bloguiblogas.blogspot .com/2017/08/titania-30.html

Paris, XXIIème siècle. Les citoyens sont maintenant appelés Liberton. Les personnes, qui ne sont pas connectées au réseau, l’équivalant actuel d’internet, ne peuvent rien faire et n’ont aucune chance d’avenir ou presque. Le seul espoir pour ces H.R. (Hors Réseau) de ne plus vivre dans la rue est de se faire prélever un ou plusieurs organes, chez Morgane Cor, ou peut-être même signer un contrat plus spécial… Là-bas, la beauté artificielle est omniprésente, et les modifications physiques sont monnaie courante. Les personnes qui n’en possèdent pas sont « étranges ». Tout comme Jan, poète au grand cœur, qui ne se sent pas à sa place dans cette société et qui rêve d’ailleurs, jusqu’à sa rencontre inattendue avec Titania. Cette fille, grande star, très prisée sur le réseau, au physique parfait, dit art’, va faire tourner la tête de Jan !

Suite à cette rencontre, le poète devient indic pour la police et doit trouver des informations sur « cette fille de cendre et de ravage » (expression, que j’ai beaucoup aimée, employée par Jan dans l’un de ses poèmes pour décrire Titania). Tout en menant sa propre enquête, il découvre qu’elle est mêlée à de dangereuses histoires. Alors, avec son ami H.R. Mytho, arriveront-il à la tirer de son funeste destin ? Malgré les dangers qui les guettent, sera-t-elle capable de tout abandonner par amour pour Jan ?

Titania 3.0 est très immersif. Dès le début, on nous familiarise avec le vocabulaire de l’époque, et l’intrigue est mise en place rapidement. J’ai beaucoup apprécié ce roman, avec ses personnages très attachants, leurs différentes histoires et tout ce qu’ils ont perdu qui, finalement, les a rendu plus forts. Cette dystopie est très intéressante car elle reflète une réalité qui reste possible dans un avenir lointain, avec l’évolution permanente de la technologie et de la société. Cela pousse l’idée du paraitre, déjà très présente à notre époque, à l’extrême. De ce fait, être quelqu’un ne suffit plus, il faut faire semblant et se munir d’apparats pour réussir. J’ai aussi adoré l’histoire d’amour qui se noue entre les deux héros. Ils s’émerveillent mutuellement, par la simplicité de Jan et l’extravagance de Titania, mais aussi le fait que très rapidement ils deviennent indispensables l’un à l’autre. Les poèmes que lui écrit Jan sont très émouvants, et je lui envie cette facilité qu’il a pour les écrire !

Cette histoire est comme une quête, où chacun cherche à se découvrir réellement, sans cette poudre aux yeux qu’est leur monde d’apparences et d’illusions. Je recommande ce livre à toutes les personnes qui ne se sentent pas bien dans leur peau. Peut-être ce roman vous fera comprendre que vous n’êtes pas seul, et que la solution se trouve parfois là où on ne l’attend pas, comme sur le bord d’une fontaine… mais je ne vous en dis pas plus !

PUCCIANO, Pauline. Titania 3.0, Tome 1. Magnard, 05/2017. 332 p. M les romans. ISBN 978-2-210-96394

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Lola JONVILLE, 1ère 1

La pub nous manipule…

Vous vous demandez certainement déjà « mais combien valent 99 francs ? « . Et c’est là que Beigbeder est fort. Il vous met directement en rapport, sans même avoir lu une page, avec l’argent : Ce qui nous contrôle de A à Z !

L’auteur nous parle dans son roman du rapport que nous entretenons avec l’argent. Pour cela, il raconte l’histoire d’Octave, un homme perdu entre son boulot de publicitaire qu’il déteste, la drogue et les prostituées… Octave raconte cette histoire pour se faire virer. Ne vous attendez donc pas à un texte laudatif sur la publicité, loin de là ! Octave est un homme qui n’en peut plus ! La publicité l’a détruit et détruit tout le monde à cause de la manipulation psychologique qu’elle exerce. Octave travaille pour une société, « la Rosse », qui produit des fromages blancs sous la marque « Maigrelette ». Cela paraît anodin, mais détrompez-vous : le budget, le temps et les personnes investis rien que dans la publicité de ce produit sont impressionnants ! Tout cela est fait pour nous manipuler en tant que consommateur. Pour nous le prouver, Beigbeder s’appuie essentiellement sur une grande quantité de slogans, nous montrant ainsi le travail, le temps passé sur des phrases qui sont créées seulement pour nous manipuler. Nous sommes les petits moutons du système, endoctrinés par la publicité, nous fait comprendre l’auteur. Et nous n’y sommes pour pas grand chose… si ce n’est que l’on consomme !

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Ce roman est écrit de façon à ce que vous puissiez vous l’approprier facilement. Les nombreuses références aux marques, à des personnalités ou encore des lieux que nous connaissons nous font évoluer dans un univers familier : l’auteur nous parle de Coca-Cola, de Nike ou encore du Maréchal Pétain ou du Père Noël par exemple. Ce roman est aussi écrit « simplement » ; j’entends par là qu’il donne l’impression d’être parlé et non écrit, ce qui facilite, je trouve, la lecture. De plus, l’auteur ne mâche pas ses mots et écrit avec franchise : il n’hésite pas à employer des grossièretés quand il le juge nécessaire, mais ce n’est jamais gratuit.

Je n’irai pas jusqu’à dire que c’est un coup de cœur mais j’ai bien aimé lire ce roman, même si l’auteur nous traîne avec lui dans son dégout (pour être gentil) de la pub. La lecture nous fait ressentir un sentiment de peur, voire d’effroi, face à cette manipulation. La lecture est donc vivante et permet d’établir un parallèle entre le lecteur – consommateur et le personnage principal, concepteur de slogans publicitaires.  Le roman nous ouvre les yeux sur la société de consommation, sur le rapport de l’humain à l’argent et toutes les conséquences en découlant. Croyez-moi, vous n’allez plus voir les publicités qui nous entourent de la même manière… Si vous avez été convaincu par ma critique et que cela vous donne envie de lire ce roman, je m’en réjouis !

Bonne lecture à vous ; )

Avis sur Nid en herbe Oiseau ZOLIA

Beigbeder, Frédéric. 99 francs. Gallimard, 05/2004. 298 p. Folio, 4062. ISBN 978-2-07-031573-4

Antoine LEGAY, 1ère1.